Plaqué ! Analyse et objectifs.
Non c'est une question de vision d'esprit.
Dans ta tête, le risque c'est de souffrir. Dans la mienne c'est de passer à côté de quelque chose.
Le secret de la vie c'est souvent de faire ce qu'on a faire, a fond, et d'être assez fort ou puissant d'autre part pour ne pas souffrir (ou marginalement)
Eviter la souffrance pour éviter la souffrance c'est une vision que je trouve au mieux faiblarde, c'est bloquant, ça te mets sur la défensive, tu cherches a tester.
Dans ta tête, le risque c'est de souffrir. Dans la mienne c'est de passer à côté de quelque chose.
Le secret de la vie c'est souvent de faire ce qu'on a faire, a fond, et d'être assez fort ou puissant d'autre part pour ne pas souffrir (ou marginalement)
Eviter la souffrance pour éviter la souffrance c'est une vision que je trouve au mieux faiblarde, c'est bloquant, ça te mets sur la défensive, tu cherches a tester.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] Intéressant le 05.02.15, 14h45 par Terrigan
- [+1] 100% d'accord le 05.02.15, 17h37 par sebz9999
- [+1] Yesssss! le 05.02.15, 19h40 par Sathinelilly
- [0] Oui le 06.02.15, 10h44 par The_PoP
Non ma vision n'est pas la volonté d'éviter telle ou telle souffrance, dans tous les cas on ne peut pas l'éviter d'une part, car quand bien même on prendrait son temps pour installer une relation, rien ne présage que 6 mois la relation se déchire et qu'on morfle, ça ne veut rien dire.Mr.Smooth a écrit :Non c'est une question de vision d'esprit.
Dans ta tête, le risque c'est de souffrir. Dans la mienne c'est de passer à côté de quelque chose.
Le secret de la vie c'est souvent de faire ce qu'on a faire, a fond, et d'être assez fort ou puissant d'autre part pour ne pas souffrir (ou marginalement)
Eviter la souffrance pour éviter la souffrance c'est une vision que je trouve au mieux faiblarde, c'est bloquant, ça te mets sur la défensive, tu cherches a tester.
Je pars surtout du principe qu'il y a certaines bases qu'on peut respecter pour éviter une relation qui n'est pas faite pour nous, concernant la souffrance de toute façon on a pas de gloire sans risque si j'ose dire donc ce point là un autre sujet.
En revanche lorsque je rencontre une nana, aussi belle soit elle, que j'ai pris le temps de la connaitre et qu'au final je sais que ça marchera pas car j'adhère pas à des points importants chez elle en contradiction avec mes besoins, je laisse tomber même si son corps et sa beauté me tente, j'évite pas mal de futurs désagréments....Pourquoi forcé, c 'est comme lorsque tu fais du shopping, tu vois une belle paire de chaussure magnifique, il faut bien l'essayer pour voir si tu te sens bien dedans et ça ne te viendrait pas à l'idée de les prendre si elle te font mal aux pieds...Malgré leur beauté, en relation sentimental c'est pareil.
Enfin voilà le fond de mon intervention en fait, et quand je vois donc le résultat de beaucoup de relation des mecs qui viennent ici concernant leur envie de LTR mais qui au final n'ont qu'un amère goût d'ONS, mon conseil est plutôt cohérent.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] Intéressant le 05.02.15, 14h45 par Terrigan
- [0] Non le 05.02.15, 15h18 par Blusher
La notion de sexe récréatif et sans engagement a l'air de complètement te passer au dessus de la tête. On peut aussi profiter de sexe sans chercher une compatibilité amoureuse ou envisager une relation suivie...
Pour faire le point sur ce qui a foiré et après avoir lu vos posts, je peux dire (pour CETTE relation) que :
Effectivement, on est allés trop vite, allé chez elle trop tôt, embrassée trop tôt... pas pris le temps de se connaître.
De même, notre première coucherie avait plus des airs de plans cul que d'LTR.
Cette relation, je la vois un peu comme un briquet qu'on galère à allumer : on arrive à avoir des étincelles (sentiments éphémères que nous avons tout deux ressenti) mais pas de flamme.
C'est aussi pour ça que je pense essayer de retenter le coup, par ce qu'à mon avis, il y a encore du gaz dans le briquet, c'est juste qu'il faut s'y prendre de la bonne manière. Après, on peut allumer un carton, un tas de bois, une forêt...
Faut juste penser que tous les briquets sont différents et qu'il faut trouver la bonne méthode pour allumer celui qu'on a entre les mains.
