Ohren d'hier, aujoud'hui je te dépasse!

J’ai rendu les clefs de mon appart, je suis rentré à Paris, sa mère il fait froid.

Ce semestre à l'étranger a été un temps hors du temps. Une expérience, un tournant, un rite de passage.

Je n’ai pas peur de dire que ça a fait de moi un homme.

Ça fait un bout de temps que j'ai rien posté, je vais vous résumer ça.
Je n’ai pas revu miss dessin. Je l’avais relancé une fois, elle m’avait répondu volontiers dès qu’elle sera libre, pas de deuxième relance. Par flemme surement, je le sentais pas, je me sentais pas.

J’ai eu une fin de semestre chargée. 10 jours de roadtrip avec des amis parisiens qui m’ont rejoint, 10 jours à vagabonder au Népal entre treks et temples, partiels, puis bosser sur mon portfolio pour préparer des candidatures de stages dans des agences de web design/design d’interface.

Honnêtement, j’aurai eu le temps d’aller courir après les filles, mais hum non. Les thaïlandaises d’une part sont carrément cheums, et d’autre part j’avais envie de travailler sur mon rapport à la gent féminine.

J’ai tenu mes engagements.

J’ai définitivement arrêté le porno sans aucune rechute.
J’ai arrêté de perdre trop de temps sur Youtube (25 min max par jour)
Je prends une douche froide tous les matins pour développer ma volonté (aucun écart à part le lendemain du nouvel an)
Salle de sports 3 fois par semaine (aucun écart)
Méditation le matin (à améliorer)
Je lis, dessine, ou me bouge prendre des photos tous les jours.
La diète a payée, j’ai un début de six pack que je n’avais jamais vu que j’essaie de faire survivre au surplus de bière pour cause de retrouvaille.

2 applications mon sacrément aidé, RescueTime pour fliquer son temps passé sur son PC + Téléphone, et HabitBull pour tenir ses engagements avec une interface bien pensée et intuitive.

J’ai lu une tripotée de bouquin bien trop utile:

-The Willpower Instinct: comment développer sa volonté et ainsi devenir le maître du monde.
-Six pillards of Self-Esteem: Dingue, une vision extrêmement clairede ce que sont l’estime de soi et une approche concrète pour la développer quotidiennement.
-Charisma myth: les éléments qui font une personne charismatique, avec plein d’astuce qui change la vie.
-Verbal judo: comment diffuser tout conflit, et éviter les mots de tous les jours qui froissent
-What everybody is saying: Comprendre les indications du langage corporel de la tête aux pieds en détails. C’est simple et précis.
-How To win friend and influence people: hum pas mal, je conseillerai celui juste en dessous dans cette liste.
-How To talk To anyone, 92 little tricks for big succès: top!
-Book of pook: pourquoi je n’ai pas commencé par ça lorsque je me suis intéressé à la séduction ?!
Puis d'autres un peu moins utiles. J’ai lu aussi de la philo. Sartre, Sénèque, et Nietzsche en version commenté.

Mon retour à Paris?

Je compte me remettre au judo, j’ai trouvé un club à deux pas, je fais un cours d’essai ce soir.

J’ai passé une partie du nouvel an avec une nana que j’ai rencontrée à la soirée. Mignonne mais archi sur la défensive.

*La prenant à califourchon sur la piste en dansant*
-*hardcore poker face* pfff tous les mecs font la même chose
-Je suis aussi livré avec le canapé, la bière, et le foot toutes les aprèms
-*esquisse de sourire* pff t’es con.

C’était rigolo, elle essayait de maintenir un poker-face en roulant des yeux dès que possible quand elle était face à moi, mais parfois je me retournais inopinément alors que je la tenais par la main pour l'emmener quelque part, et je voyais un gigantesque sourire qu’elle cachait dans l’instant.

Elle est parti vers 5h du mat avec un “dommage t’aurais pu venir chez moi”, j’ai pris son Facebook et suis resté avec les potos.

