Doit-on limiter nos sentiments ?
Nouveau débat:
La dernière fois, je discutais avec un ami des relations de couple, et de nos meilleures façons (à notre avis) de les gérer.
Vient dans la discussion, le sujet des sentiments:
Cet ami, ultra rationnel, n'est évidemment pas contre les sentiments, seulement pour lui, se donner complètement à l'autre n'est clairement pas une bonne idée, son argument: "On ne connaît jamais à 100% quelqu'un, qui que cela puisse être".
Ce qui lui fait avoir ce raisonnement: Trop souvent déçu dans le passé par ses anciennes relations amoureuses.
Ce qu'il souhaite éviter en agissant ainsi: Subir un trop gros chagrin d'amour en essuyant une déception amoureuse et un "retour à la réalité" trop douloureux.
Cette façon de penser est du coup devenue un quasi-automatisme lorsqu'il est en couple, une sorte de self-protection qui ne contrôle presque pas.
Pour ma part, je pense tout le contraire:
D'après moi, il ne s'agit pas là de protection mais d'auto-limitation.
S'auto limiter les sentiments dans une relation c'est se tirer une balle dans le pieds, c'est craindre une éventuelle rupture ce qui empêche de profiter pleinement du présent, c'est passé à côté d'une des période les plus belles et intenses du couple, à savoir la passion, c'est afficher ouvertement un manque de confiance envers l'autre, mais aussi en soit même, bref, c'est faire les choses à moitié: Soit on s'investit pleinement dans quelque chose, soit on ne fait rien.
Enfin, si on commence à ne rien faire par crainte d'un malheur, alors on ne fera plus jamais rien dans la vie, ni même aller chercher une baguette de pain au boulanger de la rue d'en face de peur de se faire écraser par une voiture en traversant la chaussée.
Je comprends le point de vue de ce pote: Lorsque l'on a vécu des histoires difficiles, il est normal d'avoir peur d'être de nouveau déçu.
Mais agir sans craintes dans les nouvelles relations prouve que l'on a dépassé les mauvais souvenirs d'anciennes vies de couple.
En effet, il se peut que j'idéalise peut être un peu les relations, et j'avoue que parfois, ma grande implication dans mon couple m'a poussé parfois à tort à mettre mes intérêts de côté ou au contraire à réagir de manière pas toujours raisonnable (et j'ai la chance de ne pas être tombée sur une profiteuse, mais sur une fille des plus respectueuses).
Mais avec le temps, j'ai su rééquilibrer la balance et ce sans moins aimer ma copine, que j'aime davantage chaque jours.
Oui, si un jour nous devions nous séparer pour X raisons, je serai vraiment triste et ça sera sans nul doute un moment très difficile à passer... Mais je ne vois là rien d'anormal au contraire, ça ne ferait que prouver à quel point notre relation me convenait.
Pour conclure ce post, je dirai que l'on aime jamais assez quelqu'un, le tout c'est d'avoir la force de combiner amour et raison pour ne pas laisser tous nos intérêts nous filer entre les doigts et finir esclaves de nos sentiments.
C'est là que des personnes mal intentionnées peuvent profiter de nous.
Du coup j'aimerai avoir votre avis sur la question: Devons-nous mettre une limite à nos sentiments ? Garder une certaine réserve ?
La dernière fois, je discutais avec un ami des relations de couple, et de nos meilleures façons (à notre avis) de les gérer.
Vient dans la discussion, le sujet des sentiments:
Cet ami, ultra rationnel, n'est évidemment pas contre les sentiments, seulement pour lui, se donner complètement à l'autre n'est clairement pas une bonne idée, son argument: "On ne connaît jamais à 100% quelqu'un, qui que cela puisse être".
Ce qui lui fait avoir ce raisonnement: Trop souvent déçu dans le passé par ses anciennes relations amoureuses.
Ce qu'il souhaite éviter en agissant ainsi: Subir un trop gros chagrin d'amour en essuyant une déception amoureuse et un "retour à la réalité" trop douloureux.
Cette façon de penser est du coup devenue un quasi-automatisme lorsqu'il est en couple, une sorte de self-protection qui ne contrôle presque pas.
Pour ma part, je pense tout le contraire:
D'après moi, il ne s'agit pas là de protection mais d'auto-limitation.
