Se libérer de la frustration, de la dépendance et de l'impatience

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le 21.02.2016 par fencers

11 réponses / Dernière par fencers le 21.02.2016, 17h44

Pour celles et ceux qui veulent discuter et demander des conseils rencontres et séduction; comment faire avec cette fille ou ce mec; et plus généralement, comment pécho / trouver l'amour à l'ère du swipe left, notamment quand on est ni mannequin, ni un ninja de la drague.
Bonjour,

Inscrit depuis aujourd'hui, je m'en veut un peu d'avoir attendu le moment ou je viendrais déballer ma vie pour demander de l'aide alors que j'ai plusieurs fois hésité à répondre pour aider certains membres, malgré mon léger manque d’expérience. Mais bon , j'en suis là :lol:

Voici ma situation:

Je suis actuellement en Couple avec une fille de 16 ans (appelons la L), rencontrée cet été à la plage, un jour ou je m'ennuyais et où j'ai décidé d'accompagner ma mère et ma petite soeur.
Il y avait un groupe de fille dont je n'ai pas pu déterminer l'âge au premier abord, je suis allé leur parler assez naturellement. Dans le lot il y avait L, qui, bien que plus réservée que ses amies, m'a beaucoup plu. J'ai pris son numéro, lui ai parlé par sms assez régulièrement jusqu'à cet hiver, jusqu'au jour où on a décidé de se revoir. J'avais pas besoin de grand chose pour voir dans ses yeux qu'elle n'attendait qu'une chose, et nous sommes "ensembles" depuis ce jour (Cela fait 2 mois).

Pendant le premier mois de notre relation, j'allais la voir entre 1 et 2 fois par semaines, et tout allait encore bien dans ma tête :lol: . J'étais détaché, particulièrement concentré dans mon travail pour les cours. J'arrivais parfaitement à vivre ma vie normalement, et à n'être avec elle dans ma tête...Que quand j'étais véritablement avec elle.

Il faut savoir qu'une bonne parties de mes relations se sont terminées au bout de quelques semaines, parce que j'étais trop "needy". Face à des filles peu expressives, qui ne m'expliquaient pas du tout le pourquoi de la fin de notre relations (peut-être ne le savaient elles pas elles mêmes), j'ai du comprendre par moi même.

Et cette fois-ci, fort de l’expérience de ma dernière rupture j'avais justement décidé de prendre les choses avec légèreté , sachant que je m'attache très vite.
J'étais même fier de moi, sortant en plus d'une période de "réussite" dans ma vie comme je n'en ai jamais vécu avant (au niveau du sport, de mes études, conclusion avec L et surtout sensation de bonheur permanent acquis par travail sur moi, comme la méditation.)

Seulement voilà, il y a trois semaines, un soir, j'ai ressenti en moi cette sensation de dépendance affective et la frustration d'être à distance de ma copine.
Nous devions nous voir le week-end pour passer la nuit ensemble dans la maison de sa grand mère. (je n'ai pas couché avec une fille depuis plus de 3 ans)
Toute la semaine, j'étais incapable de bosser en cours, je ne pensais qu'à elle.
Le samedi matin où nous devions nous voir (il y a deux semaines), elle m'envoie un message me disant qu'elle a la grippe.... A ce moment là j'étais incapable de retenir ma frustration, j'ai été courir, j'ai médité, j'ai fait, tout seul, ce que je devais faire avec elle dans la journée (shopping pour m'acheter des fringues). Rien a faire

Cette sensation de frustration a quasiment duré les deux semaines de vacances qui viennent de passer, sachant qu'elle était quasiment tout le temps indisponible nous n'avons pas pu nous voir.
A part les moments ou j'ai pu pratiquer mon sport, et pendant quelques soirées avec mes amis (et encore), j'étais incapable de me libérer de cette frustration causée par ma dépendance affective et la distance.

Et hier soir, la cata' :lol: Nous étions finalement partis pour passer la nuit ensemble chez sa grand mère (je précise que celle-ci n'est pas là, mais L préfère ne pas dire à ses parents qu'elle a un copain, agé de 19 ans en plus).

