[à déplacer] Field Report du Flo: NC, petit KC, et on verra

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le 20.12.2012 par El Flo

3 réponses / Dernière par El Flo le 23.01.2013, 18h19

La vie est faite de virages, d'obstacles à surmonter, d'audace, de surprises et de rencontres décisives. Racontez votre histoire, entrez dans la légende; partagez vos cheminements, vos interrogations, vos rencontres, vos aventures - foirées ou réussies, c'est pas le plus important - et recevez les avis et conseils des autres membres.
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Edit :arrow: je me suis fourvoyé en le postant dans les journaux de séducteur, c'est plutôt un field report tout simple.. Est il possible de le déplacer dans Aventures et Rencontres? Merci!!!

Bonjour !

Voici ma toute dernière aventure nocturne, en deux parties.

Petite intro...
2 mois se sont écoulés depuis ma dernière sortie ou quelque chose s'était passé (du moins, où j'ai appris un truc le-premier-fr-de-el-flo-first-of-many-vt29662.html )
Depuis, j'ai intériorisé une sérieuse tendance à calibrer mes "target" et limiter l'alcoolémie au profit du sport (le short de bain est devenu mon ami, utile pour remplacer la course à pied quand Gillot-Pétré a décidé de nous servir un temps pourrav)


Après deux mois de vie languedocienne campagnarde ponctuée de travail saisonnier, pèche, apéros entre couilles et de recherche de travail infructueuse, je décide de prendre une semaine pour quitter le foyer familial où je créche en attendant un travail et dire bonjour à mes potes alsaciens. Nous décidons de sortir samedi, avec 5 autres potes bien motivés et fort sociables (deux d'entre eux venant de l'étranger et ayant pour objectif de découvrir à fond la culture française, si ça vous sort pas de l'inertie ça!)

Après une fondue dévorée chez la colloque à Jo, je décide de rejoindre le reste de la bande chez JT, dans son local de création artistique -idéal pour organiser des soirées au demeurant. Bonne ambiance, je commence à sentir le gevurtz me monter à la tête... J'échappe de justesse à une couguar qui m'invite à danser (mauvaise réaction? je danse comme un nunchaku et je n'étais pas franchement emballé), et je retrouve avec plaisir Pedro et JT qui n'avaient pas changé.
Jusqu'au moment ou je tire ma révérence à tout le monde, bien décidé à rentrer castagner mon plumard (nuit dans un train + vin = cassé à 1 h du matin).
C'est sans compter Pedro qui me rappelle à l'ordre par sms, me proposant un autre plan: une soirée chez une pote à eux, sur le chemin de mon retour qui plus est!
Je trouve quasiment par hasard l'appartement en question, et je passe une petite demi heure dans une soirée ou tout le monde avait déjà bien tisé et où je connaissais personne à part Pédro et JT qui nous a rejoint peu après.
C'est alors que je croise un regard qui me donne direct le sourire.
Petite châtain clair au yeux marrons très sombres, une légère rondeur à vous donner envie de croquer dedans comme si c'était un magnum-noisette, et une tendance à ne pas détourner le regard. Il n'en faut pas plus pour que je me lance à peu prés en ces termes -version raccourci, moins de saveur et de toute façon je me rappelle pas de tout, tout ce que je sais c'est qu'un pote plutôt doué pour la drague y a assisté et m'a confirmé que j'étais plutôt bon.

"hey! t'as l'air sympa toi dis moi tout, qui es tu!"
"Bin oui, je suis *** et toi qui es tu?"
"Je suis blablabla, et si je suis là c'est par opération du saint esprit: j'ai vu de la lumière, un mec est entré dans l'immeuble, je suis allé le voir et il connaissait "A" donc j'en ai déduis que c'était bien là"
"*rire* tu fais quoi dans la vie?
"Disons que j'ai finis mes études, et là je suis chercheur d'emploi, en attendant je profite de la vie!" J’esquive volontairement ma formation, histoire de ne pas griller mes cartouches trop vite et par flemme d'expliquer... "Et toi miss? Saltimbanque? "
Elle me décrit un peu ses études et projets, je lui parle de ma manie d'écrire des poèmes et des nouvelles - "attention, pas des nouvelles prosaïques d'adolescent: des récits érotiques, des intrigues psychologiques, de l'horreur.."
Cela l'amuse et semble l'intéresser, mais la fatigue et les quelques taff que j'ai tiré sur un joint qui tournait m'encouragent à abréger. De toute façon, je n'ai pas besoin d'en savoir plus: elle me plait déjà -chose assez inhabituelle chez moi.
Je lui demande donc de quoi la revoir. Elle choppe sur le mur une photo d'un groupe de personnes qui semblait prise dans les années 40. Je lui demande si ce sont ses grand parents ou ceux de sa colloque, ce à quoi elle répond par un haussement d'épaule. J'émets donc l'hypothèse qu'il s'agit d'un souvenir de la Gestapo, et que ça devait rester entre nous. La miss en rigole, griffonne sur le dos de la photo, et me la tend pliée en deux.

