Cascade de perles
Comment retrouver son appartement à l'image d'un Beyrouth dévasté ?
C'est simple.
Dire : viens
A Frangin qui n'avait pas hésité à parcourir les centaines de kilomètres nous séparant.
Lui : il me reste une heure avant de t'embrasser.
Il était 20h à l'heure de son sms.
Chose à ne jamais faire paraît-il, annuler son programme pour un mec/une fille.
Franchement je m'en fiche de ces "bons conseils" et préfère suivre l'intuition de mon coeur/corps, l'un comme l'autre palpitants à la lecture de ce message.
La question de savoir lequel palpite plus que l'autre... je la laisse à un autre jour, j'avais des bougies à allumer.
Les bougies. C'est dans cette obscurité lumineuse que mon regard attrape au mieux la vigueur d'un corps, l'angle d'un profil, la fièvre d'un regard, l'ourlet d'une lèvre. Cette lumière vacillante dont les multiples flèches enflamment mes sens bien avant la rencontre au point de les rendre incandescents devant celui que je désire.
Son pas dans l'escalier et avant de pouvoir fermer ma porte, le corps de Frangin se soudait au mien, sa bouche prenait la mienne, nos mains devenant maladroites d'un désir trop longtemps retenu.
Si je me souviens bien, nous nous étions poursuivis, enlacés, enchâssés, tout au long d'un sentier digne d'un petit poucet lubrique, abandonnant une à une au hasard nos étoffes.
A 5h, Frangin avait repris en sens inverse ses kilomètres, laissant sur mes lèvres un sourire qu'aucunes contrariétés de la journée naissante ne pouvaient altérer.
De vous à moi, pour des tas de raisons que je ne développe pas ici, Frangin me plait mais j'ai besoin de cette légèreté du moment. Nous en avons parlé, je sais qu'il souhaite plus tout en me laissant le temps.
Je n'ai pas envie d'abuser de sa patience, j'ai simplement l'appréhension d'avancer sur une voie qui forcément va m'obliger à baisser ma garde. C'est le revers de la médaille de l'expérience. Ou plutôt des expériences dont certaines sont franchement oubliables. Et si je veux être tout à fait honnête au moins avec moi, suis tout sauf courageuse.
Très humblement, votre fraîcheur d'esprit, vos opinions même folles, peuvent m'apporter cette autre vision que ma raison m'interdit et qui pourtant aujourd'hui me manque. Et s'il faut me secouer, n'hésitez pas mais si je peux vous demander une faveur faites-le avec vos tripes, avec vos mots.
C'est simple.
Dire : viens
A Frangin qui n'avait pas hésité à parcourir les centaines de kilomètres nous séparant.
Lui : il me reste une heure avant de t'embrasser.
Il était 20h à l'heure de son sms.
Chose à ne jamais faire paraît-il, annuler son programme pour un mec/une fille.
Franchement je m'en fiche de ces "bons conseils" et préfère suivre l'intuition de mon coeur/corps, l'un comme l'autre palpitants à la lecture de ce message.
La question de savoir lequel palpite plus que l'autre... je la laisse à un autre jour, j'avais des bougies à allumer.
Les bougies. C'est dans cette obscurité lumineuse que mon regard attrape au mieux la vigueur d'un corps, l'angle d'un profil, la fièvre d'un regard, l'ourlet d'une lèvre. Cette lumière vacillante dont les multiples flèches enflamment mes sens bien avant la rencontre au point de les rendre incandescents devant celui que je désire.
Son pas dans l'escalier et avant de pouvoir fermer ma porte, le corps de Frangin se soudait au mien, sa bouche prenait la mienne, nos mains devenant maladroites d'un désir trop longtemps retenu.
Si je me souviens bien, nous nous étions poursuivis, enlacés, enchâssés, tout au long d'un sentier digne d'un petit poucet lubrique, abandonnant une à une au hasard nos étoffes.
A 5h, Frangin avait repris en sens inverse ses kilomètres, laissant sur mes lèvres un sourire qu'aucunes contrariétés de la journée naissante ne pouvaient altérer.
De vous à moi, pour des tas de raisons que je ne développe pas ici, Frangin me plait mais j'ai besoin de cette légèreté du moment. Nous en avons parlé, je sais qu'il souhaite plus tout en me laissant le temps.
Je n'ai pas envie d'abuser de sa patience, j'ai simplement l'appréhension d'avancer sur une voie qui forcément va m'obliger à baisser ma garde. C'est le revers de la médaille de l'expérience. Ou plutôt des expériences dont certaines sont franchement oubliables. Et si je veux être tout à fait honnête au moins avec moi, suis tout sauf courageuse.
Très humblement, votre fraîcheur d'esprit, vos opinions même folles, peuvent m'apporter cette autre vision que ma raison m'interdit et qui pourtant aujourd'hui me manque. Et s'il faut me secouer, n'hésitez pas mais si je peux vous demander une faveur faites-le avec vos tripes, avec vos mots.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] La suite, vite ! le 17.11.16, 00h35 par amelia
- [0] La suite, vite ! le 17.11.16, 00h58 par RosieRosette
- [0] A lire le 17.11.16, 10h13 par The_PoP
- [0] Bien joué le 17.11.16, 10h21 par MaryeL
- [0] La suite, vite ! le 17.11.16, 14h27 par Lulla
- [0] Cool le 17.11.16, 16h21 par mctyson
- [0] Like ! le 18.11.16, 11h35 par mistermint
J'ai envie de vous faire sourire en ce mois de novembre.
