Ma Perverse Narcissique : Mon alter égo.
Je voulais faire part d'une expérience que j'ai vécu il y a quelques années en arrière. Peut-être pour sensibiliser, prévenir, ou bien juste pour extirper de ma tête cette histoire avec un premier exercice d'écriture, dans un lieu où je ne connais personne et où personne ne me connait, ni ne me jugera, ni ne m'associera à elle.
La perversion narcissique n'existe pas en tant que telle dans la psychiatrie, que j'affectionne davantage que la psychanalyse. Mais ayant vécu une relation avec une personne reprenant en tout point la technique de manipulation qui y est décrite, mélangé au caractère unique de mon vécu, je ne l'appellerai non pas "une perverse narcissique", mais, "ma perverse narcissique". Ma PN.
La rencontre par internet: Un tremplin pour les relations sociales et les rencontres douteuses.
Internet est un formidable outil pour faire de nouvelles rencontres, en particulier pour ceux qui se retrouvent momentanément isolés. Quelques années en arrière donc, j'avais quitté un emploi par total épuisement. Je me suis retrouvée coincée dans un patelin de quelques milliers d'habitant pour ne pas avoir à finir à la rue. J'avais bien sûr encore mon cercle d'ami éparpillé un peu partout en France, mais j'étais seule. Les plateformes de rencontre ont été, durant cette période, une vraie source d'air frais. J'ai pu y faire des rencontres éphémères en bougeant en dehors de ma ville et oublier mon environnement restreint. C'est dans ce monde virtuel que j'y ai fait la rencontre de ma PN.
La perfection à l'état pur
Ma PN m'a d'emblée intriguée par sa prouesse intellectuelle en plus de cette beauté esthétique et artificielle que l'on recherche à travers des brochures de mode. Elle avait un niveau d'étude forcément très élevé, et un travail qui lui permet une certaine aisance financière. Elle avait aussi forcément une histoire très dure, attendrissante. Elle a surtout reconnu chez moi cette période de fragilité dans laquelle j'étais: mon isolement, mon besoin de valorisation et d'affectivité intense. Ma PN était donc venue "naturellement" vers moi, et en un temps record, avait su discerner ma personnalité, ma psychologie, mon fonctionnement, ma vulnérabilité, ce qui me plaisait chez quelqu'un, ce que je recherchais, et comment valoriser mes propres failles narcissiques : son filet était prêt à être lancé. Étonnement, sa perfection me sautait aux yeux sans me méfier aucunement, ni m'étonner à aucun moment qu'elle corresponde en tout point à mon idéal. Elle était juste parfaite, et valorisait ce que j'étais. Elle était le genre de personne dont on ne cache pas l'existence mais qu'on exhibe.
Une histoire d'amour à son apogée : La confusion des sentiments
Durant plusieurs mois, elle a su créer entre elle et moi une fusion amoureuse, de la passion, par des mots doux, des grands projets, des rapprochements intimes, et en me renvoyant mon caractère unique et celui de notre rencontre. On s'écrivait des messages, on se téléphonait. Nous avons finalement projetée de nous rencontrer dans un état semi-amoureux sans s'être jamais vues... donc forcément faux. Sous son emprise, j'étais double. J'étais à la fois cette personne réelle que j'étais, inscrit dans ce monde réel, j'étais Hillel. Et à la fois cette personne sous l'emprise de la drogue qu'elle était devenue pour moi, la Camée. J'éprouvais donc des sentiments doubles et contraires.
