Faire des rencontres à "mi-vie"

Note : 24

le 23.08.2014 par Acr0bate

21 réponses / Dernière par Acr0bate le 28.08.2014, 20h48

Pour celles et ceux qui veulent discuter et demander des conseils rencontres et séduction; comment faire avec cette fille ou ce mec; et plus généralement, comment pécho / trouver l'amour à l'ère du swipe left, notamment quand on est ni mannequin, ni un ninja de la drague.
A te lire, on dirait que tu veux planifier le futur et que tu sais de quoi il sera fait avant même d'avoir rencontré une partenaire potentielle.

Image

Tiens c'est cadeau.
"L'horloge biologique des femmes", et ce que j'ai dit sur le fait de ne plus vouloir d'enfant. Le problème quand tu as un profil "sécurisant" (en référence à ton lien), c'est que cette question se posera à terme dans ce cas. J'y ai eu droit plus jeune. Je ne vois pas l'intérêt de me mettre dans une relation qui capotera à terme, parce que j'aurai à dire non sur un projet "essentiel". Si je sais dès le départ qu'il faudra détruire, je ne vois pas l'intérêt de construire. Vision pessimiste ? Peut-être Image . Je préfère me dire qu'elle est réaliste.
Tout d'abord, il existe des femmes qui ne veulent pas d'enfants. Heureusement.

Le changement est inévitable. Des relations, tu en auras peut-être plus qu'une seule à l'avenir et l'enfant n'est pas la seule construction qui vaille.

Et quand bien même une relation viendrait à finir, cela veut-il dire qu'elle ne valait rien et qu'elle ne vous à pas nourrit et construit l'un et l'autre pendant le temps qu'elle aura duré?
Bien sûr c'est sa vie... mais ce n'est pas si simple ! Quand on "brise" ce que l'on a mis tant d'attention à construire, on se sent coupable et on veut limiter les dommages colatéraux. Mes enfants sont plus grands que ceux d'Acr0bate mais il est tout à fait hors de question qu'ils me voient avec un autre homme que leur père pour l'instant. Après une séparation, il y a un cap compliqué à dépasser.
Le cap à passer sera certainement de vous dire que vous n'avez rien "brisé" et qu'il n'y a pas lieu de culpabiliser. Vous avez évolué, vous avez repris vos chemins amoureux chacun de vos côté tout en restant parents de vos enfants.
Même "longtemps" après ... Mais ça revient à dire cela, oui. Les "dommages collatéraux", tu te les prends en pleine face, à chaque fois. Par exemple, mes gosses se sont attachés à mon ex. Le jour où je leur ai annoncé la rupture, ils ont plus ou moins revécu celle avec leur mère. Et alors j'ai pris double peine. Ça, je ne veux pas le revivre ... ni leur faire revivre. Même si je sais que ça arrivera sûrement.
Tu as pensé à d'autres moyens de gérer cette écologie pour que cette peur ne soit pas tyrannique au point de t'empêcher de faire de nouvelles rencontres?
C'est pour ça aussi que si je fais une rencontre, ça me limitera en terme de disponibilité. Le "une semaine sur deux". C'est ... compliqué ...
"Je te vois trois fois dans la semaine et on ne se voit pas la semaine prochaine" ce n'est pas incroyablement difficile comme arrangement à moins d'avoir une vision très fusionnnelle 24/7 du couple.

Sinon comment feraient: les pilotes de ligne, les marins, les militaires en opex, les gens du spectacle en tournée/tournage, les vrp, les hôtesses de l'air etc.

C'est même un luxe de pouvoir manquer à l'autre (et de ressentir ce manque) de temps en temps.
A te lire, on dirait que tu veux planifier le futur et que tu sais de quoi il sera fait avant même d'avoir rencontré une partenaire potentielle.

Image

Tiens c'est cadeau.
"L'horloge biologique des femmes", et ce que j'ai dit sur le fait de ne plus vouloir d'enfant. Le problème quand tu as un profil "sécurisant" (en référence à ton lien), c'est que cette question se posera à terme dans ce cas. J'y ai eu droit plus jeune. Je ne vois pas l'intérêt de me mettre dans une relation qui capotera à terme, parce que j'aurai à dire non sur un projet "essentiel". Si je sais dès le départ qu'il faudra détruire, je ne vois pas l'intérêt de construire. Vision pessimiste ? Peut-être Image . Je préfère me dire qu'elle est réaliste.
Tout d'abord, il existe des femmes qui ne veulent pas d'enfants. Heureusement.

