Hypersensibilité qui ressurgit, et qui pourrit le moral

Note : 6

le 05.06.2014 par animale

7 réponses / Dernière par Sonkei le 08.06.2014, 20h44

Etat d'esprit / psychologie / dev perso / vie intérieure.
Un forum pour celles et ceux qui s'intéressent au dev perso, à l'équilibre intérieur, à la psychologie. Surmonter ses blocages, ses croyances limitantes, nourrir et développer ses forces, etc.
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Salut les gens !

J'ai envie d'écrire sur un truc, là, maintenant. Tout simplement parce que c'est ce que je ressens à l'état actuel. De nature je suis très sensible au niveau émotionnel, et un petit changement ou une petite contrariété, non désirés, peuvent me faire douter.
Pour prendre un exemple : tout à l'heure je devais recevoir dans mon appart 2 filles que je connais. Au départ c'était pour les briefer sur des cours en informatique qu'elles devaient rattraper (et comme c'est un domaine qui me plaît je leur ai proposé), parler des prochaines sorties. Mais elles ne sont pas venues, l'une d'entre elles me disant qu'elles sont parties à la bibliothèque. J'ai le sentiment que normalement cela n'aurait pas dû m'attrister autant.
Je les avais déjà reçues une fois. Mais j'étais pas secure au fond de moi, je me sentais intimidé, malgré le fait que j'aie sexualisé pour rigoler.
J'ai l'impression de très mal supporter la frustration et que je la ressens physiquement (gorge nouée, voire maux de ventre quand je ne suis pas bien). Autre point, je me sens mal à l'aise quand des gens autour de moi font les bêtas ou les cons (quand des gens font des blagues grasses, gesticulent pour danser, ou ont un rire gras, ou fort... j'ai horreur de ça). J'ai l'impression que c'est une agression de mon espace intime. Au contraire je ne me sens jamais aussi bien que lorsque j'ai des conversations feutrées, sur des thèmes très sérieux, où on passe beaucoup de temps à réfléchir. Parce qu'il n'y a pas beaucoup d'émotions qui se dégagent et je me sens bien comme ça.

J'ai l'impression que si je ne me lâche pas plus c'est parce que je sens que ça va me faire mal de le faire, je me sentirai pas bien du tout. J'aurai cette peur d'être (mal) jugé, ou qu'on désapprouve ce que je fais. Des fois ça m'arrive de le faire mais en observant les réactions autour j'ai peur de continuer à faire ça, par exemple en boîte où je danse (très) énergiquement, mais pas élégamment. Je sens très vite les regards qui se posent sur moi et ça me rend tristoune sur le coup, je me sens obligé de me calmer et de paraître moins excité.

Pareil pour certaines activités spécifiques, comme lorsque j'avance sur un projet informatique. Je ressens une forme de jouissance d'avoir avancé dans mon objectif, mais du coup ça m'inhibe pour continuer, je me dis : "c'est tellement bon d'avoir avancé que je peux savourer et reprendre plus tard". Mais des fois le plus tard, c'est à plusieurs jours d'intervalles, ce n'est pas forcément idéal lorsqu'on a quelques semaines pour le faire.

Mes parents, m'ayant vu grandir, savent que je peux être virevoltant parfois (ils me disaient étant petit, faudrait lui débrancher sa pile lorsque je parlais trop :lol: ). Comme si dans mon esprit ça tournait très très vite, mais que cette énergie avait du mal à sortir pour être mise à profit, pour quelque chose d'utile. Pour concrétiser un projet (conclure avec une fille, terminer mes devoirs, passer plus de temps à agir...)

Comment je peux rediriger, réorienter cette énergie pour qu'elle me serve vraiment ? Car là j'ai le sentiment qu'elle reste accumulée en moi et que lorsque je ressens une émotion, elle joue un rôle de catalyseur qui me la fait ressentir 10x plus forte.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Courage le 10.06.14, 15h48 par Reborn
Salut :)

Avant toute chose, petit disclaimer : je ne prétends pas être un spécialiste en psychologie ou en troubles asperger, donc si je dis une énormité, n'hésitez pas à me reprendre :wink:

Ce que tu verbalises là m'intéresse beaucoup, car me fait penser à Hansie, mon pote atteint du même syndrome que toi, et me permet de peut-être comprendre quelques unes de ses attitudes sur certains points :)
Autre point, je me sens mal à l'aise quand des gens autour de moi font les bêtas ou les cons (quand des gens font des blagues grasses, gesticulent pour danser, ou ont un rire gras, ou fort... j'ai horreur de ça). J'ai l'impression que c'est une agression de mon espace intime. Au contraire je ne me sens jamais aussi bien que lorsque j'ai des conversations feutrées, sur des thèmes très sérieux, où on passe beaucoup de temps à réfléchir. Parce qu'il n'y a pas beaucoup d'émotions qui se dégagent et je me sens bien comme ça.
Ça me fait typiquement penser à lui : quand on prend un café, lui, un pote commun et moi, il arrive que ce pote et moi fassions l'une ou l'autre blague vaseuse, il "toussote", comme pour marquer une réprobation, comme un adulte le ferait pour marquer sa réprobation à un enfant. Je n'avais jamais pensé à voir ça sous l'angle que tu avances, comme quoi c'est une agression de ton espace intime. Su ce point, j'aimerais te poser une question : comment tu réagis ? Mine de rien c'est une question qui doit être posée. Est-ce que tu extériorises ton ressenti comme Hansie ou pas ? Parce que la réaction que tu as joue aussi dans l'affaire.

Pour ce qui est de te lâcher, je dirais, tu peux le faire, mais en t’alignant sur les codes environnants. Au contraire de mon pote qui ne semble pas réaliser quand quelque chose va mal dans son comportement, tu sembles le ressentir, mais du coup, le regard des autres te bloque. En fait, soit tu lâches tout, à fond, soit tu restes "prostré".

Pour ce point, je pense avoir l'un ou l'autre conseil à te donner. Pour la musique, un bête conseil que je peux te donner, de t’entraîner, avec l'aide d'un métronome en ligne comme celui-ci à trouver les rythmes de morceaux qui passent en soirée, histoire de calquer tes mouvements sur le rythme. Ce sera déjà un grand pas niveau canalisation de l'énergie :)

Pour le reste, notamment pour ce qui te met mal à l'aise, feints plutôt une analyse détachée, ne va pas contre ou n'essaye pas de faire comme si t'étais dans le truc (ça se verrait que c'est du faux), montre toi juste déttaché. Par contre, essaie de t'intéresser aux trucs de la vie de tous les jours, même anodins, et ce pour une bonne raison : les gens n'ont pas forcément l'envie ni la patience de parler de grandes discussions sur des thèmes sérieux. En fait, tu peux en avoir, mais en soit pas initiateur constant :P Parler de trucs de al vie de tous les jours, c'est une occasion de savoir tenir une conversation demandant à ne pas trop réfléchir mais qui te demandent pas à toi de trop t'investir émotionnellement :)

Enfin, une petite remarque quant à la fois où les deux nanas sont venues chez toi : sexualiser quand on est pas à l'aise n'est pas forcément une bonne idée, c'est à faire quand on se sent à l'aise de part et d'autre, ça :wink:

Voilà... je suis pas mal crevé, je rajouterai peut-être quelque chose demain matin !
Un cruel manque de confiance en soi, tout simplement.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Tout à fait le 07.06.14, 18h14 par Axelos
Ce membre a été banni de FTS, en raison de manquements répétés au règlement. Un membre peut être banni automatiquement si sa note descend trop bas (ou trop vite), ou manuellement par un modérateur. Les propos de ce membre n'engagent que lui et ne reflètent pas les opinions des utilisateurs de FTS.
Popovski a écrit :Salut :)
Autre point, je me sens mal à l'aise quand des gens autour de moi font les bêtas ou les cons (quand des gens font des blagues grasses, gesticulent pour danser, ou ont un rire gras, ou fort... j'ai horreur de ça). J'ai l'impression que c'est une agression de mon espace intime. Au contraire je ne me sens jamais aussi bien que lorsque j'ai des conversations feutrées, sur des thèmes très sérieux, où on passe beaucoup de temps à réfléchir. Parce qu'il n'y a pas beaucoup d'émotions qui se dégagent et je me sens bien comme ça.
Ça me fait typiquement penser à lui : quand on prend un café, lui, un pote commun et moi, il arrive que ce pote et moi fassions l'une ou l'autre blague vaseuse, il "toussote", comme pour marquer une réprobation, comme un adulte le ferait pour marquer sa réprobation à un enfant. Je n'avais jamais pensé à voir ça sous l'angle que tu avances, comme quoi c'est une agression de ton espace intime. Su ce point, j'aimerais te poser une question : comment tu réagis ? Mine de rien c'est une question qui doit être posée. Est-ce que tu extériorises ton ressenti comme Hansie ou pas ? Parce que la réaction que tu as joue aussi dans l'affaire.

