Etat d'esprit / psychologie / dev perso / vie intérieure.
Un forum pour celles et ceux qui s'intéressent au dev perso, à l'équilibre intérieur, à la psychologie. Surmonter ses blocages, ses croyances limitantes, nourrir et développer ses forces, etc.
achribu a écrit :Une heure de Mendelssohn rend elle une personne meilleure qu'une heure de télé poubelle ?
J'avoue, je ne connais pas Mendelssohn. Mais la culture dite "classique" rend-t-elle meilleure que a télé-poubelle ? Mais très clairement ! Pourquoi ? Parce que comme on l'a déjà expliqué sur le topic, ce qu'on appelle "culture classique" est issue d'une sélection par le temps, donc de bien meilleure qualité. Et même nonobstant cela, et même en considérant la culture de qualité d'aujourd'hui (donc sans la sélection historique). Elle force à une ouverture et à un affûtage d'esprit salutaire. Tu évoques toi-même le truc dans la suite de ton message:
achribu a écrit :Il faut que la personne réinvestisse ce que lui a apporté l'expérience culturelle dans son quotidien, ses relations avec les autres... Même si ce ré investissement n'est qu'une étincelle d'ouverture d'esprit !
Je voulais juste rajouter que bien souvent, si ce réinvestissement dont tu parles n'a pas lieu, ben c'est qu'on est simplement passé à côté de l’œuvre. Certes, il y a des éléments universels dans une œuvre de qualité. Mais aussi certains qui ne le sont pas du tout. Paradoxalement, ces éléments soulignent l'universalité de la pièce. Je veux dire. Dans une pièce de théâtre comme Le Cid de Corneille, non, provoquer en duel à mort quelqu'un pour une question d'honneur ne me parle pas vraiment. Ca parlait beaucoup plus à un Victor Hugo, qui en a déjà fait, ou à un Clemenceau, "l'homme aux douze duels". Et pour bien comprendre ça, il faut s'intéresser, s'ouvrir à l’œuvre. Et à côté de ça, tu as aussi un certain nombre de sentiments universels. Qui t'apparaissent encore mieux une fois que tu as fais ce travail d'ouverture. Et un travail d'ouverture, ça ne veux pas seulement dire d'arrêter d'être de mauvaise foi. Ça peut aussi vouloir dire faire des recherches.
achribu a écrit :Dans cette perspective, je pense que la "merde" culturelle n'est pas lié à la nature de ce qui est proposé, mais à sa répétitivité, sa redondance ou au contraire le trop grand fossé avec le quotidien des gens. C'est en cela que je suis en désaccord avec Venusian, désaccord qui ressemble d'ailleurs à celui que j'avais exprimé par rapport aux régimes.
Pas du tout d'accord. La merde reste de la merde dans le sens où, se contentant du pulsionnel, ça te laisse... non, pire, ça te renferme sur ton petit nombril ! Et pire encore, bien souvent, satisfait de toi (fait le lien avec le "rire cruel" dont je parlais). Bref, rien de mieux pour faire de petits arrogants (donc des gens qui surestiment beaucoup trop leurs mérites et leur importance dans le monde, tout en méprisant ce que autrui a à offrir) particulièrement peu intéressants. Des gens fermés à l'extérieur, avec tellement peu de connaissance des autres, de préjugés, d'autosatisfaction pour eux et leur petit monde, d'absence d'habitude d'essayer de changer leur point vue, d'intolérance et de peur d'autrui qu'ils en deviennent incapable de s'adapter dès que le monde autour d'eux change un peu. Même si on parle du changement qui se trouve à 30 kms de leur maison ...
Et ça, tu vois, c'est pas une question d'intensité de la télé-merde. Mais bien de pauvreté d'esprit. Finalement, l'un des aspects de l'imposition des standards de la télé-merde dont parlait Terrigan, c'est peut-être ça aussi: laisser croire aux gens que tout se vaut. Alors certes, faire la hiérarchie est difficile, et tout ne peut pas être hiérarchisé. Mais ce n'est pas pour ça qu'il faut croire qu'un Expendable 3 (un divertissement sympa) vaut un Night Call.
Et ce n'est pas une histoire de culture classique versus culture pop moderne ou autre. Même en rap, tu en as qui parfois s'amusent complètement sur certains sons à raconter le plus de conneries possibles, et parfois à avoir un propos sérieux. De ce que j'ai vu, les (vrais) amateurs (ce que je ne suis pas) savent faire la différence entre les deux types de sessions.