S'auto limiter les sentiments dans une relation c'est se tirer une balle dans le pieds, c'est craindre une éventuelle rupture ce qui empêche de profiter pleinement du présent, c'est passé à côté d'une des période les plus belles et intenses du couple, à savoir la passion, c'est afficher ouvertement un manque de confiance envers l'autre, mais aussi en soit même, bref, c'est faire les choses à moitié: Soit on s'investit pleinement dans quelque chose, soit on ne fait rien.
Enfin, si on commence à ne rien faire par crainte d'un malheur, alors on ne fera plus jamais rien dans la vie, ni même aller chercher une baguette de pain au boulanger de la rue d'en face de peur de se faire écraser par une voiture en traversant la chaussée.
Je comprends le point de vue de ce pote: Lorsque l'on a vécu des histoires difficiles, il est normal d'avoir peur d'être de nouveau déçu.
Mais agir sans craintes dans les nouvelles relations prouve que l'on a dépassé les mauvais souvenirs d'anciennes vies de couple.
En effet, il se peut que j'idéalise peut être un peu les relations, et j'avoue que parfois, ma grande implication dans mon couple m'a poussé parfois à tort à mettre mes intérêts de côté ou au contraire à réagir de manière pas toujours raisonnable (et j'ai la chance de ne pas être tombée sur une profiteuse, mais sur une fille des plus respectueuses).
Mais avec le temps, j'ai su rééquilibrer la balance et ce sans moins aimer ma copine, que j'aime davantage chaque jours.
Oui, si un jour nous devions nous séparer pour X raisons, je serai vraiment triste et ça sera sans nul doute un moment très difficile à passer... Mais je ne vois là rien d'anormal au contraire, ça ne ferait que prouver à quel point notre relation me convenait.
Pour conclure ce post, je dirai que l'on aime jamais assez quelqu'un, le tout c'est d'avoir la force de combiner amour et raison pour ne pas laisser tous nos intérêts nous filer entre les doigts et finir esclaves de nos sentiments.
C'est là que des personnes mal intentionnées peuvent profiter de nous.
Du coup j'aimerai avoir votre avis sur la question: Devons-nous mettre une limite à nos sentiments ? Garder une certaine réserve ?
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+3] Très intéressant le 15.12.14, 02h04 par Iskandar
- [+1] Intéressant le 23.12.14, 00h02 par W0rthy
Et peut-être que l'une des questions centrales de ce sujet devrait aussi être l'implication et l'intensité réciproque..?
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Oui le 14.12.14, 23h47 par Terrigan
- [0] Développe stp le 15.12.14, 02h05 par Iskandar
- [+2] Absolument le 16.12.14, 17h03 par Blusher
C'est un vaste sujet mais abordé comme ça en effet c'est juste de la flippe.Jeff01 a écrit :Cet ami, ultra rationnel, n'est évidemment pas contre les sentiments, seulement pour lui, se donner complètement à l'autre n'est clairement pas une bonne idée, son argument: "On ne connaît jamais à 100% quelqu'un, qui que cela puisse être".
Ce qui lui fait avoir ce raisonnement: Trop souvent déçu dans le passé par ses anciennes relations amoureuses.
Ce qu'il souhaite éviter en agissant ainsi: Subir un trop gros chagrin d'amour en essuyant une déception amoureuse et un "retour à la réalité" trop douloureux.
Cette façon de penser est du coup devenue un quasi-automatisme lorsqu'il est en couple, une sorte de self-protection qui ne contrôle presque pas.
Et très auto-centré.
Amélia a raison de proposer le thème de la réciprocité.
Mon sujet n'a aucune restriction, nous pouvons également abordé la question d'Amélia qui est en rapport avec le post initial ;)
En effet Terrigan, je trouve la réaction de cette personne assez égoïste en quelque sorte.
En effet Terrigan, je trouve la réaction de cette personne assez égoïste en quelque sorte.
Bon et d'une certaine manière, j'aimerais qu'on m'explique comment on fait pour "limiter ses sentiments".