Pour ce point, je pense avoir l'un ou l'autre conseil à te donner. Pour la musique, un bête conseil que je peux te donner, de t’entraîner, avec l'aide d'un métronome en ligne comme celui-ci à trouver les rythmes de morceaux qui passent en soirée, histoire de calquer tes mouvements sur le rythme. Ce sera déjà un grand pas niveau canalisation de l'énergie :)

Enfin, une petite remarque quant à la fois où les deux nanas sont venues chez toi : sexualiser quand on est pas à l'aise n'est pas forcément une bonne idée, c'est à faire quand on se sent à l'aise de part et d'autre, ça :wink:

Voilà... je suis pas mal crevé, je rajouterai peut-être quelque chose demain matin !
Bof, dans ce genre de cas, 9 fois sur 10 j'intériorise et mon visage se tend. 1 fois sur 10 je fais un peu comme ton pote, mais je me contiens.
En fait j'ai peur de me sentir encore plus agressé si je réagis.
Salut,

D'après ce que tu dis, on dirait que tous tes soucis ont une même origine : la peur d'être jugé (par les autres mais aussi par toi même). Moi aussi les potes de la fac et du lycée qui faisaient les cons, se taillaient et se tapaient entre eux me saoulaient, je les trouvais complètement débiles parfois. Mais j'ai réalisé que ce n'était pas eux qui avaient un problème, c'était moi. C'était bien moi qui les jugeait et pas l'inverse. Depuis je traîne avec mes potes scientifiques comme moi et ça se passe super bien. Je te conseille d'en faire autant.

Le coup des deux nanas qui te posent un lapin, moi aussi ça m'aurait foutu les boules. Surtout que c'était pour les aider à ce que tu dis. Mais n'attendais tu pas aussi quelque chose en retour? Faut pas trop te prendre la tête : si elles préfèrent aller à la bibliothèque sans excuse valable, c'est qu'elles n'accordent visiblement pas beaucoup d'importance au fait de te voir. Il se peut que tu aies mal géré la séduction (à n'importe quelle phase), ce serait intéressant de comprendre ce qui a foiré pour que tu progresses, mais ne le prend surtout pas comme une attaque sur ta propre valeur.
Salut animale,

Ton problème est simple :
- Tu refoules tes émotions
- Tu te juges avec dureté.

animale a écrit :J'ai le sentiment que normalement cela n'aurait pas dû m'attrister autant.
Pourquoi ? Il n'y a pas de norme officielle qui détermine la quantité d'attristement convenable selon les évènements.
animale a écrit :J'ai l'impression de très mal supporter la frustration et que je la ressens physiquement (gorge nouée, voire maux de ventre quand je ne suis pas bien)
Les manifestations physiques que tu décris sont de simple faits : "avoir la gorge nouée". Tu fais un lien entre avoir la gorge nouée et "mal supporter la frustration", ce qui suppose implicitement un jugement négatif sur toi-même.
animale a écrit :Autre point, je me sens mal à l'aise quand des gens autour de moi font les bêtas ou les cons (quand des gens font des blagues grasses, gesticulent pour danser, ou ont un rire gras, ou fort... j'ai horreur de ça). J'ai l'impression que c'est une agression de mon espace intime.
Développe. En quoi est-ce une agression ?
animale a écrit :Au contraire je ne me sens jamais aussi bien que lorsque j'ai des conversations feutrées, sur des thèmes très sérieux, où on passe beaucoup de temps à réfléchir. Parce qu'il n'y a pas beaucoup d'émotions qui se dégagent et je me sens bien comme ça.
Réticence à te faire remarquer, à crier, à te livrer. On tourne autour du même thème. Rejet des émotions.

Même le titre que tu as mis à ce sujet est un jugement :
animale a écrit :Hypersensibilité
Hyper : sous-entendu qui outrepasse ce qui est "acceptable"
animale a écrit :qui ressurgit
Et qui en plus n'a pas la bienséance de rester à la place que je lui ai assignée, là bas au fond de la cave dans un coffre fort sous scellé.



J'imagine que dans ton éducation, tu a appris qu'il fallait être discret, raisonnable, ne pas parler fort, être prudent, mesuré, qu'il fallait agir selon sa Raison, qu'il fallait te contrôler, etc...