Retour en arrière sur la semaine passée.
Un matin où je déambule pour rejoindre celui qui me fait vivre financièrement, donc mon boulot. Je croise une fois de plus un mec (c'est dingue ces trajets où des inconnus font, par la force des choses, une partie de notre quotidien). Bref. Il se retourne, moi aussi, s'approche pour me dire que je suis "charmante" et qu'un café matinal, si j'ai le temps, l'envie, serait un bon moyen de faire enfin connaissance. J'ai une demi-heure, donc nous partons pour un café. Si j'ai accepté c'est parce qu'il a le ruisseau du bonheur. Autrement dit, un espace entre ses incisives supérieures. La séduction fait de tout bois...
Après c'est moins drôle. Il parle de lui, lui et encore lui, ses problèmes de boulot entre autres. Hoh... Je sais avoir l'oreille attentive pour un ami mais lui, franchement je m'en fiche. Je règle mon café au comptoir et lui souhaite une bonne journée.
Un autre jour, fin de journée, je hume les vitrines avec l'envie de faire chauffer ma carte bleue. Un mec avec des paquets aux bras, visiblement un touriste, m'interpelle en me disant que mon manteau aussi magnifique soit-il n'a pas l'éclat de mon regard. Ok, suis bon prince et dans un sourire lui demande ce que mon regard lui inspire. Une soirée avec lui me dit-il "en tout bien tout honneur". Quelle expression imbécile. S'il m'avait dit "te prendre en levrette" au moins j'avais matière à rêver. Je l'ai laissé sur place, suis rentrée dans ma boutique et j'ai fais chauffer ma carte bleue.
Et puis, j'ai passé mon week-end avec un homme que je connais depuis longtemps. Intellectuellement et charnellement. Il est peu en France, nous échangeons pour ne pas rompre le fil d'une sensualité qui sait nous combler de loin en loin. C'est devenu un ami ambigu. Cher à mes sens, aux siens aussi.
Lui, il y a quinzaine jours : je suis de passage, je t'espère
Moi : je m'occupe de tout
Lui : Perle, non, JE m'occupe de tout
C'est vrai, j'ai un côté organisateur qu'il faudrait que j'abandonne côté sexe.
Moi : tu as carte blanche.
J'étais curieuse... je n'ai pas été déçue.
J'ai eu droit un jour avant au dress code de la soirée, un lieu et heure de rendez-vous.
Suis arrivée dans un lieu magique de ma ville pour un dîner délicat où nos conversations ont repris le fil d'une complicité jamais oubliée. Plus tard, il m'a saisi la main pour m'entraîner au travers d'une belle cour pavée vers une chambre aux douces lumières.
Il m'a rendu heureuse au point de croquer au lit un petit déjeuner que nous avons su rendre plus copieux encore.
Avant de nous séparer sur un dernier baiser.
Retour en arrière sur la semaine passée.
Un matin où je déambule pour rejoindre celui qui me fait vivre financièrement, donc mon boulot. Je croise une fois de plus un mec (c'est dingue ces trajets où des inconnus font, par la force des choses, une partie de notre quotidien). Bref. Il se retourne, moi aussi, s'approche pour me dire que je suis "charmante" et qu'un café matinal, si j'ai le temps, l'envie, serait un bon moyen de faire enfin connaissance. J'ai une demi-heure, donc nous partons pour un café. Si j'ai accepté c'est parce qu'il a le ruisseau du bonheur. Autrement dit, un espace entre ses incisives supérieures. La séduction fait de tout bois...
Après c'est moins drôle. Il parle de lui, lui et encore lui, ses problèmes de boulot entre autres. Hoh... Je sais avoir l'oreille attentive pour un ami mais lui, franchement je m'en fiche. Je règle mon café au comptoir et lui souhaite une bonne journée.
Un autre jour, fin de journée, je hume les vitrines avec l'envie de faire chauffer ma carte bleue. Un mec avec des paquets aux bras, visiblement un touriste, m'interpelle en me disant que mon manteau aussi magnifique soit-il n'a pas l'éclat de mon regard. Ok, suis bon prince et dans un sourire lui demande ce que mon regard lui inspire. Une soirée avec lui me dit-il "en tout bien tout honneur". Quelle expression imbécile. S'il m'avait dit "te prendre en levrette" au moins j'avais matière à rêver. Je l'ai laissé sur place, suis rentrée dans ma boutique et j'ai fais chauffer ma carte bleue.
Et puis, j'ai passé mon week-end avec un homme que je connais depuis longtemps. Intellectuellement et charnellement. Il est peu en France, nous échangeons pour ne pas rompre le fil d'une sensualité qui sait nous combler de loin en loin. C'est devenu un ami ambigu. Cher à mes sens, aux siens aussi.
Lui, il y a quinzaine jours : je suis de passage, je t'espère
Moi : je m'occupe de tout
Lui : Perle, non, JE m'occupe de tout
C'est vrai, j'ai un côté organisateur qu'il faudrait que j'abandonne côté sexe.
Moi : tu as carte blanche.
J'étais curieuse... je n'ai pas été déçue.
J'ai eu droit un jour avant au dress code de la soirée, un lieu et heure de rendez-vous.
