Pas loin de chez moi, deux gamines de 14-15 ans, lors d'une fête estivale, sont victimes d'une tournante dans une cave, plusieurs mecs âgés de 15 à 20 ans sont mis sous enquête, raconte le 20minutes torche-cul. Après quelques semaines, la police conclut finalement que les deux filles étaient totalement consentantes, ce sont les parents, après avoir appris l'affaire (dans des petites villes tout se sait), afin ne pas couvrir la famille de honte, qui ont fait pression sur les filles pour qu'elles portent plaintes à la police pour rapport sexuel forcé.
Même s'ils sont innocents, cet affaires, ces mecs l'auront toute la vie au cul.
D'ailleurs, je pense que s'ils avaient donnés raisons aux filles, celles-ci se seraient auto-convaincues qu'il s'agissait vraiment de viol, pour des raisons de cohérences psychologiques.
Merci FK de m'avoir épargné 10 minutes à rappeler les biais du syndrome du héros. C'est clair qu'il ne faut pas rejeter toute femme qui dit s'être faite violée. C'est l'évidence même. Et là c'est pas facile car il faut y aller à l'instinct, c'est une situation très délicate. Je dirai que si le simple warning devient un vrai malaise, que l'on voit qu'elle prend cette excuse pour légitimer tous ces actes les plus incompréhensibles, alors il convient de prendre ses jambes à son cou, et de courir, très vite et très loin. Parce-qu'il faut comprendre que le viol est tellement lourd socialement (et à juste titre), qu'on n'ose pas le questionner, il s'en trouve ainsi un instrument de premier choix chez la femme irresponsable/manipulatrice.
[Lycée] alerte aux mythos
Absolument.
Pour ça qu'à mon avis, il vaut mieux éviter d'essayer de se faire un avis, et de laisser à la meuf le bénéfice du doute; de passer à autre chose si son attitude / comportement sont problématiques; et de se dire que de toutes façons, vrai ou pas, c'est à la justice d'établir la vérité (et qu'au final, à votre échelle perso, ça ne vous regarde pas vraiment).
Pour ça qu'à mon avis, il vaut mieux éviter d'essayer de se faire un avis, et de laisser à la meuf le bénéfice du doute; de passer à autre chose si son attitude / comportement sont problématiques; et de se dire que de toutes façons, vrai ou pas, c'est à la justice d'établir la vérité (et qu'au final, à votre échelle perso, ça ne vous regarde pas vraiment).
Je reconnais que j'ai du mal à imaginer que des gens n'aient pas envie de se sortir de problèmes délicats. Je reconnais également que à une échelle individuelle on ne peut pas grand chose pour une telle personne. Comme pour toute chose, il faut faire preuve de discernement. Je sais bien qu'il y a des gens qui sont dans une véritable impasse, par exemple ? Mon oncle qui existe à travers un problème relationnel avec mon grand-père (son père donc), et qui est à mon avis incapable d'évoluer. Mais, je garde espoir pour lui et j'ai du mal à m'avouer qu'il est effectivement voué à emporter tous ses problèmes dans sa tombe. Je suis "comme ça" je dirais. Je suis persuadé du meilleur pour les gens. Enfin bon. Je ne m'étale pas.
Et pardon du peu de réflexion dont j'ai fait preuve avant de parler. Je m'en souviendrais. Merci.
Je maintiens par contre qu'il faille aider ceux que vous pouvez aider. Et éviter de laisser quelqu'un que vous auriez pu aider dans sa merde sous prétexte de raisonnement de ce genre. Je dis ça respectueusement.
Et pardon du peu de réflexion dont j'ai fait preuve avant de parler. Je m'en souviendrais. Merci.
Je maintiens par contre qu'il faille aider ceux que vous pouvez aider. Et éviter de laisser quelqu'un que vous auriez pu aider dans sa merde sous prétexte de raisonnement de ce genre. Je dis ça respectueusement.
Et on est bien d'accord :)Je maintiens par contre qu'il faille aider ceux que vous pouvez aider. Et éviter de laisser quelqu'un que vous auriez pu aider dans sa merde sous prétexte de raisonnement de ce genre. Je dis ça respectueusement.
