J'ai envie d'écrire sur un truc, là, maintenant. Tout simplement parce que c'est ce que je ressens à l'état actuel. De nature je suis très sensible au niveau émotionnel, et un petit changement ou une petite contrariété, non désirés, peuvent me faire douter.
Pour prendre un exemple : tout à l'heure je devais recevoir dans mon appart 2 filles que je connais. Au départ c'était pour les briefer sur des cours en informatique qu'elles devaient rattraper (et comme c'est un domaine qui me plaît je leur ai proposé), parler des prochaines sorties. Mais elles ne sont pas venues, l'une d'entre elles me disant qu'elles sont parties à la bibliothèque. J'ai le sentiment que normalement cela n'aurait pas dû m'attrister autant.
Je les avais déjà reçues une fois. Mais j'étais pas secure au fond de moi, je me sentais intimidé, malgré le fait que j'aie sexualisé pour rigoler.
J'ai l'impression de très mal supporter la frustration et que je la ressens physiquement (gorge nouée, voire maux de ventre quand je ne suis pas bien). Autre point, je me sens mal à l'aise quand des gens autour de moi font les bêtas ou les cons (quand des gens font des blagues grasses, gesticulent pour danser, ou ont un rire gras, ou fort... j'ai horreur de ça). J'ai l'impression que c'est une agression de mon espace intime. Au contraire je ne me sens jamais aussi bien que lorsque j'ai des conversations feutrées, sur des thèmes très sérieux, où on passe beaucoup de temps à réfléchir. Parce qu'il n'y a pas beaucoup d'émotions qui se dégagent et je me sens bien comme ça.
J'ai l'impression que si je ne me lâche pas plus c'est parce que je sens que ça va me faire mal de le faire, je me sentirai pas bien du tout. J'aurai cette peur d'être (mal) jugé, ou qu'on désapprouve ce que je fais. Des fois ça m'arrive de le faire mais en observant les réactions autour j'ai peur de continuer à faire ça, par exemple en boîte où je danse (très) énergiquement, mais pas élégamment. Je sens très vite les regards qui se posent sur moi et ça me rend tristoune sur le coup, je me sens obligé de me calmer et de paraître moins excité.
Pareil pour certaines activités spécifiques, comme lorsque j'avance sur un projet informatique. Je ressens une forme de jouissance d'avoir avancé dans mon objectif, mais du coup ça m'inhibe pour continuer, je me dis : "c'est tellement bon d'avoir avancé que je peux savourer et reprendre plus tard". Mais des fois le plus tard, c'est à plusieurs jours d'intervalles, ce n'est pas forcément idéal lorsqu'on a quelques semaines pour le faire.
Mes parents, m'ayant vu grandir, savent que je peux être virevoltant parfois (ils me disaient étant petit, faudrait lui débrancher sa pile lorsque je parlais trop

Comment je peux rediriger, réorienter cette énergie pour qu'elle me serve vraiment ? Car là j'ai le sentiment qu'elle reste accumulée en moi et que lorsque je ressens une émotion, elle joue un rôle de catalyseur qui me la fait ressentir 10x plus forte.