ROCD: Le TOC du couple, l'anxiété/angoisse liée à l'amour

Note : 58

le 01.03.2015 par Nidwazo

60 réponses / Dernière par Maria756898 le 13.05.2020, 11h17

Etat d'esprit / psychologie / dev perso / vie intérieure.
Un forum pour celles et ceux qui s'intéressent au dev perso, à l'équilibre intérieur, à la psychologie. Surmonter ses blocages, ses croyances limitantes, nourrir et développer ses forces, etc.
Répondre
Bonjour,

J'ai commencé à découvrir ce témoignage il y a quelques semaines, sans m'y être attardée plus longtemps que cela.
Hier matin, étant très angoissée à l'idée de ne pas "être normale", ou de penser douter de ma relation de couple, j'ai lu avec attention tous les témoignages.
C'est fou comme je me reconnais dans tout. Depuis quelques mois, je souffre d'ambivalence dans mes émotions, surtout lié à mon ami. Je suis en couple depuis 5 ans maintenant, j'ai eu des hauts et des bas, après la séparation de mes parents à mes 21 ans, (mon père a quitté ma mère, c'est moi qui ait découvert la relation extra conjugale) j'ai fais une "dépression", j'ai entamé un suivi chez une psychologue hypnothérapeute, et j'ai été sous cymbalta pendant presque 3 ans.
Si j'ai mis le mot dépression entre guillemets, c'est justement parce que, ma psy, a toujours refusé que j'emploie ce mot. Pour elle, je souffrais de grosses angoisses, d'un TAG pour être exacte.
Ces dernières années mes angoisses se portaient sur, mon quotidien, l'angoisse du vide, des journées à ne rien faire, l'incapacité de profiter de l'instant présent...et forcément, difficile à accepter quand on vit avec quelqu'un et qu'on est pas bien. Ma thérapie a été très axé sur " comment profiter de l'instant présent ", comment rechercher une stabilité émotionnelle, etc... j'ai eu pas mal de rechutes, mais aussi beaucoup de moments de stabilités... C'est pourtant très cyclique car, on va dire que tous les 6 mois, j'ai une grosse baisse de régime, les angoisses très fortes, et presque l'envie de me faire hospitaliser. Les pensées obsédantes ne cessent de tournoyer, ma tête ne s'arrête jamais de penser. Je suis exténuée à chaque fois et j'ai peur d'être comme cela toute ma vie... donc tout empire...

En mai dernier, j'allais mal, j'ai trompé mon copain. Je n'en n'avais aucune envie. Aucun désir. je me suis laissée aller, sans rien ressentir. comme si j'étais un pantin. Et dans la minute qui s'en ait suivi, j'ai regretté, j'ai paniqué, j'ai pleuré, hurlé même, et vomi. Mes pensées obsédantes ont alors été porté la dessus pendant des mois. En août, j'ai fais une séance d'hypnose axé sur la stabilité, séance qui s'est revélée extraordinairement belle pour moi, je me sentais bien, j'ai vécu sereinement d'août à décembre dernier.
Et début décembre, petit à petit, les pensées obsédantes sont réapparues. Il fallait que j'avoue à mon copain. Ce que j'ai fais. Je me suis sentie soulagée deux semaines. Et encore. Je pensais que mon mal être tout entier venait de cette incartade, et c'est possible évidemment. Sauf que depuis quelques semaines, je suis toujours très angoissée, les films avec les couples me renvoi à ma relation, les tromperies m'obsèdent, me dégoutent et me font vomir, mes amis en couple, je compare tout etc...
Je me sens comme dans la description que vous faites.. C'est à dire que ce n'est pas une pensée qui passe et qui va rester cinq minutes dans mon esprit. Celle ci va grandir, grandir, grandir. Je vais sans cesse douter de mon couple, je vais être dans l'analyse de mes sentiments, si je pars un weekend je vais angoissée à l'idée qu'éventuellement, il ne me manquera pas autant que je le souhaiterais ?!! / est ce que si je suis tant angoissée dans ma vie , c'est que je n'aime pas suffisamment mon copain ?"
Et j'adopte tous ces comportements " déviants " et inutiles : aller me réassurer auprès des autres, demander qu'on me rassure sur la nature de ma relation, avoir l’irrépressible envie d'en parler avec mon copain car je me sens très mal et anéantie, et... aller me réassurer en lisant des choses sur internet.
Physiquement.. j'ai envie de vomir, je tremble, je panique considérablement. Je n'ai plus faim, parfois je ne dors plus. Sans crier gare cela peut arriver, à tout moment.
Et évidemment, il y a aussi tous les moments heureux, (ouf!) ou, dans les bras de mon copain, (parfois même loin de l'agitation et le jugement des autres : parfois c'est plus facile d'être au bord de la mer en weekend tous les deux), je me sens bien, asurée, je ne doute pas, jamais.
Ce qu'il faut que je rajoute.. c'est que j'ai eu des TOC de 8ans à 13 ans environ petite. ET que lorsque j'y repense, je ressens les mêmes sensations qu'avant. Tout n'est pas comparable car a l'époque mes toc étaient portés sur des vérifications compulsives sur les objets, les lieux, au moment du coucher pendant des heures. mais aujourd'hui, je peux vous dire que ces pensées obsédantes sur mon couple, sont du même ordre que ces pensées envahissantes que j'avais étant enfant.