Iskandar a écrit :c'est pas une question d'intensité de la télé-merde. Mais bien de pauvreté d'esprit. Finalement, l'un des aspects de l'imposition des standards de la télé-merde dont parlait Terrigan, c'est peut-être ça aussi: laisser croire aux gens que tout se vaut. Alors certes, faire la hiérarchie est difficile, et tout ne peut pas être hiérarchisé. Mais ce n'est pas pour ça qu'il faut croire qu'un Expendable 3 (un divertissement sympa) vaut un Night Call.
Et ce n'est pas une histoire de culture classique versus culture pop moderne ou autre. Même en rap, tu en as qui parfois s'amusent complètement sur certains sons à raconter le plus de conneries possibles, et parfois à avoir un propos sérieux. De ce que j'ai vu, les (vrais) amateurs (ce que je ne suis pas) savent faire la différence entre les deux types de sessions.
+1
Ah oui tiens, je n'avais pas traité le sujet de la pop culture.
La pop culture, la ligne de front sur laquelle les français se font percuter la gueule
...Et pas qu'un peu...
L'idée de base c'est que si tout se vaut, on est morts!
Je suis d'accord avec le livre, peu importe ce qu'on peut penser par ailleurs de son auteur en tant que "figure médiatique"
Si on applique le "tout se vaut" à la pop culture, dans ce cas, qu'on le veuille ou non on traque et marginalise tout ce qu'il peut y avoir de bon dans la pop culture.
Car la pop culture c'est très large.
C'est de la merde, MAIS AUSSI des œuvres de qualité.
Pour replacer tout ça par rapport aux œuvres classiques, rappelons que la pop culture tire ses références ailleurs que dans la culture classique. C'est la différence notable, et elle ne change pas grand-chose sur le fond. Le fait que la qualité des œuvres classiques a été éprouvée ou non par le temps, je ne vais pas en parler ici.
Et donc, dans le domaine énorme de la pop culture, la merde et la qualité devraient cohabiter en bonne intelligence, mais les dealers de merde ont décidé que ça ne serait pas le cas.
Démonstration sous forme de calcul :
La pop culture c'est large + tout se vaut = si ça ne vous fait pas jouir de façon automatique et continuelle, de la première à la dernière seconde, ça signifie que c'est chiant et donc nul.
Il est là le conditionnement à la fois agressif, abrutissant et insidieux.
C'est là que le goût artistique se fait détruire à la racine.
C'est là qu'on conditionnent les gens à rejeter par réflexe conditionné la culture classique, OK, très bien, MAIS AUSSI, surtout, la culture pop de qualité.
De la culture pop en tant qu'ensemble large et riche, il ne reste que l'écume la plus vulgaire : la merde.
Résultat : qu'on le veuille ou non, la pop culture de qualité est devenue une contre-culture.
Une culture de niche, souterraine, mise de côté, ghettoïsée. "Alternative", comme on dit. Le mot est révélateur. Une alternative tout à fait éventuelle et anecdotique à la merde.
C'est pour ça que vous avez été nombreux à écrire ici qu'il était tout à fait normal de devoir fouiller dans les méandres des programmes télé de 3h du mate et sur internet pour avoir de la culture de qualité.
A mon sens les français sont nombreux à penser ça parce qu'ils ont accepté "la défaite de la pensée".
Tout se vaut, mais c'est tout à fait normal que la qualité soit planquée dans un coin et que la merde soit portée aux nues...
***
Exemple concret : la "pop" musique.
La musique, en termes de culture pop :
- une chanson de 3-4 minutes, c'est une chanson de 3-4 minutes.
- Un vidéoclip c'est un vidéoclip.
- Un single, c'est un single
- Les années 80 ce sont les années 80.
- une balade, c'est une balade.
Bien. A partir de là, je vous propose un match à armes égales :
Jean-Luc Lahaye vs / The cure
[youtube][/youtube]
[youtube][/youtube]
Résultat du match (De ce que j'ai pu trouver sur wikipedia ) :
--> Ventes de papa chanteur : "il reste 30 semaines au Top 50 (1 200 000 exemplaires)"
--> Ventes de Lullaby : "En France le single atteint la 22e place du Top 50 et reste classé pendant 13 semaines"
La comparaison vaut ce qu'elle vaut, mais ma thèse c'est qu'une montagne de guimauve absolument répugnante comme "papa chanteur" a été tenue à bout de bras par le système, alors que des chansons somptueuses de groupes majeurs sont régulièrement escamotées du paysage télévisuel et radiophonique grand-public.
