Petit, j'imaginais que les femmes avaient une large panoplie de mots, qu'elles utilisaient pour expliciter leur plaisir durant l'acte.
Alors, nous étions tous réunis sous un platane dans la cours de récréation, et on s'amusait à imiter le beau sexe à ce moment là en hurlant de rire, parce qu'on était abreuvé de Titeuf et de stéréotypes.
On croyait que ça faisait des Oh oui et des mots et de l'imagé. On riait. On ne savait pas grand chose. Mais se figurait du dialogue, comme un espèce de théâtre avec ses codes propres, un cérémoniel chinois cadencé. On savait que les grands baisaient et on ne savait pas trop pourquoi.
J'imaginais que ça se faisait debout, comme un espèce de charleston l'un face à l'autre et je me disais que c'était quand même sacrement saugrenu cette affaire là, et que ça ne devait pas casser trois pattes à un canard.
Alors il y avait comme ça des réunions des 9eme C en dessous de platanes à la récré pour faire des conjectures. On allait même à se faire peur, on avait tous nos histoires à raconter, parce que les filles étaient un monde à part. Moi, j'affirmais d'un air docte qu'il y avait des femmes vénéneuses.
Oui que je disais. Qu'elles veulent faire l'amour et après ça nous injecte du poison par là quand c'est dedans, et même qu'on en meurt après.
Sans blagues.
Les filles ne disent pas Oh oui en fait. Ca fait des Ahh et des Ouuhh et même des Hmmm. Il y a pas trop de mots, à part encore, ou plus fort aussi. J'en ai même une qui a crié mon nom quand elle était au sommet, et ça m'avait fait assez étrange tout de même. C'est un mélange de d'ordre et voyelles élongées à la cantonade. Laborieuse litanie lascive.
Et quel boucan avec ça!
Alors elle, elle faisait ses Ouuuh et ses Aahhh de plus en plus fort. Je la regardais comme ça avec bienveillance, et je pensais à Henri de Montherlant.
Elle faisait du bruit, et moi je pensais à Montherlant, et lui même, pensant à l'acte disait Vous n'avez pas idée de ce que c'est que cette singerie. Une scène d'amour écoutée derrière la cloison, on jurerait une séance chez le dentiste."
Ca pérorait le plaisir.
Les femmes sont des êtres éberluant, comme je le dis à la coutume. Celle là ne dérogeais pas à la règle. Elle s'était à moitié débattue durant son sommet, au climax; elle avait bougé des hanches violemment d'un un sens puis l'autre.
Vachement pratique. J'avais déjà les avants bras en fusion à force de m'agiter comme un pugiliste là dedans avec mes doigts, mais non, il fallait encore rajouter des obstacles. Il fallait voir ça. Et vas y que je me retourne encore. Tournez manège!
C'en était de trop, je fatiguais, et ce qu'il y a de pratique avec les clitoridiennes, c'est que c'est rapide à finir, alors, j'avais activé mes mains en mode mach 4, trois doigts en bas le pouce au dessus, pour être à la fois au four et au moulin.
Comme je suis bon citoyen, je me suis rappelé qu'il était 1H du matin et que je n'aurais certainement pas aimé avoir un riverain d'appartement adjacent jouer du tonnerre et de la foudre avec une fille comme j'en faisais. Les Ouhh et les Ahh avaient pris bien 58% de valeur en moins de 40 secondes, et toutes les mains sur la bouche et tout les biens urbains "chuuut" n'en venaient à bout. Un vraie scène chez le dentiste.
Aux grands mots les grands remèdes.
Changement tactique de positionnement sans bouger le bras: j'aurais pu être serveur dans une autre vie. Il fallait trouver un moyen d'insonoriser, et fissa.
"Suce moi". Ainsi fut dit, ainsi fut fait.
Je le jure, les voisins auraient applaudis.
La course s'était terminée comme ça. Du Win-Win dans un peu plus de silence après les dernières saccades. Stupeur et tremblements.