Se protéger des toxiques ne veut pas dire tomber dans l'excès inverse et devenir égoiste et insensible. C'est là toute la difficulté de la chose.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Tout à fait le 06.12.12, 07h06 par bridget
@Truelife: trois choses:
1) C'est très difficile d'aider quelqu'un pour lequel on a du désir. Et ça l'est encore plus quand on est soi-même très peu expérimenté. A partir de là on peut développer en disant plein de choses mais ça deviendrait vite un bordel de suppositions, de constructions mentales, de principes et d'exceptions, donc je préfère en rester à cette idée toute simple.
2) Pour ce qui est de ne pas vouloir se sortir d'un traumatisme, en fait on peut voire deux mouvements:
- D'un côté, passé un certain laps de temps si quelqu'un n'arrive pas à faire son deuil d'un traumatisme, c'est que quelque part il le veut bien. Ce principe a été découvert par un ancien de ma famille, le genre de personne à qui tout le monde raconte sa vie, qui n'en peut plus de se faire bassiner avec des traumatismes anecdotiques (moins grave qu'un viol) qui remontent à 10 ans.
- D'un autre côté pour les jeunes, quand on sent que quelqu'un construit son identité et son rapport à l'autre autour d'un traumatisme, réel ou imaginaire, on peut se dire que c'est du lourd et qu'on n'y peut pas grand-chose...
3) afin d'être le plus précis possible, et puisque mon expérience nourrit mes idées mais peut également poser leurs limites (comme tout le monde...) je me dois de vous avouer que je ne suis jamais arrivé à rien avec les mythomanes: soit ils m'ont soulé et bouffé mon temps, mon énergie, ma naïveté de gamin idéaliste, soit j'ai pris le large. Et je n'ai jamais réussi à les mettre face à leurs contradictions. D'ailleurs ça ne m'intéresse pas ils me dégoûtent, ce qui est idiot car il y a de la souffrance derrière leurs névroses, je le reconnais volontiers.
Je pense quand-même, que c'est plus simple et plus prudent de conseiller à des lycéens de prendre leurs distances avec les gens qu'ils repèrent comme mythomanes. D'autres plus doués et plus expérimentés arriveront peut-être à nouer un dialogue agréable pour tout le monde, mais à la base le challenge me paraît corsé et pas vraiment passionnant.
Franchement si à 16 ans on arrive à repérer les mythomanes et à s'en détacher c'est un bon début, après on a toute la vie pour leur venir en aide. Commençons par le début, à savoir se protéger soi-même.
1) C'est très difficile d'aider quelqu'un pour lequel on a du désir. Et ça l'est encore plus quand on est soi-même très peu expérimenté. A partir de là on peut développer en disant plein de choses mais ça deviendrait vite un bordel de suppositions, de constructions mentales, de principes et d'exceptions, donc je préfère en rester à cette idée toute simple.
2) Pour ce qui est de ne pas vouloir se sortir d'un traumatisme, en fait on peut voire deux mouvements:
- D'un côté, passé un certain laps de temps si quelqu'un n'arrive pas à faire son deuil d'un traumatisme, c'est que quelque part il le veut bien. Ce principe a été découvert par un ancien de ma famille, le genre de personne à qui tout le monde raconte sa vie, qui n'en peut plus de se faire bassiner avec des traumatismes anecdotiques (moins grave qu'un viol) qui remontent à 10 ans.
- D'un autre côté pour les jeunes, quand on sent que quelqu'un construit son identité et son rapport à l'autre autour d'un traumatisme, réel ou imaginaire, on peut se dire que c'est du lourd et qu'on n'y peut pas grand-chose...
3) afin d'être le plus précis possible, et puisque mon expérience nourrit mes idées mais peut également poser leurs limites (comme tout le monde...) je me dois de vous avouer que je ne suis jamais arrivé à rien avec les mythomanes: soit ils m'ont soulé et bouffé mon temps, mon énergie, ma naïveté de gamin idéaliste, soit j'ai pris le large. Et je n'ai jamais réussi à les mettre face à leurs contradictions. D'ailleurs ça ne m'intéresse pas ils me dégoûtent, ce qui est idiot car il y a de la souffrance derrière leurs névroses, je le reconnais volontiers.
