Yo' !
Je me suis toujours dis que les grands changements naissaient de petits moments de transition.
Les hommes politiques qui promettent que tout va se rétablir d'ici demain, les coach qui promettent une progression fulgurante en quelques jours, et les banquiers qui promettent des gains astronomiques d'argent sont pour moi de fieffés menteurs.
Et aujourd'hui, je crois que j'ai touché du doigt un moment de changement.
En fait, commençons par le commencement.
Ce matin, j'avais une épreuve de Relations Internationales, que j'ai raté, tout ça parce que mon Internet a sauté, j'ai Sms un ami, il me dit "14 heures", et en fait, c'était 10 heures.
Sauf qu'étrangement, lui y est allé, et se justifie par "J'ai vérifié après, j'avais paumé mon phone". Bref. Je vais donc chez le médecin, lui raconte des cracks, et il me file un certificat, en me faisant un sermont comme quoi je suis un branleur. C'est pas faux. Mon médecin est dur, mais franc.
J'entre dans une supérette de quartier, près du cabinet de mon médecin. J'y vois une caissière à l'ossature lourde qui discute avec un mec qui semble pas mal imbibé, je fais le tour du magasin.
Et je me dis :
Merde, j'ai l'impression d'être déjà venu ici. Alors que non. Bizarre.
Et soudain, c'est le drame.
Une chanson larmoyante de Christophe Maé qui retentit dans le petit magasin, celle avec des "Ca m'arrache le coeur", vous voyez ? Comment ça c'est toutes les mêmes textes ? Ah merde.
Bref, sur le coup, j'ai pensé à Lou. Et à C., et je me suis dis.
Merde, j'ai pas les couilles de mettre les pieds dans le plat, je vais tout perdre si je continue.
Du coup, j'envoie instantanément un Sms pour une date à Lou.
Et je pars avec la conviction que merde, demain, je file mon 06 à C., comme je l'ai fais précédemment.
Et si ça échoue, Fuck, j'ai pas fais autant d'efforts pour m'arrêter devant les portes des enfers.
Souhaitez-moi bonne chance pour demain les loulous.