Pour un enfant de 10 ans à l'époque de la sortie de Lullaby, il était absolument impossible d'entendre parler de cette chanson, sauf évocation quasi-subliminale pendant l'émission "top 50"...
Encore mieux, ma thèse est aussi que le système fait le maximum pour conditionner les Français à rejeter de toutes leurs forces une chanson comme Lullaby. Car elle a quelque-chose de mélancolique, elle a une élégance, une délicatesse. Et ça, ils ne veulent pas qu'on s'y intéresse.
Ils veulent des émotions primaires. Qu'on frissonne comme des chiennes devant Jean-Luc Lahaye, et qu'on rigole comme des porcs devant Viens boire un ptit coup à la maison (dont je vous épargnerai le lien direct vers youtube)
C'est important pour notre fameux temps de cerveau disponible vendu à prix d'or à Coca Cola...
Les français sont éduqués à ne pas connaître The Cure, et au pire, s'ils en entendent parler, à rejeter ce groupe et ses œuvres.
Edit : pour être complet :
Le succès de la pop culture de qualité. Quand les déviants ont intérêt à se faire touts petits
Le succès de toute pop culture de qualité, par exemple The Cure, qui a sa part de célébrité, c'est un succès "anecdotique", "limité".
C'est "la portion congrue", les miettes que le système offre aux déviants, tout en faisant des bénéfices au passage sur leur dos, évidemment.
C'est la soupape de sécurité pour que le système soit accepté. Pour qu'on se dise que les gens de TF1 et Endemol productions ne sont pas des criminels.
Cependant le système dévitalisent soigneusement tout ce qui pourrait avoir du sens dans les artistes pop qui ont du succès.
Exemples en vrac :
* La voix de son maître, pour que le succès n'ait aucun sens.
- Rage against the machine, dont le propos très politique n'a jamais été évoqué par les médias de masse, trop occupés à les présenter comme bouffons qui balancent du gros son pour le plaisir de balancer du gros son.
- Daft Punk, dont absolument TOUS les journalistes télé se sont fait un devoir de moquer. Pas dans les reportages, mais dans les brèves de fin de journal.
Bien obligés d'en parler au journal à cause de leur triomphe aux grammy music awards, ils ont rivalisé de pseudo "bons mots" sur leur masque.
Il fallait absolument qu'ils se foutent de la gueule de leur masques.
C'était à la fois une posture tellement cool, "le conformisme de l'impertinence" et un réflexe conditionné pour protéger le système.
Car le masque des daft punk est une démarche de distanciation par rapport au star system, et ça c'est absolument intolérable, il ne fallait surtout pas évoquer ça à des heures de grande écoute, il fallait au contraire présenter ces artistes comme des clowns.
* Les choix de production, ou comment transformer un monument de la culture française en films de merde pour "forcer" le succès populaire en salles et satisfaire les besoins d'audience de TF1
Gros plan sur la franchise Astérix et obélix.
1) La merde : Astérix et Obélix contre César. Soigneusement calibré pour être le plus grotesque possible. En dehors de Christian Clavier et Gérard Depardieu qui se sont fait un devoir de jouer comme si le public visé était exclusivement composé de débiles profonds âgés de 10 au grand maximum, il fallait A-BSO-LU-MENT Sim en agecanonix et Arielle Dombasle en Falbala...
2) La qualité : Astérix, Mission Cléopâtre. Hé oui, on peut faire un bon film avec ce monument de la BD populaire franco-belge... On peut mais peut-être bien qu'on ne doit pas...
3) --> Le pire contre-attaque : Astérix aux Jeux Olympiques.
Gros retour en arrière, car Dieu sait pourquoi il fallait ABSOLUMENT s'organiser dans les moindres détails pour pondre une bouse immonde afin d'être certains de rentabiliser le budget énorme à l'échelle de la production française (78 millions d'euros contre 50 pour l'opus précadent).
Malgré le précédent hautement déviant et pourtant couronné de succès "Alain Chabat aux commandes", c'était LE projet le plus pertinent, LE seul et unique choix possible...
4) Et allez, encore une tasse de merde : Astérix et Obélix au service de sa majesté.
5) Le retour de la qualité ?
Astérix et le domaine des Dieux a l'air un peu moyen, mais au moins il y a eu un effort.