A 21h30, notre film se finit, nous étions partis pour aller nous coucher, je décide de prendre une douche avant. En sortant de la douche, elle m'apprend avec une mine déconfite que son grand frère vient de lui envoyer un message, et qu'il va venir passer la nuit dans cette même maison dans moins d'une heure.
Il faut que je parte en vitesse, le grand frère ne dois surtout pas me voir ici. Je lui propose de venir chez moi, elle refuse sans trop d'explication, j'insiste un bon bout de temps.
A ce moment, alors que j'insistais , en colère, j'étais particulièrement conscient que: -j'allais perdre et devoir rentrer seul - j'étais en train d'aggraver les choses en jouant le "forceur" - ma réaction était uniquement provoquée par une put*in de bord** de frustration causée par le fait d'être "arraché" à ses bras alors que j'y étais bien et parce que je savais que je vais devoir attendre encore plusieurs jours/semaines avant de satisfaire ma libido.

J'ai donc finis par rentrer, en tentant de renoncer dans ma tête et d'accepter (vous savez ce moment où on se répète en boucle "j'étais si prêt du but,c'est pas juste"), en sachant que c'est la seule solution pour apprendre par moi même à me libérer de ma frustration dans les relations amoureuse.
Mais ce matin, j'ai cette douloureuse sensation au réveil qui me montre que je suis loin d'être libéré et qui me pousse a venir écrire ce pavé.

Deux trois choses à savoir:

-Je ne suis sorti qu'avec 4-5 filles dans ma vie, dans une semaine j'aurais battu mon "record" avec une relation de 2 mois.
Mis à part ma première relation, avec laquelle je me suis dépucelé (il y a plus de 3ans), que j'ai largué après l'avoir retrouvée, à une soirée où je l'avais invitée, en sous vêtement avec un autre mec: je me suis toujours fais larguer au bout de 2-3 semaines, sans explications, et surtout en le sentant venir, à chaque fois. Ces expériences/ mon inexpérience ont laissé des petites blessures qui sont en partie la raison de ma situation actuelle.

-Oui ma copine est plus jeune,lycéenne, chez papa maman. Je suis généralement intéressé par les filles plus jeunes et ce sont les seules que j'arrive à séduire.
Je ne suis pas le seul dans ce cas, mais je suis conscient et ai décidé pour la première fois d'assumer que cette attirance pour les filles plus jeunes vient surement de désir non assouvi lorsque j'étais plus jeune et que ces filles avaient mon age.

-J'ai ancré des blessures pendant ma période collège où j'étais considéré comme "boloss", étant sensible, ça m'a particulièrement marqué. Du lycée jusqu'à maintenant, je n'ai cessé de vouloir guérir ces blessures. Ma situation "d'AFC" avec les filles vient beaucoup de là.

-Point le plus important, grâce à mon ouverture au développement personnel depuis plusieurs années, à la méditation, à mon sport surtout, et au fait de m'être sorti de situations comme celle du collège cité au dessus, j'ai acquis une grande capacité à lâcher prise, apprendre des échecs et même parfois être heureux de ces échecs et de leurs apprentissage.
Avant cette situation qui a commencé il y a environ trois semaines, ça faisait environ 6 mois que j'avais fait disparaître de ma vie la sensation de malheur. J'étais heureux d'être heureux et commençait à transmettre mes apprentissages à mes proches.

Mais justement, j'ai appris à passer au dessus des sensations d'échecs dans presque tout les domaines de ma vie, sauf dans mes relations amoureuses.
Et maintenant j'ai l'impression d'être revenu 3-4 ans en arrière.
J'ai besoin d'apprendre à gérer ma frustration et ma dépendance affective. Car là, les vacances se finissant, si je continue comme ça, je suis parti pour ne pas réussir à penser à autre chose, être complètement déconnecté de mes cours. En fait, parti comme ça, ça continuera tant que je n'aurais pas satisfait ma libido avec la fille pour qui mes sentiments grandissent petit à petit.
Une fois que je l'aurais satisfaite, ça ira mieux pour un moment, sauf que je n'aurais pas progressé d'un poil.

