Quelques situations :
Vendredi 25 juin
« Excusez-moi, c’est votre amie ?
— Oui.
— Je vais vous l’emprunter, juste cinq minutes, je vous la ramène. »
Elle accepte et s’écarte: encore une première fois depuis que j’ai commencé le SPU. Je m’adresse donc à celle que je n’ose pas appeler ma “cible” (lisez la suite)…
— Je vous ai arrêtée parce que je trouve que vous avez un très beau visage et c’est pour ça que j’ai décidé de faire votre connaissance.
— …
— Je m’appelle All. Et vous ?
— Anne… Mais j’ai 17 ans… »
Samedi 28 juin
Assis à une terrasse j’ai repéré une fille qui passait, je la croise alors qu’elle revient dans ma direction (là, je marche) :
« Excusez-moi, vous n’êtes pas passé dans l’autre sens tout à l’heure ?
— Si, pourquoi ?
— Ben, je suis content de vous retrouver, ce n’est pas vraiment que je vous cherchais [je sais pas si ça le fait de dire ça, en tout cas c’est la vérité], mais j’ai pensé qu’il fallait qu’on fasse connaissance.
— Pourquoi faire ? »
Je suis prêt à improviser quelque chose, mais ne voulant peut-être pas m’embarrasser (?), elle enchaîne : elle a des gens chez elle, elle donne une soirée, elle est pressée.
« Cinq minutes ! » je lui dis. Je ne crois pas avoir employé un ton needy, ça ressemble plutôt à un ordre.
Elle ne peut vraiment pas, mais c’est elle qui propose le numclose, « comme ça on aura le temps une autre fois. » 07 etc… Juliette…
Mince… Je crois rêver.
C’est avec ce genre de situations que je deviens de plus en plus accroc au SPU. Ça se soigne ?
Deux défauts que j’ai identifiés :
— Par moments, je parle trop vite ; c’est à surveiller.
— J’ai tendance à perdre mes moyens quand il y a un passant statique à côté ; c’est encore un manque de confiance en moi à travailler, en abordant des filles dans cette configuration.
— J’aborder les sets de deux, mais j’ai du mal avec les sets de trois.
Encore plein de progrès à faire !
Sinon, je vous raconterai pour Violette, la distributrice de journaux numclosée samedi dernier. Ça semble compliqué.