Suis arrivée dans un lieu magique de ma ville pour un dîner délicat où nos conversations ont repris le fil d'une complicité jamais oubliée. Plus tard, il m'a saisi la main pour m'entraîner au travers d'une belle cour pavée vers une chambre aux douces lumières.
Il m'a rendu heureuse au point de croquer au lit un petit déjeuner que nous avons su rendre plus copieux encore.
Avant de nous séparer sur un dernier baiser.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Like ! le 22.11.16, 21h15 par The_PoP
- [0] Encore le 22.11.16, 21h44 par Lulla
- [0] Wow le 22.11.16, 21h58 par Crow
- [0] La suite, vite ! le 22.11.16, 22h52 par Bumble
- [0] Bien joué le 22.11.16, 23h16 par mctyson
- [0] Yesssss! le 22.11.16, 23h37 par MaryeL
- [0] A lire le 23.11.16, 12h21 par RosieRosette
- [0] Cool le 23.11.16, 15h12 par mistermint
- [0] Like ! le 24.11.16, 21h35 par amelia
Je sais c'est nul de dire ça mais je m'autorise une niaiserie parce que je suis un peu ivre.
Mais vue comme ça, ta vie vend tellement du rêve.
C'est bref et passager, mais c'est ce qui me vient spontanément en lisant ces quelques lignes. Puisses-tu longtemps surfer sur la légèreté et la spontanéité ainsi.
Mais vue comme ça, ta vie vend tellement du rêve.
C'est bref et passager, mais c'est ce qui me vient spontanément en lisant ces quelques lignes. Puisses-tu longtemps surfer sur la légèreté et la spontanéité ainsi.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Absolument le 23.11.16, 00h09 par Finn
Ah Maryel... ton post me fait plaisir mais si je peux te rassurer(?) ma vie n'a rien d'un rêve. Disons que j'ai compris, à mon coeur défendant, qu'une rose a aussi des épines mais que je ne suis pas obligée de m'y blesser. Si c'est le cas, c'est sans doute parce que cette rose a su me plaire suffisamment pour oser me frotter à elle, toute prudence disparue. Vivre intensément a son corollaire. Et puis il y a des roses bien plus douces, toutes épines rentrées, dont je souhaite humer le parfum vivifiant... en espérant ne pas m'en lasser...
C'est mon paradoxe aujourd'hui. Je suis paradoxe.
Et de façon plus légère, j'aime comparer un homme à une rose. C'est un compliment. Epines dressées ou non ;)
Et dans une heure, je retrouve Billets doux...
Lui ce matin : j'ai besoin de te voir !
Je sais pourquoi sans qu'il le dise... Dr est parti à Berlin sans lui.
J'aime beaucoup Billets doux et c'est la raison qui fait que je vais le rejoindre boire un verre. Je ne peux rien pour lui mais me dérober serait lâche. Si, je peux lui apporter ma bonne humeur... mission de ce soir...
C'est mon paradoxe aujourd'hui. Je suis paradoxe.
Et de façon plus légère, j'aime comparer un homme à une rose. C'est un compliment. Epines dressées ou non ;)
Et dans une heure, je retrouve Billets doux...
Lui ce matin : j'ai besoin de te voir !
Je sais pourquoi sans qu'il le dise... Dr est parti à Berlin sans lui.
J'aime beaucoup Billets doux et c'est la raison qui fait que je vais le rejoindre boire un verre. Je ne peux rien pour lui mais me dérober serait lâche. Si, je peux lui apporter ma bonne humeur... mission de ce soir...
Reprenons le fil...
Je passe rapidement sur ma soirée avec Billets doux. Nous nous étions retrouvés dans un endroit à la mode du moment, lieu de vie d'artistes et/ou poètes, de beaux gosses, de super bombes, d'inconnus de passage, d'habitués déjà, un cadre changeant selon les espaces parcourus, passant du métal au bois, aux cascades de fleurs dans des fauteuils plongeants, des miroirs à profusion ailleurs... un endroit intéressant.
Il est déjà là à mon arrivée, beau comme un coeur et malheureux. Je pose un baiser léger sur ses lèvres et propose de découvrir le cocktail du soir dont le nom me fait sourire - baiser insensé- testons donc.
Lui : IL est parti
Moi : je sais
Lui : sans moi
Moi : IL reviendra, laisse-lui le temps
Lui : que fait-il à Berlin ?
Je soupire en prenant une gorgée de -baiser insensé- dont je n'arrive à saisir la note première. Dr est un électron qui finit toujours pas revenir à sa base, quand et avec qui il le décide.
Moi : profitons de notre soirée dans cet endroit et de ceux qui s'y trouvent
Je l'entraîne, l'encourageant à discuter à droite, à gauche comme moi. Le temps passe et Billets doux s'est déridé. En m'éclipsant, j'ai le plaisir de le voir en pleine conversation avec un garçon aux atouts certains.
Déjeuner avec ma meilleure amie. Soeur de Frangin. Nous ne nous sommes pas rencontrées depuis son mariage. Des sms, des photos mais rien de plus. Et il faut l'avouer, Frangin et moi cultivons le mystère. Notre histoire nous appartient et pour l'instant nous n'avons aucune envie de faire famille avec des proches certes adorables mais un peu trop prompts à poser des chaînes.