Bros before hoes.

Je l’ai revu jeudi, toujours sur la défensive, elle est nerveuse, la main un peu tremblante. Je finis par apprendre que c’est la première date de sa vie, que c’est fini avec son copain de 4 ans depuis quelques mois. On parle de cul, je lis entre les lignes écrites aux gros feutres qu’elle veut du sexe sauvage asap. Dommage, nos parents respectifs sont à la maison, peut-être à son retour de Londres dans 2 mois.
Elle part le lendemain.

Le jour suivant je retrouve Gaps, un membre de FTS qui tient un journal ici:
journal-de-gaps-vt40471.html

pour courir après les demoiselles. On fait la paire, il est en manteau dora rose et j’ai un parapluie pikachu.
C'est pas vrai.

Par contre il est cool. On commence un peu à bavarder, je lui que je suis un peu nerveux, je n'ai encore jamais fait ça, et puis là… d’un coup il se retourne et se met à trottiner dans la direction inverse.

Oh le con il le fait

J’en suis tellement sur le cul que je répète “Il l’a fait” à haute voix en boucle au milieu de la rue.

Pendant ce temps-là de l’autre côté de la rue elles sourient, il sourit, puis chacun repart de son côté. Gaps me regarde d’un sourire qui veut dire “pas de numéro cette fois-ci”, par contre il m’a filé une patate, j’ai l’impression d’être un gosse à Noël…
Il l’a fait.

On parle de nos goûts respectifs et un moment il me dit “elle”.
Moi: Quoi? elle ?
Lui: Oui elle

*Ahhh fuck okay, j’y vais! Merde elle est rentrée dans un magasin*

Moi: *Pointe du doigt le magasin* Elle est dans le magasin
Lui: T’y vas quand même
Moi: heu okay

Petit trot, je la retrouve,
Moi:”Hey salut

”
Elle:” heu oui

?”
Moi: Je t’ai vu passer, je t’ai trouvé carrément mignonne, alors j’ai lâchement abandonné mon pote là-bas pour venir te parler”
Elle:

Moi: Enchanté, moi c’est ohren
Elle: Moi c’est ……... *serrage de main*, C’est adorable de venir me parler, mais comment dire, je suis attirée, bah, par les autres filles.. :/
Moi: Okay ça marche! Passe une bonne journée!
Elle: merci toi aussi!

Putain l’adrénaline, YEAAAHH, je dab dans la rue de fierté en allant rejoindre Gaps.

Lui: Yeah mec t’as géré, par contre j'espérais que c’était mort le dab.
Moi: C’est la thaïlande, je récupère tout avec du retard
blablabla…

Puis on continué pendant 3h30, finalement délogés par le froid. Une dizaine d’approches chacun, on a eu tout les deux 2 numéros, Gaps tu me corrigeras si je me trompes.
C’était dingue.

On a remis ça le lendemain une petite heure, avant qu’on aille rejoindre des copains pour faire de l’urbex. Histoire d’ancrer ce qu’on avait fait la veille.
Le même soir, je sors du métro, je suis seul et croise une jolie demoiselle. Je réfléchis pas, je l’aborde. Pas de numéro mais un sourire. C’était si simple.
Je commence à m’y habituer, j’ai abordé spontanément une nana en allant en cours ce matin aussi.

J’ai écrit ça il y a six mois sur mon journal:

“-Savoir faire du SPU. Pas de maîtriser la technique RoxxorPua, on s'est compris hein. Tout simplement arriver à correctement aborder une nana avec laquelle j'aimerais faire connaissance, que ce soit en allant voir des potes, ou au retour de carrefour avec pack de Lotus triple épaisseur sous le bras.”

Ca commence à venir.
Merci Gaps.

Je te l’ai déjà dis, mais gros tu m’as filé un putain de coup de pouce.

D'ailleurs si j'ai motivé d'autres membres de FTS parisien, go PM ;).

oHreN a écrit : Je prends une douche froide tous les matins pour développer ma volonté (aucun écart à part le lendemain du nouvel an)

Le lien entre la douche froide et la volonté, t'en es sûr ?

