L'autre qui se disqualifie en LTR

Note : 17

le 01.04.2014 par Acr0bate

41 réponses / Dernière par Acr0bate le 24.10.2014, 13h25

C'était plus simple du temps de papa & maman. Pour celles et ceux qui veulent échanger autour de la vie de couple et des relations, et des différentes formes que tout ça peut prendre. Polyamour ou monogamie, relations libres, jalousie, engueulades dans la cuisine, routine, infidélité, la totale.
J'explique maintenant son comportement. Mais ce n'est plus ce qui m'intéresse. C'est comprendre le mien et mes erreurs.
Ash a écrit :La question à se poser c'est pourquoi?
A éviter quand même quand tu te retrouves face à de la communication paradoxale. Comprendre, c'est bien. Mais tomber dans de la rationalisation à outrance, c'est préjudiciable.
Acr0bate a écrit :Un paradoxe, c’est un énoncé qui contient une contradiction insoluble.
(...)
Ces messages sont de véritables pièges. Puisqu’il s’agit de paradoxes, tous les comportements que je peux faire en tentant d’y répondre seront automatiquement inadaptés, et l’autre pourra me le reprocher. Alors, autant ne pas répondre. Pour s’en sortir, le mieux est de rendre l’autre attentif au côté paradoxal de sa demande.
Ash a écrit :Pourquoi est-elle jalouse? Est-ce que tu lui as donné des raisons d'être jalouse?
Suppositions de ma part : parce qu'elle me considère comme un "provider", et qu'elle n'est tombée que sur des jerks avant moi. Alors me laisser filer ... La rupture, c'est du chantage affectif. Sauf que ça, ça la disqualifie à mes yeux. 1. parce que je n'ai pas peur de la perdre. 2. parce qu'à agir ainsi, elle se DLV toute seule.

Elle m'a largué il y a un moment, et l'a bien reconfirmé entre temps (violemment même...). Forcément, je ne vais pas passer ma vie à l'attendre, et elle le sait. Mais ça la dérange. Ce n'est pas la première à me faire le coup.

Une ex que j'ai quitté, je la laisse tranquille ... ou si je me suis planté, j'essaye de réparer. Mais en aucun cas je ne lui fais une crise de jalousie alors que nous ne sommes plus ensemble de mon fait. C'est pas comme ça que ça marche ? Image
Ash a écrit :Et pourquoi étais-tu autant en insécurité concernant le long terme? Qu'est-ce qui te faisait flipper exactement?
C'est tout un enchainement d'actes de sa part que je préfère ne pas détailler ici. Je ne veux pas faire dériver le topic vers de l'aide perso. Je le résumerai simplement par un gros changement de plan venant d'elle en cours de route, au bout d'un an et demi de relation.

Je lui ai alors demandé de me rassurer, voire de corriger le tir sur certains trucs. Elle en a profité pour me larguer. Pour ensuite garder le lien "actif" via cette communication paradoxale. Ce qui la disqualifie progressivement à mes yeux. Encore une fois, elle se DLV toute seule. Va rester amoureux de quelqu'un qui déconne à plein tubes, et qui ne fait rien pour réparer ...
J'ai lu toutes les analyses fort intéressantes.

Sur le message de base, quelque chose me semble ressortir. Il s'agit bien d'un problème de communication verbale entre 2 personnes qui ne se comprennent plus et qui s'envoient des signaux, toujours verbaux, confus et contradictoires?
C'est l'impasse parce qu'on ne sait plus comment dire, demander les choses sans que l'autre les interprète de façon erronée ou se réfugie dans le mutisme. On sent qu'il faut communiquer sinon les non-dits s'installent et c'est pire que tout. Alors on communique, encore et encore mais rien ne s'arrange.

Je me demande si à ce moment-là, ces efforts de communication sont encore vraiment utiles...

Si le fait de ruminer des hypothèses sur le fonctionnement psychologique de chacun est vraiment indispensable et surtout productif...

Je ne la comprend plus, elle ne me comprend plus et plus on se parle moins on se comprend et moins on se comprend, plus on se parle.
Je vois ça comme un engrenage sans fin vers une belle implosion finale.