Alors certes, on peut faire en sorte de ne pas partager trop de bons moments histoire de n'avoir pas trop de bons souvenirs auxquels se rattacher et moins de chance de connaître la personne en profondeur, mais sincèrement, on choisit pas l'intensité des sentiments qu'on donne à qqn. "Ah toi je te fais confiance je vais t'aimer comme mon premier amour. Toi par contre, bof j'aimerais bien mais tu ne m'inspires pas confiance je ne vais pas trop t'aimer". WTF?
Si on se met avec quelqu'un, qu'on entame une relation, c'est qu'on aime cette personne…? D'une manière différente des précédentes, peut-être, mais on l'aime quand même, non?
Et puis lors d'une rupture, même si ce n'est pas pour la perte de la personne elle-même, je doute qu'on se remette d'une rupture d'un claquement de doigts, parce que "ouf ça va j'étais pas attaché". Si on se fait quitter, je doute que l'ego, la solitude soudaine etc. font que l'on s'en sort indemne et serein.
Je vous dis ça, moi je n'ai jamais aimé, genre aimé vraiment, et pourtant ça me fait à chaque fois beaucoup de peine de dire au revoir à quelqu'un qui faisait un peu partie de ma vie et qui y apportait un peu de beauté.
Donc j'imagine encore plus mal une situation de couple...
Alors certes, on peut faire en sorte de ne pas partager trop de bons moments histoire de n'avoir pas trop de bons souvenirs auxquels se rattacher et moins de chance de connaître la personne en profondeur, mais sincèrement, on choisit pas l'intensité des sentiments qu'on donne à qqn. "Ah toi je te fais confiance je vais t'aimer comme mon premier amour. Toi par contre, bof j'aimerais bien mais tu ne m'inspires pas confiance je ne vais pas trop t'aimer". WTF?
Si on se met avec quelqu'un, qu'on entame une relation, c'est qu'on aime cette personne…? D'une manière différente des précédentes, peut-être, mais on l'aime quand même, non?
Et puis lors d'une rupture, même si ce n'est pas pour la perte de la personne elle-même, je doute qu'on se remette d'une rupture d'un claquement de doigts, parce que "ouf ça va j'étais pas attaché". Si on se fait quitter, je doute que l'ego, la solitude soudaine etc. font que l'on s'en sort indemne et serein.
Je vous dis ça, moi je n'ai jamais aimé, genre aimé vraiment, et pourtant ça me fait à chaque fois beaucoup de peine de dire au revoir à quelqu'un qui faisait un peu partie de ma vie et qui y apportait un peu de beauté.
Donc j'imagine encore plus mal une situation de couple...
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] Pertinent le 15.12.14, 14h32 par Terrigan
- [0] C'est pas si simple le 15.12.14, 22h32 par Iskandar
Oui, je pense que là il s'agit de limiter son investissement dans la relation, plus que de limiter ses sentiments.MaryeL a écrit :Bon et d'une certaine manière, j'aimerais qu'on m'explique comment on fait pour "limiter ses sentiments".
Mais quoiqu'il en soit, je pense comme Jeff que ça sert à rien de se protéger par peur de souffrir et pas vivre les choses à fond.
Ceci dit, c'est une chose que je faisais encore il y peu de temps, tenter par tous les moyens de garder la tête froide, contrôler mon attachement, tout ça parce que ce que je craignais le plus était la souffrance liée à la rupture.
Alors qu'en fait, quoiqu'il arrive une rupture, ça fait mal. Tout ce qu'il faut, c'est garder un regard lucide sur la relation, sur les relations homme/femme en général, se dire que c'est pas toujours tout rose, ça évolue, ça se casse la gueule, souvent, et en fait, c'est normal.
C'est donc dommage de pas vivre le truc à fond.
Ca me fait penser à un de mes postes, et les réponses que j'avais reçu sont assez pertinentes: pendant-une-ltr-et-apres-vos-lumieres-svp-vt31960.html
Tu poses une excellente question et tu y réponds très bien toi-même.Pour conclure ce post, je dirai que l'on aime jamais assez quelqu'un, le tout c'est d'avoir la force de combiner amour et raison pour ne pas laisser tous nos intérêts nous filer entre les doigts et finir esclaves de nos sentiments.
C'est là que des personnes mal intentionnées peuvent profiter de nous.
Si tu crois que c'est comme ça qu'on lance un débat
Les questions qu'appellent ces réflexions pourraient être:
- Est-ce que je me juge digne d'être aimé?