Le changement est inévitable. Des relations, tu en auras peut-être plus qu'une seule à l'avenir et l'enfant n'est pas la seule construction qui vaille.

Et quand bien même une relation viendrait à finir, cela veut-il dire qu'elle ne valait rien et qu'elle ne vous à pas nourrit et construit l'un et l'autre pendant le temps qu'elle aura duré?
Bien sûr c'est sa vie... mais ce n'est pas si simple ! Quand on "brise" ce que l'on a mis tant d'attention à construire, on se sent coupable et on veut limiter les dommages colatéraux. Mes enfants sont plus grands que ceux d'Acr0bate mais il est tout à fait hors de question qu'ils me voient avec un autre homme que leur père pour l'instant. Après une séparation, il y a un cap compliqué à dépasser.
Le cap à passer sera certainement de vous dire que vous n'avez rien "brisé" et qu'il n'y a pas lieu de culpabiliser. Vous avez évolué, vous avez repris vos chemins amoureux chacun de vos côté tout en restant parents de vos enfants.
Même "longtemps" après ... Mais ça revient à dire cela, oui. Les "dommages collatéraux", tu te les prends en pleine face, à chaque fois. Par exemple, mes gosses se sont attachés à mon ex. Le jour où je leur ai annoncé la rupture, ils ont plus ou moins revécu celle avec leur mère. Et alors j'ai pris double peine. Ça, je ne veux pas le revivre ... ni leur faire revivre. Même si je sais que ça arrivera sûrement.
Tu as pensé à d'autres moyens de gérer cette écologie pour que cette peur ne soit pas tyrannique au point de t'empêcher de faire de nouvelles rencontres?
C'est pour ça aussi que si je fais une rencontre, ça me limitera en terme de disponibilité. Le "une semaine sur deux". C'est ... compliqué ...
"Je te vois trois fois dans la semaine et on ne se voit pas la semaine prochaine" ce n'est pas incroyablement difficile comme arrangement à moins d'avoir une vision très fusionnnelle 24/7 du couple.

Sinon comment feraient: les pilotes de ligne, les marins, les militaires en opex, les gens du spectacle en tournée/tournage, les vrp, les hôtesses de l'air etc.

C'est même un luxe de pouvoir manquer à l'autre (et de ressentir ce manque) de temps en temps.
Blusher a écrit :A te lire, on dirait que tu veux planifier le futur et que tu sais de quoi il sera fait avant même d'avoir rencontré une partenaire potentielle.

Image

Tiens c'est cadeau.
:lol: Héhéhé :P . Merci ! Image

Je le sais bien, pour le "planifier le futur". Au moins je suis honnête, hein ? :P

C'est à ramener à ce que je dis, j'ai besoin de sécurité affective. En couple s'entend. Mais je sais déjà que je n'y parviendrai pas...
Blusher a écrit :Tout d'abord, il existe des femmes qui ne veulent pas d'enfants. Heureusement.
Image Les femmes ménopausées ? Nan, j'déconne ... Image

Je le sais ça :)
Blusher a écrit :Le changement est inévitable. Des relations, tu en auras peut-être plus qu'une seule à l'avenir et l'enfant n'est pas la seule construction qui vaille.
J'en aurai très probablement plus qu'une, oui. Je ne dis pas que l'enfant est la seule construction qui vaille. Je dis que j'ai plus de probabilités de tomber sur une construction de ce type avec une "jeunette", qu'avec une "maman".
Blusher a écrit :Et quand bien même une relation viendrait à finir, cela veut-il dire qu'elle ne valait rien et qu'elle ne vous à pas nourrit et construit l'un et l'autre pendant le temps qu'elle aura duré?
Ça n'est pas mon propos. J'ai bien compris tes mots "le futur qui se construit au quotidien". Si tu veux, si je ne vois pas l'intérêt de me mettre en relation au début, celle-ci ne me nourrira pas pendant. Je serai même plutôt en retrait, ce qui n'est pas bon.
Blusher a écrit :Le cap à passer sera certainement de vous dire que vous n'avez rien "brisé" et qu'il n'y a pas lieu de culpabiliser. Vous avez évolué, vous avez repris vos chemins amoureux chacun de vos côté tout en restant parents de vos enfants.
Facile à dire, et je me le suis dit. Plus difficile à vivre, surtout quand tes gosses te le rappellent souvent. Et c'est bon pour eux qu'ils te le rappellent.
Blusher a écrit :Tu as pensé à d'autres moyens de gérer cette écologie pour que cette peur ne soit pas tyrannique au point de t'empêcher de faire de nouvelles rencontres?
Ce n'est pas une peur tyrannique, j'ai fini par "même si je sais que ça arrivera surement". Je n'ai franchement pas envie. Personne n'aime souffrir, même si c'est parfois un passage obligé. Je ne pourrai pas protéger mes gosses au-delà du possible. De toute façon, il faut qu'ils se fassent leurs expériences. Mais si je peux éviter d'en rajouter, je ne vais pas me priver.