Lorsque je l'ai vu la première fois, quelque chose clochait, je le sentais. Je sentais que je n'éprouvais pas de sentiment réels envers elle, et que je me rendais compte qu'elle ne me plaisait pas vraiment, qu'elle était différente. Mais les interactions précédentes avait inscrit dans mon esprit que je n'avais jamais autant désiré quelqu'un et que j'éprouvais un coup de foudre. Nous avons prise place dans une chambre, et nous avons baiser. Encore, et encore... Encore une fois, je sentais que quelque chose clochait: Hillel ne se sentait aucunement en connexion sexuelle avec elle. Son corps était froid, il était un mannequin sans vie, sans émotion. Je ne mouillais pas et étais complètement sèche en bas (certainement un dérèglement hormonale, m'étais-je dis). Hillel n'éprouvait aucun plaisir à son contact et finissait alors par l'arrêter dans sa fougue, mais, continuait à lui prodiguer la sienne, soumise au désir de sa PN, son seul plaisir, évinçant le sien. Et pourtant, contre l'avis d'Hillel, la Camée s'est dit qu'elle n'avait jamais autant éprouvé cette connexion avec quelqu'un et qu'elle aimait faire l'amour avec elle, et qu'elle le voulait encore.
De l'incohérence
Les mois passent dans cette confusion des sentiments, qui est devenue un terrain de jeu très excitant pour ma PN. Ma PN sentait qu'Hillel avait une intelligence sociale proche de la sienne, voir, pouvant l'égaler. Elle me dit, sans que je ne comprenne vraiment à l'époque:
Je n'avais encore jamais rencontré quelqu'un qui avait un sens aussi intuitif que le mien. Je trouve ça très excitant.
Mais la Camée, docile, refoulait pleinement et entièrement ses aveux. Toutes les fois où ma PN se montrait sous son vrai jour, la Camée me faisait taire, me rendait confuse, et passait à autre chose pour ne pas avoir à s'y confronter. Un jour, alors que je l'écoutais parler, Hillel voit son 6ème sens se réveiller subitement sous ses mots, et lui dit:
Hillel: C'est étrange.
Ma PN: Quoi?
Hillel: Je ne sais pas comment le définir mais... quand je t'écoute c'est comme si... tu commettais des erreurs.
Ma PN: De quoi est-ce que tu parles?
Hillel: Je ne sais pas... Comme si il y avait une faille dans ce que tu dis. Quelque chose qui pourrait te rendre vulnérable.
Alors que moi-même je ne comprends pas ce que veux dire Hillel, ma PN semble le comprendre, et d'un ton froid, presque glacial, incarnant sa perversion, elle me répond:
Ma PN: Je ne fais jamais d'erreur.
Ne comprenant pas ce qu'Hillel essayait de me dire, et la Camée décidant de faire taire Hille, je finis confuse, et Hillel ne peut pas m'en dire plus. Mais je sens, à chaque apparition d'Hillel, que ma PN éprouve de plus en plus de curiosité pour moi. C'était son jeu malsain. Jusqu'à ce que Hillel finisse par aller trop loin dans ses perceptions.
Parce qu'Hillel a lutté encore un peu. Hillel, sur la base de son intelligence sociale et de ses capacités mémorielles en situation de danger, percevait très bien les incohérences et les mensonges dans le discours de ma PN. Elle arrivait parfois à dépasser la Camée dans sa course, et renvoyait à ma PN ses contradictions.
Hillel: La dernière fois, tu m'avais que *****... pourquoi maintenant tu me dis le contraire?
Ou encore:
Hillel : C'est étrange, tu m'avais pourtant dit que **** et maintenant tu dis que *****.
Prise au dépourvu qu'Hillel pointait exactement là où il fallait, ma PN utilisa un autre mécanisme de manipulation: la culpabilisation. La culpabilisation, c'est retourner la situation dans tous les sens, provoquer la confusion, défaire la solidité de mes arguments pour les rendre fragile, y glisser des incohérences quand la faille est faite, jouer sur l'affectif, et finalement, m'amener à demander pardon. La Camée, sous l'appel en détresse de ma PN, dégageait alors Hillel avec son raisonnement intellectuel futile et reprenait place dans la course. Hillel faisait de furtive apparition mais, n'avait plus de poids face à la Camée. La Camée ne pouvait se passer de ma PN. Elle en avait besoin.