Alors comment me libérer de cette impatience, frustration et dépendance avant que les choses partent en couilles dans ma tête et dans mon couple?

Merci à ceux qui ont eu le courage de lire jusque là :wink:
Avant tout, joli pavé :D
Je suis actuellement en Couple avec une fille de 16 ans
Bon déjà, je pense que t'es quand même conscient que t'es dans une relation un peu particulière, du fait qu'elle soit mineure, d'une, et que de surcroit, tu sois majeur.
Pendant le premier mois de notre relation, j'allais la voir entre 1 et 2 fois par semaines, et tout allait encore bien dans ma tête
Il n'y a pas eu de changement dans ta vie personnelle pour que ton détachement bascule si rapidement ?
A ce moment là j'étais incapable de retenir ma frustration, j'ai été courir, j'ai médité, j'ai fait, tout seul, ce que je devais faire avec elle dans la journée (shopping pour m'acheter des fringues). Rien a faire
C'est bien que tu essayes de t'occuper l'esprit plutôt que de mijoter tout seul dans ton coin.
Malheureusement ça n'a pas l'air suffisant.
Peut-être que tu devrais réfléchir à des projets plus "gros" ?
A 21h30, notre film se finit, nous étions partis pour aller nous coucher, je décide de prendre une douche avant. En sortant de la douche, elle m'apprend avec une mine déconfite que son grand frère vient de lui envoyer un message, et qu'il va venir passer la nuit dans cette même maison dans moins d'une heure.
Il faut que je parte en vitesse, le grand frère ne dois surtout pas me voir ici. Je lui propose de venir chez moi, elle refuse sans trop d'explication, j'insiste un bon bout de temps.
Alors là je pense que t'avais pas les idées claires, parce que ta requête était perdue d'avance.
Son frère va débarquer, et il s'attend à retrouver sa soeur dans cette maison, pas une maison vide...
Et en plus tu as insisté...
En plus elle a 16 ans, imagine la panique du frère s'il ne retrouve pas sa soeur comme prévu...
Alors comment me libérer de cette impatience, frustration et dépendance avant que les choses partent en couilles dans ma tête et dans mon couple?
Déjà ça n'a pas l'air d'être une relation facilement envisageable pour ses parents si elle ne veut pas leur en parler, et elle est mineure, donc leur avis est très important.
Il y a des parents qui n'accepteront pas qu'on touche à leur fille avant leur majorité, et t'auras beau faire ce que tu veux, tu ne pourras pas y changer grand chose s'ils ont cette idée ancrée en tête.

Le point bloquant semble être le fait que tu ne puisses pas faire l'amour avec elle.
Est-ce que si le frère n'avait pas débarqué, vous auriez couché à coup sûr ? Vous aviez évoqué le sujet explicitement ?
Sais-tu si elle est encore vierge ?

Je pense qu'il faudrait que tu arrives à savoir s'il est possible pour vous de passer à l'acte, si oui, le faire rapidement, tu verras si ça a débloqué quelque chose, sinon, à toi de voir si tu pourras attendre le temps fixé (sa majorité ?)...

Si pour toi une relation sans sexe n'est pas envisageable, et qu'elle ne pourra pas satisfaire cette requête avant un moment...il va falloir prendre une décision...
Bonjour !
Même si, j'ai mis longtemps à lire ce pavé que tu a réussi à bien aéré, tu a réussi à bien détaillé ta situation ce qui est l'idéal que je t'aide au mieux ;)

Pour moi, tu t'implique trop dans tes relations à chaque fois, ce qui doit provoquer un sentiment d'étouffement chez tes copines, qui provoque la rupture au final.
Même si au début, tu avais réussi à te détacher de sa, en effectuant un travail sur toi, tu est ''retombé dans tes travers''.

Tu es encore jeune donc profite, j'ai presque le même âge que toi donc je peux savoir ce que tu ressens : On a envie de trouver une copine qu'on gardera le plus longtemps, avant, je cherchais ceci aussi mais j'ai compris qu'a notre âge, mieux vaut s'amuser, rencontrer du monde, sortir et voir ces copains, que t'avoir absolument une copine pour combler un manque. Il faut que tu réussisse à être tellement heureux et bien célibataire pour que quand tu te mette en couple, ta copine te rendre encore plus heureux que tu l'étais célibataire et si c'est le contraire, NEXT.