Idiotie numéro un: je regarde pas ce qu'il y a marqué.

Je remercie la miss et lui promet de la revoir bientôt. Je blague encore avec d'autres (dont une pote à la mis en question, qui me demande de "ne pas la faire souffrir" -> "bha quoi, j'ai une tête de salaud? Je suis un gentleman!")
Au moment de partir, je fait part de mon numclose à Jo qui m'en félicite. Et dans l'escalier, je constatez qu'il n'y a que son nom - prénom. Ok, parfait pour facebook, mais je suis pas un facebook user :|

Du coup je peste et rempoche le papier, décidé à rentrer pioncer. Idiotie numéro deux.

Jo m'exhorte à remonter et chopper son numéro, j'hésite.. Et bam, sursaut de motivation (enfin, d'insight: mince quoi, ce serait trop con!!) et je reviens à la charge:
"mais tu te fiche de moi ou quoi? Je veux ton numéro moi!" (avec le sourire of course)
Et je repars avec.

Le lendemain, échange de texto un peu playful et je place un "on se reverra mercredi si tu l'ose!"

Ce à quoi elle répond "mercredi je peux pas blabla jeudi?"
"Jeudi je pars fort loin..."
Un peu plus tard dans la journée
"Ok pour mercredi je me suis libérée!"
Magique ça, tout à coup :roll:


Deuxième partie: le date!

Rdv dans un bar plutôt sympa mais blindé (marché de Noël oblige, fuckin' tourists!), nous nous retrouvons et choisissons un autre bar. Je prend soin de choisir le bar, et me dirige vers un spécimen classe et pas très loin, où l'on sert de bons vins. La miss aime le vin, parfait!

Pour résumer l’interaction: je m'assoie à ses cotés (j'en ai ma claque des "entretiens", plus jamais de premier date face à face!). Nous parlons un peu de nos vies, enfin l'essentiel, avec ça et là des petits délires sur les filles qui gloussaient à l'autre table (nous ne supportions ni l'un ni l'autre la vulgarité), sur le décor, on trip' un peu sur les tâches sur le mur comme on pourrait le faire sur les nuages... Confort, complicité, pinot gris, proximité physique (légers kinos, forts légers mais présents de ma part). Nous sortons du bar et balladons un peu, toujours un bon flow. Elle a froid, je passe un petit instant mon bras autour du sien -ce qu'elle accepte sans ciller :)
Et nous finissons devant sa maison, elle semble fatiguée et m'avertit qu'elle a un truc important à faire demain matin. Elle me tape la bise -> je la laisse faire, puis l’interromps
"hum, je pensais à quelque chose d'un peu moins conventionnel qu'une simple bise au pied de l'immeuble."
"Tu pensais à quoi?"
Je m’apprête à l'embrasser, quand elle remarque un "tube" -un vieux van de hippyes qui passe et s'en extasie, détournant la tête.
:shock: "M'enfin? Tu sais que tu viens de tout casser là? Rhoo... * me tournant vers le tube au loin* "putain de hippys, vous avez tout fait foirer!"
Elle rie. "Hoo.. BHa je sais pas moi heu... c'est Noël regarde les lumières, c'est la magie! C'est mieux là? :blbl: "

Et un smack sans esquive 8)
Nous discutons deux secondes de mon fort probable retour prochain en Alsace (elle veut savoir quand je reviens, tu m'étonnes...) , et je la quitte en lui déposant un dernier baiser sur ses lèvres, la laissant rentrer chez elle tout sourire.