Et là, à mon sens, il faudrait pouvoir dire stop à ce dialogue de sourds. Il en faut un sur les deux qui le fasse et ce, sans rompre la relation. Mais comment...

Peut-être en cessant d'argumenter pour commencer, puisque ça ne sert plus à rien.

Il en faut un, je crois, qui cesse toute initiative verbale et se place en mode réception.
C'est à dire, signifier à son partenaire qu'on est là, ouvert, attentif, prêt à écouter.
Qu'il ou elle peut dire tout ce qu'il/elle a dire, ce qu'il/elle ressent, nous reproche etc... On va l'écouter sans a-priori ni jugements quand il sera prêt à parler. Et.... attendre patiemment.

Rester sur cette attitude d'ouverture bienveillante même si ça met du temps à arriver et qu'on aurait bien envie de faire re-bouger les choses.
La balle est dans le camp de l'autre, s'il la saisit, tant mieux et dans ce cas bien rester dans la réception aussi longtemps que nécessaire, surtout ne pas repartir au quart de tour en répliquant.
jusqu'à ce que ce soit l'autre, après avoir vidé son sac, qui nous le demande, ce qui signifiera qu'il est à son tour en mesure de recevoir ce qu'on va lui dire.

Cela peut sauver la relation ou au contraire provoquer la rupture mais au moins on se sera écouté et on ne se quittera pas sur trop de malentendus.

Si l'autre refuse de saisir cette perche, je crois dans ce cas que la conclusion est claire...

Nb: J'ai rebondi sur ce problème de communication-impasse car je le trouve très intéressant, sorry d'avance si ce n'est plus ton actualité AcrObate.
Salut Sclavie :)

Merci pour ton message :)
Sclavie a écrit :Sur le message de base, quelque chose me semble ressortir. Il s'agit bien d'un problème de communication verbale entre 2 personnes qui ne se comprennent plus et qui s'envoient des signaux, toujours verbaux, confus et contradictoires?
Verbaux et non verbaux. Confus et contradictoires, oui. Personnellement, je trouve qu'il y a un côté "contaminant" dans la communication paradoxale. A chercher à y répondre, on peut se perdre dans les méandres d'un labyrinthe qui n'est pas le sien.
Sclavie a écrit :C'est l'impasse parce qu'on ne sait plus comment dire, demander les choses sans que l'autre les interprète de façon erronée ou se réfugie dans le mutisme. On sent qu'il faut communiquer sinon les non-dits s'installent et c'est pire que tout. Alors on communique, encore et encore mais rien ne s'arrange.
Pour l'avoir subi plusieurs fois, il n'y a pas de demandes dans l'expression d'une communication paradoxale. Parce que la personne émettrice de cette communication ne peut distinguer ses propres besoins, et donc formuler des demandes claires. Ce qui rend la personne réceptrice obligée de servir de contenant psychologique et faire le tri de choses qui sont à elle, et à l'autre. C'est le contre transfert qu'il est très difficile de mettre en œuvre quand on est pas un professionnel de la psychologie.

