Cynisme, misanthropie, ataraxie.
C'est la que la méditation de pleine conscience, ou plus largement la pleine conscience et la résilience prennent tout leur sens !
Le cynisme est une vision fataliste, mais pas neutre du monde, se basant souvent sur l'expérience passée. L'optimisme, une vision romantique se basant souvent sur une vision d'un futur qui sera meilleur.
Les deux attitudes (modélisées ici pour le bien du débat) ont leurs travers, qui peuvent faire passer le cynique pour un connard condescendant, et l'optimiste pour un imbécile heureux, ou "bien-pensant" l'insulte la mode aujourd'hui.
Entre les deux, il y a la pleine conscience. L'ataraxie peut y ressembler, mais la grosse différence entre pleine conscience et ataraxie - d'après wikipédia - est que la pleine conscience ne nie pas les émotions, n'est pas forcément une attitude entièrement neutre car elle développe notamment la compassion.
La pleine conscience permet de regarder la connerie et la débilité profonde du monde avec lucidité mais aussi lâcher-prise : ça nous traverse sans bousculer notre équilibre mental.
Un article sur le sujet : http://www.huffingtonpost.fr/dr-mark-hy ... 82947.html
Le cynisme est une vision fataliste, mais pas neutre du monde, se basant souvent sur l'expérience passée. L'optimisme, une vision romantique se basant souvent sur une vision d'un futur qui sera meilleur.
Les deux attitudes (modélisées ici pour le bien du débat) ont leurs travers, qui peuvent faire passer le cynique pour un connard condescendant, et l'optimiste pour un imbécile heureux, ou "bien-pensant" l'insulte la mode aujourd'hui.
Entre les deux, il y a la pleine conscience. L'ataraxie peut y ressembler, mais la grosse différence entre pleine conscience et ataraxie - d'après wikipédia - est que la pleine conscience ne nie pas les émotions, n'est pas forcément une attitude entièrement neutre car elle développe notamment la compassion.
La pleine conscience permet de regarder la connerie et la débilité profonde du monde avec lucidité mais aussi lâcher-prise : ça nous traverse sans bousculer notre équilibre mental.
Un article sur le sujet : http://www.huffingtonpost.fr/dr-mark-hy ... 82947.html
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] Intéressant le 04.04.16, 15h21 par Acier
- [+2] Oui le 04.04.16, 15h30 par Mr.Smooth
- [+1] A lire le 04.04.16, 15h54 par Vinsanity
- [+2] A lire le 04.04.16, 16h51 par Finn
- [+2] Merci ! :) le 04.04.16, 18h50 par Thedaze
- [+2] Absolument le 05.04.16, 17h10 par ChantePaul
- [+1] Oui le 06.04.16, 00h36 par MaryeL
Franchement, je suis hyper d'accord avec toi (!).
C'est tout à fait ça.
C'est tout à fait ça.
Avoir un cadre objectif réaliste, tout en vivant des trucs subjectifs forts par ses ressentis.La pleine conscience permet de regarder la connerie et la débilité profonde du monde avec lucidité mais aussi lâcher-prise : ça nous traverse sans bousculer notre équilibre mental.
Idem, très belle analyse de la pleine conscience.
Je trouve au contraire que la masse de gens qui sont à la peine me facilite la vie. Si on comprend un peu les mécanismes, on peut s'en extraire et même facilement se démarquer.
On peut aussi très facilement faire bouger des systemes, des organisations en places et mal managées, avec un peu de tact, pour améliorer les choses.
En tout cas, j'arrive à me plaire dans ce monde.
Mais je mets une nuance. Ne pas mettre tout le monde sur le même plan. Beaucoup de personnes galèrent et sont pourtant brillantes. J'essaye de toujours laisser une chance, d'évacuer les préjugés pour faire valoir un jugement subjectivement objectif.
Et ainsi on avance en laissant sa chance aux personnes que l'on rencontre puis en faisant un tri.
Ainsi va la vie.
en off : parfois, je me demande quand tout ce systeme me tombera dessus. Un jour je tomberai sans doute sur quelqu'un de brillamment machiavélique... et je me serai peut être fait prendre à mon propre jeu.