J'ai carrément pensé à rester parent célibataire et ne plus me prendre la tête à ce sujet. Mais je sais que ça ne me conviendra pas à terme. Image Je n'ai pas d'exemples autour de moi de gens qui ont une solution qui me conviendrait. Tous les gens passent par des sites de rencontre. Il n'y a qu'à voir le débat en cours sur FTS sur les Tinder et autres moyens de rencontre virtuels. Je ne vois pas de solutions. Je ne suis pas le premier à passer par là, autant demander.

Tu vois, l'idée sur les afterwork, c'est une bonne idée. Et je m'y prend sans doute mal actuellement. Il y en a peut-être d'autres, je ne sais pas ...
Blusher a écrit :"Je te vois trois fois dans la semaine et on ne se voit pas la semaine prochaine" ce n'est pas incroyablement difficile comme arrangement à moins d'avoir une vision très fusionnnelle 24/7 du couple.

Sinon comment feraient: les pilotes de ligne, les marins, les militaires en opex, les gens du spectacle en tournée/tournage, les vrp, les hôtesses de l'air etc.

C'est même un luxe de pouvoir manquer à l'autre (et de ressentir ce manque) de temps en temps.
Là-dessus on est totalement d'accord. Et je ne veux surtout pas d'une relation fusionnelle.

Mais je trouve que ce n'est pas si simple à mettre en œuvre durant la phase de séduction, qui elle est plutôt fusionnelle. "Attends, j'peux pas, j'ai piscine ..." . Plus sérieusement durant cette phase, si l'autre a envie de me voir, et même si j'ai envie, ça peut être dur ou dommageable de lui dire "oui, mais non".

A terme, si l'habitude est prise et qu'elle convient finalement à l'un et pas à l'autre, ça coince. Ma dernière relation s'est cassée la gueule exactement pour ce motif.
Je sais qu'il y a des personnes comme nous. C'est juste que je n'ai pas l'impression de trouver les bons endroits. Un peu ce que tu dis avec "Ta mère la MILF". T'es dans un bar avec des "jeunes". Ok, c'est cool, tu t'amuses, mais ...
Je crois avoir dépassé ce truc de la MILF finalement ;) Faudra que j’écrive une conclusion à ce topic, je cherche un moyen de le faire sans trop entrer dans les détails.

Pareil pour les afterwork, c'est ce que je fais avec mes potes. Mais je n'ai pas l'impression que ce soit concluant
.
Souvent, j’y vais seule. J’ai remarqué que j’avais plus de mal à me lancer quand je sortais avec des amis. Mais je vais dans des endroits où j’ai déjà des habitudes, en terrain connu.
J'ai carrément pensé à rester parent célibataire et ne plus me prendre la tête à ce sujet. Mais je sais que ça ne me conviendra pas à terme. Je n'ai pas d'exemples autour de moi de gens qui ont une solution qui me conviendrait. Tous les gens passent par des sites de rencontre. Il n'y a qu'à voir le débat en cours sur FTS sur les Tinder et autres moyens de rencontre virtuels. Je ne vois pas de solutions. Je ne suis pas le premier à passer par là, autant demander.

Tu vois, l'idée sur les afterwork, c'est une bonne idée. Et je m'y prend sans doute mal actuellement. Il y en a peut-être d'autres, je ne sais pas ...
Les SDR, Tinder, je n'y trouve pas mon compte non plus et je pense pas être la seule.