Elle était partie se rincer - elle avait du savoir vivre, génial- et je l'avais prise dans mes bras pour qu'elle s'endorme enlacée a moi, pour faire chic-type.
Je caressais lentement son dos. Je meublais le temps. Je souriais de manière bienveillante. Tranquille. Sa nuque sentait bon.
Dernière pensée stagnante: vous n'avez vraiment pas idée de ce que c'est que cette singerie.
Celle là, je l'avais rencontrée par le marieur online qu'est adopteunmec.
Mon profil, inusité, en jachère, je l'avait laissé faire sa vie, s'affiner tout seul. Je n'y avais fichtrement rien modifié depuis six mois: La même photo de brun ténébreux y tronait depuis 3 ans.
Les filles y aimaient mes cheveux. Ils étaient tout emberlificotés dessus, une vrai cabale, j'avais comme ça tout un joli chaos sur le bourrichon et ils me donnaient l'air esotérique.
J avais rajouté deux portraits "en pectoraux" parce que je ne m'étais pas fatigué à aller au club med gym sans en tirer le bénéfice d'avoir l'air immédiatement sportif et bien fait.
Le tout macérait avec une description un peu enlevée, entre le littéraire torturé et le pince sans rire. Vous n'avez pas besoin d'en savoir plus, et puis les filles ne lisent jamais les descriptions sur ces inventions là, on y juge au kilo, au trait, aux tifs , aux tendons: les mots ne sauvent personne en fin de compte.
Laura était donc venue me parler au milieu de la petite fournée hebdomadaire. Entre 1 et 5 filles venaient m'alpager, me héler au "hello" , me saluer au "sa va", pour aller ensuite se plaindre dans leur descriptions que les garçons venaient les aborder tout à fait de la même manière.
Laura n'était pas comme ça. Elle avait réussi quand même à faire quelques phrases soignées, elle était jolie, son nez, ses lèvres étaient dessinés de manière charmante.
Laura n'était pas grande, fine, avait un piercing entre les deux yeux et un sur le nez. Tout à fait jolie. Le style "bohème artiste gauche engagée" et puis un regard clair.
Figurez vous: j'ai un don pour attirer deux types de filles:, à savoir les devergondées et les femmes de gauche.
Ne me demandez pas pourquoi. Je dois tenir ça de mon père.
Moi, je ne suis pas spécialement politisé, et si je m'aventurais à vous narrer ce que je ressent sur la politique, nous ne serions pas sortis de l'auberge.
Disons que je fais, comme l'écrivait Drieu la Rochelle, parti de ces gens qui ne voient la chose publique que comme un objet éthérée, lointain, et criard, "et sur lequel la gauche ne peux s'exprimer qu'avec des excuses et la droite des regrets"
Je m'étais donc débrouillé pour essayer d'y avoir le moins affaire, à toute cette comédie, d'en être le plus libre possible, et les vaches étaient ainsi très bien gardées.
Je m'en tire toujours à bon compte avec un peu près tout les clans: je suis pour le mariage et l'adoption pour tous par exemple
Je n'ai qu'à expliquer ce que je ressent sur le sujet, que j'ai une grande sympathie pour la gauche radicale 3eme république, à y ajouter que je donne -effectivement- des cours de manière bénévole dans les quartiers difficiles , et me voilà en train de faire bonne figure chez tout les proclamés "progressistes-humanistes" du siècle.
Les idéologues de droite ont strictement le droit à la même dose de dédain.
Laura était donc engagée et intelligente, ce qui manque de peu d'être un paradoxe.
On s'était rencontré après 3 messages en virtuel, quelques echanges SMS -comportant notamment des photos de nos dessins respectifs, et des photos de moi torse nu- une annulation et une proposition de se voir un jeudi soir. Au port. Le Vieux.
Ah le vieux port de Marseille! Il fallait choisir son lieu de sustentation avec soin: un mauvais placement et c'est des relents de moules, de mulet et de cordages qui vous reviennent direct dans la binette! Et pendant que l'on boit son chocolat chaud sinon ce n'est pas bien drôle!