- Ma LTR me sert-elle à combler une estime de moi défaillante?
- Est-ce que j'ai encore le souci de moi-même et des projets individuels (autonomie) ou suis-je dillué dans mon couple (fusion)?
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] A lire le 15.12.14, 14h34 par Terrigan
Afin d'éclaircir ma question, par "limiter les sentiments" j'entend effectivement "limiter notre implication".
Pour répondre à Amélia, je pense que si l'intensité de l'implication dans le couple n'est pas suffisamment proche de celle que fournit le ou la partenaire, il n'est pas bon de poursuivre la relation: Lorsque l'on est très impliqué, il est difficile, voir quasiment impossible de se forcer à l'être moins alors que l'autre peut au contraire dans certaine circonstances, se laisser aller à plus d'investissement dans le couple.
Avant de le quitter, on peut le lui faire remarquer: Il peut alors prendre conscience de son manque d'investissement et s'impliquer davantage ou alors prendre conscience que ça n'est nullement une question de retenue, qu'il/elle est comme il/elle est sans se forcer à être distant, ou que tout simplement on ne lui inspire pas plus d'amour que ce qu'il/elle nous donne actuellement.
Dans ce cas, on peut tout arrêter ou s'en accommoder en espérant que ça change.
Pensez vous dans ce cas qu'il faut faire avec ou qu'il vaut mieux en finir avec la relation ?
Pour répondre à Amélia, je pense que si l'intensité de l'implication dans le couple n'est pas suffisamment proche de celle que fournit le ou la partenaire, il n'est pas bon de poursuivre la relation: Lorsque l'on est très impliqué, il est difficile, voir quasiment impossible de se forcer à l'être moins alors que l'autre peut au contraire dans certaine circonstances, se laisser aller à plus d'investissement dans le couple.
Avant de le quitter, on peut le lui faire remarquer: Il peut alors prendre conscience de son manque d'investissement et s'impliquer davantage ou alors prendre conscience que ça n'est nullement une question de retenue, qu'il/elle est comme il/elle est sans se forcer à être distant, ou que tout simplement on ne lui inspire pas plus d'amour que ce qu'il/elle nous donne actuellement.
Dans ce cas, on peut tout arrêter ou s'en accommoder en espérant que ça change.
Pensez vous dans ce cas qu'il faut faire avec ou qu'il vaut mieux en finir avec la relation ?
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] Pertinent le 15.12.14, 18h16 par Blusher
- [+1] +1 le 15.12.14, 18h49 par amelia
- [+3] La suite, vite ! le 15.12.14, 22h44 par Iskandar
Je suis un peu dans le cas de ton ami.
Je comprend ce qu'il veut dire par limiter ses sentiments.
Certes ça peut paraitre bizarre, mais perso ayant vécu une rupture très douloureuse (on s'aimait, mais lui n'ayant pas de situation stable (encore chez ses parents, pas de taf, du cp déprime , et il ne voulait pas m'entrainer dans sa "chute", alors que je ne demandais qu'à l'aider) bref du jour au lendemain je suis passer de la nana amoureuse à la nana brisée, mais vraiment, j'ai mis plusieurs mois à remonter la pente, en faisant connerie sur connerie pour essayer d'oublier cette douleur (enchainer les mecs, boire jusqu'à finir à l'hosto etcc ) j'ai vraiment souffert et depuis même si je rêve de retomber amoureuse je flippe.
Du coup, ou j'avais des mecs d'une fois/ une semaine etccc ... Où les histoires que j'avais, un peu plus importantes on va dire, je me donnais dans la relation, faisais plaisir à mes copains etcc ... j'étais bien mais toujours dans la limite.
Je sais pas comment expliquer ça, mais je me donnais, sans vraiment le faire entièrement...
Mon copain actuel m'a fait une réflexion hier en me disant que je lui manquais, je lui ai dis que c'était mignon, que ça me fesait plaisir, il m a dit "et moi est ce que je te manque?" je lui ai dis, "rho arrêtes tu le sais bien" ... Il m'a dit que non, car je ne lui disais pas ou vraiment rarement...
ou quand on va se voir, il me dit qu'il est heureux de me voir, et me demande si moi aussi... S'il ne le fais pas je ne lui dis que très rarement.