Nous nous installons, deux verres arrivent pour nous mettre en bouche. Et le serveur qui accompagne les verres. Que je complimente sur sa dextérité à épargner ma robe d'un goutte de vin. Mon sourire le rassure sur ma boutade.
Serveur : notre plat du jour est un dos de cabillaud délicatement safrané sur son lit de patates douces
Moi : moelleux le lit ?
Je sais, c'est nul mais son regard perdu me fait rire. Sa débandade aussi.
Meilleure amie : Perle !
Moi : il est mignon, non ?
Meilleure amie : et si tu te posais enfin ?
Je l'adore. Pour des tas de raisons qui sont passées par des vacances partagées, des soirées trépidantes, le tout avec des mecs échangés.
Je l'adore. Pour sa façon amusante de se refaire une virginité qui trompe qui elle veut mais pas moi.
Moi : tu te souviens de Malte ?
Et là, nous exhumons avec joie une semaine de folie, pas si lointaine, où nous avions pris à coeur de nous mêler à la population mâle dont certains spécimens avaient mis notre ardeur à contribution.
Nos rires intéressent plus que fortement un table proche, pleine de costumes/cravates.
Ils ne nous intéressent pas plus que cela mais nous sommes toutes les deux à nouveau unies l'espace d'un déjeuner avec cette envie de jouer et de séduire. De sourires en croisements de jambes nous allumons cette petite lumière qui sait rendre un homme désirant, aussi sérieux soit-il au demeurant. Nos costumes/cravates rivalisent de compliments, de cafés proposés, de rendez-vous suggérés, de numéros de portables espérés. Nous nous levons dans une dernière pirouette souriante, heureuses de cette bulle partagée d'une amitié indéfectible !
Je deviens hyper sérieuse... Je parlais dans un post récent d'une attitude que je peux avoir, semblable à celle que l'on adopte dans un magasin de porcelaine. Toucher avec les yeux. Les hommes rencontrés. Parce que je n'ai pas envie de plus. Parce que mon esprit est occupé par UN homme. Et mon désir tendu vers lui.
Une Perle en train de tomber amoureuse...
Je passe rapidement sur ma soirée avec Billets doux. Nous nous étions retrouvés dans un endroit à la mode du moment, lieu de vie d'artistes et/ou poètes, de beaux gosses, de super bombes, d'inconnus de passage, d'habitués déjà, un cadre changeant selon les espaces parcourus, passant du métal au bois, aux cascades de fleurs dans des fauteuils plongeants, des miroirs à profusion ailleurs... un endroit intéressant.
Il est déjà là à mon arrivée, beau comme un coeur et malheureux. Je pose un baiser léger sur ses lèvres et propose de découvrir le cocktail du soir dont le nom me fait sourire - baiser insensé- testons donc.
Lui : IL est parti
Moi : je sais
Lui : sans moi
Moi : IL reviendra, laisse-lui le temps
Lui : que fait-il à Berlin ?
Je soupire en prenant une gorgée de -baiser insensé- dont je n'arrive à saisir la note première. Dr est un électron qui finit toujours pas revenir à sa base, quand et avec qui il le décide.
Moi : profitons de notre soirée dans cet endroit et de ceux qui s'y trouvent
Je l'entraîne, l'encourageant à discuter à droite, à gauche comme moi. Le temps passe et Billets doux s'est déridé. En m'éclipsant, j'ai le plaisir de le voir en pleine conversation avec un garçon aux atouts certains.
Déjeuner avec ma meilleure amie. Soeur de Frangin. Nous ne nous sommes pas rencontrées depuis son mariage. Des sms, des photos mais rien de plus. Et il faut l'avouer, Frangin et moi cultivons le mystère. Notre histoire nous appartient et pour l'instant nous n'avons aucune envie de faire famille avec des proches certes adorables mais un peu trop prompts à poser des chaînes.
Nous nous installons, deux verres arrivent pour nous mettre en bouche. Et le serveur qui accompagne les verres. Que je complimente sur sa dextérité à épargner ma robe d'un goutte de vin. Mon sourire le rassure sur ma boutade.
Serveur : notre plat du jour est un dos de cabillaud délicatement safrané sur son lit de patates douces
Moi : moelleux le lit ?
Je sais, c'est nul mais son regard perdu me fait rire. Sa débandade aussi.
Meilleure amie : Perle !
Moi : il est mignon, non ?
Meilleure amie : et si tu te posais enfin ?
Je l'adore. Pour des tas de raisons qui sont passées par des vacances partagées, des soirées trépidantes, le tout avec des mecs échangés.
Je l'adore. Pour sa façon amusante de se refaire une virginité qui trompe qui elle veut mais pas moi.
Moi : tu te souviens de Malte ?
Et là, nous exhumons avec joie une semaine de folie, pas si lointaine, où nous avions pris à coeur de nous mêler à la population mâle dont certains spécimens avaient mis notre ardeur à contribution.
Nos rires intéressent plus que fortement un table proche, pleine de costumes/cravates.
Ils ne nous intéressent pas plus que cela mais nous sommes toutes les deux à nouveau unies l'espace d'un déjeuner avec cette envie de jouer et de séduire. De sourires en croisements de jambes nous allumons cette petite lumière qui sait rendre un homme désirant, aussi sérieux soit-il au demeurant. Nos costumes/cravates rivalisent de compliments, de cafés proposés, de rendez-vous suggérés, de numéros de portables espérés. Nous nous levons dans une dernière pirouette souriante, heureuses de cette bulle partagée d'une amitié indéfectible !
