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1-2 pensées que j'ai envie de partager avec vous.
Hier j'ai fait une soirée avec des gens de mon école, c'était assez chouette (Quick + découverte d'un grand complexe sportif/de loisirs). Sans parler de lundi dernier où j'ai mangé le midi avec 2 camarades dans un bon fast-food proposant des spécialités à base de poulet (HFC ;) ), un fast-food que je ne connaissais pas avant. Très nourrissant pour le prix d'un repas étudiant, à 1-2€ près.
Ce qui m'a interpellé et que j'ai compris en rentrant chez moi,
c'est que ma personnalité m'impose, entre guillemets, de conserver une distance relative, pour mieux me rapprocher ensuite. D'avoir une autonomie purement individuelle. Et que je peux compenser ma discrétion apparente en jouant sur 2 leviers :
- dire des choses intéressantes, à valeur ajoutée
- ou alors écouter mon interlocuteur en rebondissant sur ce qu'il dit, pour faire progresser l'échange.
=> Conséquence : toute forme de surcompensation ne servirait à rien, sinon à m'épuiser nerveusement. Je dois accepter d'être moins éclatant, mais peut-être plus... vrai ? Quelque chose de ce style.
J'en ai eu la preuve hier. Comme je ne dispose pas du permis de conduire, j'ai dû me rendre au Quick par d'autres moyens. Tout simplement en cherchant les arrêts de bus et de tram à emprunter pour arriver à destination. Bingo. Par un curieux hasard je suis même arrivé pile en face du lieu où on devait se retrouver. J'attendais sans me presser que les autres arrivent. Une fois arrivés ils n'avaient pas l'air mécontents de me retrouver. Et j'arrivais à me glisser normalement dans la discussion, en faisant tout pour ne pas forcer ma conversation. (je sais ce que c'est, c'est juste une perte d'énergie horrible)
Bien sûr à d'autres moments j'étais un peu plus en retrait,
alors à ce moment-là j'étais plus dans une posture d'écoute. Je pense que ça fait partie du deal implicite qu'on signe une fois intégré dans un groupe.
Ensuite je suis rentré, grâce à un camarade qui m'a ramené dans sa voiture. On était avec un autre gars qu'il connaissait bien, on parlait pas trop trop quand il était dans la voiture, curieusement. Enfin si, il lui parlait, mais c'étaient des conversations plus factuelles.
Ensuite quand ce gars est parti, mon chauffeur improvisé ( X) ) a plus discuté avec moi. C'était étrange, mais pas mal. Il s'est plus confié sur sa vie perso, et moi aussi. A la fin je l'ai remercié pour m'avoir ramené (presque un réflexe, mais c'est important), et il était content.
Sur une fiche de personnalité qu'on doit remplir pour nous préparer à entrer dans le monde pro, à l'IUT, on devait cocher des cases pour définir nos qualités. Et ensuite une autre personne remplissait avec les cases qu'elle jugeait adéquates, adaptées à notre comportement. J'en ai mis quelques-unes par-ci par-là, mais ensuite j'ai été surpris de manière positive lorsqu'un autre camarade a complété ma fiche en mettant autant de qualités, si ce n'est un peu plus. C'étaient des qualités du style "agréable, affable", etc. Ca m'a fait plaisir.
Après, en ce qui concerne l'exploitation de ce comportement avec d'éventuelles targets, je pense que j'ai quasiment toutes les cartes en main pour retenter quelque chose.
C'est-à-dire que je maîtrisais l'aspect kino + sexualisation, mais il me manquait certaines attitudes de base pour inspirer du respect à la personne en face. Ca m'a amené au devant de grosses frustrations, parce que je me souciais du corps de l'Autre, en pensant aux cochonneries que je pourrais faire avec elle(s), mais sans lui parler directement. Je parlais à elle, mais je ne lui parlais pas. Ma communication était utilitaire dans le sens où je parlais juste pour la chauffer et essayer de la baiser ensuite. Il me manquait un ingrédient je pense. Maintenant pour repartir vraiment en chasse il me faudra pouvoir côtoyer plus de targets, là je peux compter sur les transports en commun mais c'est pas nécessairement si trivial que ça, à mon sens.
Du coup, je me dis que malgré tout on n'est jamais vraiment seul (à part vivre en plein milieu du Sahara

). On l'est si on le décide, si on n'observe pas ce qui se passe autour de soi. On peut se sentir seul si on n'a pas la possibilité d'interagir. Mais on peut toujours écouter, ou réfléchir à quelque chose qui nous tient à coeur. Et à partir de là je pense que peu de choses peuvent nous faire peur ou échouer, si ce n'est oublier ses priorités et engagements... mais c'est un autre débat.