Pensez vous que l'hypnose est une bonne thérapie ?
Je revois ma psychologue après 4 mois d'absence ( elle était en congé maternité )
En parallèle, j'ai commencé une TCC avec un psychiatre mais pour l'instant, il ne me fais que noter les situations / émotions / pensées / comportements dans un tableau... sans rien me dire de plus... je ne vois pas ou il veut en venir et c'est encore plus source de souffrance pour moi de remplir ce tableau pour le moment... Je suis perdue vis à vis de cette thérapie car mon psychiatre contrairement à ma psychologue, ne parle pas, acquiesce, les séances durent de 10 minutes à 30 minutes... vous trouvez ça normal ?

Aussi, je tenais à vous préciser, qu'avec mon ami, nous avons pris la décision de fonder une famille, depuis octobre dernier. C'est difficile quand je suis en angoisse car j'ai peur de jamais savoir m'occuper de mon enfant. Et pourtant, depuis quelques années, je porte beaucoup d'espoir dans le fondement de ma petite famille.

Merci de votre aide et de votre soutien, par avance,
Le référencement du site rocd français est tombé à l'eau car le nom de domaine a pas été renouvelé — je crois que c'est ce qui explique qu'il y aie un tel afflux sur ce post qui est très bien référencé pour le ROCD en France.
(Mais le nom de domaine officiel devrait remarcher bientôt)

Bref c'est une parenthèse technique.

--


Alors oui, le TAG est à l'origine du ROCD, ou bien disons que c'est son cousin.
Comme je l'expliquais plus haut, il y a une base d'anxiété clinique qui se ramifie en toc du couple.

Ces dernières années mes angoisses se portaient sur, mon quotidien, l'angoisse du vide, des journées à ne rien faire, l'incapacité de profiter de l'instant présent...
Je connais et je ne suis pas la seule anxieuse/toquée à connaître :D C'est très classique.

Pensées obsédantes = Ruminations, obsessions, oui c'est la base du toc. Ca exténue comme tu le décris, on ne pense plus, on perd l'appétit et le sommeil, on cherche "la réponse" à nos obsessions.

Ah la panique et le vomi après avoir ressenti/fait quelque chose à notre copain (rompre ou le trouver repoussant pour moi), j'ai connu ça. C'est violent parfois les crises de panique qu'on peut avoir. Dis-toi que c'est juste une grosse crise de panique.

Et début décembre, petit à petit, les pensées obsédantes sont réapparues. Il fallait que j'avoue à mon copain. Ce que j'ai fais. Je me suis sentie soulagée deux semaines. Et encore. Je pensais que mon mal être tout entier venait de cette incartade, et c'est possible évidemment.
Et voilà, typiquement ce qu'il ne faut jamais faire, agir sur ses angoisses! Ca s'appelle de la compulsion! C'est comme une crise de boulimie ou un toc de lavage de main excessif (je me répète lol), ça soulage deux minutes et ensuite c'est la descente aux enfers (pour nous c'est synonyme de culpabilité, remords, questionnements, davantage de ruminations, et souvent on plonge tellement bas dans le toc qu'on croit qu'on pourra plus jamais être en relation).