Je trouve au contraire que la masse de gens qui sont à la peine me facilite la vie. Si on comprend un peu les mécanismes, on peut s'en extraire et même facilement se démarquer.
On peut aussi très facilement faire bouger des systemes, des organisations en places et mal managées, avec un peu de tact, pour améliorer les choses.
En tout cas, j'arrive à me plaire dans ce monde.
Mais je mets une nuance. Ne pas mettre tout le monde sur le même plan. Beaucoup de personnes galèrent et sont pourtant brillantes. J'essaye de toujours laisser une chance, d'évacuer les préjugés pour faire valoir un jugement subjectivement objectif.
Et ainsi on avance en laissant sa chance aux personnes que l'on rencontre puis en faisant un tri.
Ainsi va la vie.
en off : parfois, je me demande quand tout ce systeme me tombera dessus. Un jour je tomberai sans doute sur quelqu'un de brillamment machiavélique... et je me serai peut être fait prendre à mon propre jeu.
Après il y a des visions optimistes basées sur une solide connaissance du monde qui méritent d'être connues, comme cette magnifique conférence d'Hubert Reeves :
La pleine conscience permet aussi de voir les opportunités de renouveau dans un monde qui semble en déclin.
La pleine conscience permet aussi de voir les opportunités de renouveau dans un monde qui semble en déclin.
La question ne m'était pas adressée, mais la pleine conscience permet notamment d'avoir du recul et de se dire "ah tiens ? Ce fan d'Hanouna m'a déçu" . Ou : "Ah oui je sens comme une aigreur dans le ventre la" en apprenant que la nana avec qui tu tente de flirter est macquée."Hors nous dans notre propos, quand un mec tient des propos facho par exemple ou que pleins d'andouilles adulent Hanouna, il y a des conséquences pour nous. Ce qui peut rendre fou/méchant/frustré/désespéré/déçu /arrogant (au choix)..
Cette double conscience de soi est d'une puissance énorme. Tu peux ressentir de la jalousie, et avoir un sourire d'imbécile heureux aux lèvres (et du coup ça atténue fortement ces émotions négatives comme la frustration, le désespoir, etc.)
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+2] Instructif le 04.04.16, 19h37 par Iskandar
Perso, de mon côté, ça tient à partir du moment où je m'intéresse un peu à autour de la décision, du comportement. Tu vois, genre, pourquoi un tel comportement. Ils'est passé quoi avant ?Frenchkiss a écrit :Peut être qu'il serait intéressant que je déconstruise l'idée de "les gens" : genre, y'a pas de "les gens", mais cette piste ne fait tient pas 5 minutes confrontée au quotidien. Globalement, "les gens" sont méchamment cons et stupides.
La question : tu attends quoi « des gens » exactement ? Dans le sens où apparemment, ça a un effet sur toi. Je pense qu'il faudrait que tu te demandes ce que tu attends (et pas ce que tu penses qu'il serait sage que tu en attendes) des gens et pourquoi.Et bon, je sais pas, j'ai pas encore trouvé comment faire ma paix avec ça. Je devrais le prendre comme une info neutre et y être indifférent, mais ça me touche une / des cordes sensibles, et je sais pas pourquoi.
Tu fais une balance coûts-bénéfices perso. Même si après, je reconnais, ça peut-être délicat, vu certaines implications. Genre, comme le soulignais ThePop :TheDaze a écrit :@The_PoP
Du coup je me pose la question des limites de la bienveillance par exemple.
A quel moment s'implique ou pas pour contrer une forme de pensé qu'on trouve naze?
- ta comparaison au tennis est parlante mais je trouve qu'il y a une différence de taille : les actions de l'amateur au tennis n'influe pas sur la vie du pro. Hors nous dans notre propos, quand un mec tient des propos facho par exemple ou que pleins d'andouilles adulent Hanouna, il y a des conséquences pour nous. Ce qui peut rendre fou/méchant/frustré/désespéré/déçu /arrogant (au choix)...
...
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Courage le 04.04.16, 21h51 par Iskandar
- [0] Courage le 04.04.16, 22h51 par Blusher
- [0] Courage le 04.04.16, 23h12 par mistermint
- [0] Courage le 04.04.16, 23h49 par Jsh
Première chose:
Faut pas tout se mettre sur le dos. Les gens aussi en collectif en tiennent une couche.