Après la valorisation, la dévalorisation
J'étais accro à ma PN. La Camée avait prit tous ses droits. Enfin, ma PN avait prit tous ses droits sur moi. De plus en plus, elle jouait du chaud, et du froid. Elle me disait mille merveilles affectueuses tandis que quelque jours plus tard, elle se faisait distante et me faisait des reproches. Pour me faire des reproches, il lui suffisait d'appuyer sur tout ce que j'avais confié d'intime, mes failles, mes vulnérabilités, mes peurs les plus profondes. Je ressortais de plus en plus épuisée de ma relation avec ma PN. Je me sentais à ses côtés à la fois unique et merveilleuse, et de l'autre une conne, une sous merde, une mauvaise personne. Je me sentais vulnérable, affaiblie.
A bout de force: l'isolement, le plein contrôle et la violence
J'ai fini par renoncer à quasi tout ce en quoi je croyais, tout ce que j'étais, à sa demande. Mes valeurs, mes besoins, mes envies. J'avais renoncé à vivre pour moi, je vivais pour elle. Elle m'a poussé progressivement à couper contact avec toutes les personnes à qui je tenais autour de moi. Je me retrouvais seule et sous son emprise. Tout ce qu'elle me demandait de faire je le faisais, comme une droguée se prostituerait pour avoir sa dose d'héroïne, même si elle sait, dans le fond, que ça lui fait mal. Elle est devenue de plus en plus violente envers moi. Elle me malmenait, maltraitait, me harcelait psychologiquement: elle me détruisait. Je voulais en finir avec cette histoire qui me faisait du mal, mais chaque fois que je trouvais le peu de courage que j'avais pour lui dire que je voulais arrêter, elle me violentait assez pour que je demande pardon et courbe à nouveau l'échine. Je n'avais plus les ressources nécessaires pour lutter, ni psychologiquement, ni physiquement, ni amicalement. Je ne me nourrissais presque plus, je maigrissais, je m'enfermais chez moi en l'attendant, je n'arrivais plus à avoir envie de rien, je partais en totale dépression. J'avais à nouveau du travail mais toutes mes pensées étant tournées vers cette relation malsaine, obscène, je n'arrivais plus à me concentrer, je faisais des erreurs, je me prenais de pleine face les remontrances de ma hiérarchie. Tout allait mal. Je me renfermais dans cette histoire dont je ne pouvais plus parler à personne parce que personne ne pouvait comprendre.
La vérité éclatante: la libération
Ma PN provoque chez moi des crises de jalousie avec une personne en particulier, une amie à elle, T., qui la drague. Apparemment, une amie qui n'a jamais accepté qu'elle ne voulait pas d'elle mais qui insistait, la harcelait, l'insultait. J'éprouvais alors de la haine envers T., pour le mal qu'elle lui faisait, et parce qu'elle voulait m'arracher ma PN. Mais étrangement, je sentais que ma PN était aussi un peu attirée par elle. Je voyais, aux récits de ma PN, cette relation ambigüe et étrange qu'elle entretenait avec une femme qui pourtant lui faisait du mal. Alors un jour, j'ai décidé de discuter avec T. par FB. Je lui ai demandé d'éclaircir les choses pour moi. Je lui ai dis que, ma PN était ma petite amie, et que je ne comprenais pas la relation qu'elle avait avec elle. C'est là que T. très étonnée me dit:
T. : Ta petite amie? Hillel, ta PN c'est la mienne.
Et là, je comprends. Je ne remets à aucun moment en doute sa parole parce que je le sentais depuis longtemps. A force d'en parler, on comprend toutes les deux qu'on s'est faite bernée. Qu'elle nous a induit en erreur. Je lui dis ce qu'elle m'a dit d'elle, elle me dit ce qu'elle a dit de moi. Elles voulaient nous rendre réciproquement jalouse, nous faire haïr l'une l'autre pour que jamais nous n'ayons à rentrer en contact, tout en interprétant mal les mots doux qu'on disait l'une et l'autre à notre PN. Elle lui avait dit les choses qu'elle m'avait dite, faite les choses qu'elle m'avait faite.
Ma PN la sociopathe contre Hillel l'alter égo : La guerre finale.