Ta copine à 16 ans et toi 19 ans, même si elle est mature, au bout d'un moment un écart sera présent, la mentalité d'une lycéenne et d'une étudiante est quand même différente (je côtoie les deux au quotidien donc je peux t'en parler). Tu dois toujours te cacher pour pas que ces parents te découvrent, au final tu vas craquer, car tu ne pourras pas supporter ceci indifféremment.

Pour conclure, cette relation qui mêle à la fois la distance, une relation cachée à ces parents, toi qui en souffre, car tu n'est pas ''satisfait''.

Je voudrais donc se poser ces questions :
-Ou pense que cette relations te mène ?
-Ne pense tu pas que tu séduis des lycéennes car elles sont plus facile et accessibles à séduire ?
-Et surtout, tu pense pas que tu t'attaches vraiment trop vite à chacune de tes copines ?

Voila, j'espère avoir été assez clair et pas trop abstrait :wink:
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Pas convaincu le 22.02.16, 07h50 par The_PoP
double poste:/
Hello,

Bon alors déjà, continue la méditation. Ça ne fera que t'apporter sur ce plan la.

Maintenant dans ce que je lis, tu découpes ta requête en deux axes. Dans le premier tu nous décris cette fille comme pas très confiante en elle avec un contexte familiale un peu compliqué et peu propice a a une relation équilibrée. (Bon elle est jeune, on peut pas lui jeter la pierre sur ce plan la, ce qui m’amène a rebondir sur la deuxième partie, la plus importante selon moi : Toi).

Dans ce deuxième axe, tu nous parles de ce manque affectif qui revient. Au fil des relations.
Il semblerait que tu progresses déjà sur cet axe. Tu as réussi a garder le contrôle de ta barque émotionnelle pendant deux mois. C'est un déjà un super progrès. Note le, c'est très bien. Et ça n'ira qu'en s’améliorant avec les années et les relations.

(Je vais extrapoler et vulgariser la suite. Ne prends pas ça au pied de la lettre. Je ne suis pas psy mais j'ai été en voir un pour ce problème.)

Attention a ne pas considérer cette résistance a cette DA uniquement comme un muscle qu'il faut renforcer au fil des relations. Si tu as eu des moments durs pendant ta construction infantile (j'entends, tes 20 premières années), il est possible qu'il y ai un manques affectif sur lequel tu t'es construit, toi et tes mécanismes émotionnelles. Et ton cerveau va chercher dans les relations amoureuses du ciment pour boucher le "trou dans la coque", sur lequel tu as bâtit tes fondations. C'est comme ça que ton cerveau a appris a combler ce vide. Il recommencera machinalement.

Dans mon cas, je n'ai pas eu la chance d'avoir des amis ou de la famille pour combler ce vide lors de ma construction. Et je me suis retrouvé face a ce problème. Parce que je n'avais plus que les femmes(du moins c'est ce que je croyais, et j'avais tord. Je m'avais moi). Je suis passé par des phases de compulsions malsaines et inassouvissables d'approbation, séduction et de baise et ça ne m'a rien apporté.

Tu as l'air d'avoir mis le doigt sur le bon problème. Maintenant, personne ne pourra en déterminer les causes et la profondeur et c'est bien pour ça que je te dis de ne pas prendre au pied de la lettre ce que je dis plus haut. A ne pas sous estimer néanmoins car ça te reviendra dans la gueule tôt ou tard.
Maintenant, tu n'as que 19 ans avec un petit cote ?AFC? (AFC qui aborde un groupe de fille et qui fini avec une du groupe... Non tu ne l'es pas tant que ça). A ton age, on vit les relations avec plus d’intensité. C'est normal, c'est nouveau. Les relations amoureuses sont la meilleure opportunité de mettre en lumière les failles de ton être et tes problèmes d'ego.