Tu es sociable, tu sais créer du lien, fais fructifier tout ça, sors de ta zone de confort, accepte, voire propose des sorties ou des activités avec des gens que tu connais moins que ta bande de potes.
J’ai fait l’effort d’aller à des soirées ou à des diners où je ne connaissais presque personne, j’ai pu rencontrer des amis d’amis de mes amis et là ça change tout ! Si tu sors toujours avec les mêmes gens, chez les mêmes gens et que tu pars aussi en vacances avec eux, tu finis forcément par tourner en rond…

Mais je crois que le plus important, c’est que tu ne sembles pas être dans la bonne dynamique, comme dit Blusher, tu pars perdant d’avance. Fais des rencontres sans trop te poser de question, tu n’es pas obligé de tout planifier. Les relations que j’appelle sans engagement sont celles où tu es bien et où te dis juste « on verra bien ».
J’ai longtemps galéré avec l'insécurité affective et c’est essentiellement là-dessus que je travaille en terme de développement personnel, mais pas en lisant des bouquins, non, je me fais violence je me force à arrêter de flipper par anticipation et ça commence à porter ses fruits je crois, même si j’ai encore quelques petites rechutes !
Le cap à passer sera certainement de vous dire que vous n'avez rien "brisé" et qu'il n'y a pas lieu de culpabiliser. Vous avez évolué, vous avez repris vos chemins amoureux chacun de vos côté tout en restant parents de vos enfants.
Si je regarde ma situation avec recul, j’admets que tu as raison mais c’est difficile de s’en convaincre. Une question de temps ? c’est ce que j’espérais mais Acrobate a l’air de dire que cette saleté de culpabilité reste, tu m’as miné le moral Acr0bate !
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+2] Constructif le 24.08.14, 14h18 par Blusher
Sathinelilly a écrit :Je crois avoir dépassé ce truc de la MILF finalement ;) Faudra que j’écrive une conclusion à ce topic, je cherche un moyen de le faire sans trop entrer dans les détails.
Cool Image . J'en suis content pour toi :) . Je te lirai avec intérêt ! Image
Sathinelilly a écrit :Souvent, j’y vais seule. J’ai remarqué que j’avais plus de mal à me lancer quand je sortais avec des amis. Mais je vais dans des endroits où j’ai déjà des habitudes, en terrain connu.
A vous lire, je pense que mon erreur se situe là. Il faut que je sorte seul.
Sathinelilly a écrit :Les SDR, Tinder, je n'y trouve pas mon compte non plus et je pense pas être la seule.
Sans doute parce qu'on a pas été habitué à draguer ou faire des rencontres ainsi.
Sathinelilly a écrit :Tu es sociable, tu sais créer du lien, fais fructifier tout ça, sors de ta zone de confort, accepte, voire propose des sorties ou des activités avec des gens que tu connais moins que ta bande de potes.
J’ai fait l’effort d’aller à des soirées ou à des diners où je ne connaissais presque personne, j’ai pu rencontrer des amis d’amis de mes amis et là ça change tout ! Si tu sors toujours avec les mêmes gens, chez les mêmes gens et que tu pars aussi en vacances avec eux, tu finis forcément par tourner en rond…
Merci pour ce retour :)

Ça ne me dérange pas de sortir de ma zone de confort, de fréquenter des gens que je ne connais pas ou peu. Au contraire, c'est stimulant. C'est plus la méthode pour en sortir sur laquelle je coince.

Là, tu me parles plus de réseau que d'activités. En gros tu as élargi ton réseau pour pouvoir faire des rencontres. Et tu rejoins le message général de Blusher sur "la quantité". Perso, je le voyais plus comme développer une activité et élargir mon réseau via ce biais. Par exemple faire une activité sportive, élargir mon réseau ainsi, et faire des rencontres après. Et c'est là où le une semaine sur deux pourrait me coincer, car pour faire une activité sportive, il faut être disponible de manière constante. Et ça aurait donné le même truc qu'avec mes potes. D'où j'envisageai les sites de rencontres. Mon réseau est pour l'instant trop petit pour arriver à faire ce que tu dis là.