Je deviens hyper sérieuse... Je parlais dans un post récent d'une attitude que je peux avoir, semblable à celle que l'on adopte dans un magasin de porcelaine. Toucher avec les yeux. Les hommes rencontrés. Parce que je n'ai pas envie de plus. Parce que mon esprit est occupé par UN homme. Et mon désir tendu vers lui.
Une Perle en train de tomber amoureuse...
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Like ! le 29.11.16, 22h09 par The_PoP
- [0] Encore le 29.11.16, 22h14 par Finn
- [0] J'allais le dire le 29.11.16, 22h18 par Bumble
- [0] Intéressant le 30.11.16, 01h19 par mistermint
- [0] Like ! le 30.11.16, 01h55 par amelia
- [0] Like ! le 30.11.16, 09h10 par MaryeL
- [0] Like ! le 30.11.16, 11h42 par Stayfun
Mince je ne voulais pas mettre "j'allais le dire" mais "la suite vite"
J'adore la légèreté de tes récits, c'est tellement bien écrit. Tellement léger, ça coule comme de l'eau source à lire.
J'adore le fait qu'en te lisant, ça dégage des moments cool, une vie cool, le fait de kiffer chaque petit moment de la vie.
Tout en étant très spontanée et direct, tu m'étonnes que ça perturbe certains hommes.
Je te souhaite de continuer sur cet élan et que cela te réserves des bonnes choses.
PS : encore merci pour tes mp de cet été !
Have fun
J'adore la légèreté de tes récits, c'est tellement bien écrit. Tellement léger, ça coule comme de l'eau source à lire.
J'adore le fait qu'en te lisant, ça dégage des moments cool, une vie cool, le fait de kiffer chaque petit moment de la vie.
Tout en étant très spontanée et direct, tu m'étonnes que ça perturbe certains hommes.
Je te souhaite de continuer sur cet élan et que cela te réserves des bonnes choses.
PS : encore merci pour tes mp de cet été !
Have fun

- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Merci ! :) le 02.12.16, 17h40 par Perlambre
Vous l'avez peut-être constaté, une plume supplémentaire orne mon collier.
43 ans donc.
[Petite parenthèse qui me donne la banane aujourd'hui. Dans ma vingtaine, un mec m'avait lancé " Perle, tu es chrysalide". Je ne sais ce qu'il est devenu, mais j'ai pris le temps de peaufiner l'ébauche dont il ne voulait pas. Mes seins sont toujours petits, suis plus grande brindille que déesse féconde mais aux premières loges pour croquer la vie.]
Donc, qui dit anniversaire, dit fête. Sans nos mecs plus ou moins officiels.
Nous sommes six qui perpétuons une tradition lancée par moi un jour. Six fidèles, six quadras gourmandes.
Même ma meilleure amie était présente malgré l'oeil de son mec/mari qui, lorsqu'il se pose sur moi, me fait sourire tant il me donne l'impression d'être le diable.
Mot d'ordre : talons-sourire-nuit blanche.
Buffet léger chez moi, histoire de préparer l'ingestion inévitable d'alcool. Musique pour délier nos corps de reines de la piste. Il est déjà minuit, l'heure de se diriger vers les étapes de notre nuit. Mise en bouche dans un bar à très bon cocktails afin d'aiguiser nos sourires et nous nous retrouvons dans une institution de ma ville dont il est difficile de repartir seule si toute notion de self-contrôle nous abandonne.
30-45 ans, les mecs sont là au garde-à-vous. L'endroit est bondé, se frôler est un jeu d'enfant... que ne ferait-on pas pour arriver au bar ;) Nous nous éparpillons au gré d'un mouvement fait de musique et d'attirances mêlées. C'est chaud, très chaud. L'appel brut du sexe. Suis tout sauf certaine de retrouver mes complices et en pensée je leur offre la magie de mon anniversaire.
Je caresse mon verre, laissant mon bassin suivre mollement le rythme d'un air plus que connu, l'oreille distraite par trois interlocuteurs s'époumonant à faire connaissance.
C'est pourtant un quatrième qui attire mon attention. Posé en retrait contre un mur, les bras croisés, un oeil sur mes hanches qui balancent.
Je l'observe un instant mais la foule l'engloutit, l'instant d'après il a disparu.
J'ai dansé, discuté malgré le barrage du bruit, distribué mon sourire autant que mes piques, il est bientôt 4 h, j'ai arrêté de boire depuis un moment, il est temps de partir.
Il est là dans le froid mordant de cette fin de nuit. Ce fameux quatrième aux bras croisés.
Lui : vous partez ?
Moi : quelle déduction !
Lui : il vaut faut un bodyguard !
J'ai éclaté de rire et me suis approchée pour le dévisager.
Plus jeune (est-ce vraiment une surprise) avec un regard aussi mordoré qu'ironique.
Moi : j'ai faim, votre mission est de me trouver l'endroit où assouvir ce besoin pressant...
Incroyable, ce garçon m'a fait des "croque-monsieur" dans son studio, torse nu sous un tablier estampillé "à table".
Aussi improbable que jouissif !
43 ans donc.