Se réfugier dans le mutisme, cela peut effectivement être un des réflexes de protection. Tout dépend comment il est utilisé. Je trouve plus sain de dire à l'autre qu'on a besoin de retrait parce qu'on est pas capable de répondre.
Sclavie a écrit :Je me demande si à ce moment-là, ces efforts de communication sont encore vraiment utiles...
Tout dépend ce que l'on souhaite par rapport à la relation. Comment se sortir d'un problème si ce n'est en communiquant ?
Sclavie a écrit :Si le fait de ruminer des hypothèses sur le fonctionnement psychologique de chacun est vraiment indispensable et surtout productif...
Tout ce qui est rumination est totalement improductif :P Image . Par contre, comprendre son propre fonctionnement psychologique, en faisant le tri entre ce qui est à soi ou à l'autre, permet de ne pas sombrer. Enfin, c'est ce que je dirai de ma petite expérience.
Sclavie a écrit :Je ne la comprend plus, elle ne me comprend plus et plus on se parle moins on se comprend et moins on se comprend, plus on se parle.
Je vois ça comme un engrenage sans fin vers une belle implosion finale.
Implosion ? ... Pourquoi pas explosion ? Explosion de la relation.
Sclavie a écrit :Et là, à mon sens, il faudrait pouvoir dire stop à ce dialogue de sourds. Il en faut un sur les deux qui le fasse et ce, sans rompre la relation. Mais comment...
De mon petit vécu en retrouvant ses propres limites, qui permettent de s'affirmer en disant non à l'autre. Ce dialogue de sourds, je trouve que c'est un combat imposé à l'autre pour diverses raisons propres à chacun. Or un combat dans un couple, donc des jeux de pouvoir, c'est amener cette relation à sa perte dans tous les cas. Le meilleur moyen me semble être refuser le combat.
Sclavie a écrit :Peut-être en cessant d'argumenter pour commencer, puisque ça ne sert plus à rien.
On argumente parce que la communication paradoxale amène à se justifier. Qui dit se justifier dit rester dans un rapport de force. Mais effectivement, la justification n'a que peu d'intérêt.
Sclavie a écrit :Il en faut un, je crois, qui cesse toute initiative verbale et se place en mode réception.
C'est à dire, signifier à son partenaire qu'on est là, ouvert, attentif, prêt à écouter.
Qu'il ou elle peut dire tout ce qu'il/elle a dire, ce qu'il/elle ressent, nous reproche etc... On va l'écouter sans a-priori ni jugements quand il sera prêt à parler. Et.... attendre patiemment.

Rester sur cette attitude d'ouverture bienveillante même si ça met du temps à arriver et qu'on aurait bien envie de faire re-bouger les choses.
La balle est dans le camp de l'autre, s'il la saisit, tant mieux et dans ce cas bien rester dans la réception aussi longtemps que nécessaire, surtout ne pas repartir au quart de tour en répliquant.
jusqu'à ce que ce soit l'autre, après avoir vidé son sac, qui nous le demande, ce qui signifiera qu'il est à son tour en mesure de recevoir ce qu'on va lui dire.
Je l'ai déjà fait plusieurs fois. Si cela permet à l'autre de se décharger de sa tension interne et de ré-entamer un dialogue qui soit plus constructif, cela ne me semble pas être une solution. Servir de contenant psychologique à l'autre est une erreur qui continue à alimenter l'asymétrie des échanges dans la relation. Aussi, ce n'est pas parce que l'autre sera déchargé de sa tension interne qu'il sera capable d'entendre ce qu'on va lui dire. Il me semble que ces épisodes de communication paradoxale ramènent à des choses plus profondes, dont il faut un peu de temps pour s'en remettre.

Après, attendre patiemment .... L'amour est-il sacrifice ? J'avoue le voir sous un angle plus joyeux :P Image
Sclavie a écrit :Cela peut sauver la relation ou au contraire provoquer la rupture mais au moins on se sera écouté et on ne se quittera pas sur trop de malentendus.
Je dirai d'expérience que ça peut temporairement la sauver. Mais que c'est reculer pour mieux sauter si ce mode de communication survient de nouveau.
Sclavie a écrit :Si l'autre refuse de saisir cette perche, je crois dans ce cas que la conclusion est claire...
Pas mieux ... :)
Sclavie a écrit :Nb: J'ai rebondi sur ce problème de communication-impasse car je le trouve très intéressant, sorry d'avance si ce n'est plus ton actualité AcrObate.
En quoi le trouves-tu intéressant ?