Les cafés sur l'esplanade c'était risqué, l'envie de gerbe et les haut-de-coeurs, ça pouvait venir d'un coup vent mal placé, ou d'un énergumène commandant le mauvais plat au mauvais moment.
A force d'y aller faire mes premiers rendez vous, j'avais appris les bon coins, les valeurs sûres. L'Amorino était tout indiqué: il faisait encore froid pour les glâces en ce temps là, mais les crêpès au chocolat ont le don tout comme le poulet de mettre toutes les religions et les peuples d'accord... ça se mange, et puis c'est jamais mauvais avec ça.
Je me figurai que c'était le choix de la sagesse peu inspirée. Manque de bol, nous avions fait à peine trois pas qu'on m'annonçait le programme: végane, donc exit les crêpes.
Jugez du peu; c'était la 3 eme en moins d'un an, ça commençait à bien faire.
Nous rentrions dans l'Amorino:
"Mais tu sais, tu vas t'ennuyer. Enfin, me regarder manger ça peut être passionnant comme premier rendez vous, après tout.."
Elle se poile:"Ne t'en fait pas j'ai l'habitude"
Nous nous asseyons. J'apprends qu'elle est AntiFasciste. C'est pas banal.
Au point ou j'en suis autant aller jusqu'au bout. Annonce l'anarcho-marxisme qu'en en finisses.
Nous rions.
Nous parlons de son métier, de mes études, ça accroche. J'aime bien son regard. Elle est jolie. Elle est sûre d'elle.
Le dessin, l'engagement, tout y passe. Elle se castagne aussi parfois. Durant des "opérations".: Fascistes contre AntiFascites, la marotte éternelle.
Dans une bagarre il est même impossible de les dinstinguer. On y voit des troupeaux d'emeutier se casser les dents qui leur reste. C'est vous dire!
Enfin bon, j'avais la très nette impression que les deux groupes n'existaient que pour et de part l'existence de l'autre. Ce n'était même pas tellement pour les idées au fond. Ils se tuaient comme ça à petit feu. Une tautologie; Une énorme absurdité. symbiotique. Deux groupes de vieux dinosaures , ennemis jurés: les brontosaures contre les dimétrodons. Ils étaient enlacés dans une si grande étreinte de haine qu'on pouvait y voir les coups portés comme autant de caresses. Ils nous la faisaient "ni avec toi si sans toi": la guerre c'était la paix. La paix c'était la guerre.
J'ai ce défaut de penser à voix haute.
Laura ri.
Laura est intelligente et engagée, à deux doigts du paradoxe, à deux doigts de l'oxymore. Ce n'est vraiment pas banal.
Nous nous regardons dans les yeux.
Un de ses amis passe et l'alpague:
"Tiens que fais-tu là? Ca va?"
Elle profère quelques mots sur sa journée, le travail, le boss, l'art. Elle continue: "Là je suis avec un ami en fait" me désignant. Il s'éloigne ensuite, dubitatif.
"Ah bah ça n'as pas tardé, en à peine une demi heure je me retrouve déjà en friendzone"
Je reçois fissa un petit coup joueur dans la jambe "Mais noooon"
Nous échangeons encore quelques mots, je fait le cynique. Mon club d'investissement: le drame du tremblements de terre au Japon il y a quelques semaines: tu ne te rends pas compte du drame? Et nos actions qui chutent de 4%.
Un coup sur les relations aussi. Nous sommes des gens ouverts, il faut croire . Pas de jugements. Les bons moments sont si rares en fin de compte.
Tout ça nous ramenait bien à une heure d'entrevue.
On y va? Oui. Je paie ma crêpe.
On marche sur le vieux port? Avec plaisir.
Il y a un banc la-bas. Alors asseyons nous.