[Petite parenthèse qui me donne la banane aujourd'hui. Dans ma vingtaine, un mec m'avait lancé " Perle, tu es chrysalide". Je ne sais ce qu'il est devenu, mais j'ai pris le temps de peaufiner l'ébauche dont il ne voulait pas. Mes seins sont toujours petits, suis plus grande brindille que déesse féconde mais aux premières loges pour croquer la vie.]
Donc, qui dit anniversaire, dit fête. Sans nos mecs plus ou moins officiels.
Nous sommes six qui perpétuons une tradition lancée par moi un jour. Six fidèles, six quadras gourmandes.
Même ma meilleure amie était présente malgré l'oeil de son mec/mari qui, lorsqu'il se pose sur moi, me fait sourire tant il me donne l'impression d'être le diable.
Mot d'ordre : talons-sourire-nuit blanche.
Buffet léger chez moi, histoire de préparer l'ingestion inévitable d'alcool. Musique pour délier nos corps de reines de la piste. Il est déjà minuit, l'heure de se diriger vers les étapes de notre nuit. Mise en bouche dans un bar à très bon cocktails afin d'aiguiser nos sourires et nous nous retrouvons dans une institution de ma ville dont il est difficile de repartir seule si toute notion de self-contrôle nous abandonne.
30-45 ans, les mecs sont là au garde-à-vous. L'endroit est bondé, se frôler est un jeu d'enfant... que ne ferait-on pas pour arriver au bar ;) Nous nous éparpillons au gré d'un mouvement fait de musique et d'attirances mêlées. C'est chaud, très chaud. L'appel brut du sexe. Suis tout sauf certaine de retrouver mes complices et en pensée je leur offre la magie de mon anniversaire.
Je caresse mon verre, laissant mon bassin suivre mollement le rythme d'un air plus que connu, l'oreille distraite par trois interlocuteurs s'époumonant à faire connaissance.
C'est pourtant un quatrième qui attire mon attention. Posé en retrait contre un mur, les bras croisés, un oeil sur mes hanches qui balancent.
Je l'observe un instant mais la foule l'engloutit, l'instant d'après il a disparu.
J'ai dansé, discuté malgré le barrage du bruit, distribué mon sourire autant que mes piques, il est bientôt 4 h, j'ai arrêté de boire depuis un moment, il est temps de partir.
Il est là dans le froid mordant de cette fin de nuit. Ce fameux quatrième aux bras croisés.
Lui : vous partez ?
Moi : quelle déduction !
Lui : il vaut faut un bodyguard !
J'ai éclaté de rire et me suis approchée pour le dévisager.
Plus jeune (est-ce vraiment une surprise) avec un regard aussi mordoré qu'ironique.
Moi : j'ai faim, votre mission est de me trouver l'endroit où assouvir ce besoin pressant...
Incroyable, ce garçon m'a fait des "croque-monsieur" dans son studio, torse nu sous un tablier estampillé "à table".
Aussi improbable que jouissif !
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] LFG ! le 16.12.16, 17h47 par The_PoP
- [0] Enorme ! le 16.12.16, 18h22 par mctyson
- [0] Encore le 16.12.16, 18h59 par Sathinelilly
- [0] Miam le 16.12.16, 19h19 par Lulla
- [0] Like ! le 16.12.16, 19h21 par Cutter
- [0] Like a boss ! le 16.12.16, 20h06 par MaryeL
- [0] Miam le 16.12.16, 23h48 par RosieRosette
- [0] LFG ! le 17.12.16, 03h02 par Acier
- [0] Miam le 17.12.16, 14h38 par Popovski
- [0] Encore le 18.12.16, 01h42 par Finn
- [0] Enorme ! le 19.12.16, 12h51 par r-0
A mon avis t'es tombée sur Finn 

- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Lol le 16.12.16, 18h59 par Sathinelilly
- [0] Très intéressant le 16.12.16, 20h07 par MaryeL
- [0] => MP le 17.12.16, 19h55 par Allandrightnow
- [0] Fichtre ! le 18.12.16, 01h41 par Finn
Je vous aime pour votre fidélité sur mon journal, merci !
"Mais moi je suis ton superflu
Cette fatalité me tue
Entre tes mains je me suis perdu
Cette réalité n'est plus
Superflue".
Louis, parce qu'il est plus qu'un tablier à mes yeux, sait être habile.
En plus d'être charmant.
Un extrait envoyé ce soir, Obispo quand il avait encore des cheveux... Souvenir, souvenir.
C'est toujours une question d'attirance, venue dont on ne sait où.
Qui désarme même à 43 ans.
Qui fait que l'on souhaite un soir rentrer chez soi tranquillement après avoir posé un oeil sur un homme attirant et penser à autre chose l'instant d'après.
Avoir simplement offert un sourire.
Rien de plus.
Parce que mon idée de ce soir anniversaire était de ne rien chercher, hormis une soirée passée dehors, cool.
Et cette fichue attirance venue du fond des tripes. Pas provoquée par un manque de sexe mais par un élan qui m'atteint encore et toujours malgré le sang-froid dont je sais faire preuve. Parfois, souvent, pas toujours...
C'est vrai, j'avais cherché ses yeux pour mieux lui sourire. Et basta.
Il avait disparu, les autres hommes ne me plaisaient pas particulièrement, la soirée était dansante, légèrement flirtante en ce qui me concerne (sexe pour d'autres je dois le reconnaître), j'avais beaucoup ri avec des gens sympas autant filles que garçons.
Sauf que...
Il était dehors on ne sait pourquoi.