Par ailleurs — faut pas faire ça. Faut pas leur "avouer" quoi que ce soit. Tu vas encore plus compliquer les choses. Faut épargner son partenaire. Le mieux c'est de rester neutre (pas dramatiser!) et informatif : "là ça va pas, j'ai de l'anxiété, donc vaut mieux pas que j'en parle ça va encore plus m'angoisser, mais ce que tu peux faire pour m'aider c'est de m'aider à penser à autre chose / me faire un calin / me laisser 30 minutes"
Sauf que depuis quelques semaines, je suis toujours très angoissée, les films avec les couples me renvoi à ma relation, les tromperies m'obsèdent, me dégoutent et me font vomir, mes amis en couple, je compare tout etc...
EXACTEMENT.
Lol. Bon, cherche pas, c'est le ROCD.
Mais pur et dur. Et j'ai connu exactement la même chose que toi.
Moi aussi les films qui renvoient à ma relation me faisaient angoisser, j'étais dégoûtée pour rien, et j'ai vomi, je comparais avec TOUS mes amis, je demandais des "conseils" - en fait je cherchais la réassurance avec obsession même si ça les ennuyait même si ça faisait 30 minutes que j'insistais et leur reposait la question et qu'ils en pouvaient plus et j'en ai même perdu des amis comme ça!
Spoiler Alert: On s'en sort!! :D

Je me sens comme dans la description que vous faites.. C'est à dire que ce n'est pas une pensée qui passe et qui va rester cinq minutes dans mon esprit. Celle ci va grandir, grandir, grandir. Je vais sans cesse douter de mon couple, je vais être dans l'analyse de mes sentiments, si je pars un weekend je vais angoissée à l'idée qu'éventuellement, il ne me manquera pas autant que je le souhaiterais ?!! / est ce que si je suis tant angoissée dans ma vie , c'est que je n'aime pas suffisamment mon copain ?"
Et j'adopte tous ces comportements " déviants " et inutiles : aller me réassurer auprès des autres, demander qu'on me rassure sur la nature de ma relation, avoir l’irrépressible envie d'en parler avec mon copain car je me sens très mal et anéantie, et... aller me réassurer en lisant des choses sur internet.
Physiquement.. j'ai envie de vomir, je tremble, je panique considérablement. Je n'ai plus faim, parfois je ne dors plus. Sans crier gare cela peut arriver, à tout moment.
Et évidemment, il y a aussi tous les moments heureux, (ouf!) ou, dans les bras de mon copain, (parfois même loin de l'agitation et le jugement des autres : parfois c'est plus facile d'être au bord de la mer en weekend tous les deux), je me sens bien, asurée, je ne doute pas, jamais.
C'est totalement ça. Il y a l'enfer qu'on vit. Et il y a les moments de répit.
L'anxiété et le toc sont CHIMIQUES avant tout. Il est possible d'agir sur son corps pour gérer les niveaux d'anxiété qu'on a, pas qu'avec les médicaments. La TCC agit sur le mental, et le mental est la plus grande force qu'un être humain possède, ça permet à certains de se battre contre le cancer alors que le pronostic est défavorable. Pareil avec l'anxiété, au quotidien on s'en sort avec la TCC, donc le travail sur la force mentale. Et comment ça fonctionne? Bon c'est trop long à expliquer en un post et je ne suis pas psy TCC mais disons que les moments heureux, ben, la TCC va mettre un cadre autour, avec un joli tapis en dessous, un présentoir, bref la TCC va meubler autour des moments auxquels il faut se raccrocher, et les moments d'obsession/compulsion la TCC va te fournir les armes pour les combattre.
Ce qu'il faut que je rajoute.. c'est que j'ai eu des TOC de 8ans à 13 ans environ petite. ET que lorsque j'y repense, je ressens les mêmes sensations qu'avant. Tout n'est pas comparable car a l'époque mes toc étaient portés sur des vérifications compulsives sur les objets, les lieux, au moment du coucher pendant des heures. mais aujourd'hui, je peux vous dire que ces pensées obsédantes sur mon couple, sont du même ordre que ces pensées envahissantes que j'avais étant enfant.
Ben faudrait que davantage de psychologues ouvrent leurs esprits étriqués et que les journalistes se sortent les plumes de là où je pense afin de traiter le sujet parce que tu es une "preuve" (merci la France cartésienne de remettre en question tout ce qu'on vit dans nos têtes et par conséquent qu'on peut difficilement prouver). Tu as connu les tocs physiques/mentaux et aujourd'hui tu as un toc mental/relationnel, donc ton témoignage serait bien utile.