Elle dit: J'en ai marre parfois, de cette ville. Je l'aime mais elle me gave. Je ne peux pas m'habiller comme je veux, c'est pas sûr. Je ne peux jamais mettre de robe, de talons sans qu'on vienne me faire chier.
Tu sais, j'ai été moins enquiquiné en un an et demi ici que par tranches de 6 mois sur Paris.
Mais toi, t'es un mec, et puis t'es grand, t'es baraqué.
Je la regarde. Elle est engagée et fémine.
Entendre ça m'aurait fait bouillir le sang il y a quelques mois. Je ne supporte pas la violence sur les femmes. Je suis toujours de cet avis, mais j'évite de m'indigner pour ne rien dire, j'ai arrêté le positionnement. Je me suis contenté d'acquiéser. Parce que c'était bien malheureux de me faire priver de talons hauts à cause de connards.
"Et je me fait sans arrête aborder.": Elle renchérit. Cette réalité là je la connait par coeur. Et puis aborder, la définition était généreuse: il y avait des insultes gratuites, des attouchements. Le plus bas, la farandole des turpides..
"C'est sordide oui. Je hais cette réalité. Je ne sais pas trop ce que je peux faire personnelement à part intervenir le jour ou je vois ça devant mes yeux.
Mais tu sais, moi, j'ai pu aborder. Mais j'y mets les angles. Je vouvoie même. J'ai pratiqué le truc 3 fois, et ça a marché deux fois. Pourtant ce n'est pas du tout ma tasse de thé. J'ai vraiment une peur d'importuner gravée en moi"
"Ah mais toi, ce n'est pas pareil, si c'est toi"- qu'elle souri.
Nos jambes se touchent. Elle a ses Converses contre mon jean brut. J'avais mis une veste stylée et puis un pull en laine.
Que d'incompréhensions entre le sexes. C'est désolant.
Et j'ai soif avec ça.
Je me ferais bien un jus de fruit. Bio. Un jus de fruit frais. Pressé. Pressé par mon robot-presseur. J'ai acheté des pommes et des oranges bio hier, c'est vrai. Au Monoprix. 6 pommes et 8 oranges. Du jus., ouais. J'ai vraiment soif.
J'avais pensé à tout ça, sa chaussure contre ma jambe et dans la nuit de Marseille. 22H.
L'envie était trop forte, j'avais déclamé un peu solennelement et à voix haute, sans faire attention: "Je me ferais bien un jus de fruit bio"
Je reprends mes esprits. Elle me regarde amusé. Je suis un drôle d'oiseau.
Non parce que j'ai un presseur à froid, c'est le nec plus ultra des presseurs, et j'ai des fruits chez moi. Bio. Ca te dit?
"Oui, bien sûr".
Ca s'était fait presque par mégarde. On marche. Chez elle, il y a un migrant (eh oui), dans son 75 m2.
Ses parents sont riches et cultivés.
Nous sommes deux êtres de souche comparable ayant eu des destinées différentes, mais nous nous comprennons quelque part là bas, au loin. Là où s'arrêtent les idées toutes faites. C'est rare d'y arriver.
J'apprends qu'elle est moitié Iranienne.
Il y a un peu de brume sur la route. Il ne fait pas chaud. Dans ma rue, une voiture de 4 daidais déconfits s'arrête pour demander à la demoiselle si elle voulait être raccompagnée. Elle roule des yeux et souffle. Que c'était pas possible. Et pourtant. Si vous sondez la bêtise, ne vous aggripez pas: vous y laisserez toute votre ligne. Rien de méconnu.
Nous montons, j'ouvre la porte. C'est blanc et bien rangé chez moi. C'est zen. Je coupe les pommes, elle enlève son pull. Voici les oranges. Nous parlons de l'Iran. Le terme Aryen vient d'Iran. Les Iraniens sont souvent blonds avec les yeux clairs. J'avais lu ça quelque part, petit.
Tu sais, ça me fait vraiment plaisir que tu saches ça, me dit-elle.
A moi, ça me faisais plaisir d'être avec elle. Tout bêtement.