Je ne sais pas si la franchise Astérix est un bon exemple. Bon, allez, c'est dit.
* Et quand notre propre esprit protège le système :
- Matrix, dont la satyre de la société est passionnante.
A part que les gens ont tellement été bien éduqués qu'ils n'ont même pas fait attention à toutes les citations intéressantes qu'il y avait dedans.
Film d'action = je ne réfléchis surtout pas, je ne mémorise rien, je me "détends"...
C'est pour moi une preuve de notre conditionnement. J'avais listé ailleurs sur FTS ces citations absolument délicieuses. Ma liste dans c'est pas faux, la compile
- Fast and Furious 3 Tokyo drift. L'intelligence, invité gênant l'espace de 45 secondes, royalement ignoré par des spectateurs soigneusement "éduqués"
Le bon gros beauf de base, passionné de tunning, quand il regarde fast and furious, si à un moment du film, sur un temps mort, il voit un dialogue qui ressemble à de l'intelligence, il zappe. Il refoule. Réflexe de pavlov.
C'est la scène du vieux Yakuza qui engueule son fils :
Le vieux Yakuza à son fils a écrit :Il y a un vieux proverbe qui dit :
"Pour un clou perdu, le fer à cheval fut perdu. Pour un fer à cheval perdu, le cheval fut perdu. Pour un cheval perdu, le message a été perdu. Pour un message perdu, la guerre fut perdue."
Personne, je dis bien personne, n'a manifesté le moindre intérêt pour ce proverbe pourtant énorme.
Nous sommes conditionnés à rejeter ce genre de passage dans les films "popcorn".
Car au moment où par extraordinaire, en violation de tous les codes du cinema popcorn, le metteur en scène nous propose un tout petit moment d'intelligence, notre cerveau rejette ça. Hors sujet. Hors contexte. Caca. poubelle.
- Rage against the machine (Huh? Encore?)
A l'époque où Rage against the machine passait en boucle sur MTV,
le grand public s'est fait un devoir de ne surtout pas s'intéresser au sens de leurs paroles. Parce que le grand public avait été "éduqué" à "tolérer" de loin, sans vraiment les écouter, les propos lourds de sens des chansons de Rage Against The Machine, entre deux clips de merde.
Fin de l'edit. Merci de m'avoir (re)lu
***
D'autres analyses que la mienne
(car mes analyses personnelles n'ont aucune autorité)
* En musique, le cas Daft punk et les interrogations qu'il suscite par rapport à l'industrie du disque française : La France n'est pas Daft punk
Une chose dont j'ai pris réellement conscience c'est vraiment le poids considérable de la culture, du discernement, face à l'obscurantisme, et à fortiori la merde dont nous parlons sur ce topic.
Voltaire qui enterre Zemmour dans les ventes en librairie, on peut pas faire meilleur symbole.
Même si à Charlie Hebdo ils conchiaient sur les symboles.
Valmont a écrit :Iskandar, d'accord sur ton idée de base.
Par contre, je vois une très grosse différence: le bouffon de la classe n'a jamais choisi de l'être, c'est une victime.
Tandis que le bouffon de n'importe quelle télé poubelle s'est porté volontaire. Il est là parce qu'il a choisi, parce qu'il était payé le prix pour avoir ses "15 minutes de célébrités".
Du point de vue éthique, ça change quand même pas mal de chose.
D'où que par "la magie de la télé-réalité", toute entrave au rire est retirée ! C'est bien ce que je disais. Ce sont des débiles qui ont bien mérité leur sort !
Mais en fait, c'est pas aussi simple. C'est pas la même situation que la victime, même si je ne suis pas aussi tranché que toi sur le problème.
Pourtant...
[Spoiler pour ceux en train de lire Harry Potter]
Dans Harry Potter, dans leur jeunesse, le père défunt du héros et son meilleur ami, le parrain adoré du héros, molestaient violemment un personnage particulièrement détestable. Alors certes, le personnage en question ne l'a pas volé (je pèse mes mots). C'était un petit connard suprémaciste, dans un contexte de guerre raciale, aux occupations, aux amis et à l'apparence douteuses.
Pourtant, Harry, quand il voit l'une des scènes, est gravement troublé, et cela porte un grave coup (temporairement) à la confiance et à l'estime qu'il accordait à son père et son parrain.
[Spolier off]
Est-ce parce que quelqu'un a commis une faute (grave parfois) que ça justifie qu'on se défoule sur lui ? Tu vois où je veux en venir ?