Parce que ça doit bien faire une dizaine d'années que je pratique, et j'ai pas vu la différence

Pour le reste, je m'incline, toi aussi tu "l'a fait", et plutôt bien apparemment

Merci pour le retour

hushpuppy a écrit : Le lien entre la douche froide et la volonté, t'en es sûr ?

Pour moi la volonté c'est cette capacité à faire, même quand on en a pas l'état d’esprit.

La douche froide le matin, c'est primitivement désagréable. Le faire -malgré ma petite voix qui me cherche des excuses- c'est ma routine pour voir au delà de cette petite voix, un rappel quotidien que je peux dépasser cette zone de confort et gouter à la fierté que ça m'apporte.

Ça fait deux semaines que j'ai commencé à faire du spu, j'ai eu ma première date grâce à ça cette aprem. Je vais vous raconter ça plus bas.

C'est tellement bon le spu, il y a une sorte d’ascenseur émotionnel.
De l'envie dans les yeux, de appréhension dans la poitrine qui devient de l'excitation. On se retourne, le pas s'accélère sur quelques mètres. On chaparde son attention un instant. Ses yeux, ses pommettes, ses lèvres, putain elle est mignonne. Elle est surprise, parfois inquisitrice, parfois mal à l'aise. Mon sourrire la rassure. Et des mots sortent de ma bouche. Cet état de flow, wow.

En ce moment je commence à sortir des clous, je rallonge les conversations, je lui parle d'elle de notre environement ou de moi. C'est plus intimidant que juste lui dire que t'en a pour deux minutes parce que t'as des potes à aller rejoindre et te casser une fois le numéro en poche.

Aujourd'hui j'ai passé un bout d'après-midi avec cette nana.

Je la récupère sur la place Saint Michel. Oua elle est mignonne. Des cheveux blonds avec une raie au milieu (je fond pour ce détail), de superbes yeux verts, elle est parfaitement mince avec un style très parisienne.

Moi - Je te propose de s’installer dans le café là-bas. J'aime beaucoup m'installer au terrasse l'été, regarder les passants avec les amis qui m'accompagnent et leur inventer des histoires.
E - Saint Michel je connais pas trop ce quartier.
M - Il est génial, c'est dommage! Pourquoi, t'es dans quel coin?
blablabla, on marche

M - Vue ton style t'as l'air de bosser dans la com', ou dans ... hum.. nan je vois pas d'autre type de boîte.

On s'installe l'un à côté de l'autre face à la vitre

E - Presque, je bosse dans la pub
M - C'est quoi la différence ? C'est la même chose nan ?
blablabla

Puis un moment elle me retourne la question, je lui réponds que je suis étudiant.

E - Nan?! mais t'es encore étudiant ? Mais t'es tout jeune , t'as quel âge ?
M - Devine.
E - Je sais pas, ça veut dire que t'as genre 23 ans ou moins, je sais pas je dirais 19 ans.
M -

Je t’emmerde ahah
E - Nan je dirais 22 ans
M - *Tête qui veut dire "t'es pas loin"*
E - 23 ? 21 ?
M - Ouai.
E - Oh mon dieu mais t'es jeune.
M - Et fait gaffe, si on se fréquente il va falloir que t’aille me chercher à la crèche. Et mes biberons je les veux au chocolat, et chaud. C'est super important.
E - Ahahahah
M - Je dirais que t'as 25ans.
E - Presque, 26, on me dit souvent que je fais plus jeune.

On continue de bavarder. On a reparlé de mon age

M - Fait gaffe tu commence à avoir de sacrés rides ici *touche les pattes d'oies inexistantes*.
Elle prends un air faussement choquée a-do-rable.