Vous me direz, me sauter. Oui certainement.
M'aborder 2 heures avant dans le bar au chaud était plus confortable.
Sans compter qu'il a un charme qui pouvait largement plaire à une autre.
Petite réflexion...
J'avais lu un jour un article sur la surprise en amour. Bon, soyons clairs, dans mon aventure l'amour n'a rien à voir. Mais néanmoins le sujet était intéressant car il levait des points comme :
- nous allons souvent vers un partenaire qui nous rassure, dans le sens où nous restons en territoire connu. Le fameux "genre" qui pourtant n'est pas gage d'une relation réussie, loin s'en faut
- il nous arrive de dépasser la peur de "l'inconnu", de nous lancer dans une expérience à priori opaque, attiré vers un ailleurs non maîtrisable
- en Belle au bois dormant, nous nous réveillons d'un long sommeil d'habitudes pour plonger dans l'excitation d'un inconnu qui trouve écho quelque part en nous, qui nous révèle en mettant un doigt sur une zone d'ombre qui n'attendait que l'éclat de l'allumette pour connaître le feu.
Fin de la réflexion.
Et j'ajoute, on peut aussi grave se tromper avec l'inconnu et beaucoup pleurer. Life is life.
Le refrain pompé de Louis était accompagné d'une pressante envie de me revoir.
Cette réalité n'est plus
Superflue
Vraiment ?
"Mais moi je suis ton superflu
Cette fatalité me tue
Entre tes mains je me suis perdu
Cette réalité n'est plus
Superflue".
Louis, parce qu'il est plus qu'un tablier à mes yeux, sait être habile.
En plus d'être charmant.
Un extrait envoyé ce soir, Obispo quand il avait encore des cheveux... Souvenir, souvenir.
C'est toujours une question d'attirance, venue dont on ne sait où.
Qui désarme même à 43 ans.
Qui fait que l'on souhaite un soir rentrer chez soi tranquillement après avoir posé un oeil sur un homme attirant et penser à autre chose l'instant d'après.
Avoir simplement offert un sourire.
Rien de plus.
Parce que mon idée de ce soir anniversaire était de ne rien chercher, hormis une soirée passée dehors, cool.
Et cette fichue attirance venue du fond des tripes. Pas provoquée par un manque de sexe mais par un élan qui m'atteint encore et toujours malgré le sang-froid dont je sais faire preuve. Parfois, souvent, pas toujours...
C'est vrai, j'avais cherché ses yeux pour mieux lui sourire. Et basta.
Il avait disparu, les autres hommes ne me plaisaient pas particulièrement, la soirée était dansante, légèrement flirtante en ce qui me concerne (sexe pour d'autres je dois le reconnaître), j'avais beaucoup ri avec des gens sympas autant filles que garçons.
Sauf que...
Il était dehors on ne sait pourquoi.
Vous me direz, me sauter. Oui certainement.
M'aborder 2 heures avant dans le bar au chaud était plus confortable.
Sans compter qu'il a un charme qui pouvait largement plaire à une autre.
Petite réflexion...
J'avais lu un jour un article sur la surprise en amour. Bon, soyons clairs, dans mon aventure l'amour n'a rien à voir. Mais néanmoins le sujet était intéressant car il levait des points comme :
- nous allons souvent vers un partenaire qui nous rassure, dans le sens où nous restons en territoire connu. Le fameux "genre" qui pourtant n'est pas gage d'une relation réussie, loin s'en faut
- il nous arrive de dépasser la peur de "l'inconnu", de nous lancer dans une expérience à priori opaque, attiré vers un ailleurs non maîtrisable
- en Belle au bois dormant, nous nous réveillons d'un long sommeil d'habitudes pour plonger dans l'excitation d'un inconnu qui trouve écho quelque part en nous, qui nous révèle en mettant un doigt sur une zone d'ombre qui n'attendait que l'éclat de l'allumette pour connaître le feu.
Fin de la réflexion.
Et j'ajoute, on peut aussi grave se tromper avec l'inconnu et beaucoup pleurer. Life is life.
Le refrain pompé de Louis était accompagné d'une pressante envie de me revoir.
Cette réalité n'est plus
Superflue
Vraiment ?
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Like ! le 20.12.16, 00h27 par RosieRosette
- [0] La suite, vite ! le 20.12.16, 13h18 par amelia
- [0] Sympa :) le 20.12.16, 15h06 par Popovski
- [0] Cool le 20.12.16, 16h15 par Balzac
- [0] Yesssss! le 21.12.16, 00h03 par Finn
J'ai passé il y a peu une nuit mémorable.
Vous souriez peut-être en lisant ce début, et pourtant sans sexe dément, ma vie s'est envolée en cette fin d'année. Ou plutôt mes ailes, trop longtemps contenues dans un carcan de peur et raisons mêlées, se sont déployées.
Icare avant la chute. Peut-être.
Mais j'ai besoin de flamboyance.
Tout a commencé avant le 24.
J'ouvre toujours ma porte en cette veillée, avec le plaisir de me mettre aux fourneaux pour des isolés n'ayant pas envie de se repaître d'une mélancolie délétère. Une sorte de Babel aux mouvements fluctuants.
Frangin n'a pas compris.
"Je t'offre une famille, viens te joindre à nous".
Comment lui expliquer un engagement auquel je suis fidèle, parce qu'un jour moi aussi, j'ai été heureuse de trouver une main tendue...