On peut tolérer tout ce qu'on veut, ça reste navrant de voir toute cette médiocrité ambiante, les a priori à la pelle, les imbéciles au rire facile, les règles sociétales qui font pitié et les abrutis aux valeurs de merde qui triomphent trop souvent.
Deuxième chose:
Même en constatant ça, ou au contraire le côté lumineux et la réussite des autres faut pas chercher à s'y comparer, directement ou en termes de "résultats".
Je pense autre au on garde la distance de se demander si on est satisfait de se qu'on fait malgré les imperfections, c'est un autre regard que de se mettre en compétition.
Parce que forcément on gardera pas qu'on est meilleur dans ce qu'on fait que 99% des gens. Perso, je suis heureux d'arriver là où je suis en étant un touche à tout, et même s'il existe pas mal de mecs plus compétents car instruits formellement en plus de leur expérience, ils maîtrisent des trucs que je suis obligé d'assimiler à l'arrache, j'ai des approches qu'ils sont incapables d'avoir car j'emprunte pas du tout les mêmes chemins qu'eux et c'est pour ça que je bosse. Puis j'ai une marge d'évolution.
Toi tu as un site qui fédère énormément de monde, avec des valeurs, une qualité éditoriale.
Tu gères ça malgré les crises, critiques et évolutions depuis plus de dix ans.
Tu as certainement dû réadapter tes compétences à des dizaines de changements transparents pour nous. Clairement tu dois avoir un cv béton.
Après ton "manque de succès" vient dans doute de la niche que tu as choisie avec les contraintes que tu t'es choisies. Mais comme site sur les relations tu dois être certainement le premier en France. Après c'est comme si tu avais choisi le biniou plutôt que la guitare électrique. Moins de concurrence mais moins de public aussi.
Et pour tes autres projets tu es sans doute arrivé plus tard face à des sites installés.
Ceci explique cela.
Pour ma part je pense pas que tu aies à t'en vouloir. Tout le monde n'est pas Zuckerberg ou le boss de twitter ou autres.
Ces mecs là cumulent tout: idée simple et géniale, excellence technique pour la mettre en oeuvre et très bonnes idées de fonctionnalités pour impliquer les utilisateurs, un très large public potentiel, une maîtrise sociale et de la hype de leur projet et des tonnes de chance
(Parce que des mecs géniaux qui décollent jamais de leur vivant y en a. Et après on s'aperçoit qu'ils avaient tout compris 10 ans avant tout le monde).
C'est sûr qu'il faut jamais arriver au point où l'on est le seul à croire en son projet dans espoir de le réaliser mais si tu arrives à avancer petit à petit, sans forcément avoir un impact très important tu peux avoir un impact respectable sur ce qui te tient à coeur et c'est ce qui compte.
En sciences il y a des tonnes de gars qui bossent de longue pour publier 5 articles sur une vie de chercheur pendant que d'autres en publient 200 en dix ans dans des journaux ultra renommés et définissent leurs domaines. Mais ils reposent aussi parfois sur les plus petits.
C'est dans l'ordre naturel des choses. Tant que tu es bon, ça sert à rien de se pourrir la vie parce que tu n'es pas le meilleur. La question à se poser c'est " comment je peux faire mieux que ce que j'ai atteint, comment je peux être meilleur, moi" (pas meilleur qu'un autre).
L'idée c'est de chercher à descendre sous les 9s au 100m, pas de chercher à battre Usain bolt.
Troisièmement, je pense qu'on ne doit pas se détacher de nos émotions par des artifices comme la méditation en cherchant à les vider de leur sens, à les décoder, identifier, deconstruire, observer ou que sais-je d'autre.
Elles sont importantes car elles sont un signal. En outre si on doit apprendre à ne pas se laisser affecter c'est parce qu'alors la chose qui les suscite ne devrait pas avoir de réelle importance. Pas parce qu'on cherche à les atténuer artificiellement.
Si ça a de l'importance, révolte toi, bats toi, ou évite ce qui te gêne.
Sinon oublie. Mais effectivement comme tu dis le problème vient un peu de toi dans le sens où c'est la valeur que tu portes à ces choses qui est à l'origine de l'intensité de tes réactions. Bien sûr c'est difficile de le changer car ça vient de l'expérience, les valeurs et l'éducation, mais c'est possible.