Que ce soit des abrutis, je ne suis certainement pas celui qui va en douter. Que les abrutis fassent des choses d'abrutis, ça me paraît dans la logique des choses. Que des cyniques profitent des choses, c'est acceptable (?), mais déjà plus embêtant. J'y reviens. Et même si, après mûre réflexion, je ne vais pas intervenir, je ne vais pas non plus ne pas condamner ces cyniques.
Pour donner un exemple concret dont j'ai déjà parlé, Gordon Ramsay. Pourquoi ai-je arrêté de regarder son émission, Hell's Kitchens ? Pour ceux qui ne connaissent pas : le légendaire chef britannique Gordon Ramsay vient aider des restaurants aux bord de la faillite à se remettre en ordre de bataille. Cool. Généralement, à la fin de l'émission, quand Gordon repasse, les choses vont beaucoup mieux.
Sauf que. Je lisais un blog qui expliquait. Sur les 43 (ou 53 ? J'oublie) restaurants de la première saison, 2-3 ans après l'émission, 6 sont encore actifs. Et sur les 6, il y a une revente et un dont le statut est incertain. Tous les autres ont fait faillite. Avec des cas... magistraux ! La propriétaire du premier resto "aidé", qui à la fin de l'émission avait changé le resto en bar, est devenue (est toujours ?) SDF. Notamment, son procès perdu contre Ramsay et son émission l'y ont bien aidé. Quant à son chef incompétent, il a expliqué ne plus pouvoir trouver de travail (pas qu'en tant que cuisiner) depuis l'émission. Et quand tu lis l'article sur The Apprentice que j'ai mis dans le post initial, tu te rends compte que ce n'est peut-être pas un cas si négligeable... Enfin, je me permets de mettre ici deux posts lus dans le Troll :
Le Troll a écrit :
Venusian a écrit :Une vieille de par chez moi s'est faite virer de son taf pour avoir avoué ne pas porter de culotte dans "les reines du shopping".
sebz9999 a écrit :Un de mes meilleurs amis a séduit une fille qui était passée dans confession intime, sont sujet était : Je m'habille comme une coquine et j'assume. Allez savoir pourquoi, mais on la plus jamais revue depuis qu'il est avec. Elle m'avait balancé que depuis l’émission, elle était devenue infréquentable dans sa fac de droit. Mais surtout, que tout avait été bidonné jusqu'a la mise en scène d'un faux petit copain, elle avait juste pris un chèque de cinq cent euros pour jouer la comédie.
Et au final, c'est qui le pigeon ? Parce que oui, on peut se poser de grosses questions sur les motivations des candidats. Mais sur les nôtres à regarder ? Et ce qu'on croit voir ? Parce les coulisses, quand on en prend connaissance, on réalise que le spectacle n'est pas celui que l'on voit...
Et dernier point. Là, on parle uniquement du système, en partant avec des gens honnêtes. Quand on commence à considérer le truc avec des malhonnêtes, l'abus n'est pas loin, d'autant que le système s'y prête. Comme avec l'abruti "FX". Il a fini par se suicider. Sauf que, comme je le voyais dans une émission, il n'aurait jamais dû figurer dans une télé-réalité, pour la simple raison qu'il avait fait son dernier (parmi d’autres) séjour en hôpital psy moins de deux ans avant. Sauf que le psychologue de la boîte de la télé-réalité l'a déclaré apte... Gérard Babin, le mort de Koh-Lanta, il semble qu'il ait été victime de fautes professionnelles de Denis Brognart et du médecin qui s'est suicidé (l'arrivée du médecin, recommencée 4-5 fois paraîtrait-il, à la demande de Brognart...).
Il faut également regarder la situation de avant d'entrer et le résultat que ça a eu pour certains autres candidats. Parfois, on comprend assez vite leurs vraies motivations. Comme Doc Gynéco. Cinq ans après son passage à la télé-réalité, il était définitivement ruiné, la télé-réalité n'ayant pas empêché son album de faire un flop monumental, et inscrit à Pôle emploi.
Iskandar, avant relecture a écrit :Bon, par contre, Terrigan, les deux derniers messages que j'ai écrit me font me rapprocher de ta position, même si je reste d'accord que c'est moins dangereux que d'autres horreurs qu'on trouve à la télé. Je sais pas, mais c'est en les écrivant que les connexions se sont mises en place: alors certes, les connards de la télé-réalité ne sont pas des modèles, mais pour peu qu'on soit un paumé, on peut faire librement le choix d'aller dans le champs, cueillir les légumes bien en évidence et mal gardés, en se montrant plus malin et...