Bilan: un peu hésitant parfois, peut être trop de blabla et pas assez d'action, mais je suis arrivé à quelque chose.
Un peu triste de ne pas pouvoir continuer l’aventure à ma guise, je vais devoir attendre après les fêtes. Je sais pertinemment que de son coté elle risque de trouver quelqu'un entre temps, alors que du mien... A moins d'aimer les chèvres, y'a peu de risques! Alors je vais continuer un peu l'interaction avec un texto tout les trois jours à peu prés, projetant des trucs sympas à faire à l'avenir avec elle.

Beaucoup de lignes pour si peu hum... Mais pour moi ça compte, ne serait ce qu'un petit flash dans les ténèbres affectives ça fait du bien.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Like ! le 17.01.13, 15h20 par Suit
De retour sur l'Alsace aprés trois semaines rurales. Reprenons...

La miss et moi sommes restés en contact par sms, assez régulièrement, et c'est même elle qui relançait souvent. J'ai pris soin de conserver la petite complicité, les private jokes... Ce qui m’amène ce soir à revoir mademoiselle! Petite soirée censée ne pas finir tard (cause boulot pour elle), peu importe: c'est une visite de courtoisie.
Bonne humeur, confiance et réel désir forment un cocktail assez détonnant -une partie de cette excitation s’expliquerait par l'energy drink que j'ai bu au gouter.
Bref, j'ai hâte de rédiger la suite.
La suite!
J'hésite encore à ne raconter que l'essentiel, mais cet hybride field-report/journal me servira certainement plus tard pour l'analyse de ma progression (et pour les petits moments de nostalgie). Je vais donc essayer de retranscrire l'ensemble de la soirée.

Tout commence à 19h, quand je rejoins le pote chez qui je suis hébergé et ses collègues de bureau. Je profite de cet apéro-éclair pour être dans le centre ville et ne pas faire le pied de grue en attendant la miss (que je vais nommer "M" comme miss), et c'est d'autant plus pratique que c'est juste à coté du bar où j'avais donné rdv à M pour 20h

Je suis d'emblée frappé par l'ambiance cosy et paisible du troquet, idéal pour une date: chaud, couleurs chaleureuses, décoration intéressante, et surtout une clientèle posée et faite de couples essentiellement, donc discrets -très important pour s'entendre parler. C'est donc là que j’emmènerai mademoiselle ce soir. (je peux donner le nom du bar par MP)
Mes potes devaient partir dîner ailleurs sur le coup de vingt heures, et ma date arrivant à cette même heure j'ai décidé de "réserver" la table où l'on était (seul table ronde permettant le confort, les autres étaient carrée et les chaises fort raides). La serveuse propose de placer un carton avec mon prénom sur la table après le départ de mes collègues, ce qui en soit est une bonne idée mais dans mon cas précis paraissait surfait.. J'explique en deux mots à la serveuse que ça risque d'en faire trop pour un deuxième rendez vous galant, ce qu'elle comprend immédiatement -ha les femmes mûres, pas besoin de leur faire un dessin! La table fut gardée de toute manière par mes collègues qui tardaient à finir leur verres.
Je file récupérer M, un sourire et une bise cordiale d'accueil pour commencer, et hop nous voilà parti.
La rencontre avec mes collègues ne dure pas, chacun à hâte de bâfrer et personne ne veut tenir le chandelier.
La conversation reste aisée entre nous, racontage de la période des fêtes (vite résumé) et longue analyse de la carte des boissons (elle s'y prête).
Nous n'évoquons pas le dernier rendez vous, mais nous parlons de milles et une choses. Au fur et à mesure nous trouvons tout pleins de points communs, c'est mignon! Un peu comme si nous reproduisions l'ambiance du premier rdv, après 3 semaines de "refroidissement". Entre deux verres de kir-mirabelle (cocktail raffiné à défaut d'être viril 8) ), je me rappelle que j'ai en ma possession un poème légèrement érotisé écrit à la va-vite sur un grand post-it -poème que je lui devais pour m'excuser d'avoir loupé de lui souhaiter un Joyeux Noël, haha). Elle apprécie beaucoup -et m'en reparlera par la suite pour le complimenter.
Nous passons un bon moment, je passe les détails dont ne je me rappelle même plus.
Il se fait tard, mademoiselle doit dormir tôt pour passer une épreuve le lendemain matin, je la raccompagne chez elle non loin de là, tout en bénéficiant d'une petite visite guidée des alentours (cette ville est une mine de découvertes pour le profane que je suis). J'ai une pitite idée derrière la tête à ce moment là, et je n'ai pas besoin de trouver un prétexte pour monter: elle m'invite à venir récupérer un livre! :lol: si ça pouvait toujours être aussi simple (en plus le livre est vraiment sympa).
Arrivé chez elle, j'empoche le grimoire et je comprend en analysant sa gestuelle qu'elle ne souhaite pas que je reste. Hum... J'observe qu'elle a les pupilles dilatées, ce que je lui fais remarquer en rigolant -sale habitude que j'ai avec les potes, qui dans cette situation tombait un peu comme cheveux sur soupe.
M: Ha? Pourquoi tu dis ça?
F: ... Bha... Comment expliquer sans faire le scientifique relou? (*dans ma tête: oui tiens pourquoi? serai tu bête?* ) En fait c'est une réaction physio qui apparait quand on a peur, ou qu'on éprouve un désir.