Je laisse parfois des blancs, j'en profite pour me perdre dans ses yeux. On parle de Sartre, de la scène du poulet dans rocky, de sa ferme familiale et de voyage. Je la charrie, elle rigole de manière si innocente. Puis un moment je laisse de nouveau un blanc

EC

Et je l'embrasse.

Elle se retire au dernier moment.
E - T'es trop jeune

.
M - Une poussette n'est jamais un investissement de perdu.
E - Ahahah

Long EC

Je retente.
Elle se retire encore.

Je ne réagis pas.
E - Ça t'énerves ?
M - Oh mon dieu, comment vais-je survivre ?!
E -

Et là, on s'est embrassé.

blabla
M - Je vais aller me prendre une crêpe dans la rue d'à coté, tu m'accompagnes ?
E - Ouai bien sur, par contre il faut régler
M - Yep
E - Je peux t'inviter si tu veux ahah.
M - Rigole pas je suis grave chaud ahah
E - Allez!

Elle paye, on se casse, je lui tends mon coude, elle s'y accroche. On parle de Games of Throne, je m'amuse à la mettre mal à l'aise en chantant le générique très fort. Deux-trois passants se sont retournés héhé.
On arrive devant la crêperie, on fait la queue.
Je la regarde de haut

M - 1m71 je dirais
E - Prends en compte les talons
M - Hum très juste.
Je fais le tour pour regarder la hauteur de ses talons, j'en profite pour arriver derrière elle.
M - J'en profite pour mater tes fesses.
E - Elles sont parfaites ahah
Je me remets devant elle.
M - 1m63.
Au vue de son visage j'ai touché juste. Je me tourne vers l'horizon et grave un *fuck yeah* sur mon visage.
M - Putain je suis bon.
E - Ahahah.

Je l'embrasse et j'en profite pour vérifier ses propos au sujet de ses fesses *palp* *palp*. On continuera à discuter, elle doit prendre le bus pour rentrer. On sait pas où est l’arrêt. Du coup je demande à tous les gens qu'on croise si ils savent où c'est. On délire sur le fait qu'il y a des applications pour ça, et je me fais l'avocat qu'arrêter des personnes dans la rue pour bavarder, c'est la vie.

On se quittera sur un:
E - Je compte sur toi pour me recontacter, tu paieras le café cette fois-ci.
M - Deal.

C'était génial. J'aime tellement sa manière d'être.

J'appréhende un peu de me retrouver au pieu avec elle. Comme si j'avais peur de la "perdre", genre je suis plus investi dans le regard qu'elle pourrai porter sur moi au lit que mon plaisir personnel.

Ce qui devrait arriver arrivera, wait & see.

Bon bon, je viens aux nouvelles.
Reprenons là où j'ai laissé les choses.

J'ai revu cette demoiselle il y a 1 mois. Et j’ai l’impression d’avoir passé ma date à la faire réagir. Dans la version sous-titrée de mon rencard mes seules lignes de texte sont “Regarde comment j’ai du game”. Ça va, la date n'était pas nulle, mais je n'avais pas l’impression d’avoir été moi-même. Sur le métro du retour je repassais mes souvenirs d’un coin de l’oeil comme quand tu regardes une vidéo malaisante de toi.

J’ai vu 4 autres demoiselles entre-temps, mais cette date illustre bien un cadavre dans le placard de ma caboche.

Il y a une plusieurs années quand je mettais les pieds sur FTS j’étais bouche bée devant les journaux de chacun. “Woaw je veux faire comme eux”.

Mais à faire comme les autres, on ne fait plus ce qu’on réellement envie de faire. On se donne un agenda. J’étais tellement fière d’avoir conservé la face devant cette nana de 5 ans mon aînée que mon ego voulait encore plus se gaver. Mais je me suis pas réellement préoccupé de savoir si j’avais envie de passer plus de temps avec elle.

En vrai je performais, je n’étais pas moi-même et je m’en suis rendu compte.