Pas de soucis :) .
Merci pour toutes tes réponses que j'ai lues attentivement AcrObate. Je trouve ce sujet intéressant parce que nous sommes tous confrontés sans cesse aux problèmes de communication dans tous les domaines de notre vie. Tes explications ont été bienvenues. :)
Sclavie a écrit :Merci pour toutes tes réponses que j'ai lues attentivement AcrObate. Je trouve ce sujet intéressant parce que nous sommes tous confrontés sans cesse aux problèmes de communication dans tous les domaines de notre vie. Tes explications ont été bienvenues. :)
De ce que j'ai pu comprendre jusqu'alors pour les problèmes de communication, je dirai qu'il faut avoir de l'estime pour soi ainsi que de la confiance en soi. Cela permet de s'affirmer face aux autres, en disant non, aussi bizarre que cette formulation puisse paraitre. Aussi il faut identifier ses besoins propres et son projet de vie, seul moyen d'avoir une direction vers laquelle faire évoluer cette communication et sa vie.

Cela permet d'éviter toute disqualification, peu importe le type de relation.

Ceci dit, c'est un exercice dur à tenir dans le temps. Il arrive toujours un moment où ses défenses s'affaissent.
Oui, je suis bien d'accord.

Je me permets de re-citer 2 passages de ta réponse précédente stp:
Acr0bate a écrit :Servir de contenant psychologique à l'autre est une erreur qui continue à alimenter l'asymétrie des échanges dans la relation. Aussi, ce n'est pas parce que l'autre sera déchargé de sa tension interne qu'il sera capable d'entendre ce qu'on va lui dire. Il me semble que ces épisodes de communication paradoxale ramènent à des choses plus profondes, dont il faut un peu de temps pour s'en remettre.
Acr0bate a écrit :Pour l'avoir subi plusieurs fois, il n'y a pas de demandes dans l'expression d'une communication paradoxale. Parce que la personne émettrice de cette communication ne peut distinguer ses propres besoins, et donc formuler des demandes claires. Ce qui rend la personne réceptrice obligée de servir de contenant psychologique et faire le tri de choses qui sont à elle, et à l'autre. C'est le contre transfert qu'il est très difficile de mettre en œuvre quand on est pas un professionnel de la psychologie.
Pourrais-tu me ré-expliquer le schéma psy correspondant à :

contenant psychologique- communication paradoxale- contre-transfert ? Ainsi que les liens entre ces notions? Je ne connais pas, ma réflexion psychologique étant purement intuitive... Merci!
J'ai l'impression que tu es quelqu'un qui analyse beaucoup (trop !) avec un esprit de logique implacable. C'est peut-être pour ça que tes partenaires rééquilibrent la balance en se comportant de façon irrationnelle. Elles ont peut-être besoin d'une bouffée d'air frais, d'un peu de fantaisie et adoptent une attitude (inconsciemment ou volontairement) incohérente.

Simple suggestion. Mais face à quelqu'un comme toi, je pense que j'aurai tendance à agir de la sorte. Une façon de te dire : "Tu me soûles à vouloir tout contrôler, tout cadrer. Je vais donc faire n'importe quoi pour te déstabiliser et te forcer à abandonner ta logique mathématique". Ce jeu peut se terminer par une rupture, mais vous vous aimiez encore à ce moment-là ? J'en ai pas du tout l'impression.

Maintenant il se peut que tu te tournes souvent vers des filles qui sont d'emblée illogiques...
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] +1 le 19.08.14, 16h25 par Ash
  • [+2] Intéressant le 22.08.14, 22h40 par Chymero
Je n'aime pas me justifier :P . Pour placer, je ne suis pas psy. Je suis juste un gars lambda qui a recherché dans les écrits liés à la psychologie les réponses à mes questionnements. Dans le but de comprendre mes erreurs et celles des autres, le tout afin de ne pas les répéter. Ce qui me semble être un fonctionnement sain. Je partage ce que j'ai trouvé, ce qui n'a pas pour objet d'être LA vérité, mais ma vérité du moment. Dans l'optique de le confronter, pour voir si d'autres ont des points de vue différents.
Sclavie a écrit :Pourrais-tu me ré-expliquer le schéma psy correspondant à :

contenant psychologique- communication paradoxale- contre-transfert ? Ainsi que les liens entre ces notions? Je ne connais pas, ma réflexion psychologique étant purement intuitive... Merci!
On dérive du sujet de base, mais bon ...
Je n'ai pas trouvé mieux que ce texte pour résumer le tout.