J'ai fini alors par dire à ma PN que c'était terminé entre nous. Ne comprenant pas sur le coup, elle joue le rôle de la victime, de la vierge effarouchée, jusqu'à ce que je lui dise comme une provocation :
Hillel: Tu peux arrêter la comédie. Je sais tout pour T. Je lui ai parlé. Je sais qui tu es.
C'est alors que ma PN change totalement son comportement, et reprend l'incarnation de sa perversion. Froide, glaciale, agressive. Elle me dit, sans émotion aucune, ni avec aucun signe d'un regret :
Ma PN: Je ne t'ai jamais aimé. Je suis contente de me débarrasser de toi.
Et là je saisis. Je saisis que ma PN n'éprouve pas d'émotion affective. Qu'elle n'éprouve aucune empathie. Qu'elle ne peut pas aimer.
Je décide de la combattre. J'avais l'espoir de la vaincre. De la détruire comme elle m'a détruit. De détruire sa perversion, ses jeux malsains, de détruire son royaume. Pendant près d'un mois, je me renferme entièrement sur moi. Telle une enquêtrice sur une scène de crime, je reprends un à un tous les indices qu'elle a manqué de me laisser. Les fameuses "erreurs" qu'elle commettait. Contrairement à ce qu'elle m'avait dit, elle en avait faire beaucoup. J'ai su déceler le nom d'autres de ces victimes, mais, je n'étais pas encore prête à faire éclater la vérité. J'ai fait des recherches intenses, réfléchis, fais des liens, construit cette immense tableau de recherche, j'étais éparpillée dans mes notes sous le peu de lumière de ma lampe de chevet. J'ai repris les indices, me suis retrouvée face à un mur, puis, un nouvel éclaircissement qui me fait avancer dans mon enquête. Mes proches s'inquiétaient pour moi et tenter de me sortir de ce cycle infernal, se rendant compte de ma folie, de ma paranoïa, de l'adrénaline que provoquait chez moi cette recherche. Mais j'étais folle à lier, inconsciente, je n'étais plus de ce monde. Je voulais percer à jour ma PN, je voulais la vaincre, en pensant que ça pourrait me guérir du mal qu'elle m'a fait. Petit à petit, j'ai su trouvé toute la vérité sur des mensonges qu'elle m'avait dit, j'ai retracé son réel historique de vie, preuves en main. J'ai donc révélé auprès de chacune des victimes que j'avais pu trouvé mes trouvailles, preuve à l'appui. J'ai déconstruit son cercle de Camées, et je pensais alors avoir vaincu.
On ne combat pas un monstre.
Je finis par être soulagée de sortir de cette folie. Je reprenais petit à petit mes esprits, je redevenais progressivement moi-même, je pansais mes plaies, je retrouvais mes proches que j'avais délaissé. Jusqu'à ce que j'apprenne qu'à nouveau elle avait frappé. Que toutes les victimes que j'avais prévenu et qui m'avait pourtant écoutée et rompu avec elle sur le coup étaient retombées dans son piège. Que de nouvelles victimes agrandissaient son cercle. J'ai fini par comprendre une chose: Je ne pouvais pas la vaincre, elle. Je ne pouvais pas sauver toutes ces victimes. Je ne pouvais pas même la vaincre dans un procès, les preuves étant trop immatérielles, trop perfides, trop subtiles, et elle trop forte. La seule façon que j'avais de la vaincre était de m'en sortir, de me reconstruire, et d'accepter cette histoire en apprenant de mes erreurs et en ne les reproduisant plus jamais.
Quand on lutte contre des monstres, il faut prendre garde de ne pas devenir monstre soi-même.