Du coup j’ai eu la douteuse idée de faire un virage complet à 180°, sauf je n'avais pas compris qu’il y a une différence entre la pleine expression de sa personnalité, et dire tout ce qui te passe par la tête -cette petite voix n’est l’exact baromètre de ton regard sur le monde-. D’ailleurs je me suis fait traiter de con par mes amis un soir. Ça sert à ça les amis.

Du coup je cherche un compromis, plus le temps passe et plus je me dis que mes pensées racontent parfois vraiment de la merde. Ça force l’humilité. “Oh tu sais, j’essaye déjà de comprendre ce qui se raconte dans ma caboche, on verra ensuite pour mon opinion”.
Et du coup la légèreté.

Le combo rupture + besoin de se prouver que l’on peut séduire + FR m’a donné des objectifs qui ne sont pas les miens, ça nourrit l’ego mais ça n’épanouillait pas. Et puis agir comme si tu avais besoin de performer pour séduire renforce encore la croyance selon laquelle tu n’es pas suffisant.
En vrai j’ai jamais eu une libido de ouf. J’avoue que mes problèmes de mous m’ont rajouté de la pression que mon cerveau compense par de l’apathie. Mais je me demande sincèrement si j’avais envie de coucher avec ces nanas-là à ce moment-là.

J’ai aussi largement dédramatisé le truc, j’en ai parlé avec quelques potes, leurs réponse “oh tu me rassures, ça m’est arrivé à moi aussi…” J’ai compris le mécanisme, c’est une sorte de cercle vicieux

pensée -> stress -> baisse de la libido -> repeat

que je ne peux éviter, autant être pote avec lui.
Pour l’instant je cherche une nana pour lequel j’aurai un désir authentique.

D’ailleurs j’ai eu une date hier avec une nana qui présage que du bon.
Je vous dirais ce que ça donne.

PS: Ce post décousu est juste une interlude réflexion, en vrai je m'amuse comme un petit fou, je vois pleins de nanas différentes, je continue le spu, et j'ai appris à faire des risottos.

Plein de bisous,
Ohren.

“Si tu doutes, t’as faits du bon boulot hier : )”

J’ai écrit ça sur ma paume de main hier soir, juste avant d’aller me coucher. Une forme de tendresse personnelle.

Je rumine toujours le lendemain de soirée. Parfois qu’un tout petit peu, parfois en roue libre. Mais il y a toujours ce léger sentiment de honte en toile de fond, comme si j’imaginai les jugements hypercritiques pointant du doigt les trucs plus ou moins chelous que j’ai faits dans la soirée. Très rarement je leur accorde du crédit, mais ça reste pinçant au moment où ça survient. Les reliquats d’années de collège où les camarades étaient plus des menaces qu’une main tendue j’imagine.

Hier soir je suis allé en boîte avec des potes. Pas de wing, pas de game, juste pour partager un moment entre nous sur une musique qui fait plaizzz.
Before. Métro. Vestiaires.
On se retrouve à danser comme des débiles les mains en l’air sur la piste qui se remplit petit à petit.

Par pur hasard je retrouve des gens de ma promo, à qui je tape la bise. Et dans le tas, il y a mon ex.

Tain.

Ntm le destin.

On est dans la même promo mon ex et moi et on se dit bonjour de temps en temps histoire de rester cordiaux, mais franchement il y a un climat chelou entre nous deux.

Bref ça me projette dans mes pensées, et je mets bien 20 minutes à revenir dans mon état normal. Il y a des nanas qui me plaisent. J’irai bien leur parler, mais j’ai peur que mon ego rentre dans la danse, que je cherche à prouver quelque chose à “elle”, que je flirt avec une nana que j’intéresse sans attirance sincère pour elle.

Devant moi il y a une blonde platine qui danse archi bien, mince, un visage fin et des tatouages qui habillent son épaule dénudée.
J’hésite, je réfléchis, rahh j’ai peur . Fack.

1… 2… 3…

Je lui tapote sur l’épaule, et l’invite à saisir ma main. Elle sourit, la prend et on danse ensemble de manière archi sensuelle. Enfin aussi un peu comme des manchots empereurs parce qu’on était serré.