Et plus particulièrement cette image extraite du lien ci-dessus. Partons du postulat qu'un cercle correspond à la personnalité d'un individu. Son "Moi" en terme psy.

Image

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Contenant psychologique : "Moi" va avoir tendance à rechercher la fusion avec "Toi". Pour ramener aux images, "Moi" va chercher à faire fusionner son cercle avec celui de "Toi". "Toi" va donc contenir le cercle de "Moi", autrement formulé contenir son "Moi", être son contenant psychologique. "Toi" ressentira être "aspiré" par "Moi".

Communication paradoxale : si les deux cercles n'en forment plus qu'un, comment différencier ce qui est à l'un de ce qui est à l'autre ? D'où une communication floue, paradoxale, car ne faisant pas référence à des besoins propres à "Moi", ou "Toi".

Contre-transfert : c'est l'identification de ce qui est à soi, et de ce qui n'est pas à soi. Ce qui permet de remettre les cercles à la bonne distance. Autrement formulé, de différencier les "Moi" de chaque intervenants.

Voila :) . Ma réflexion est aussi "intuitive" Image . C'est après l'avoir ressenti (car j'ai besoin d'une juste distance avec ma partenaire) que j'ai cherché à le comprendre. Mettre des mots sur ce qu'on ressent, verbaliser son rapport à soi, ça me semble une démarche normale.
lucie1 a écrit :J'ai l'impression que tu es quelqu'un qui analyse beaucoup (trop !) avec un esprit de logique implacable. C'est peut-être pour ça que tes partenaires rééquilibrent la balance en se comportant de façon irrationnelle. Elles ont peut-être besoin d'une bouffée d'air frais, d'un peu de fantaisie et adoptent une attitude (inconsciemment ou volontairement) incohérente.
Salut Lucie1 :)

Je suis simplement quelqu'un de curieux, qui n'aime pas répéter les erreurs que je fais. Alors j'aime bien les comprendre. Je suis plutôt fainéant, donc analyser à outrance, ce n'est pas ma tasse de thé.

Je suis aussi quelqu'un de très joyeux et très gai :P Image . Avec comme tout le monde des coups de moins bien. C'est généralement moi qui apporte la fantaisie et l'air frais dans ma relation. Justement parce que je pose ouvertement peu de questions. Je pense que c'est ce qui attire mes partenaires au départ, ainsi qu'un côté fiable, carré. C'est sans doute aussi ce qui les repousse à terme.

Je donne peut-être une image sérieuse sur le forum. Mais bon ...
lucie1 a écrit :Simple suggestion. Mais face à quelqu'un comme toi, je pense que j'aurai tendance à agir de la sorte. Une façon de te dire : "Tu me soûles à vouloir tout contrôler, tout cadrer. Je vais donc faire n'importe quoi pour te déstabiliser et te forcer à abandonner ta logique mathématique".
Je n'ai pas écrit que je contrôlais tout. Quand je suis en relation, je ne "contrôle" rien. Je ne vais pas faire à l'autre ce que je ne veux pas qu'elle me fasse. Jusqu'au moment où elle atteindra une de mes limites et où là je dirai non. A posteriori, je regarde où j'ai merdé. J'analyse avec du recul. Ça me semble normal.

Après, un comportement de ce genre va me placer en insécurité. Parce que je suis comme tout le monde, je me mets en couple pour être en sécurité affective, entre autres bien sûr. Cela aura tendance à me faire aller vers ma zone de confort. J'essaierais donc de comprendre ce qui se passe pour mieux le vivre. Cela conduira effectivement à une rupture de ma part, parce que si je me rends compte qu'on me déstabilise volontairement, je me poserai la question de l'intérêt à le faire pour l'autre. Dans ce cas, il y aura effectivement une double disqualification, bien formulée par Terrigan plus haut.

D'où ma question, pourquoi chercherais-tu à me déstabiliser si je te dis être en insécurité ? A moins que je t'ai mal compris ?