Quand je sens qu'il me manque ou que mon esprit commence à trop penser à lui, j' essaye d'aller au sport, ou de faire quelque chose qui m'occupera l'esprit.
Parce que je sens que je m'attache, et ça fait peur, peur de retomber dans la même situation que l'autre fois, donc dans les moments de "faiblesse" où des sentiments apparaissent, je les mets de côté.
Oui c'est peut-être une peur de réciprocité comme le disait Amelia, mais même s'il me disait m'aimer je pense que je resterais Qd même un peu "méfiante" car on n'est surs de rien.
Certes une rupture fait toujours mal, mais moins on a de sentiments, moins on souffre ... Ca doit vous sembler bizarre de s'exprimer comme ça, mais certaines ruptures font tellement mai qu'elles nous changent, nous font peur du futur et d'avoir à repasser par certains moments où on pense que jamais on ne se relèvera, donc essayer de réprimer ses sentiments est une protection de soi même.
Je comprend ce qu'il veut dire par limiter ses sentiments.
Certes ça peut paraitre bizarre, mais perso ayant vécu une rupture très douloureuse (on s'aimait, mais lui n'ayant pas de situation stable (encore chez ses parents, pas de taf, du cp déprime , et il ne voulait pas m'entrainer dans sa "chute", alors que je ne demandais qu'à l'aider) bref du jour au lendemain je suis passer de la nana amoureuse à la nana brisée, mais vraiment, j'ai mis plusieurs mois à remonter la pente, en faisant connerie sur connerie pour essayer d'oublier cette douleur (enchainer les mecs, boire jusqu'à finir à l'hosto etcc ) j'ai vraiment souffert et depuis même si je rêve de retomber amoureuse je flippe.
Du coup, ou j'avais des mecs d'une fois/ une semaine etccc ... Où les histoires que j'avais, un peu plus importantes on va dire, je me donnais dans la relation, faisais plaisir à mes copains etcc ... j'étais bien mais toujours dans la limite.
Je sais pas comment expliquer ça, mais je me donnais, sans vraiment le faire entièrement...
Mon copain actuel m'a fait une réflexion hier en me disant que je lui manquais, je lui ai dis que c'était mignon, que ça me fesait plaisir, il m a dit "et moi est ce que je te manque?" je lui ai dis, "rho arrêtes tu le sais bien" ... Il m'a dit que non, car je ne lui disais pas ou vraiment rarement...
ou quand on va se voir, il me dit qu'il est heureux de me voir, et me demande si moi aussi... S'il ne le fais pas je ne lui dis que très rarement.
Quand je sens qu'il me manque ou que mon esprit commence à trop penser à lui, j' essaye d'aller au sport, ou de faire quelque chose qui m'occupera l'esprit.
Parce que je sens que je m'attache, et ça fait peur, peur de retomber dans la même situation que l'autre fois, donc dans les moments de "faiblesse" où des sentiments apparaissent, je les mets de côté.
Oui c'est peut-être une peur de réciprocité comme le disait Amelia, mais même s'il me disait m'aimer je pense que je resterais Qd même un peu "méfiante" car on n'est surs de rien.
Certes une rupture fait toujours mal, mais moins on a de sentiments, moins on souffre ... Ca doit vous sembler bizarre de s'exprimer comme ça, mais certaines ruptures font tellement mai qu'elles nous changent, nous font peur du futur et d'avoir à repasser par certains moments où on pense que jamais on ne se relèvera, donc essayer de réprimer ses sentiments est une protection de soi même.
E
Je pense qu'on peut continuer cette relation, en se protégeant et limitant ses sentiments (sans être distant ou froid avec son (sa) partenaire) ... Et en voyant vraiment avec le temps si cette "barrière" de retenue arrive à sauter ...
Jeff01 a écrit :
Pensez vous dans ce cas qu'il faut faire avec ou qu'il vaut mieux en finir avec la relation ?
Je pense qu'on peut continuer cette relation, en se protégeant et limitant ses sentiments (sans être distant ou froid avec son (sa) partenaire) ... Et en voyant vraiment avec le temps si cette "barrière" de retenue arrive à sauter ...
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] +1 le 16.12.14, 21h15 par Jeff01