Après relecture, je réalise que le "pour peu qu'on soit un paumé" est quand même sacrément sous-estimer le danger de ces merdes. Je veux dire @Sebz9999, tu pourrais développer sur la fille en Droit STP ? Et puis, il y a aussi des politiques qui s'y sont fait prendre: http://ecrans.liberation.fr/ecrans/2014 ... d8_1131025 . Après, ils assumaient pas.
Ce qui me fait dire que finalement, je n'étais peut-être pas le seul à ne pas avoir compris ce mépris des télé-spectateurs, et que cette ficelle de la télé-réalité n'est peut-être pas si anodine que cela....
J'ai réfléchi à la question qui est épineuse, pas facile d'y répondre mais tellement passionnante ! Je risque de me disperser, veuillez ne pas m'en vouloir.
J'ai constaté pas mal de chose intéressante sur Internet notamment, ses dernières semaine principalement chez les jeune gens et lorsque j'étais encore collégien, lycéen, j'ai constaté qu'une prédominance m'étonnée ! La violence, dans les actes, les mots des gosses, pas tous certes mais d’où vient cette violence ? Cette vaccination pour la transgression en tout genre, drogue, alcool, porno chez les jeunes, les forums poubelle en sont le bon exemple sur le net et enfin l'ultra violence.
J'ai jamais compris le délire de beaucoup de jeune gens de mon âge, lorsque j'étais lycéen etc Pourquoi ce penchant, pour le gore ? que recherche t’il dans les vidéo gore entre autres choses ??? J'ai toujours été un jeune homme et ceci même dés mon plus jeune âge sensible et très compatissant du malheur d'autrui, je ne pouvais comprendre l'humour de mes camarades, le penchant sociopathe si je puis dire de certain. Je crois que bien des jeunes n'ont pas conscience du malheur et de la tristesse qu'incombe la mort d'une personne IRL. Croyez moi, sous certain aspect Internet est inhumain et les gens contestataire utilisent le prétexte bidon de la liberté d'expression pour avoir, tout les droit.
Vous allez me dire, mais où est le rapport avec le topic ?
Tout me parait si limpide, tout est lié pourtant, ne voyez vous pas que nos enfants peigne dés le plus jeune âge dans la merde vidéo-ludique, cinématographique, télévisuelle ?
Ne voyez vous pas, que nous même en tant q'adulte assumant pas la responsabilité jusqu'au bout ?
J'ai tant vu d'enfants de 10/12/14ans écrire, sur les forums qu'il joue à des jeux vidéo qui sont pegi 18 et en sont fiers, qui regarde des film du type ''saw et voir bien pire encore'' Et dire que les parents cautionnent car je cite ''c'est du faux, c'est du catchup, du cinéma''.
N'avez vous pas remarquer que rare très rare sont les jeunes gens et jeunes adulte à avoir un intérêts pour l'art par exemple ou l'histoire.
Tout ceci est je pense en parti une question de préjugés, n'avez pas entendu des milliers de fois la phrase suivante, ''Les musées/la musique classique/l'art/l'histoire, c'est pour les vieux!''
Tout est si bien rangés dans une case et je crois que tout commence dés l'enfance, c'est la clé de voute de l'ensemble de l'éducation de la société et RIEN ne me parait être dans le bon sens, tant que l'éducation scolaire, les parents ne se remettrons pas en causse, rien n'avancera, rien ne se résoudra de lui même.
Les générations futures, se pervertissent de plus en plus jeune car l’accès à la technologie est aujourd’hui démocratisé, ceci est une réalité mais personne ne prétend avoir des solutions.
Fin vous prétendez que les gens apprécient la merde, l'ultra violence, demandez d’où cela provient!
Excusez mon orthographe, je sais bien, que je ne suis pas bon mais j'essaye d'apprendre par moi même. Ce genre de sujet là en tout cas est passionnant car dans mes rêves les plus fou, j'aurais voulu faire des études anthropologique ou encore sociologue et ou enfin, psychologique mais je ne suis finalement qu'un modeste larbin.
C'est Vraiment ce qui me fait peur, de voir cette jeunesse perdu, qui n'a pas de phare, qui est dans une matrice ''mouton'', pour plaire, il faut que je fasse comme mes camarades. Curieuse certes mais souvent pas des bonnes choses.