Pensez vous que l'hypnose est une bonne thérapie ?
Très franchement, on en a beaucoup débattu dans notre groupe de soutien (qui compte +300 personnes sur le site et une soixantaine sur facebook) et la réponse courte — non.
Pas d'efficacité, aucun résultat et ça comprend les témoignages de nos membres.

La TCC c'est la seule thérapie indiquée pour les tocs. Faut éviter la psychologie analytique type parler de sa vie et réfléchir de façon existentielle dessus. Pourquoi? Très simple. Quand on fait parler un toqué librement, il va naturellement aller vers les ruminations et obsessions et sortir de thérapie encore plus mal qu'il est entré.

Autre point important,
En TCC on parle du passé et on cherche quels sont nos logiciels de pensée défaillants.
Mais on ne cherche pas à tout remettre sur le dos d'un évènement, ce que la psychologie analytique tend à faire. Il est contre-productif et même dangereux pour un toqué, de commencer à assimiler "mes problèmes = ma mère/mon père/ma prof quand j'étais jeune/ etc" ; parce que ça fait naître une nouvelle phobie d'évitement, celle de la personne dont on parle. Au lieu de grandir et de faire de la thérapie, le sujet apprend donc à focaliser sa peur sur quelqu'un. C'est absolument TOXIQUE pour un toqué qui va ensuite étendre son anxiété ailleurs, sur d'autres personnes.

C'est d'ailleurs comme ça que se nourrit le toc du couple.
"Ca n'a pas marché avec Jules, à cause de lui, il était trop .../ pas assez... Mais j'essaie avec un autre. Ca n'a pas marché avec Paul, c'est sa faute à lui aussi"

Alors que, quand on vomit à cause de quelqu'un, bah, c'est pas à cause de quelqu'un. C'est à cause de l'anxiété qu'on a en soi. C'est tout.

La TCC en revanche est cadrée, s'attaque aux automatismes de pensées pour les rediriger. Exemple "je dois vérifier que la porte est fermée parce que si elle n'est pas fermée, ça veut dire que je ne suis pas en sécurité, et je ne suis pas en sécurité parce que j'ai connu tel évènement (signifiant ou insignifiant).

La TCC permet de nous positionner non pas en tant que juge (comme fait la psychologie analytique) mais en tant qu'observateur : j'observe que là, j'ai de l'anxiété. J'observe que je panique, je n'ai donc pas à dramatiser, ni à commencer à obséder sur l'autre"

Je revois ma psychologue après 4 mois d'absence ( elle était en congé maternité )
En parallèle, j'ai commencé une TCC avec un psychiatre mais pour l'instant, il ne me fais que noter les situations / émotions / pensées / comportements dans un tableau... sans rien me dire de plus... je ne vois pas ou il veut en venir et c'est encore plus source de souffrance pour moi de remplir ce tableau pour le moment... Je suis perdue vis à vis de cette thérapie car mon psychiatre contrairement à ma psychologue, ne parle pas, acquiesce, les séances durent de 10 minutes à 30 minutes... vous trouvez ça normal ?
Oui et non.
Le tableau: à garder!! A continuer, à bouffer, à remplir à chaque chaque chaque fois que tu as une obsession. C'est un outil très important qu'il faut faire avec sérieux. Ca permet avec insistance et habitude de comprendre comment fonctionnent tes pensées, et ça te permet de répondre à toi même avec la bonne voix (et pas la voix du toc).
Je te donne plus d'info et de contenu en privé!