Je mets en branle le robot. La vis de pressage tourne. C'est assez magnétique à regarder, cee jus qui sort d'un côté et le reste de l'autre en batonnets. Ca ne fait pas tant de bruit contrairements à ces saloperies de centrifugeuses.
Je racontais tout ça à voix haute.
Et puis à un moment, j'ai déplié mon lit, après lui avoir demandé si elle voulait se mettre plus à l'aise. On s'allonge l'un à côté de l'autre. Du rap US gras fait bondir mes enceintes.
Un parfum très doux et un peu sauvage s'échappe de sa nuque. Je l'ai laissé flotter un soupçon. Je lui sussure un mot gentil à l'oreille.
Un grand élan de tendresse s'arrime à moi. Nous sommes si différents, et il suffit souvent d'un petit geste pour tout arranger. Je remarque des tatouages sur sa peau, des magnifiques, tout en couleur.
Tu veux les voir?
Bah non, c'est pour ça que je t'invite chez moi, parce que tu ne m'attires pas du tout en fait. Je vais te raccompagner tout de suite d'ailleurs.
Elle me donne un petit coup, encore un autre. Accompagné du classique "connard". Nous y sommes, les voyants sont au vert. Roulez jeunesse. Elle fume une cigarette à la fenêtre, et un ange passe doucement (fumeur).
Je suis encore dans mes pensées. Cette fille me plaît bien.
Je regarde mon robot-presseur Kuvings B9400S gris perle,en pensant que c'est la première fois de ma vie que je rencontre une fille dehors à la loyale et que je la ramène de la sorte au premier rendez-vous.
C'est arrivé sur un malentendu, grâce à mon robot. Mon meilleur acolyte. Mon nouveau frère. Robot-bro. Je t'appelerais comme ça d'aventure.
J'ai à peine le temps de terminer cette rélexion que je sent des lèvres courir sur les miennes. Elle m'accapare. Elle coule sur moi. Je le lui rends. Je lui sent un autre piercing sur la langue et une pastille à la menthe dans la bouche. On commence à tomber dans le vice. Baiser au menthol, qui me fait penser à Caroll (Lewis).
Nous enlevons chacun, l'un après l'autre, à tour de rôle nos habits. Le haut, le pantalon.
Tu sais, je veux bien enlever mon caleçon, mais faudra pas t'étonner, ma masculinité est du genre très expressive. Je ne vais pas te faire un dessin.
Je t'en prie, fait.
J'ai senti ses lèvres courir sur mon torse plus bas, bien plus bas encore. Nous avons joué de nos corps.
Je n'ai pas arrêté le troll en si bon chemin. Ca n'aurait pas été drôle. Je lui ai dit que je ne couchais pas le premier soir.
Celle là, on peut dire que ça leur cloue le bec. Ca vous la baille belle, les blondes. Je ne suis pas un type facile tonnerre de Brest.
Comme à mon habitude, j'avais sorti ça au premier degré et demi. Ca m'était égal de coucher. Je ne sent rien. Je voulais lui donner cette nuit, de la tendresse et de du plaisir.
Et elle, elle me regardait avec ses grands yeux tout brillants et un sourire en coin, le visage à deux doigts du mien, tout en douceur, les mains en recroquevillées, touchant son cou. On aurait dit mon chat quand il était sur le point de recevoir des croquettes. Elle chuchotait "Tu es beau, j'ai envie de toi". Elle était donc décidemment encore mieux que mon chat, la belle affaire.
J'ai tenu à peu prêt 5 minutes, et puis nous avons glissé. Ce fût bon, ce fût long. Une séance chez le dentiste de 2 heures. Du travail acharné. Et rebelotte.
Nous avions dormi enlacés.
Voyez-vous ça: comme les cyniques peuvent donc s'entendre avec les militants.
NB, je dédies ce texte à mon ami, Robo-bro, grâce à qui j'ai conclu de nombreuses fois cette année.

Having sex with girls, one organic juice at the time