Mais c'est vrai qu'aujourd'hui j'ai un peu un sentiment d'ONS.
Effectivement, on est allés trop vite, allé chez elle trop tôt, embrassée trop tôt... pas pris le temps de se connaître.
De même, notre première coucherie avait plus des airs de plans cul que d'LTR.
Cette relation, je la vois un peu comme un briquet qu'on galère à allumer : on arrive à avoir des étincelles (sentiments éphémères que nous avons tout deux ressenti) mais pas de flamme.
C'est aussi pour ça que je pense essayer de retenter le coup, par ce qu'à mon avis, il y a encore du gaz dans le briquet, c'est juste qu'il faut s'y prendre de la bonne manière. Après, on peut allumer un carton, un tas de bois, une forêt...
Faut juste penser que tous les briquets sont différents et qu'il faut trouver la bonne méthode pour allumer celui qu'on a entre les mains.
Mais c'est vrai qu'aujourd'hui j'ai un peu un sentiment d'ONS.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Prends un peu de recul le 05.02.15, 18h16 par gettheone
Sauf que ce n'était pas le but de chevreuil.....Blusher a écrit :La notion de sexe récréatif et sans engagement a l'air de complètement te passer au dessus de la tête. On peut aussi profiter de sexe sans chercher une compatibilité amoureuse ou envisager une relation suivie...
C'est tout à ton honneur de vouloir mieux connaître une fille avant de se mettre en couple avec afin de ne pas souffrir et être sûr que c'est "la bonne".
Sauf que ce n'est pas garanti que ça te protégera de la souffrance.
1) Partant du principe qu'à partir du moment il y a attachement et amour il y a un risque de souffrance bien réel car cela implique des émotions. C'est normal de souffrir, c'est ce qui fait de nous des êtres humains et pas des robots.
2) On se comporte différemment en couple et en amitié (notamment à cause de ce que ça implique en termes d'émotion comme dit au-dessus). Donc on peut apprendre à connaître une fille, et se rendre compte qu'elle est différente une fois en couple.
Le meilleur moyen de connaître une fille et de développer une réelle complicité amoureuse avec elle, c'est encore...
De démarrer une relation avec elle.
3) Vouloir se protéger de la souffrance est l'arbre qui cache la forêt.
Est-ce qu'il ne vaudrait pas mieux se demander quelles sont les raisons profondes qui amènent à vouloir se protéger de la souffrance?
Autrement dit, si on a si peur de souffrir, ça peut traduire une sensibilité très présente. Mais d'où vient-elle cette sensibilité? Cette peur?
4) Vouloir à tout prix trouver la femme de sa vie qui correspond en tout point aux critères qu'on s'est fait est un non-sens. Ca manque cruellement de fun et d'émotions, et ça laisse peu de place à la complicité amoureuse qu'on va développer dans une relation.
Et comment peux-tu être sûr de tomber amoureux de la fille qui correspond à tous les critères que tu t'es fait? C'est une vision bien froide des rapports amoureux.
1+1=2 c'est des maths, pas de l'amour.
Et le meilleur moyen de savoir si tu vas tomber amoureux de cette fille géniale, c'est, encore une fois, de démarrer une relation avec.
5) Imaginons que tout se passe comme tu l'entends. Tu prends ton temps pour la connaître, tu te mets en couple avec, et tu te rends compte que c'est pas l'ange que tu avais imaginé. Tu te rends compte que c'est un être humain avec deux bras, deux jambes, des émotions, des insécurités, des questionnements, etc...
Tu fais quoi? Tu la plaques parce qu'elle ne correspond pas à tes critères? Ou tu décides de l'accepter telle qu'elle est ?
Mets-toi ça dans la tête: Le véritable amour c'est d'accepter la femme que tu aimes telle qu'elle est. Pas de vouloir la faire changer pour qu'elle corresponde à ton idéal.
Alors, tu veux continuer à mieux la connaître et à définir une liste de la femme parfaite? Ou tu veux laisser place aux émotions et à la découverte de l'autre?
Sauf que ce n'est pas garanti que ça te protégera de la souffrance.
1) Partant du principe qu'à partir du moment il y a attachement et amour il y a un risque de souffrance bien réel car cela implique des émotions. C'est normal de souffrir, c'est ce qui fait de nous des êtres humains et pas des robots.
2) On se comporte différemment en couple et en amitié (notamment à cause de ce que ça implique en termes d'émotion comme dit au-dessus). Donc on peut apprendre à connaître une fille, et se rendre compte qu'elle est différente une fois en couple.