Et là, elle saute pour se mettre à califourchon entre mes hanches. Je l’attrape à la volée.

What the fuck.
Ok cool

.

Bon on ne va pas se mentir elle avait l’air défoncée, les yeux fermés, et avec un taz dans les veines. Je discute avec sa pote qui me regarde d’un air sévère.

-Ta pote à l’air perchée

-Non. è_é
-Ahahaha okay

Puis sa pote me donne un coup d’épaule, la prend par le bras et disparaît dans la foule en un instant.

Que.. Vient-il.. De se.. Passer.

Bref c’était rigolo.

Durant le reste de la soirée j’ai tapoté sur l’épaule de 2 autres nanas.
Putain il y en a une… Ahahaha le pire bash de ma vie.

Je m’approche d’elle, elle voit qu’elle me plaît, me fixe, fais non de la tête avec un air dégoûté, et me lâche un doigt d'honneur en pleine poire. J’éclate de rire et fait un cœur avec mes deux mains à son attention. Ce à quoi elle répond par un énorme

-Beuuurk!!!

et part en courant rejoindre sa pote.
Je lâche un “appelle mooooiii!” en étant mort de rire au milieu de la foule, et commence à récupérer les morceaux de mon ego éclaté sur le sol.

J’ai continué de rigoler pendant 10minutes tellement sa réaction m’a décontenancé.

Je n’ai pas tout raconté, mais j’ai vraiment l’impression de m’être respecté cette soirée. Les seules fois où j’ai checké si mon ex était dans les parages c’était pour m’assurer de ne pas lui imposer un Ohren qui flirt devant elle, ce que je trouve inélégant compte tenu de notre relation.
Bref, j’ai faits du bon boulot hier.

Sur le chemin du retour, installé au chaud sur une banquette d'un bus noctilien, j’ai pris conscience du chemin traversé, des progrès effectués. Il y a quelques mois je me suis prouvé que je pouvais rencontrer des nanas dans la rue, là je me prouve que je peux le faire en toutes circonstances. Putain c’était un fantasme il y a encore 1 an.

Mais ça ce n’est pas le plus important. Je me sens plus sage, ma vision du monde s’est étoffé, la connaissance de moi-même a gagné en finesse. Je découvre les valeurs qui m'animent, j’observe mon aisance sociale devenir plus robuste, et petit à petit je réalise que je ne suis qu’une variation de “normal”. J’ai des passions qui brûlent au fond de moi, une sensibilité et des goûts que je me suis approprié et que je souhaite partager. Je ne game quasi plus par égo, mais plutôt pour le goût de la découverte et de l’adrénaline.

Il manque beaucoup de choses sur mon journal, des dates, des anecdotes, des délires, mais je sais pas si j’ai vraiment envie d’écrire tout ça. Je sais d’ailleurs pas si vais continuer d’écrire sur ce journal. Surtout quand son titre même transpire mon ancien état d'esprit, ma volonté vouloir me prouver des trucs. Bref l’avenir nous le dira

Merci de m’avoir lu

.

Je pense qu'à l'occase j’ouvrirai un autre journal, mais pour l'instant j'ai la flemme.
J'ai juste envie de partager.

So.
Une personne plutôt proche est partie s'installer au Canada à Ottawa pour 5 ans. J'ai un stage à faire pendant l'été et je me suis débrouillé pour récupérer un droit de squattage pendant un grand mois chez elle.

J'ai donc saisie l'opportunité, et c'est ainsi que commença il y a quelque jours mon stage au pays des gens polis.

Je ne vis pas seul donc, mais je savais que la personne qui m'hébergeait allait partir pour 1 semaine peu après mon arrivée.

"Je ne veux pas savoir ce qui va se passer pendant cette semaine, par contre je veux que la maison soit aussi impeccable que dans l'état auquel je te l'ai laissé."

Alriiiiight, Tinder time.