Oui c'est douloureux mais au début pour remonter à la surface je t'avoue que ça fait un peu mal. Mais tiens bon parce qu'une fois à la surface tu vas vraiment reprendre ton souffle et ça ira mieux. Ensuite faudra nager mais tu seras au grand air (désolée pour les métaphores c'est parfois plus facile d'écrire comme ça)

Par contre si ton psy parle pas : CHANGE !!!!!! C'est de l'analytique. Ca va pas.
Tu vas ruminer et il /elle t'apporte aucun élément, ça convient pas!
Beaucoup de psys ne savent PAS traiter les tocs et l'anxiété contrairement à ce qu'ils prétendent. Moi j'ai eu de la chance. Et sur le groupe on a quelques contacts de psys pas trop mauvais, (check tes messages privés).

Moi les séances de 10/30 min je trouve ça scandaleux.
On parle d'un trouble sévère là, ils font chier avec leur soit disant "format tcc règlementaire" à la con (excuse mais c'est un réel combat) (d'ailleurs la plupart des soit-disant psys TCC savent pas appliquer la TCC..) : la TCC faut minimum 45 minutes voire bien une bonne heure bien complète. Moi je refuse en dessous d'une heure. Je le dis "ah non désolée moi c'est 1H ou rien, je vais voir ailleurs." si ils refusent. Mais parfois en demandant ils sont ok. Bon après le tarif change des fois. Certains psys font payer à l'heure et pas à la séance.
Aussi, je tenais à vous préciser, qu'avec mon ami, nous avons pris la décision de fonder une famille, depuis octobre dernier. C'est difficile quand je suis en angoisse car j'ai peur de jamais savoir m'occuper de mon enfant. Et pourtant, depuis quelques années, je porte beaucoup d'espoir dans le fondement de ma petite famille.
Ok alors c'est super, félicitations, en revanche pour toi et pour ta famille ce serait sûrement bon d'apprendre d'abord à gérer le toc parce qu'un bébé c'est DU SPORT — on a 3 personnes qui ont le rocd et des nouveaux nés/bébés en ce moment je t'invite à discuter avec elles parce que c'est pas rien :)
Pour les "nouveaux" : SVP essayez de passer par le site rocd (ci dessous), vous verrez les réseaux sociaux. Plutôt que de passer par ici ou par les messages privés ici, que je consulte moins. Ce post reste explicatif - et j'ai pas trop le temps de faire du cas par cas en privé non plus, ici.

D'abord lisez le site parce que vous devrez expliquer en quoi vous pensez avoir le toc (beaucoup de demandes) et ensuite rdv sur les réseaux sociaux si vous voulez communiquer, échanger.

Le reste de l'info, tout est indiqué ici : http://rocd.e-monsite.com/
(nom de domaine rocd.fr en cours de renouvellement).

Merci!
Salut à tous, je me tourne vers vous parce je connais ces expériences, mais que je suis celui qui se trouve de l'autre côté : celui qui partage sa vie avec une personne souffrant de ROCD.

Je ne vous ferai pas le détail de tous les symptomes, j'ai laissé ma copine lire ce sujet l'autre jour, elle s'y retrouvait parfaitement.

Et je sais que dans ce couple, la personne qui en souffre le plus c'est elle. Elle en souffre parce que la moindre petite chose, petit détail même anecdotique la renvoi vers ses hésitations et questionnements. Et qu'à partir de là, elle s'enferme dans une pression de dingue avec tous les symptomes qui s'ensuivent.

Et jusqu'à votre sujet, je ne savais pas vraiment comment me placer par rapport à ça. Je ne me donnais que des réponses limitées du genre "Tu ne m'aimes/désire plus..." alors que la réponse revenait ad vitam eternaem "Si je t'aime parce que c'est ce que je ressens au fond de moi. Mais mon cerveau bloque parfois le chemin"