Le meilleur moyen de connaître une fille et de développer une réelle complicité amoureuse avec elle, c'est encore...
De démarrer une relation avec elle.
3) Vouloir se protéger de la souffrance est l'arbre qui cache la forêt.
Est-ce qu'il ne vaudrait pas mieux se demander quelles sont les raisons profondes qui amènent à vouloir se protéger de la souffrance?
Autrement dit, si on a si peur de souffrir, ça peut traduire une sensibilité très présente. Mais d'où vient-elle cette sensibilité? Cette peur?
4) Vouloir à tout prix trouver la femme de sa vie qui correspond en tout point aux critères qu'on s'est fait est un non-sens. Ca manque cruellement de fun et d'émotions, et ça laisse peu de place à la complicité amoureuse qu'on va développer dans une relation.
Et comment peux-tu être sûr de tomber amoureux de la fille qui correspond à tous les critères que tu t'es fait? C'est une vision bien froide des rapports amoureux.
1+1=2 c'est des maths, pas de l'amour.
Et le meilleur moyen de savoir si tu vas tomber amoureux de cette fille géniale, c'est, encore une fois, de démarrer une relation avec.
5) Imaginons que tout se passe comme tu l'entends. Tu prends ton temps pour la connaître, tu te mets en couple avec, et tu te rends compte que c'est pas l'ange que tu avais imaginé. Tu te rends compte que c'est un être humain avec deux bras, deux jambes, des émotions, des insécurités, des questionnements, etc...
Tu fais quoi? Tu la plaques parce qu'elle ne correspond pas à tes critères? Ou tu décides de l'accepter telle qu'elle est ?
Mets-toi ça dans la tête: Le véritable amour c'est d'accepter la femme que tu aimes telle qu'elle est. Pas de vouloir la faire changer pour qu'elle corresponde à ton idéal.
Alors, tu veux continuer à mieux la connaître et à définir une liste de la femme parfaite? Ou tu veux laisser place aux émotions et à la découverte de l'autre?
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+2] Constructif le 05.02.15, 19h55 par Blusher
- [+1] Constructif le 05.02.15, 21h52 par chevreuil00
- [+1] Intéressant le 05.02.15, 23h58 par Terrigan
- [+2] 100% d'accord le 06.02.15, 10h47 par The_PoP
Ses buts initiaux, il ne nous en a pas trop parlé. Ce n'est qu'après qu'on comprend qu'il cherche à trouver l'amour.gettheone a écrit :Sauf que ce n'était pas le but de chevreuil.....Blusher a écrit :La notion de sexe récréatif et sans engagement a l'air de complètement te passer au dessus de la tête. On peut aussi profiter de sexe sans chercher une compatibilité amoureuse ou envisager une relation suivie...
Il traînait sur badoo sans conviction, il a topé un rencard avec une fille. Ils ont passé une bonne soirée.Il s'agissait d'une fille rencontrée sur badoo où je traînais de temps en temps sans trop de convictions. Après quelques échanges de messages, elle m'a donné son numéro de téléphone dans la soirée. Nous avons convenu d'un rencard le vendredi soir suivant.
ACTE I: "On discute un moment"
Ce qu'on peut en dire c'est que deux personnes qui se captent sur badoo un soir de désoeuvrement ne sont pas dans des conditions optimales pour permettre le minimum d'idéalisation requise pour tomber amoureux l'un de l'autre.
D'autant que le récit du premier rendez-vous ne vend pas du rêve.
Les lieux sont austères (le PMU du coin), la température négative.Nous avons bu une bière (chacun) que j'avais amené (Leffe Royale ! Je plaisante pas, moi !). En fait, le lieu où on s'est rencontrés (qui était assez proche de chez elle et pas loin de chez des amis où je devais aller juste avant) n'a pas de bar sympa : uniquement des pauvres PMU ou des trucs du genre. Bref, on (elle) a parlé un moment puis m'a proposé de venir chez elle par ce qu'on se les gelais.
Moi : Pas d'hésitation, j'y dis OK.
Bref, je la suis, on discute un moment puis vient l'heure de partir. Là, j'y fais la bise, tourne le dos, me retourne et l'embrasse.
1ère erreur ? L'embrasser trop tôt ?