Mon hébergeuse est parti samedi matin, dimanche aprèm j'avais une date.

Je lui donne rendez-vous en fin d'aprem dans un park à 2 minutes de chez moi, elle habite juste à coté. Logistique: check.

On se retrouve.
Dayum elle grande quasi ma taille, je lui fais la remarque, elle répond:
-That makes you insecure ?
-Yep, I am way to self-councious, don't look at my feet I have high heels.
-ahah

On bavarde, elle est jeune et idéaliste. Des parents activistes, elle manifeste depuis qu'elle est gamine, défenseure des opprimés. Je la charrie, elle se vexe un peu mais garde toujours son calme de manière civilisé. C'est si adorable. Elle me parle de son enfance, moi de la mienne, puis la conversation s'arrête, nos regards s’accrochent.

Les secondes passent et je comprend vite qu'elle ne va ni renchaîner, ni détourner les yeux. La tension s'accumule, c'est magique. Ca se réveil dans mon pantalon.

Elle:
-That's nerve wracking.
-I have contact lenses don't worry you'll gonna win.

On bavarde, deuxième combat de regard. Je trouve ça si génial.

Au bout de 45 minutes de discussion, je lâche négligemment un:
- I want apples, I have a bunch of them at my place, you want some? follow me.
- Yeah okay

On arrive à la maison, je mange ma pomme et lui dis que cette après-midi était cool tout en l'accompagnant jusqu'au pas de la porte.

Fin.

Comment je suis trop drôle.

lol

Bref je l'embrasse contre le rebord de la cuisine, balade mes doigts entre ses cuisses, je joue avec ses lèvres. Puis j’arrête et retourne terminer ma pomme comme si de rien n'était. Je lui fais faire le tour de la maison, on redescend dans le salon, on s'embrasse sur le canapé.

-Oh btw I have nipple piercings
-Show me
-Okay

Je joue avec ses seins elle veut retirer mon t-shirt
-ts ts ts not now
- :p

Au final elle se retrouve à poil sur le canapé, avec moi en short en train de lui faire un cuni.

Je la prend par la main, on va dans la chambre.
Je suis en caleçon elle est nue. Humm, je suis dans ma tête et je n'arrive pas à lâcher prise. Il y a toujours une pensée qui traîne en arrière fond pour vérifier si je bande.
Je ne suis pas stressé comme les autres fois, je suis même à l'aise avec le faite de ne pas bander, d'ailleurs j'en ai même parlé sans honte à mes amis. Mais je n'arrive pas à passer au dela du fait que si je n'ai pas d’érection, ça va être difficile de coucher ensemble ahah.
J'aimerai bien pouvoir être sauvage, lui tirer les cheveux en levrette, mais bon... Va assumez d'être dominant quand tu peux pas continuer dans tes actes.

Puis à un moment on se regarde pendant de longues minutes, mon cerveau se tait. Mon sexe se raidit. Un sorte de déclique, comme si le reste disparaissait, il n'existe que nous deux.
C'est transcendant.
Elle me fait une pipe, mon sexe est dur, je commence à mettre une capote mais trop tard. Tout mou. On essaiera pendant une petite demi-heure, mais pas moyen. Tant pis j'abandonne.

On bavardera jusqu’à 1h du mat, je l'a raccompagne au bus. Je ne me sens ni fière ni honteux. C'est juste dommage. J'ai l'impression de passer à coté de plein de truc cool.

Arf.

C'est assez space mais mon langage corporel ne peux s'empêcher de se tendre légèrement quand je repense à ça.
On est très clairement sur une cause psychologique.

Edit: Ou alors quand j'étais en couple j'ai jamais fais gaffe à ce dont j'avais besoin. Après j'ai pas un souvenir où j'avais un libido beaucoup plus folle. (mais je me pougnais plus, et en même temps on couchait sans capote).
Bref peut-être qu'il faut juste que je rédecouvre ce qui me fait kiffer.

J'aimerai bien avoir vos retours à ce sujet là