Ma PN, même loin de moi, même en n'étant plus sous son emprise, continuait à vivre en moi. Elle m'avait forgé sans que je ne le veuille réellement. Pendant une période donnée, je l'ai incarnée. J'ai incarnée ma PN. Je voulais entrer dans son esprit et la comprendre, comprendre ce qu'elle m'avait fait. Alors j'allais vers des femmes, et j'étais elle. Et je me suis rendue compte... que ça marchait. A quel point il était facile de faire naître chez quelqu'un un sentiment amoureux plein et entier. A quel point je pouvais, par ses techniques de manipulation que j'ai analysé au crible, rendre accro toutes celles que je voulais avoir sous mon emprise. La seule différence qui subsistait entre elle et moi, c'était mon empathie, et ma capacité à éprouver des émotions envers l'autre. Je n'allai donc jamais au bout de ma démarche, pas assez pour leur faire vraiment du mal. Ca m'a, sur le coup, partiellement dégoûté des sentiments amoureux que je trouvais faux, superficiel, artificiel, puisque quelqu'un avait réussi à me faire croire qu'elle m'aimait avec un jeu d'acteur surréaliste, et que je pouvais moi-même provoquer à la demande ces sentiments amoureux.
Je n'étais plus rien. J'étais détruite, je m'étais dissociée de moi-même. Je n'éprouvais plus empathie, et j'en venais à être dégoûtée des femmes à qui je plaisais, de ne les voir que comme de vulgaires objets pouvant combler ma faille narcissique. L'une d'entre elle, avec qui pourtant je ne m'apprêtais pas plus à aimer, a finir par réussir à m'apaiser. A me reconstruire petit à petit. Elle m'a aimé, réellement, et je l'ai plus qu'aimé. Elle m'a aidé progressivement à reprendre le contrôle de mes émotions, à faire renaître en moi de réels sentiments. De ces sentiments dont on se dit qu'ils peuvent être faux, surjoués, volontaires, mais qu'avec elle, je sentais réels et spontanés.
J'avais peur d'être devenue un monstre moi-même, d'être devenue elle, ma PN, d'être devenue la perverse narcissique des autres. Je me haïssais autant que je l'ai haï. Mais cette femme que j'ai aimée et qui m'a littéralement sauvée m'a permis de comprendre que je n'étais pas elle, et que je ne le serai jamais. Parce qu'il y a une chose que j'ai et qu'elle n'a pas. Elle aura beau avoir des dizaines ou des centaines de personnes sous son emprise, on aura beau croire qu'elle est plus forte que tout, qu'elle m'a vaincu, détruite de milles façons... je sais qu'en tout point, je la surpasse. Parce que, contrairement à elle, je suis capable d'aimer, et d'être réellement aimée. C'est une chose que, probablement, ma PN ne connaîtra jamais. Si un jour vous croisez un(e) PN sur votre route, c'est cela que je voudrais que vous reteniez.
Conseils:
-Internet n'est pas la réalité. Préférez la réalité au fantasme. Méfiez-vous des apparences tant que vous ne les avez pas réellement vécues et éprouvées.
-Si une personne est parfaite en tout point et en tout domaine, est exactement ce que vous recherchez, aime ce que vous aimez, sans aucun défaut perceptible... posez-vous au moins des questions. Aucun humain n'est parfait.
-Tous les humains ont des vulnérabilités sur lesquels ils peuvent être attaqués. Si aucune n'en ressort chez quelqu'un, et si elle ne vous en fait part d'aucun ou refuse de le faire... posez vous encore des questions.
-Construire une relation, c'est entrer à u moment dans l'intime. Si vous n'arrivez pas à entrer dans l'intimité de quelqu'un, ou si après plusieurs mois de relation vous avez l'impression de ne pas connaître la personne avec qui vous êtes... posez vous à nouveau des questions.
-La passion destructrice n'est pas de l'amour, elle le feint. C'est de la dépendance malsaine.
-Si vous ressentez des incohérences, fiez-vous à votre instinct.
-Si quelqu'un joue du chaud et du froid au point que vous soyez souffrants... fuyez.
-Si une personne vous brutalise, vous violente, si cette personne est agressive, qu'elle vous effraie par moment, et que votre relation vous fait du mal... fuyez.
-Ne laissez jamais de côté les personnes qui vous aiment et qui peuvent vous aider face à l'adversité, particulièrement pour quelqu'un. Vous n'aurez plus personne qui pourra vous aider. Vous serez seuls et personne ne pourra sonner l'alarme.
-Ayez de l'amour pour vous. Ne laissez jamais personne vous faire vous détestez.