Terrigan a écrit :Et donc, si je te suis, une fois adulte, il faut apprendre à ne pas simplement "dire non" par réflexe.
Je dirai éventuellement si on sent que le truc ne nous convient pas, quitte à changer d'avis après.
Mais plutôt après réflexion que par réflexe.
Terrigan a écrit :Les postures de rebelles artificielles, elles font bien rire quand elles sont publiques, mais quand elles sont dans notre for intérieur, il n'y a personne pour donner le moindre feedback. De quoi se mentir à soi-même et faire de la merde...
Tout à fait.
Terrigan a écrit :(...)Ce que je dis là est donc juste un memento.
Je t'ai lu sur un autre article où tu disais qu'on ne peut pas faire "demander une pause" à un adversaire. Bien d'accord, et c'est exactement ça.
Terrigan a écrit :Carpe Diem est une belle idée. ça demande juste une petite gymnastique de l'esprit pour donner vie à cette idée.
En terme psychologique la symbolisation :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Symbolisation
Terrigan a écrit :Peut-être faut-il rajouter
Nosce te ipsum (connais-toi toi-même) à ta signature?
J'espère me connaitre, même si la vérité d'aujourd'hui n'est pas celle de demain. Ceci dit, très bon conseil.
Pour moi, ça va de pair avec cette notion de devenir plus fort. Ce n'est pas en se niant que je considère possible d'
être plus fort, et par conséquence tendre vers plus de force.
Terrigan a écrit :Acr0bate a écrit :Je relisais hier le post de FrenchKiss sur "le réveil du Lion". Finalement, devenir plus fort, ce serait faire le choix d'être adulte ?
Tout à fait, surtout si l'idée de "être adulte" te parle et t'inspire de façon concrète.

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Terrigan a écrit :A une ou deux reprises, tu as dit ou sous-entendu qu'il y avait dans cette causerie des choses au demeurant évidentes, mais que les appliquer n'était peut-être pas commun. C'est aussi ce que je soupçonne. Mais, comme on dit par chez-nous "ça va mieux en le disant"
Je vais aller plus loin que toi. Ces choses te semblent évidentes, comme à moi. Je dirai, en toute humilité cependant, qu'elles ne le sont pas forcément pour la majorité. De ce que j'ai pu me rendre compte en tout cas. C'est d'ailleurs une question que je me pose assez régulièrement ...
Terrigan a écrit :Et surtout, quand ça chauffe grave de grave, "ça va mieux en l'appliquant"...
A partir du moment où tu choisis la voix du "devenir plus fort", est-il possible de ne plus l'appliquer ? ...
Terrigan a écrit :Imaginons un chef d'entreprises qui lirait tout ce fil de discussion. Apprendrait-il quoi que ce soit, ou hausserait-il les épaules en se disant qu'écrire et lire tout ça, c'est se donner bien du mal pour à la fin "juste vivre sa vie"?
Le chef d'entreprise, il a les mêmes problématiques que celui qui s'occupe d'envoyer le courrier (idéalisation). Sous réserves qu'il ait réussi à se remettre en cause, peut-être n'apprendrait-il rien. Mais je pense que le pouvoir tend à rendre cette démarche plus difficile. Je vois encore un cap à passer après la "prise de pouvoir" : la domination intelligente.
Ensuite, par rapport à "vivre sa vie", il y a une notion d'action. Soit tu es sujet de ta vie, et tu la vis en étant balloté. Soit tu es acteur, et tu la vis en faisant des choix. C'est cette problématique de choix que je soulève plus haut.
Terrigan a écrit :Ceci dit, je ne crois pas que notre chef d'entreprise imaginaire apprécierait l'idée d'avoir des collaborateurs dépressifs, juste bons à se vautrer dans leurs traumatismes passés. Est-il de bon conseil quand un de ses meilleurs assistants se retrouve au fond du gouffre à cause de son divorce?
Le propre d'un traumatisme n'est-il pas justement d'être dépassé, afin de devenir "plus fort" ?
Je me doute que notre chef d'entreprise se pose la question. Auquel cas je l'imagine prompt à se séparer de beaucoup de collaborateurs.
Après, on dérive sur du libre arbitre. Le rôle d'un chef d'entreprise est de faire le choix "ultime", en fonction des conseils de ses subordonnés. Cela ne lui enlève en rien sa responsabilité.