Mais ce qui me fait peur, c'est cette peur qu'à un moment ces angoisses me soient transmises et que cela ne devienne qu'un enfer collectif. Comment éviter la "contagion" d'après vous?
Parce que je me dois de rester le soutien/pilier qui sera là pour lui désenclencher toutes les angoisses. Donc ne pas faillir moi-même en commençant à douter.
Salut vercettiboy22, je ne suis pas aussi connaisseuse du ROCD que Nidwazo, mais pour bien connaître de près le sujet des Tocs en général, quelques réponses :
vercettiboy22 a écrit : j'ai laissé ma copine lire ce sujet l'autre jour, elle s'y retrouvait parfaitement.
Lire une expérience similaire à la sienne peut être un soulagement : ne pas se sentir seul, mettre un nom sur ce qu'on ressent, lister des solutions. Gare cependant à l'auto-diagnostic.
vercettiboy22 a écrit :Mais ce qui me fait peur, c'est cette peur qu'à un moment ces angoisses me soient transmises et que cela ne devienne qu'un enfer collectif. Comment éviter la "contagion" d'après vous?
Les maladies psychiatriques ne sont pas "contagieuses" en tant que telles. Par contre ça peut peser sur ton moral, appuyer sur tes propres faiblesses, consommer tes ressources. Donc pour ça tu as besoin de bien poser les limites de ta résistance, prendre du temps pour toi, respirer.
vercettiboy22 a écrit :Parce que je me dois de rester le soutien/pilier qui sera là pour lui désenclencher toutes les angoisses.
Ouhla. Alors "tu te dois" rien du tout. Ou plutôt la seule chose que "tu te dois", c'est de prendre soin de toi, d'être heureux. Gare au complexe du sauveur. Tu ne formeras pas une relation équilibrée en étant le pilier et elle l'élément faible. Ce n'est pas toi qui la rassurera. Ce n'est pas toi qui désenclenchera ses angoisses. Au contraire, en te positionnant comme le "rassureur", tu nourriras le cercle des vérifications qui sont le propre des tocs (angoisse > rituels > angoisse > rituels etc). Nidwazo en parle très très bien, relis ce qui a été écrit.
Si elle souffre bien d'un ROCD, c'est à elle de prendre en main sa thérapie qu'elle fera avec un professionnel des TCC.
Ton rôle à toi, si tu veux vraiment en avoir un, c'est de ne pas rentrer dans le cercle des vérifications.
Je te donne un exemple hors ROCD. Mettons que ta copine aie peur de ne pas avoir bien fermé la porte. Elle te demande "j'ai bien fermé ? " tu dis "oui" une fois. A partir de là elle te redemande "j'ai bien fermé ?" tu dis "j'ai déjà répondu à cette question, le sujet n'est pas la porte mais ton angoisse, je sais que c'est dur mais la solution n'est pas de vérifier mais de se calmer, je suis avec toi, courage".
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Merci ! :) le 22.06.17, 16h28 par vercettiboy22
Dans la conclusion du papier :
Although consistent with our theoretical model, this new body of research has several limitations. Many of the proposed factors hypothesized to be involved in ROCD are yet to be empirically evaluated. Furthermore, many studies have been conducted with non-clinical samples. Although non-clinical individuals experience OCD-related beliefs and symptoms, they may differ from clinical patients in the type and severity of symptoms and the resulting degree of impairment. Future ROCD research should include clinical samples.
Y a-t-il des études sur le ROCD ? Via le site officiel US je n'ai trouvé que cela.
Source : http://rocd.net/wp-content/uploads/2012 ... k-2014.pdf

J'ai franchement beaucoup de mal à analyser tout cela. Donc d'abord quelques remarques d'incompréhension :

- Les troubles du comportement sont différents des troubles psychiques (même si nécessairement liés). Quand on parle d'obsession, d'anxiété, de stress post-traumatique, etc... on parle d'abord de troubles névrotiques avant de parler de troubles du comportements. Les troubles du comportement pouvant être assimilés en tant que symptômes d'un syndrome. Le symptôme n'est pas la maladie. Cette confusion dans le discours me perturbe.

- "Il n'y a aucun enjeux complotiste, aucune marchandisation autour du TOC du couple." Cette "maladie" rentre parfaitement dans la dynamique capitaliste, bien au contraire.

- L'analyse est en opposition avec le pragmatisme, voire le béhaviorisme américain, et pourtant la solution à lui appliquer est typiquement béhavioriste (cf : thérapie brèves). Je ne comprends pas.