"On discute un moment" c'est pour le moins succinct comme description de leur premier flirt. Quid des jeux discursifs, des conversations qui vont crescendo, de la révélation de soi et de la découverte de l'autre les yeux dans les yeux? Du rapprochement de corps, des mains qui se frôlent, des éclats de rire et des sourires de connivence?
Soit chevreuil fait l'impasse sur toutes ces belles choses (si importantes lors d'une première rencontres) parce qu'il lui semblait accessoire de nous les narrer. Soit, les échanges étaient assez fades pour que "on discute un moment" suffise à les résumer.
Dans un cas comme dans l'autre, l'impression qui en ressort c'est celle d'un rendez-vous sans relief ni inspiration mais qui se finit quand même par un baiser sans qu'on ait vraiment cherché à se séduire l'un l'autre.
Ne pas y prêter davantage attention c'est négliger que ces rendez-vous amoureux sont ni plus ni moins que des mises en scène de nos Moi idéaux.
Savoir séduire (surtout si l'on est romantique et/ou à la recherche du grand amour) c'est démontrer une capacité expressive à incarner avec autant de brio que d'authenticité un personnage digne d'être idéalisé par l'autre. En d'autres termes, on déploie son ramage (sans pour autant se la jouer) et on invite l'autre à un jeu de miroirs où chacun se reflète dans le reflet valorisant que lui tend l'autre.
Concrètement: On y fait preuve de repartie. On ose quelques traits d'esprit. On distille de la sensualité et des sous-entendus dans la conversation. On raconte l'un et l'autre des anecdotes qui mettent en lumière des aspects positifs ou singuliers de notre vécu et de notre personnalité.
En un mot comme en cent, on se livre à cet exercice millénaire au travers duquel deux personnes vont pouvoir s'idéaliser et in fine tomber amoureux.
De cela, il n'y aucune trace dans son récit. Une fois encore, soit parce que cela ne s'est pas produit. Soit il nous prive d'une partie fondamentale de la rencontre amoureuse. Le big bang de votre univers à deux.
Le mythe fondateur de votre couple. Le terme peut sembler pompeux mais c'est bien de cela qu'il s'agit. Ne parle-t-on pas d'histoire d'amour?
Or, d'histoire il n'y guère ou en tout cas pas le genre d'histoire halletante ni de tension dramatique qui fasse attendre avec impatience le prochain épisode.
On est dans un registre, ne le prend pas mal chevreuil, assez insipide.
Pour preuve, la conclusion du premier acte:
Autre chose, tu nous demande si tu l'as embrassée trop tôt. Histoire de jouer l'avocat du Diable, j'oserai avancer que tu l'as embrassée trop tard. Je m'explique. Quitte à l'embrasser au premier rendez-vous, pourquoi attendre le moment de partir (et de lui avoir fait la bise) pour enfin trouver la ressource nécessaire et le faire. Si la montée du désir tout au long de ce rendez-vous avait été impétueuse, ce baiser serait intervenu plus tôt dans la soirée.Bref : à partir de là on a continué à se voir.
Et de là, on passe direct à :
ACTE II: Pas encore amoureux, déjà en couple2) La relation
Comme si, effectivemment l'affaire était réglée un peu vite. On n'est pas encore un couple au second rendez-vous. La danse devrait continuer.
Sans trop de surprise, le sexe est à l'image du premier acte. (Le flirt au premier rendez-vous c'est déjà des préliminaires, quand on est tout nu au pieu avec la fille, c'est juste la suite de ce tango) Du coup chevreuil, ne t'en veut pas et n'en veut pas à ton corps. Tu n'as pas lieu de te sentir minable. Ce n'est pas le plus important dans tout ça, c'est à remettre dans le contexte de ce début de relation:
chevreuil, pas encore idéalisé par sa belle se retrouve déjà désidéalisé par elle. Elle lui soufflerait presque ses répliques et tente de corriger son jeu d'acteur comme un réalisateur sur un tournage. Ce n'est pas son rôle, l'un et l'autre se doivent d'être acteur et actrice de cette pièce. Dire déjà à l'autre qu'on aimerait qu'il muscle son interprétation, cela revient à interrompre la pièce. Cela ne peut que faire perdre encore plus ses moyens à l'acteur. L'illusion dramaturgique est brisée.j'avais le sentiment que c'était elle qui menait le couple et elle aussi l'avait (elle me l'a dit).
Pour ne rien arranger, ils se voient beaucoup et souvent. Quotidiennement pour tout dire:
C'est là qu'on se remémorre leur rencontre: deux célibataires désoeuvrés qui tuent le temps sur Badoo.Aussi, on se voyait presque chaque soir/jour où on était tous les deux dispos, soit environ 4 ou 5 soirs sur 7.