Maintenant, il faut apprendre à te lâcher. A faire des blagues potaches, à parler d'un truc que tu aimes (et prendre le risque que les interlocuteurs n'aiment pas la même chose), à faire parfois du bruit (et à prendre le risque de déranger), A danser comme t'as envie (et prendre le risque d'être ridicule), etc...

Bref, la Vie quoi.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Absolument le 07.06.14, 22h09 par Ilyas
  • [+3] Absolument le 08.06.14, 11h47 par Blusher
  • [+1] Intéressant le 10.06.14, 15h54 par Reborn
Ce membre a été banni de FTS, en raison de manquements répétés au règlement. Un membre peut être banni automatiquement si sa note descend trop bas (ou trop vite), ou manuellement par un modérateur. Les propos de ce membre n'engagent que lui et ne reflètent pas les opinions des utilisateurs de FTS.
Baijin a écrit :Salut,

D'après ce que tu dis, on dirait que tous tes soucis ont une même origine : la peur d'être jugé (par les autres mais aussi par toi même). Moi aussi les potes de la fac et du lycée qui faisaient les cons, se taillaient et se tapaient entre eux me saoulaient, je les trouvais complètement débiles parfois. Mais j'ai réalisé que ce n'était pas eux qui avaient un problème, c'était moi. C'était bien moi qui les jugeait et pas l'inverse. Depuis je traîne avec mes potes scientifiques comme moi et ça se passe super bien. Je te conseille d'en faire autant.

Le coup des deux nanas qui te posent un lapin, moi aussi ça m'aurait foutu les boules. Surtout que c'était pour les aider à ce que tu dis. Mais n'attendais tu pas aussi quelque chose en retour? Faut pas trop te prendre la tête : si elles préfèrent aller à la bibliothèque sans excuse valable, c'est qu'elles n'accordent visiblement pas beaucoup d'importance au fait de te voir. Il se peut que tu aies mal géré la séduction (à n'importe quelle phase), ce serait intéressant de comprendre ce qui a foiré pour que tu progresses, mais ne le prend surtout pas comme une attaque sur ta propre valeur.
Je pense que j'étais entre deux eaux, tiraillé entre mon envie de les draguer, et la volonté d'avoir plus l'habitude de traîner avec des filles. Je n'ai jamais été clair sur ce que je voulais et c'est toujours comme ça quand je suis avec des filles au physique un minimum agréable. En plus elles étaient toutes les deux dans mon appart et parfois me lançaient une ou deux piques sexuelles, pour me taquiner. La vérité c'est que je me sentais sous pression et je voulais réagir à cette sexualisation, faire une taquinerie mais je l'ai fait en forçant le trait et ça s'est senti. Je n'avais jamais à gérer 2 filles en même temps en étant seul, auparavant.

-Alex a écrit :
animale a écrit :Autre point, je me sens mal à l'aise quand des gens autour de moi font les bêtas ou les cons (quand des gens font des blagues grasses, gesticulent pour danser, ou ont un rire gras, ou fort... j'ai horreur de ça). J'ai l'impression que c'est une agression de mon espace intime.
Développe. En quoi est-ce une agression ?
Parce que souvent à ce moment-là, ça se passe quand je suis en train de travailler, d'être sur mon ordi, ou à la maison, et que je n'ai pas envie, absolument pas envie d'être dans cet état d'esprit-là. J'ai plus envie de dire : "putain mais vous me faites chier à rigoler comme ça, vous me dérangez, je suis en train de faire autre chose". Mais c'est sans doute pas le mieux pour garder une bonne ambiance !
-Alex a écrit :J'imagine que dans ton éducation, tu a appris qu'il fallait être discret, raisonnable, ne pas parler fort, être prudent, mesuré, qu'il fallait agir selon sa Raison, qu'il fallait te contrôler, etc...
Un peu, mais pas de façon stricte. Mes parents aiment rigoler (même de façon potache voire un peu salace), mais moi je n'apprécie pas toujours. Ils m'ont même dit que je paraissais trop sérieux, mais moi je ne peux supporter de ne pas l'être, pour la bonne raison que je me sens grand et fort ainsi. Que j'ai une aura beaucoup plus importante, que je me sens en confiance, que j'ai le sentiment de me posséder à 100%. C'est surtout moi qui ai commis des excès et par retour de balancier j'ai fait complètement l'inverse. Par exemple quand j'étais petit et que j'allais à la piscine, je montrais tout mon corps sans chercher à cacher mes parties intimes, dans les vestiaires, je n'avais pas peur de le faire. Ensuite 2-3 ans plus tard quand j'ai commencé à me toucher je le faisais tout le temps, n'importe quand, même si on me voyait le faire (à la maison, mais non au collège et lycée je ne me touchais pas en public X) . Je ne me cachais pas.
Ensuite à mesure que j'avançais en âge au collège je commençais à parler fort, à crier, demander (voire quémander) de la compagnie, de façon de plus en plus intense. Au point qu'on m'a dit que je passais mon temps à me donner en spectacle et à être une grosse victime. Par contre quand c'était une autre personne qui commençait une interaction, je n'étais pas pareil du tout, je me renfermais complètement.
Du coup j'ai cru que la solution était de me contrôler plus et de moins montrer mes humeurs qui parfois peuvent être très fortes si je les laisse sortir.
-Alex a écrit :Maintenant, il faut apprendre à te lâcher. A faire des blagues potaches, à parler d'un truc que tu aimes (et prendre le risque que les interlocuteurs n'aiment pas la même chose), à faire parfois du bruit (et à prendre le risque de déranger), A danser comme t'as envie (et prendre le risque d'être ridicule), etc...