Et je crois qu'apprendre à utiliser ses qualités à bon escient est quelque chose de salvateur.
Utiliser son empathie pour comprendre des abrutis en considérant qu'ils sont comme nous à la base c'est un truc qui rend fou, haineux ou désabusé.
Idem pour la logique et l'intelligence.
Alors faut les préserver pour les sujets et les gens qui en valent la peine.
Faut pas tout se mettre sur le dos. Les gens aussi en collectif en tiennent une couche.
On peut tolérer tout ce qu'on veut, ça reste navrant de voir toute cette médiocrité ambiante, les a priori à la pelle, les imbéciles au rire facile, les règles sociétales qui font pitié et les abrutis aux valeurs de merde qui triomphent trop souvent.
Deuxième chose:
Même en constatant ça, ou au contraire le côté lumineux et la réussite des autres faut pas chercher à s'y comparer, directement ou en termes de "résultats".
Je pense autre au on garde la distance de se demander si on est satisfait de se qu'on fait malgré les imperfections, c'est un autre regard que de se mettre en compétition.
Parce que forcément on gardera pas qu'on est meilleur dans ce qu'on fait que 99% des gens. Perso, je suis heureux d'arriver là où je suis en étant un touche à tout, et même s'il existe pas mal de mecs plus compétents car instruits formellement en plus de leur expérience, ils maîtrisent des trucs que je suis obligé d'assimiler à l'arrache, j'ai des approches qu'ils sont incapables d'avoir car j'emprunte pas du tout les mêmes chemins qu'eux et c'est pour ça que je bosse. Puis j'ai une marge d'évolution.
Toi tu as un site qui fédère énormément de monde, avec des valeurs, une qualité éditoriale.
Tu gères ça malgré les crises, critiques et évolutions depuis plus de dix ans.
Tu as certainement dû réadapter tes compétences à des dizaines de changements transparents pour nous. Clairement tu dois avoir un cv béton.
Après ton "manque de succès" vient dans doute de la niche que tu as choisie avec les contraintes que tu t'es choisies. Mais comme site sur les relations tu dois être certainement le premier en France. Après c'est comme si tu avais choisi le biniou plutôt que la guitare électrique. Moins de concurrence mais moins de public aussi.
Et pour tes autres projets tu es sans doute arrivé plus tard face à des sites installés.
Ceci explique cela.
Pour ma part je pense pas que tu aies à t'en vouloir. Tout le monde n'est pas Zuckerberg ou le boss de twitter ou autres.
Ces mecs là cumulent tout: idée simple et géniale, excellence technique pour la mettre en oeuvre et très bonnes idées de fonctionnalités pour impliquer les utilisateurs, un très large public potentiel, une maîtrise sociale et de la hype de leur projet et des tonnes de chance
(Parce que des mecs géniaux qui décollent jamais de leur vivant y en a. Et après on s'aperçoit qu'ils avaient tout compris 10 ans avant tout le monde).
C'est sûr qu'il faut jamais arriver au point où l'on est le seul à croire en son projet dans espoir de le réaliser mais si tu arrives à avancer petit à petit, sans forcément avoir un impact très important tu peux avoir un impact respectable sur ce qui te tient à coeur et c'est ce qui compte.
En sciences il y a des tonnes de gars qui bossent de longue pour publier 5 articles sur une vie de chercheur pendant que d'autres en publient 200 en dix ans dans des journaux ultra renommés et définissent leurs domaines. Mais ils reposent aussi parfois sur les plus petits.
C'est dans l'ordre naturel des choses. Tant que tu es bon, ça sert à rien de se pourrir la vie parce que tu n'es pas le meilleur. La question à se poser c'est " comment je peux faire mieux que ce que j'ai atteint, comment je peux être meilleur, moi" (pas meilleur qu'un autre).
L'idée c'est de chercher à descendre sous les 9s au 100m, pas de chercher à battre Usain bolt.
Troisièmement, je pense qu'on ne doit pas se détacher de nos émotions par des artifices comme la méditation en cherchant à les vider de leur sens, à les décoder, identifier, deconstruire, observer ou que sais-je d'autre.