Deux adages me viennent en tête (et en Anglais, sorry):
1/ Get a life!
2/ Absence makes the heart grow fonder
L'absence attise le désir amoureux. Non pas qu'il faille se rendre excessivement indisponible pour créer artificiellement le désir. Je ne dis pas ça.
Mais passer directement à 5 soirs par semaine, c'est de toute évidence le signe d'une vie peu remplie. Et surtout, c'est le meilleur moyen d'inviter déjà la routine quand on pourrait goûter aux délices de l'absence (laquelle favorise l'idéalisation cosubstantielle au sentiment amoureux).
Alors bien sûr, le tableau n'est pas noir de geai.
Tout ce qui en somme ferait une plaisante amitié érotique (qui durerait peut-être, d'ailleurs).En dehors de ça, on a passé de très bons moments : weekends, tendresses, massages, rires, petites attentions...
Mais au lieu de ça, nos deux amants déplorent de ne pas ressentir d'élan amoureux. Vous placez des attentes excessives, pour ne pas dire tyranniques, sur une histoire que vous menez de manière très pépère. Vous vous décevez de ne pas savoir donner un souffle lyrique à cette histoire. Prendre le partie d'une relation casual vous aurait au moins éviter l'écueil de la déception de ne pouvoir vivre une histoire digne d'Hollywood. Mais vous placez la barre très haut.
Le choc amoureux n'a donc pas eu lieu. Du fait entre autres de votre disponibilité, de l'absence de mystère, de jeu et d'une part de rêve qui ne transparaît à aucun moment dans le récit du premier et du second acte.Nous avons plusieurs fois parlé de ces sentiments qui n'évoluent pas, de cette envie que ça marche car l'un comme l'autre nous nous plaisions beaucoup. Mais, pas d'amour.
Il eût fallu à ce stade un deus ex machina, un noeud dramatique aux proportions épiques pour inverser la vapeur. L'intrusion peut-être 'un tiers même symbolique qui viennent faire craindre une infidélité ou bien un éloignement géographique pour secouer tout ça. En fait, je ne vois pas. Bref, qu'un truc se produise.
ACTE III: "Il faut qu'on parle."
Mais rien ne s'est produit sinon l'inéluctable. La logique implacable et linéaire d'une suite d'événements dénuée de rythme et de surprise.
Résumons:
Les étapes classiques (et éminemment conventionnelles) de la formation du sentiment amoureux sont les suivantes:
Nos deux protagonistes quant à eux ont pris un faux départ. Ils ont, et c'est là que je rejoins gettheone, baclé la première étape et ne s'en sont jamais remis.Idéalisation
Enchantement
Plaisir Sexuel
Renoncement (engagement)
Ils n'ont pas joué le jeu. Ils se sont calé un rencard sur badoo un soir où ils se faisaient chier (ça va être coton pour idéaliser après ça).
Il auraient pû faire du premier rendez-vous en réel un moment inoubliable (même dans un PMU d'ailleurs) mais ça n'a pas l'air d'avoir été le cas.
Ils sont quand même passé à la suite, d'un commun accord "par défaut". ("bon, ça c'est fait. On continue à se voir?")
Ils ont continué d'entretenir des attentes ambitieuses voire irréalistes.
Ils se sont rendus très, trop disponibles très vite. Ils ont joué au petit couple qui se fait des cadeaux de St Valentin avant d'être tombé amoureux.
Bref, et c'est là que gettheone et moi ne sommes plus d'accord, ce n'est pas le sexe qui est arrivé trop tôt c'est la pépérisation/mémérisation de l'un et de l'autre qui ont voulu se voir en couple avant de tomber amoureux.
On peut coucher le premier soir et tomber très amoureux. Attendre ne fera rien à l'affaire si on ne commence pas par flirter et par se rendre symboliquement ou physiquement inaccessible l'un pour l'autre (au moins un peu).
On peut tomber et faire tomber amoureux en moins de deux heures. Le fameux choc amoureux par définition, a un caractère soudain et explosif.
Etre un séducteur, ce n'est pas juste arriver à coucher avec des filles. C'est être capable de faire tomber une fille amoureuse. C'est en cela que Don Juan est véritablement narcissique et pas juste un queutard.