Il y a peut-être d'autres trucs, style OVS. Il faut que je vois en ce sens.
Sathinelilly a écrit :Mais je crois que le plus important, c’est que tu ne sembles pas être dans la bonne dynamique, comme dit Blusher, tu pars perdant d’avance. Fais des rencontres sans trop te poser de question, tu n’es pas obligé de tout planifier. Les relations que j’appelle sans engagement sont celles où tu es bien et où te dis juste « on verra bien ».
Je le sais bien, pour la bonne dynamique :) . Je ne vous poserai pas la question autrement :P Image . Je vous remercie encore pour vos retours :)

J'ai décrit les contraintes que j'envisage, mais je suis moins rigide que cela. Sinon je ne serais jamais en relation. Pour le "sans engagement", je fais comme tu dis : "on verra bien". Mais je pense que j'ai un problème à détecter tout au début si la relation va me convenir ou pas. Et du coup à l'arrêter rapidement de mon fait.
Sathinelilly a écrit :J’ai longtemps galéré avec l'insécurité affective et c’est essentiellement là-dessus que je travaille en terme de développement personnel, mais pas en lisant des bouquins, non, je me fais violence je me force à arrêter de flipper par anticipation et ça commence à porter ses fruits je crois, même si j’ai encore quelques petites rechutes !
Je suis content pour toi alors :)

Je ne flippe pas, par rapport à l'insécurité affective. Disons que j'ai trop tendance à m'apporter ma propre sécurité affective seul, et du coup tolérer trop de trucs des autres. Triste à dire, mais il faut bien établir le bon constat pour progresser. Tout s'explique, une histoire de juste milieu.
Sathinelilly a écrit :Si je regarde ma situation avec recul, j’admets que tu as raison mais c’est difficile de s’en convaincre. Une question de temps ? c’est ce que j’espérais mais Acrobate a l’air de dire que cette saleté de culpabilité reste, tu m’as miné le moral Acr0bate !
Ah désolé :( ... Je ne voulais pas.

Sa propre culpabilité si, on s'en démet avec le temps. J'ai dû mettre aux alentours d'un an pour. De toute façon, si ça s'est passé comme ça, c'est que ça devait se passer comme ça. Perso, ce qui m'a aidé, c'est voir à posteriori tous les dysfonctionnements de la relation avec la mère de mes gosses. Et me dire que mes gosses auront tout à gagner à voir un couple heureux. Au moins, ils auront la possibilité de ne pas refaire les mêmes erreurs que moi. Je ne sais pas pour toi, mais si tu es séparée d'avec leur père, c'est que tu as dû voir du positif.

Ce n'est plus de la culpabilité en ce qui me concerne, j'ai accepté la séparation avec leur mère. C'est du regret. Regret que ça les marque autant, même si c'est normal. Peu importe l'âge, tu ne verras jamais tes parents qu'ensemble, paroles d'enfant de divorcés. C'est pour ça que je ne veux pas qu'ils le revivent. Après, un parent parfait, ça n'existe pas Image
A vous lire, je pense que mon erreur se situe là. Il faut que je sorte seul.
Essaye au moins, tu verras bien :wink:
Sans doute parce qu'on a pas été habitué à draguer ou faire des rencontres ainsi.
Il y a un peu de ça mais pas seulement. Je ne vais pas relancer ici le débat SDR vs Rencontres réelles mais je ne suis pas sûre que ce soit une question de génération, certaines de mes copines ne font des rencontres que comme ça. Disons que je préfère le hasard et les surprises. :mrgreen:
Perso, je le voyais plus comme développer une activité et élargir mon réseau via ce biais. Par exemple faire une activité sportive, élargir mon réseau ainsi, et faire des rencontres après. Et c'est là où le une semaine sur deux pourrait me coincer, car pour faire une activité sportive, il faut être disponible de manière constante.
Je suis certaine que tu peux trouver une solution pour pratiquer une activité hebdo.
Baby Sitter?
Pratiquer ton activité pendant que tes enfants pratiquent une activité de leur côté?
Te faire un réseau de parents/voisins avec lesquels tu pourrais échanger des services?

Élargir un réseau social, c'est partout, tout le temps, quand tu croises un voisin, quand tu vas faire tes courses, chercher tes gosses à l'école, au parc...
Et ça aurait donné le même truc qu'avec mes potes.
J'ai du mal à saisir ce qui est gênant dans le 1 semaine sur 2 par rapport à ta bande de potes?

