Ilyas a écrit :Je n'ai absolument aucune idée de ta situation et de comment tu te débrouilles socialement, mais je vais diviser les hypothèses en deux situations :
- Situation 1 : Tu n'as pas beaucoup de succès amoureux auprès des filles mais tu as pas mal d'amies qui te voient plus comme le bon pote que comme le potentiel amant. Auquel cas il est possible que le simple fait qu'une jolie fille plutôt sympa t'embrasse pour réveiller ton désir. Ce qui veut dire que tu n'es peut être pas réellement amoureux mais que tu concentres toute ton affection sur cette fille en particulier parce qu'il y a eu échange de baiser. Pour remédier à ce problème, c'est pas compliqué : tu sors, tu gagnes progressivement en assurance, tu t'amuses et tu fais tes affaires avec d'autres filles. Tu devrais oublier plutôt rapidement cet épisode si tu ne te focalises pas dessus.
- Situation 2 : Tu as beaucoup de succès ou même un peu de succès auprès de la gente féminine mais tu ressens quelque chose de particulier pour cette fille. Eh bien, au début, attends un peu, regarde tes émotions évoluer ; n'oublie pas de sortir et de voir d'autres filles. Si, malgré tes succès ailleurs, tu continues à penser à elle, c'est que c'est plus qu'une projection d'un manque affectif. Alors là, t'agis, tu tentes un truc. Si ça passe, tant mieux pour toi ; si ça ne passe pas, ça arrive, fais de ton mieux pour t'en détacher et l'oublier.
Plutôt situation 2, j'ai un peu de succès avec les filles ET je ressens quelque chose de particulier pour elle.
J'ai essayé de l'oublier en tant que "copine potentielle", en vain.
Avec ma copine actuelle, c'est plus possible, elle a des fantasmes...déviants et elle est tyrannique.
Récemment j'ai réussi à séduire une très jolie fille, en lui racontant que j'étais gay (bon, ok c'est de la triche) et que je voulais «essayer», on ne s'est pas revus depuis et c'est tant mieux.
J'ai également eu une liaison avec une femme mariée, de vingt ans mon aînée, elle était douce et ferme, maternelle et gentille mais c'était pas elle que je voulais.
Avant, il m'arrivait de sortir en boîte, de rencontrer des filles, de conclure et puis rien d'autre.
Je leur laissais toujours mon numéro et mon prénom, et elles ne me rappellent JAMAIS.
Je ne suis pas trop moche, je suis assez aisé, respectueux et pas collant
Ah oui, elles sont toutes libérales-libertines, libres et libertaires PARDON MESDAMES.
Donc ce matin ma chérie lesbienne m'envoie un texto pour me proposer un café en début de soirée.
J'ai sorti mon costume le plus élégant, ma chemise la mieux taillée, la plus chère et mes Berluti neuves qu'elle adore, j'ai passé deux heures dans la salle de bains, à peaufiner mon brushing et tous les détails.
Vers 17h je l'ai trouvée à la terrasse, elle m'a fait la bise, surprise de ma mise si élégante elle m'a demandé : HAHA une fille derrière tout ça.
Je lui ai dit « Oui, oui.»
Elle m'a répondu : « OH MOI AUSSI FAUT QUE JE RACONTE, ELLE EST PAS SUPER JOLIE MAIS JE CROIS QUE C'EST LA BONNE !»
Elle m'a raconté cette fille géniale, un peu trop de gauche et un peu trop grosse mais tellement cool.
(Euh, ouais moi je suis un peu trop maigre et très à droite, mais elle s'en fiche)
Qu'elles devaient se revoir, pour un saut en parachute mais que madame avait peur et qu'elle avait un lapin, et qu'elle n'avait pas de compte en banque.
J'ai fait semblant d'être content pour elle, mais intérieurement c'était un supplice.
Sur le chemin du retour, j'ai pleuré, je lui ai dit que ma copine m'avait jeté pour son ex, elle m'a pris dans ses bras, j'avais l'impression d'être une fille, ah si seulement j'étais une fille...
Elle m'a proposé de me raccompagner chez moi, une fois chez moi elle m'a encore pris dans ses bras, embrassé tendrement (sans la langue) et m'a dit que c'était souvent des pauvres connes matérialistes, que j'étais trop beau, trop classe pour toutes ces p*tes, que je ferais mieux de me refuser à toutes ces pauvres m*rdeuses.
J'ai trop peur de lui avouer mes sentiments, elle prendrait peur et mettrait fin à notre amitié.
C'est un peu ma «Albertine»