Le prix à payer, c'est un certain inconfort. Quand on est amoureux, on est sous coke: On est nerveux, on pense souvent à elle. On se demande si ça va le faire, si on devrait appeler ou laisser passer encore un jour ou deux. C'est inconfortable et il faut du self-control et de la maturité émotionnelle pour ne pas se laisser submerger.
Mais cet inconfort initial est inévitable, c'est ce qui nous donne ensuite le sentiment de mériter l'autre quand enfin on passe le cap du choc amoureux.
Là, on devient vraiment un couple. Les rapports se font plus naturels, on a le sentiment d'être aimé pour soi-même, de ne plus être en représentation. On peut commencer à se projeter dans un futur commun avec davantage de confiance en l'avenir du couple.
Et en même temps, étant passé par cette étape initiale d'incertitude on a été inoculé d'une dose de vaccin qui nous permettra, on l'espère de jamais prendre les choses pour définitivement acquises.
Car en amour elle ne le sont jamais complètement. Les histoires d'amour finissent mal : soit qu'on se sépare, soit que la mort nous sépare. ("Celui des deux qui reste se retrouve en Enfer." Jacques Brel, Les Vieux. Un chanson qui me tire une larme à chaque fois.)
Et pourtant, c'est la plus belle aventure d'une vie. Et ce coeur aujourd'hui brisé, comme l'était le mien il y a dix ans, tu vas le reconstruire plus résilient, plus fort.
LES OBJECTIFS
ATTENTION!a) Trouver la source des problèmes qui ont fait que les sentiments ne se sont pas dévoilés. C'est là que j'ai besoin de votre expertise.
b) Les résoudre
La recherche des causes et le mode résolution de problème ne permettent pas de changer radicalement de paradigme. Dans ce mode, on est toujours en train de réparer, de réstorer. Cela prend une énergie de dingue et on reste le nez sur les problèmes.(Je sais je viens de les pointer du doigt, my bad)
Je te conseille, puisque tu parles d'acheter un bouquin, de te tourner plutôt vers des méthodes comme l'appreciative inquiry. Partir de ce qui marche déjà, identifier tes qualités, développer une vision de ce que tu veux et de ce que tu veux être/vivre et mettre en place les moyens adaptés pour que tu y arrives.
C'est vachement plus motivant et efficace que de faire du debugging, traquer les problèmes et essayer de les résoudre un à un.
Du coup, ça ressemble davantage à ce que tu écris ensuite:
Il ya tout lieu de penser qu'une fois arrivé à bon port, tu aies largement relativisé cette courte histoire qui, j'en suis sûr, aura été riche en enseignements. En attendant, prends soin de toi ce ne sont pas des périodes faciles mais elles sont fertiles!d) Profiter de mon célibat
e) Reprendre mon assurance, ma confiance en moi... Ce qui fait de moi un homme, quoi !
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+3] Post de qualité le 05.02.15, 20h02 par Sathinelilly
- [+3] Très intéressant le 05.02.15, 20h08 par tibdeconne
- [+3] A lire le 05.02.15, 20h39 par Mr.Smooth
- [+1] Très intéressant le 05.02.15, 22h04 par chevreuil00
- [+3] Post de qualité le 06.02.15, 10h50 par The_PoP
- [+1] A lire le 13.02.15, 00h49 par Madjek84
@ tibdeconne
D'une part je suis d'accord avec toi et d'autres part les idées que je transpose ici ne sont en aucun cas des calculs de critères ou ce genre de chose....
Le fait de passer du temps à connaitre quelqu'un se fait dans un début de relation, c'est évident, il ne faut pas s'empêcher de vivre une relation par peur de l'échec, mais il ne faut pas foncer tête baisser dans une relation qui "pue" l'échec, la différence est là.
Rencontrer quelqu'un, apprendre à le connaitre, à SE connaitre, c'est avant tout respecter ses besoins et ne pas se laisser aller dans un truc tout feu tout flamme pour la relation elle même plus que pour la personne que l'on rencontre, c'est de ce risque d'échec là dont je parle et qui se produit régulièrement lorsque les mecs s'enflamment sans prendre en considération la fondation de la relation elle même ainsi que les liens avec la partenaire.
Là n'est pas vouloir se protéger de souffrir à quel moment j'ai dis ça????
c'est juste aller dans le bon sens d'une relation, filtrer ses rencontres pour y trouver le meilleur pour soi et pour l'autre, là n'est pas le but de ne pas prendre de risque de souffrir, le risque est partout même dans les plus belles histoires et on appelle cela la vie tout simplement, faut arrêter de tout mélanger dans mes propos....