Pour la solution a ton problème, je pourrais te pondre la recette magique : change toi les idées, fait du sport, vois tes potes, rencontre d'autres filles, médite, etc... Mais tu sembles avoir déjà pigé tout ça et le problème a l'air de persister. Ne lâche pas cette voie mais essaie de diversifier encore plus. Si tout ces trucs font déjà partie de ta zone de confort, place la barre encore plus haut. Pas besoin de t'inscrire a un cours de deltaplane pour bousculer un peu ta routine. Ce manque d'amour, tu le combleras en t'aimant toi.
Tout d'abord merci beaucoup pour vos réponses très rapides! :wink:

j'ai un peu de mal avec les citation donc je vais vous répondre d'un coup.

Tout d'abord je suis bien conscient de la problématique de la différence d'âge.

-Le changement, comme le souligne Genialissimo , vient bien du fait que je m'attache beaucoup trop vite. Ayant l'habitude que mes relations se finissent très vite, j'ai fais des efforts pour être détacher. Pour me protéger en fait, au cas où la relation s'arrête tôt.
Autre chose que je n'ai pas précisé, pendant ce premier mois, j'étais surtout dans la démarche de "je veux voir si elle me plait vraiment".

Au bout d'un moment :
-La relation a dépassé le stade "critique" auquel ça s'arrête habituellement.
-A force de cherche à la connaitre (et malgré mes efforts plus ou moins conscient pour ne pas m'attacher), j'ai commencé à m'attacher.
-La notion de relation sexuelle a commencé à pointer le bout de son nez.

Bonne idée pour le projet "plus gros". Je sens que ça serait une bonne démarche. Ce qu'il y a aussi c'est que durant ce premier mois j'ai bossé mes études comme jamais (semestre le plus important de mon DUT). A la fin du semestre, j'ai relâché mes efforts (heureusement, sinon c'était parti pour un burn out). Je m'attendais à profiter de mes vacances pour me sortir les études de la tête, et la voir d'avantage. Au final je l'ai moins vue que lorsque j'étais en cours.

Effectivement j'avais pas les idées claires. Après coups je lui ai envoyé un message lui expliquant bien que je m'étais emporté, que j'étais désolé d'avoir fait le "forceur". En précisant que je ne contrôlais pas forcément mes sentiments grandissant, mais que j'y travaillais.

Ses parents sont loins de restreindre sa liberté, au contraire. Du peu qu'elle m'ait dit, ils sont un peu vieille france, du genre à être un peu choqué et à avoir besoin d'un peu de temps à accepter ça.
Si jamais ils venaient à la "démasquer", je me verrais plus aller leur parler pour les rassurer plutôt que de me cacher et jouer le rôle du "mec inconnu".

On a pas énormément abordé le sujet du sexe explicitement. Sauf hier soir ( :roll: ) quand j'étais sur le point de me faire jarter, où je lui ai dis que si j'insistais ce n'était pas uniquement parce que j'avais envie de coucher avec elle, mais plus parce qu'on passait un bon moment ensemble et que j'avais envie de le prolonger. Je l'ai dis tel quel

Ainsi qu'il y a quelques jour, où je lui ai envoyé un sms lui disant que si j'avais envie de passer une nuit avec elle c'était autant parce que j'avais envie de passer une nuit dans ses bras, que parce que j'avais envie d'elle. Elle a répondu avec un message du genre "t'es mignon, je sais pas quoi dire, moi aussi c'est pareil coeur coeur coeur" :lol:


A part ça, je l'ai pas mal chauffé par texto et elle était très réceptive. Elle est plus réservée en face mais très câline.
Elle m'a dit qu'elle était toujours vierge. Je pense qu'elle en a beaucoup envie mais qu'elle a un peu peur.
C'est pour ça qu'hier, alors qu'on aurait largement eu le temps de faire l'amour plusieurs fois, j'ai préféré passer du temps avec elle devant un film etc et attendre qu'on se couche pour la chauffer.
J'ai beau être en manque de sexe total, j'ai surtout envie de faire en sorte que sa première fois se passe du mieux possible.