Disons que j'ai trop tendance à m'apporter ma propre sécurité affective seul, et du coup tolérer trop de trucs des autres. Triste à dire, mais il faut bien établir le bon constat pour progresser. Tout s'explique, une histoire de juste milieu.
Désolée, j'avais compris de travers! Bon je suis un peu comme toi, trop compréhensive, trop éponge comme tu dis...pas sûre que je puisse changer de ce côté-là. Après tout, je préfère être trop gentille que pas assez :D

Ah désolé ... Je ne voulais pas.
Sa propre culpabilité si, on s'en démet avec le temps. J'ai dû mettre aux alentours d'un an pour. De toute façon, si ça s'est passé comme ça, c'est que ça devait se passer comme ça. Perso, ce qui m'a aidé, c'est voir à posteriori tous les dysfonctionnements de la relation avec la mère de mes gosses. Et me dire que mes gosses auront tout à gagner à voir un couple heureux. Au moins, ils auront la possibilité de ne pas refaire les mêmes erreurs que moi. Je ne sais pas pour toi, mais si tu es séparée d'avec leur père, c'est que tu as dû voir du positif. Ce n'est plus de la culpabilité en ce qui me concerne, j'ai accepté la séparation avec leur mère. C'est du regret. Regret que ça les marque autant, même si c'est normal. Peu importe l'âge, tu ne verras jamais tes parents qu'ensemble, paroles d'enfant de divorcés. C'est pour ça que je ne veux pas qu'ils le revivent. Après, un parent parfait, ça n'existe pas
C'était juste une façon de parler :lol:
Bien évidemment, je ne regrette pas d'avoir pris cette décision, elle est juste parfois lourde à porter. Et puis mes gosses sont grands, ils comprennent tout, ils savent que leur père n'était pas d'accord pour qu'on se sépare, il leur dit "votre mère a décidé…"
Il a raison, c'est vrai, je ne peux pas lui demander de raconter autre chose parce que ça m'arrange.
Quand mes enfants me balancent des reproches, je ne veux pas me justifier auprès d'eux mais je suis bien obligée de leur donner des explications et le "c'est mieux aussi pour vous", ils ne veulent pas l'entendre! Ils pensent et disent "ouais c'est ça, c'est surtout mieux pour toi!"
Les parents célibataires sont légion de nos jours. On a tendance à banaliser cette situation et pourtant elle n'est pas si simple qu'il y parait, la preuve..
Il y a toutes les contraintes matérielles et d'organisation qui demandent du temps et de l'énergie qu'on n'avait pas forcément l'habitude de mettre en œuvre, un nouveau rythme de vie auquel on n'était pas forcément préparé.
Il y a aussi l'aspect psychologique, la responsabilité vis à vis de nos enfants qui peut s'exacerber du fait que, même si c'est 1 semaine sur deux, on est au quotidien seul à tout assumer tout à coup.
La culpabilité qu'ils ne manquent pas de nous faire ressentir pour avoir fait éclater leur univers familial.
La crainte de leur faire subir à nouveau ce traumatisme (car c'en est un, ne nous voilons pas la face).
L'énergie qu'il faut aussi pour ré-envisager une rencontre, avec l'innocence et l'insouciance en moins.
Le doute sur sa capacité à réactiver son potentiel séduction et sa confiance en un(e) autre.
Fonder un couple, une famille puis voir cela se dissoudre, ce n'est pas rien comme épreuve et il faut non-seulement s'en remettre mais retrouver du dynamisme pour rebondir tout en continuant à assurer avec les enfants.
Je crois qu'il faut l'avoir vécu pour savoir ce que cela demande réellement comme efforts...
Ton questionnement m'apparait bien légitime AcrObate... Je crois que chacun essaye, a essayé de faire comme il peut avec les moyens du bord, ménager enfants/amis/loisirs/rencontres/ reconstruction personnelle.
Sinon, il existe, outre les sites de rencontres standards, des sites spécifiques pour parents célibataires avec sorties, activités, séjours etc... Je pense que privilégier des rencontres avec des personnes qui vivent la même situation, c'est bien, à la fois pour soi et pour les enfants. On ressent moins cette impression de décalage et de double vie. Les 2 partenaires possédant les mêmes types de contraintes sont plus à même de se comprendre.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] +1 le 25.08.14, 16h42 par Ash
  • [+1] Oui le 25.08.14, 17h13 par Sathinelilly
Tout à fait en rapport avec le sujet:

http://www.huffingtonpost.fr/stephanie- ... 16169.html
je trouve cet article instructif et très pertinent. Comment et pourquoi il est important de ne pas oublier d’être épouse/amante quand on devient mère...
Ceci dit, dans le cas d'AcrObate, je ne sais pas si c'est vraiment son "problème"? Il n'est plus dans son mariage mais dans l'après. Quoique... On peut transposer.. Ai-je le droit de refaire ma vie amoureuse en ayant des enfants? Suis-je pret(e) à consacrer une partie (conséquente) de mon énergie et de mon temps à ce qui me semble être au détriment de mes enfants? est-ce que se sera effectivement à leur détriment ou le contraire? Quel impact cela pourra-t-il avoir sur eux?
Après, il y a autant de réponses, je pense que de contextes familiaux.
Sathinelilly a écrit :Je suis certaine que tu peux trouver une solution pour pratiquer une activité hebdo.
Baby Sitter?
Pratiquer ton activité pendant que tes enfants pratiquent une activité de leur côté?
Te faire un réseau de parents/voisins avec lesquels tu pourrais échanger des services?
C'est un contexte global. Ce serait trop facile autrement. Image

Je ne vais pas le détailler là. Mais principalement c'est les gosses semaine A, le boulot semaine B.

En fait, il y a une solution. C'est forcer la chose, que je sorte de ma zone de confort. C'est tout. Il faut que je me lance, et après le reste suivra. Reste juste à choisir quoi faire ... C'était plus nébuleux pour moi avant de poser la question. Alors qu'au final c'est très simple. Tu avais raison Blusher, ma conclusion était incongrue. Merci :)
Sathinelilly a écrit :Élargir un réseau social, c'est partout, tout le temps, quand tu croises un voisin, quand tu vas faire tes courses, chercher tes gosses à l'école, au parc...
C'est plus une histoire de temps à y consacrer en ce qui me concerne.
Sathinelilly a écrit :J'ai du mal à saisir ce qui est gênant dans le 1 semaine sur 2 par rapport à ta bande de potes?
Ils ont leurs habitudes, le réflexe de s'appeler pour partager les mêmes activités. C'est ... naturel entre eux. C'est peut-être simplement que je ne manifeste pas assez.

Faut aussi replacer que j'étais en relation jusqu'en début d'année. Avec mon amante à distance. Donc moins dispo les weekends où j'étais là-bas, par exemple. Mais bon, c'est ma faute ça...
Sathinelilly a écrit :Désolée, j'avais compris de travers! Bon je suis un peu comme toi, trop compréhensive, trop éponge comme tu dis...pas sûre que je puisse changer de ce côté-là. Après tout, je préfère être trop gentille que pas assez :D
Image . T'as raison, faut pas changer. :)
Sathinelilly a écrit :Bien évidemment, je ne regrette pas d'avoir pris cette décision, elle est juste parfois lourde à porter. Et puis mes gosses sont grands, ils comprennent tout, ils savent que leur père n'était pas d'accord pour qu'on se sépare, il leur dit "votre mère a décidé…"
Il a raison, c'est vrai, je ne peux pas lui demander de raconter autre chose parce que ça m'arrange.
Ça, pour le lourd ... Et encore, tu as "de la chance" s'ils sont grands.

Ce que fait leur père est naze. Ce qui relève des adultes devraient rester entre adultes. Je n'ai jamais bashé la mère de mes gosses devant eux, et pourtant j'avais matière à ... Quand ils me demandaient pourquoi nous nous séparions, je leur ai toujours répondu "nous ne sommes plus amoureux, ce n'est pas de votre faute". Ce qui collait très bien avec ce qu'ils avaient pu voir de nous. J'ai même défendu leur mère face à leurs reproches, ce qui m'en a fortement couté parfois. Ce n'est pas parce que le couple explose qu'un parent doit charger l'autre.
Sathinelilly a écrit :Quand mes enfants me balancent des reproches, je ne veux pas me justifier auprès d'eux mais je suis bien obligée de leur donner des explications et le "c'est mieux aussi pour vous", ils ne veulent pas l'entendre! Ils pensent et disent "ouais c'est ça, c'est surtout mieux pour toi!"
Ils voient ce qu'ils veulent. Le jour où ils te verront de nouveau bien avec quelqu'un, leurs regards changeront. Parce qu'ils verront tout de suite que c'est mieux pour eux aussi. Ça s'est passé ainsi pour mes enfants avec mon ex. Ça s'est passé comme ça pour moi avec ma mère à l'époque.