Ce n'est en aucun cas non plus vouloir la femme de sa vie, femme parfaite blabla et tout le baratin!
Donc vouloir le meilleur pour soi c'est à dire, être épanoui, se sentir bien avec une femme, avoir de la complicité, du lien sincère, de la confiance, de la compréhension, de l'amour, du partage c'est vouloir la femme parfaite ça?
Non c'est juste vouloir une relation d'amour véridique, après il y a d'autres facteurs de compatibilité, de personnalité, d'attirance qui fera que ça marchera ou pas, mais au moins on est dans une base saine de rencontre et ne pas vouloir tenter dans des relations médiocres qui ne nous correspondent pas, dans lesquelles on se sent pas heureux et qui au final finir par nous lasser/user autant soi que la partenaire....
D'une part je suis d'accord avec toi et d'autres part les idées que je transpose ici ne sont en aucun cas des calculs de critères ou ce genre de chose....
Le fait de passer du temps à connaitre quelqu'un se fait dans un début de relation, c'est évident, il ne faut pas s'empêcher de vivre une relation par peur de l'échec, mais il ne faut pas foncer tête baisser dans une relation qui "pue" l'échec, la différence est là.
Rencontrer quelqu'un, apprendre à le connaitre, à SE connaitre, c'est avant tout respecter ses besoins et ne pas se laisser aller dans un truc tout feu tout flamme pour la relation elle même plus que pour la personne que l'on rencontre, c'est de ce risque d'échec là dont je parle et qui se produit régulièrement lorsque les mecs s'enflamment sans prendre en considération la fondation de la relation elle même ainsi que les liens avec la partenaire.
Là n'est pas vouloir se protéger de souffrir à quel moment j'ai dis ça????
c'est juste aller dans le bon sens d'une relation, filtrer ses rencontres pour y trouver le meilleur pour soi et pour l'autre, là n'est pas le but de ne pas prendre de risque de souffrir, le risque est partout même dans les plus belles histoires et on appelle cela la vie tout simplement, faut arrêter de tout mélanger dans mes propos....
Ce n'est en aucun cas non plus vouloir la femme de sa vie, femme parfaite blabla et tout le baratin!
Donc vouloir le meilleur pour soi c'est à dire, être épanoui, se sentir bien avec une femme, avoir de la complicité, du lien sincère, de la confiance, de la compréhension, de l'amour, du partage c'est vouloir la femme parfaite ça?
Non c'est juste vouloir une relation d'amour véridique, après il y a d'autres facteurs de compatibilité, de personnalité, d'attirance qui fera que ça marchera ou pas, mais au moins on est dans une base saine de rencontre et ne pas vouloir tenter dans des relations médiocres qui ne nous correspondent pas, dans lesquelles on se sent pas heureux et qui au final finir par nous lasser/user autant soi que la partenaire....
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] Ca va mieux en le disant le 05.02.15, 20h03 par Blusher
- [+1] Constructif le 05.02.15, 20h10 par tibdeconne
@blusher:
Bref, et c'est là que gettheone et moi ne sommes plus d'accord, ce n'est pas le sexe qui est arrivé trop tôt c'est la pépérisation/mémérisation de l'un et de l'autre qui ont voulu se voir en couple avant de tomber amoureux.
On peut coucher le premier soir et tomber très amoureux. Attendre ne fera rien à l'affaire si on ne commence pas par flirter et par se rendre symboliquement ou physiquement inaccessible l'un pour l'autre (au moins un peu).
En fait je suis d'accord sur ton propos, mais le fait de coucher rapidement n'est pas un crime loin de là, c'est juste que pour beaucoup de gens ça ralenti l'emballement qui s'en suit, lorsque y a coucherie il y a un attachement plus conséquent, des attentes plus forte que lorsque y a pas eu encore de FC (surtout venant de la fille, ça me rappel la fois où j'ai couché avec une femme, notre premier rapport elle me dit " attention tu t'engages hein" du style tu t'amuses pas avec moi ).
Tout ça pour dire que ça peut être un plus d'attendre quelques temps et de laisser ce fameux FC venir plus tard comme une cerise sur le gâteau, en attendant de se prendre bien en considération la relation qu'on mène ainsi que sa valeur et faire la différence entre si on est là par envie et amour de la personne elle même ou si c'est juste par idéalisation romantique de la relation ce qui sera un échec assuré.....