Oui le problème majeur est que je m'implique trop dans mes relations.
Vers octobre, une amie m'a fait une réflexion du genre "normal que tu serres pas, tu te bouges pas les couilles pour aller en boite". A force de réflexion, j'en suis arrivé à la conclusion que l'explication au chaos de ma vie amoureuse et la clef était que je me sente d'abord épanoui dans ma vie et qu'à ce moment là je pourrais avoir une relation heureuse.
C'est d’ailleurs pour ça que j'ai accepté de m'engager, et que ma relation dure plus longtemps que d'habitude, car j'en étais arrivé à ce point là.
D'ailleurs pour l'instant, j'ai beau "perdre des points" dans les quelques moments comme hier soir où mon attachement et mon insécurité sont visibles, la confiance en moi qu'elle a vu en moi au début et celle qu'elle voit encore dans les moments où je suis bien avec elle (comme hier soir avant que les choses dérapent) semblent largement compenser cette "perte de points".

Oui je séduis des lycéennes car:
-elles sont plus faciles et accessibles
-Dans mes études je suis dans un milieu quasi exclusivement masculin. Je sors peu cette année, 2-3 fois par mois hors vacances (par choix). L'année dernière j'allais beaucoup en boite mais je me sens oppressé par un sentiment (seulement à moitié justifié je pense) de compétition.
Ce sont des choses que je commence à accepter, parce que j'ai compris que me les cacher à moi même ne m'aidait pas.

Enfin, je pense que justement si j'arrive à régler les problèmes que j'expose ici, que j'arrive à me détacher et à vivre ma vie tranquillement quand je ne suis pas avec ma copine, cette relation devrait être positive puisque je (et elle aussi) suis juste trop bien quand je suis avec elle. Si je n'arrive pas à régler ces problèmes, viendra un moment où elle se sentira étouffée et de toute façon ça s'arrêtera là.

edit pour Finn:

Bravo pour ta perspicacité et merci pour ton message.

Il y a effectivement deux axes qui sont plutôt pour moi:
-Ma relation avec cette fille
-Moi

En fait le problème est précisément au niveau de cette notion de "boucher le trou".
Je l'ai bien sentie.
Je pourrais décider qu'il ne faut surtout pas boucher ce trou, tout arrêter là et faire en sorte que je "bouche ce trou" en m'aimant moi-même. Décision difficile, il me faudrait avoir totalement foi en cette solution.
Ce que tu appelles "resistance à la DA" m'évoque justement cette solution de ne surtout pas combler. En fait c'est ce que j'ai tenté de faire dans mes précédentes relations: résister à la dépendance affective, tout en tentant de boucher ce trou en allant chercher de l'affection à l'exterieur , sans même prendre conscience qu'il y avait ce trou à boucher.


C'est peut-être pas très clair, mais ce qu'il faut comprendre pour moi, c'est la problématique qu'engendre le fait que j'ai tenté pendant longtemps de combler cette dépendance affective en allant chercher de l'affection à l'exterieur. Puis que je me suis mis à tenter de la combler par moi même, sans y arriver, mais en m’amenant à la prise de conscience qu'il y avait cette dépendance à combler.

Et en guise de réponse, oui, j'ai besoin d'aller dans la direction où je vais combler par moi même cette dépendance, autrement dit avec ta solution miracle, qui en est bien une. Mais je ne me vois pas abandonner cette relation.
Il me semble bien plus productif de continuer ma relation tout en continuant à apprendre à me détacher.

D'ailleurs entre la première crise il y a trois semaines qui était seulement provoqué par le fait que je ne puisse pas voir ma copine et celle d'hier où j'ai été "arraché à ses bras" et "si prêt du but", je réagis plus calmement maintenant, et me sens progresser.
fencers a écrit :
Enfin, je pense que justement si j'arrive à régler les problèmes que j'expose ici, que j'arrive à me détacher et à vivre ma vie tranquillement quand je ne suis pas avec ma copine, cette relation devrait être positive puisque je (et elle aussi) suis juste trop bien quand je suis avec elle.
Tu ne regèleras pas ça en trois semaines. Attention a ne pas s'engager dans la pente : "je suis mal mais c'est pour mon bien, ça me fait progresser sur mon insécurité et la relation s’améliorera".