Elles sont importantes car elles sont un signal. En outre si on doit apprendre à ne pas se laisser affecter c'est parce qu'alors la chose qui les suscite ne devrait pas avoir de réelle importance. Pas parce qu'on cherche à les atténuer artificiellement.
Si ça a de l'importance, révolte toi, bats toi, ou évite ce qui te gêne.
Sinon oublie. Mais effectivement comme tu dis le problème vient un peu de toi dans le sens où c'est la valeur que tu portes à ces choses qui est à l'origine de l'intensité de tes réactions. Bien sûr c'est difficile de le changer car ça vient de l'expérience, les valeurs et l'éducation, mais c'est possible.
Et je crois qu'apprendre à utiliser ses qualités à bon escient est quelque chose de salvateur.
Utiliser son empathie pour comprendre des abrutis en considérant qu'ils sont comme nous à la base c'est un truc qui rend fou, haineux ou désabusé.
Idem pour la logique et l'intelligence.
Alors faut les préserver pour les sujets et les gens qui en valent la peine.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] Oui le 04.04.16, 23h39 par Mr.Smooth
- [+1] A lire le 05.04.16, 00h23 par Rickhunter
...
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] Intéressant le 05.04.16, 04h46 par Onmyoji
J'ai eu cette période "les gens sont vraiment des cons" aussi, que j'ai poussé assez loin, jusqu'à la caricature. Sans doute parce que j'avais été blessé par les effets de groupe à l'école, j'étais dans une posture "vous me rejetez? A mon tour." Et avec de belles phrases pleines d'adjectifs pour prouver que "moi je vous pisse à la raie de toute ma hauteur", du coup, je passais soit pour un crétin arrogant, soit pour un gars ridicule, soit les deux.
FTS (entre autres) m'a beaucoup aidé à me remettre en question à ce sujet. Tulpa (merci lui) avait parlé du concept de "tunnel réalitaire" il y a quelque temps, dans le sens où notre perception est conditionnée par notre nature, notre éducation, notre environnement, entre autres. Ce que j'en ai retenu, c'est qu'il faut en avoir conscience et essayer d'élargir ce tunnel, de préférer les faits aux opinions, mais de chercher à comprendre comment celles-ci se forment, en clair, de dégommer son ego à coup de pompes.
Du coup, quand quelqu'un regarde Hanouna ou vient développer des opinions douteuses, j'essaie de creuser le sujet, de poser des questions, de comprendre ce que cela suscite chez les gens. Savoir d'où viennent les goûts et comment les opinions se forment.
Pour le reste, je fuis les espaces commentaires sur les sites d'infos générales, les commentaires Facebook, j'ai Twitter mais j'apprends à me couper des gens toxiques. Au final, j'ai l'impression d'avoir gagné en capacité d'écoute, d'empathie, et de mieux comprendre le monde, et d'être davantage apaisé.
(à part quand on parle du soi-disant bien-fondé de la claque éducative, là je pète un câble
)
FTS (entre autres) m'a beaucoup aidé à me remettre en question à ce sujet. Tulpa (merci lui) avait parlé du concept de "tunnel réalitaire" il y a quelque temps, dans le sens où notre perception est conditionnée par notre nature, notre éducation, notre environnement, entre autres. Ce que j'en ai retenu, c'est qu'il faut en avoir conscience et essayer d'élargir ce tunnel, de préférer les faits aux opinions, mais de chercher à comprendre comment celles-ci se forment, en clair, de dégommer son ego à coup de pompes.
Du coup, quand quelqu'un regarde Hanouna ou vient développer des opinions douteuses, j'essaie de creuser le sujet, de poser des questions, de comprendre ce que cela suscite chez les gens. Savoir d'où viennent les goûts et comment les opinions se forment.
Pour le reste, je fuis les espaces commentaires sur les sites d'infos générales, les commentaires Facebook, j'ai Twitter mais j'apprends à me couper des gens toxiques. Au final, j'ai l'impression d'avoir gagné en capacité d'écoute, d'empathie, et de mieux comprendre le monde, et d'être davantage apaisé.
(à part quand on parle du soi-disant bien-fondé de la claque éducative, là je pète un câble