Là où je dis qu'il faut prendre son temps c'est surtout parce que le fait de coucher trop vite et s'emballer en mode couple etc amène régulièrement sur des sentiments d'attachements et ces derniers sèment le trouble dans notre esprit, se demandant "je ressens quelque chose mais je sais pas si je suis amoureux?" "y a quelque chose pourtant" oui et ce quelque chose est généralement de l'attachement, de l'attirance mais pas de l'amour....Pourtant le but est de vivre un amour un vrai pas une copie....
Donc prendre le temps permets d'être lucide sur ce que l'on vit et éviter de futur désagrément, à savoir si les choses sont fluides tout se passe bien il faut évidemment continuer dans ce sens, mais en revanche si l'amour n'est pas au rdv, que l'attirance physique/ le sex devient presque le seul moteur du duo, il parait plus sain de se demander si il faut continuer....
Bref, et c'est là que gettheone et moi ne sommes plus d'accord, ce n'est pas le sexe qui est arrivé trop tôt c'est la pépérisation/mémérisation de l'un et de l'autre qui ont voulu se voir en couple avant de tomber amoureux.
On peut coucher le premier soir et tomber très amoureux. Attendre ne fera rien à l'affaire si on ne commence pas par flirter et par se rendre symboliquement ou physiquement inaccessible l'un pour l'autre (au moins un peu).
En fait je suis d'accord sur ton propos, mais le fait de coucher rapidement n'est pas un crime loin de là, c'est juste que pour beaucoup de gens ça ralenti l'emballement qui s'en suit, lorsque y a coucherie il y a un attachement plus conséquent, des attentes plus forte que lorsque y a pas eu encore de FC (surtout venant de la fille, ça me rappel la fois où j'ai couché avec une femme, notre premier rapport elle me dit " attention tu t'engages hein" du style tu t'amuses pas avec moi ).
Tout ça pour dire que ça peut être un plus d'attendre quelques temps et de laisser ce fameux FC venir plus tard comme une cerise sur le gâteau, en attendant de se prendre bien en considération la relation qu'on mène ainsi que sa valeur et faire la différence entre si on est là par envie et amour de la personne elle même ou si c'est juste par idéalisation romantique de la relation ce qui sera un échec assuré.....
Là où je dis qu'il faut prendre son temps c'est surtout parce que le fait de coucher trop vite et s'emballer en mode couple etc amène régulièrement sur des sentiments d'attachements et ces derniers sèment le trouble dans notre esprit, se demandant "je ressens quelque chose mais je sais pas si je suis amoureux?" "y a quelque chose pourtant" oui et ce quelque chose est généralement de l'attachement, de l'attirance mais pas de l'amour....Pourtant le but est de vivre un amour un vrai pas une copie....
Donc prendre le temps permets d'être lucide sur ce que l'on vit et éviter de futur désagrément, à savoir si les choses sont fluides tout se passe bien il faut évidemment continuer dans ce sens, mais en revanche si l'amour n'est pas au rdv, que l'attirance physique/ le sex devient presque le seul moteur du duo, il parait plus sain de se demander si il faut continuer....
Cela s'appelle un plan cul.Donc prendre le temps permets d'être lucide sur ce que l'on vit et éviter de futur désagrément, à savoir si les choses sont fluides tout se passe bien il faut évidemment continuer dans ce sens, mais en revanche si l'amour n'est pas au rdv, que l'attirance physique/ le sex devient presque le seul moteur du duo, il parait plus sain de se demander si il faut continuer....
En somme qu'on couche ou pas dès le début, être clair sur ses attentes, ne pas chercher à aller plus vite que la musique et garder les pieds sur terre.
Et puis, rappelons-le à tout hasard, le sexe pour le plaisir et sans lendemain peut être une expérience tout à fait valable en elle-même.
La production d'oxytocine pendant et après le rapport sexuel peut accroître le sentiment d'attachement. Ce n'est pas pour autant qu'on est forcément amoureux transis à chaque rapport avec un nouveau partenaire sexuel.
A te lire, on a parfois l'impression que tu déconseilles le sexe hors de toute conjugalité ou attachement amoureux. Je fais fausse route ou je te comprends correctement?
On voit de plus en plus la situation inverse sur ce forum. En la matière, les rôles de genre ne sont peut-être pas si figés qu'on pourrait le croire.lorsque y a coucherie il y a un attachement plus conséquent, des attentes plus forte que lorsque y a pas eu encore de FC (surtout venant de la fille, ça me rappel la fois où j'ai couché avec une femme, notre premier rapport elle me dit " attention tu t'engages hein" du style tu t'amuses pas avec moi ).