Comment lui expliquer que sans famille depuis longtemps, je n'avais pas envie de la sienne mais de ma tour de Babel...
J'ai essayé. Il est parti.
Nous étions 10 chez moi le 24.
Louis était venu, sans famille lui aussi. j'avais proposé sans rien attendre.
Toujours aussi charmant et craquant.
La soirée avait été douce, chaleureuse, ponctuée d'éclats de rire tellement bénéfiques !
Il était resté après le départ de mes autres convives.
Nous avions roulé à même le sol dans un désir contenu trop longtemps.
Son empressement était presque brutal, la caresse de son corps sur le mien exigeante, malgré le rempart de nos vêtements. J'ai eu un orgasme provoqué par son sexe durcissant son jean. Avec l'envie de le libérer pour mieux en profiter.
Sauf que...
Du sang, rupture du frein.
Compression, direction les urgences.
Des heures d'attente au programme.
Louis gêné, voulait partir.
"Je suis nul, tu m'en veux ?"
Non, je ne laisse pas un mec avec une bite en mauvais état.
Nous nous installons dans un endroit blafard et je propose mes photos d'Italie, comme un jeu de patience. Elles défilent sur mon portable, lui me montre les siennes d'Irlande, nous commentons, voyageons.
Son oeil mordoré se fait doux, enthousiaste.
Il est question de tout, vacances, boulot, confidences. Notre espace fait que le temps file.
Un médecin l'entraîne enfin, l'occasion pour moi de fumer une cigarette loin des néons.
Louis réapparaît, relativement soulagé.
Retour pour le ramener chez lui.
- Perle, tu es adorable
Je lui caresse la joue, vigilante au volant.
- Perle, tu es le cocon dans lequel je n'ai que l'obsession de te retenir.
C'est beau non ? A ceux qui ne savent que dire en présence de l'autre sexe ;)
Il s'est endormi dans mes bras, aussi rompu que moi, dans un abandon confiant.
Nous partons ensemble, à l'abordage de 2017.
Vous souriez peut-être en lisant ce début, et pourtant sans sexe dément, ma vie s'est envolée en cette fin d'année. Ou plutôt mes ailes, trop longtemps contenues dans un carcan de peur et raisons mêlées, se sont déployées.
Icare avant la chute. Peut-être.
Mais j'ai besoin de flamboyance.
Tout a commencé avant le 24.
J'ouvre toujours ma porte en cette veillée, avec le plaisir de me mettre aux fourneaux pour des isolés n'ayant pas envie de se repaître d'une mélancolie délétère. Une sorte de Babel aux mouvements fluctuants.
Frangin n'a pas compris.
"Je t'offre une famille, viens te joindre à nous".
Comment lui expliquer un engagement auquel je suis fidèle, parce qu'un jour moi aussi, j'ai été heureuse de trouver une main tendue...
Comment lui expliquer que sans famille depuis longtemps, je n'avais pas envie de la sienne mais de ma tour de Babel...
J'ai essayé. Il est parti.
Nous étions 10 chez moi le 24.
Louis était venu, sans famille lui aussi. j'avais proposé sans rien attendre.
Toujours aussi charmant et craquant.
La soirée avait été douce, chaleureuse, ponctuée d'éclats de rire tellement bénéfiques !
Il était resté après le départ de mes autres convives.
Nous avions roulé à même le sol dans un désir contenu trop longtemps.
Son empressement était presque brutal, la caresse de son corps sur le mien exigeante, malgré le rempart de nos vêtements. J'ai eu un orgasme provoqué par son sexe durcissant son jean. Avec l'envie de le libérer pour mieux en profiter.
Sauf que...
Du sang, rupture du frein.
Compression, direction les urgences.
Des heures d'attente au programme.
Louis gêné, voulait partir.
"Je suis nul, tu m'en veux ?"
Non, je ne laisse pas un mec avec une bite en mauvais état.
Nous nous installons dans un endroit blafard et je propose mes photos d'Italie, comme un jeu de patience. Elles défilent sur mon portable, lui me montre les siennes d'Irlande, nous commentons, voyageons.
Son oeil mordoré se fait doux, enthousiaste.
Il est question de tout, vacances, boulot, confidences. Notre espace fait que le temps file.
Un médecin l'entraîne enfin, l'occasion pour moi de fumer une cigarette loin des néons.
Louis réapparaît, relativement soulagé.
Retour pour le ramener chez lui.
- Perle, tu es adorable
Je lui caresse la joue, vigilante au volant.
- Perle, tu es le cocon dans lequel je n'ai que l'obsession de te retenir.
C'est beau non ? A ceux qui ne savent que dire en présence de l'autre sexe ;)
Il s'est endormi dans mes bras, aussi rompu que moi, dans un abandon confiant.
Nous partons ensemble, à l'abordage de 2017.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] La suite, vite ! le 28.12.16, 21h27 par mctyson
- [0] Encore le 28.12.16, 21h49 par Lulla
- [0] La suite, vite ! le 28.12.16, 21h58 par Bumble
- [0] Encore le 29.12.16, 00h02 par RosieRosette
- [0] Enorme ! le 29.12.16, 00h30 par Finn
- [0] La suite, vite ! le 29.12.16, 13h02 par James_Aubrey
- [0] Enorme ! le 29.12.16, 14h37 par Garoh