Bref, la Vie quoi.
Pourquoi pas mais comment trouver l'équilibre entre plaire à des gens qui me plaisent et avoir mes propres envies, buts, attitudes, même si elles sont assez éloignées de ce que ces personnes privilégient ? Parce que si je dois m'éloigner c'est fortement dommage, car on a des passions en commun, et qu'on peut arriver à discuter sérieusement. Et je sais bien que si je cherche des gens qui sont ont les mêmes valeurs profondes que moi, bah, je vais pouvoir chercher pendant un bon moment ^^
Car là j'ai le sentiment qu'elle reste accumulée en moi et que lorsque je ressens une émotion, elle joue un rôle de catalyseur qui me la fait ressentir 10x plus forte.
En parler avec quelqu'un en qui tu as confiance, à force de vouloir garder t'es émotions elles vont te péter à la geule ou sur t'es amis.
J'ai l'impression de très mal supporter la frustration et que je la ressens physiquement (gorge nouée, voire maux de ventre quand je ne suis pas bien).
On te contre-dit, ce qui veut dire qu'un débat va s'installer, tu vas devoir donner T'ES arguments, donner de TA personne et non pas la réponse que ton interlocuteur attend.
La peur du jugement.
Autre point, je me sens mal à l'aise quand des gens autour de moi font les bêtas ou les cons (quand des gens font des blagues grasses, gesticulent pour danser, ou ont un rire gras, ou fort... j'ai horreur de ça).
Encore la peur du jugement, tu n'aimes pas être au centre l'attention car tu ne veux pas te ridiculiser, être juger.
Sauf que t'es potes ont bien compris que le ridicule ne tue pas.
Au contraire je ne me sens jamais aussi bien que lorsque j'ai des conversations feutrées, sur des thèmes très sérieux, où on passe beaucoup de temps à réfléchir. Parce qu'il n'y a pas beaucoup d'émotions qui se dégagent et je me sens bien comme ça.
Tout simplement parce que tu es dans un comité restreint, aucun jugement seras porté car tu seras avec des amis en qui tu as confiance et qui on aussi confiance en toi.
En fait j'ai peur de me sentir encore plus agressé si je réagis.
Peur du jugement.
mais moi je n'apprécie pas toujours. Ils m'ont même dit que je paraissais trop sérieux, mais moi je ne peux supporter de ne pas l'être, pour la bonne raison que je me sens grand et fort ainsi. Que j'ai une aura beaucoup plus importante, que je me sens en confiance, que j'ai le sentiment de me posséder à 100%.
Le voila ton problème, tu caches t'es insécurités derrière ton côté sérieux, ton côté "sérieux" est juste une excuse pour éviter de montrer t'es vrai sentiments.
Pour ton entourage tu est quelqu'un pas forcément chiant mais qui ne sais pas vraiment s'amuser non plus.
Mais toi, tu sais très bien que tu te donne des faux airs "sérieux" parce que tu as peurs de ce que peuvent penser les gens, peur d'être toi-même.


Assume t'es défaut et aussi t'es qualités, prend confiance en toi.
Partout où tu iras, les gens te jugeront.
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