Là je m'apprête à rebondir en alliant le geste à la parole, et un craquement sinistre retentit. Si si.
F: Là c'est la peur par contre!
Colloque: Bonsoiiir!
F: :pokerface:
M: Bonsoir! (présentation, blablabla, fluf avec son colloque qui a l'air assez sympa et voilà)

Le colloque s'éclipse juste dans la pièce à coté.
Je tente de l'embrasser, et ça donne un pudique baiser sur les lèvres comme la dernière fois (avec le sourire d'une femme qui donne une récompense au compte-goutte :? gné? je suis le prix pourtant rhaa x) )
Je sors rejoindre les potes qui s’alcoolisaient non loin de là, avec un peu le regret de ne pas avoir su être plus entreprenant et de ne pas avoir tout les éléments "pour" moi (impératif pour elle le lendemain, colloque qui fait irruption au moment où fallait pas mais en même temps c'est pas non plus très grave, c'pas une excuse, etc. voilà le contenu de mes pensées à ce moment là, pas la patate! )
Et une demi heure après, sms post-date! Je m'attendais pas à la recevoir si vite. Et là je me rend compte qu'elle commence à flaschouiller sur moi, c'est presque un message prélude à la friend-zone mais un peu trop intense pour en être un. En gros elle explique que quand je suis avec elle, c'est du "carpe diem" et qu'elle aime ça.
Je laisse mon portable dans ma poche et lui réponds le lendemain comme il se doit.
Par respect pour elle et par flemme je ne livre pas le contenu exact des sms (mais qui s'en intéresse à par mes potes qui veulent tout savoir sur le dossier, au point que je songe à en faire un feuilleton?)

La suite lundi probablement! Là il sera question de passer à la vitesse supérieure nondidjiou!!

Suggestions, critiques ou autre, je suis open! Thanks for reading!
Suite de cette histoire, épisode du lundi soir.

Je retrouve M chez elle en fin de soirée. J'ai à ce moment là envie d’accélérer un peu les choses, et le fait d'être chez elle s'y prêtait plutôt bien.
Nous buvons quelques thés, blaguons... Je sens néanmoins que la miss ne veut pas trop de proximité physique, prend un fauteuil une place au lieu de se caler sur le canap', bref, comme si rien n'était installé entre nous de câlin ou quoi. Bon, c'est sûrement trop tot pour elle me suis je dit! La soirée se passe donc platoniquement, nous discutons... Vient l'heure ou elle déclare devoir se coucher pas trop tard à cause des cours (soit une petite heure et demie après ma venue), je décide de partir sans trop tarder. La scène du départ fut un point final assez significatif: au moment de la bise de départ, elle se penche en arrière comme si elle esquivait un direct au menton. ?? Bon... Je lui demande si elle est gênée ou quoi, elle me dit juste qu'elle en a pas envie. Je réponds tout naturellement "ha? d'accord." et lui fait la bise avant de repartir. Rien de prévu pour se revoir, je pense que c'est un peu mort...
Difficile de savoir si c'est un "test", une baisse d'envie subite, un "buyer remorse" ou quoi, j'ai un peu l'impression d'avoir mis les pattes dans la zone fangeuse de la "friend zone", mais je me demande où ai-je foiré (peut être que ça ne vient pas de moi du tout, j'en sais fichtre rien).
Bref je laisse ça décanter dans le freezer, et si je suis dispo la semaine prochaine j'enverrai un pitit sms de "décongélation" si j'en ai envie.
Pour l'instant mon journal est aussi palpitant qu'un épisode de Derrick passé au ralenti, j'espère que ça va décoller et je vais faire de sorte.
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