C'est une piste noire et une porte ouverte vers l'obsession. Attention donc.
Finn541 a écrit :
Tu ne regèleras pas ça en trois semaines. Attention a ne pas s'engager dans la pente : "je suis mal mais c'est pour mon bien, ça me fait progresser sur mon insécurité et la relation s’améliorera".

C'est une piste noire et une porte ouverte vers l'obsession. Attention donc.
Tu contredis ce que je viens de dire et tu n'a peut être pas tord. Je ne sais pas trop quoi en penser.
Je ne sais pas combien de temps ça peut me prendre. Mais dans d'autre domaines j'ai des fois eu des déclics qui m'ont fait faire un bond en avant, presque du jour au lendemain.

En plus, je ne me sens pas non plus excessivement "mal" ou "douleureux", je suis pas très bien, préoccupé, mais j'observe mes sentiments plutôt que de les fuir, donc je suis loin de la déprime.

Qu'est ce que tu appelles une porte ouverte vers l'obsession? le fait de venir poster des romans sur FTS en me retournant la question dans la tête plutôt que d'aller m'occuper par exemple?
fencers a écrit :
Finn541 a écrit :

Qu'est ce que tu appelles une porte ouverte vers l'obsession? le fait de venir poster des romans sur FTS en me retournant la question dans la tête plutôt que d'aller m'occuper par exemple?
Non, ça c'est bien :)

Je parle de continuer a fréquenter une dépendance affective ( pour continuer a "être trop bien avec elle" et boucher les trous a cote), dans l'attente que ça s’améliore.

C'est comme s’entraîner a la course en s'attachant des poids au pieds qui renforceront tes muscles, l’idée part d'une belle et courageuse intention mais ça va te défoncer les articulations, les genoux, et le dos. Tu finiras par être moins performant, accrochera des poids plus lourds pour augmenter la force de tes cuisses et ainsi de suite... (métaphore grossière mais tu vois l’idée).
ça j'en suis parfaitement conscient. c'est comme toute dépendance, si je me contente de combler ce trou en allant chercher à l’extérieur, je vais non seulement ne rien combler du tout, mais aggraver encore la dépendance.

Si je n'avais pas compris ça, je céderais à la partie de moi qui veut contrôler la situation plutôt que de me contrôler moi, je passerais mon temps à tout faire pour être avec elle, et je ne serais même pas là pour en parler :wink:
C'est justement cette partie de moi dont je veux me libérer

Mais alors qu'est ce que tu me conseilles?
- Travailler sur moi de sorte que je ne ressente plus ce besoin de combler (tout simplement m'occuper pour ne pas y penser), et profiter de l'instant présent quand je suis avec ? c'est que je faisais le premier mois, et que je voudrais retrouver maintenant.
J'ai l'impression que comme ça, soit j'y arrive, et des le moment où je lui dis au revoir je ne suis pas obsédé par la prochaine fois où je la reverrais, et alors peut être que petit à petit le trou va se combler. Soit je n'y arrive pas, et à ce moment la ce besoin de combler devient une drogue.

-Soit au grand maux les grands remèdes, j'arrête tout, je devrais alors me débarrasser de mon regret. Une fois cela fait, du temps passera, j'aurais une autre relation avec une autre fille, j'aurais appris de celle-ci et je tiendrais plus d'un mois à être détaché, mais au bout d'un certain temps je retomberais sur le même problème. J'aurais progressé mais pas résolu le problème, comme entre ma précédente relation et celle-ci. (c'est d'ailleurs ce qui se passerait si, imaginons, mon emportement d'hier l'avais refroidi et qu'elle décidait d’arrêter là dans les jours à venir)


édit: une bonne chose au moins, venir exprimer tout ça ici me fait du bien. ça me permet de prendre du recul et le fait d'évoquer à l’écrit qu'il y aura une suite, qu'après cette relation j'en aurais d'autre m'aide justement à me détacher. Cela ressemble plus à l'état d'esprit que j'avais en début de relation avant que cette fille ne devienne trop présente dans mon esprit :)
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