Je pense quand-même, que c'est plus simple et plus prudent de conseiller à des lycéens de prendre leurs distances avec les gens qu'ils repèrent comme mythomanes. D'autres plus doués et plus expérimentés arriveront peut-être à nouer un dialogue agréable pour tout le monde, mais à la base le challenge me paraît corsé et pas vraiment passionnant.
Franchement si à 16 ans on arrive à repérer les mythomanes et à s'en détacher c'est un bon début, après on a toute la vie pour leur venir en aide. Commençons par le début, à savoir se protéger soi-même.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] Absolument le 15.04.12, 01h14 par pastelle
- [0] A lire le 06.12.12, 07h07 par bridget
Je suis exactement dans ce cas la, mon ex (depuis 3 jours) est comme ça: 20ans peu de confiance en sois, capable de dire quelque chose et son contraire a 5 minutes d'intervalle, se trouvait toujours de problèmes pour que ses ami fassent attention a elle. Un fâcheuse tendance a vouloir tout contrôler et a parler souvent du futur...
Et bien sur j'ai eu le droit au coup du viol potentiellement vrai dont elle avait aucun souvenir.
J'avais réussi a lui redonner confiance en elle mais je savais vraiment pas comment faire pour qu'elle lâche définitivement ses "problemes", quand j’étais avec elle ca allait mais quand on etait pas ensemble ils revenaient
...
Elle se servait de ses problemes pour aller voir d'autres mec.
Voila trois jours qu' on est plus ensemble et elle fait tout pour me recuperer alors voila mon probléme: est ce que je peux faire quelque chose pour l'aider et me remettre avec elle ou c'est game over elle va me détruire?
Quand j'ai rompu et qu'elle voulais me récupérer j'ai essaye de la mettre face a son comportement ambigu et c'est la qu'elle debalait un de ses arguments au lieu de rembarrer le mien...
Happy to find this topic now
(je ne sais pas si ce sujet est poste au bon endroit mais ca peut faire un bon exemple en direct )
Et bien sur j'ai eu le droit au coup du viol potentiellement vrai dont elle avait aucun souvenir.
J'avais réussi a lui redonner confiance en elle mais je savais vraiment pas comment faire pour qu'elle lâche définitivement ses "problemes", quand j’étais avec elle ca allait mais quand on etait pas ensemble ils revenaient
...Elle se servait de ses problemes pour aller voir d'autres mec.
Voila trois jours qu' on est plus ensemble et elle fait tout pour me recuperer alors voila mon probléme: est ce que je peux faire quelque chose pour l'aider et me remettre avec elle ou c'est game over elle va me détruire?
Quand j'ai rompu et qu'elle voulais me récupérer j'ai essaye de la mettre face a son comportement ambigu et c'est la qu'elle debalait un de ses arguments au lieu de rembarrer le mien...
Happy to find this topic now
(je ne sais pas si ce sujet est poste au bon endroit mais ca peut faire un bon exemple en direct
)Difficile de dire l'avenir, mais quand je vois que tu as 18 ans je me dis que ton âge est un élément de choix déterminant.ifig a écrit :Voila trois jours qu' on est plus ensemble et elle fait tout pour me recuperer alors voila mon probléme: est ce que je peux faire quelque chose pour l'aider et me remettre avec elle ou c'est game over elle va me détruire?
Si je peux te donner un conseil, c'est de laisser aller, de tourner la page, et de continuer ton aventure avec d'autres filles. Elle aussi continuera son aventure avec d'autres mecs, et ça ne lui fera pas de mal.
Quoi d'autre? Construire un couple bancal, faire des enfants, et des années plus tard vous réveiller avec une histoire commune qui pue l'erreur de casting et qui n'aura été construite sur rien d'autre que la rage de rester ensemble pour le principe ???
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Tout à fait le 06.12.12, 07h11 par bridget
- [0] Ca va mieux en le disant le 06.12.12, 11h10 par ifig