Quant à voir une "logique mathématique", c'est nier mes ressentis :P . Effectivement, je n'ai pas écrit "son comportement m'a fait mal", "j'en ai chialé", ou des trucs du genre (ce qui a été le cas :P ). 1. parce que je ne suis pas dans le sos love, à demander de l'aide sur une situation spécifique. 2. parce que ça apporterait quoi au questionnement, sur ce forum je veux dire ? On me pose des questions, j'agrémente d'exemples, sans mettre d'affect outre mesure.
lucie1 a écrit :Ce jeu peut se terminer par une rupture, mais vous vous aimiez encore à ce moment-là ? J'en ai pas du tout l'impression.
Je ne le verrai pas comme un jeu perso.

Je ne peux parler que pour moi, quant à l'amour. Bien sûr, sinon je n'aurai pas cherché à redresser la situation. Je serai parti en courant.

Je ne te comprends pas sur le coup. Pourquoi dis-tu que tu n'en as pas l'impression ?
lucie1 a écrit :Maintenant il se peut que tu te tournes souvent vers des filles qui sont d'emblée illogiques...
Oui, répétition de mes schémas parentaux, de ce que j'ai vu enfant.

J'ai récemment découvert par un biais amical des femmes qui partagent une logique similaire à la mienne. Je me suis rendu compte que j'avais tendance à zapper ces femmes là, niveau séduction je veux dire. Et pourtant, c'est ... reposant Image . Pour moi s'entend :P
Merci pour le schéma AcrObate.

Une chose m'interpelle: "des filles illogiques"?

Est-ce que ça existe? Sans vouloir jouer sur les mots, cela voudrait dire qu'elles sont dénuées de toute logique, ce qui me semble un peu extrême comme expression et friser avec le jugement de valeurs.
Ne serait-ce pas plutôt qu'elles ne possèdent pas ta logique à toi? Dans ce cas, tu peux le repérer assez vite et éviter de t'engager puisque pour toi c'est, semble-t-il, rédhibitoire.
Sclavie a écrit :Merci pour le schéma AcrObate.

Une chose m'interpelle: "des filles illogiques"?

Est-ce que ça existe? Sans vouloir jouer sur les mots, cela voudrait dire qu'elles sont dénuées de toute logique, ce qui me semble un peu extrême comme expression et friser avec le jugement de valeurs.
Ne serait-ce pas plutôt qu'elles ne possèdent pas ta logique à toi? Dans ce cas, tu peux le repérer assez vite et éviter de t'engager puisque pour toi c'est, semble-t-il, rédhibitoire.
Je t'en prie :)

Lucie a été moins tendre avec le genre féminin que moi. Perso, j'ai écris "des femmes qui partagent une logique similaire à la mienne", pas "des femmes illogiques" :P Image . Parce que j'arrive quand même à comprendre des femmes qui n'ont pas la même logique que moi. Heureusement, hein ? Image

Oui, je pense qu'il y a plusieurs types de logiques. Mais je ne souhaite plus rentrer dans ce débat sur ce post.

Là, on parle plus qualification que disqualification :P

Je n'ai pas écris qu'une logique différente m'est rédhibitoire :) . J'aurai même tendance à penser le contraire. De la multitude nait la richesse. Ensuite, je suis très loin de penser que "ma logique" prédomine ou devrait prédominer sur celle des autres.

C'est reposant dans le sens où je n'ai pas besoin de me justifier, d'expliquer plus que je ne l'aimerai. Si tu veux, je me sens compris plus vite. Je ne sais pas trop comment l'expliquer en fait ... A dire vrai, je ne m'étais pas posé la question de la séduction sous l'angle "compatibilité de logique" jusqu'à peu. Ce qui est aussi quelque part une qualification a priori.

Tomber amoureux, et le rester, ce n'est pas lié qu'à la manière de penser. C'est ce que dégage le lien, le plaisir que tu prends à partager des choses avec l'autre, le plaisir d'être avec l'autre. C'est un tout :) . C'est ça qui m'intéresse :) . Bien vivre avec l'autre, même s'il y aura toujours des moments plus ou moins tendus.

Comment vois-tu la chose à ton niveau ?
Verrouillé