Quand j'ai annoncé la rupture avec mon ex, mon grand m'a dit "pourquoi tu n'as pas réussi à la garder ?" ... Je m'étais fait lourder. Tu veux répondre quoi à cela ? ...
Sclavie a écrit :L'énergie qu'il faut aussi pour ré-envisager une rencontre, avec l'innocence et l'insouciance en moins.
Le doute sur sa capacité à réactiver son potentiel séduction et sa confiance en un(e) autre.
J'avais oublié cela. Mais c'est on ne peut plus vrai.
Sclavie a écrit :Sinon, il existe, outre les sites de rencontres standards, des sites spécifiques pour parents célibataires avec sorties, activités, séjours etc... Je pense que privilégier des rencontres avec des personnes qui vivent la même situation, c'est bien, à la fois pour soi et pour les enfants. On ressent moins cette impression de décalage et de double vie. Les 2 partenaires possédant les mêmes types de contraintes sont plus à même de se comprendre.
Merci, je vais voir par rapport à cela aussi :)
Blusher a écrit :Tout à fait en rapport avec le sujet:

http://www.huffingtonpost.fr/stephanie- ... 16169.html
C'est loin d'être aussi simple. Déjà, perso, je ne suis plus dans une notion de famille. Mais au mieux dans une notion de famille recomposée. Ce dernier mot change tout. Parce que tu dois composer.

Ensuite, pour privilégier sa propre famille (soi+couple+enfants), crois moi, c'est là encore quelque chose de difficile. Sur le principe, je suis d'accord, ce qui est dit dans l'article est exactement ce qu'il faut. Dans les faits, c'est dur à mettre en œuvre. Et on ne t'apprend rien de tout ça, tu le découvres au fur et à mesure.

Je vais prendre un exemple très simple : l'arrivée d'un enfant. Ça peut te détruire un couple, mais d'une facilité ... La mère de mes gosses les a allaité. Pendant les trois premiers mois après une naissance, mon couple était quasi en stand by. Toutes les trois heures, elle nourrissait le nouveau-né. Elle en était crevée, ce qui est bien normal. Moi, je subvenais juste au besoin de tous. Tu vas me dire "mais c'est le début". Pourquoi pas ? ... Mon deuxième a fait ses nuits à neuf mois. On est sorti rincé de cette période. Nous on était joueurs, on les a enchainé à deux trois ans d'écart. A chaque fois qu'on a commencé à remonter, on a failli se séparer. Parce que justement il fallait retrouver les repères du couple, en plus de ceux de la famille qui s'élargissait à chaque fois, donnant d'autres contraintes. Je dis ça, je ne m'en plains pas. Je l'ai choisi.

Après, vous avez mis le doigt dessus en ce qui me concerne, et je vous en remercie :) . Oui, mes gosses ne sont pas "tout", je dois penser à moi. Il y a juste un peu d'inertie à prendre en compte Image
Sclavie a écrit :je trouve cet article instructif et très pertinent. Comment et pourquoi il est important de ne pas oublier d’être épouse/amante quand on devient mère...
C'est le rôle du père de le rappeler :P . Casser la fusion mère/enfant des débuts. Et il peut prendre cher le père à ce moment là ... tout comme le couple d'ailleurs.
Sclavie a écrit :Ai-je le droit de refaire ma vie amoureuse en ayant des enfants?
Carrément, oui ! :)
Sclavie a écrit :Suis-je pret(e) à consacrer une partie (conséquente) de mon énergie et de mon temps à ce qui me semble être au détriment de mes enfants?
Mais serait-ce vraiment à leur détriment ? Perso, je ne pense pas. Voir leur parent heureux, ou plus globalement un couple heureux, ça ne peut que leur être bénéfique dans le futur.
Sclavie a écrit :Quel impact cela pourra-t-il avoir sur eux?
Voir un couple heureux = savoir ce que c'est et éviter de faire l'erreur plus tard.
Répondre