De là, peut-on dire que le toc du couple est une manifestation dans un cadre particulier, d'un trouble d'ordre plus général ? (cf : ta mention de trouble obsessionnel généralisé)

Ou bien faut-il le considérer comme une maladie en elle-même ? Si oui, c'est pour cela que je ne comprends pas : je ne vois pas de distinction entre le schéma fonctionnel du toc du couple et celui du toc tout court ?

Je pense qu'une réponse logique à ces questions serait d'obtenir des analyses sociologiques du toc du couple. En existe-t-il ?

Ça c'était pour l'incompréhension.
___________________

Je trouve que cela ressemble beaucoup à la façon dont certaines personnes quittent leur conjoint, poussée à son paroxysme. C'est-à-dire de rester avec son partenaire jusqu'à saturation, peut-être par manque de confiance en soi ou autre, peu importe, jusqu'à un certain degré de dégoût. Observer son partenaire, se sentir repoussé, et rentrer dans un questionnement obsessionnel de manière à appuyer le sentiment de dégoût, pour pouvoir enfin s'en détacher complètement. Là où la personne "normale" s'extraira de la situation, la personne ROCD restera bloquée dans son process.

Par conséquent, le ROCD me fait penser à quelqu'un qui aurait extrêmement peur du rejet, de la solitude, (d'un manque affectif ?), et donc à priori de l'engagement et de la rupture. La boucle est bouclée, la personne ROCD reste dans le doute, le questionnement frénétique. Alors est-ce que ces doutes et cette anxiété pourraient venir d'un manque de conscience de ces peurs préalables ? (rejet, solitude, manque affectif...)

Car précision utile : toute anxiété ne vient que de doutes, à la base. Et ces doutes viennent d'une incompréhension du lien entre le réel et ses conséquences sur notre émotionnel - un peu comme quand on laisse des problèmes de côté par exemple, et qu'on se trouve alors anxieux en silence, sans savoir pourquoi, et parfois pour une durée indéterminée.

Pour terminer, sur quels axes travaillent les patients lors de leurs thérapies ? Cela en dirait déjà long, et nous donnerait des jalons :)

EDIT : dans les témoignages ici, on voit une majorité de filles (pour moins de 10% en proportion sur le forum) - et dans chaque témoignage on remonte à un stress traumatique, et non un schéma "pré-destiné" : "annonce en mariage", "rupture des parents"... Faut-il y voir un lien ?...
Ce qu'il faut que je rajoute.. c'est que j'ai eu des TOC de 8ans à 13 ans environ petite. ET que lorsque j'y repense, je ressens les mêmes sensations qu'avant. Tout n'est pas comparable car a l'époque mes toc étaient portés sur des vérifications compulsives sur les objets, les lieux, au moment du coucher pendant des heures. mais aujourd'hui, je peux vous dire que ces pensées obsédantes sur mon couple, sont du même ordre que ces pensées envahissantes que j'avais étant enfant.


Ben faudrait que davantage de psychologues ouvrent leurs esprits étriqués et que les journalistes se sortent les plumes de là où je pense afin de traiter le sujet parce que tu es une "preuve" (merci la France cartésienne de remettre en question tout ce qu'on vit dans nos têtes et par conséquent qu'on peut difficilement prouver). Tu as connu les tocs physiques/mentaux et aujourd'hui tu as un toc mental/relationnel, donc ton témoignage serait bien utile.

Elle est une preuve de quoi ? Que les TOC peuvent toucher tous domaines de la vie (ce qui impliciterait un point commun sur l'origine de ces troubles) ? Dans ce cas, quel est l'intérêt de séparer le diagnostic alors que le schéma est le même ? Ne vaut-il mieux pas soigner le schéma global plutôt que sur un domaine particulier ?
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Facepalm le 05.07.17, 23h41 par Nidwazo
Apheleia tu te poses beaucoup de questions, mais tu pêches à mon avis par une trop grande ignorance du sujet de la maladie psychique pour que ce que tu amènes soit constructif pour les personnes qui souffrent réellement de ce ROCD.
Dans ce cas, quel est l'intérêt de séparer le diagnostic alors que le schéma est le même ? Ne vaut-il mieux pas soigner le schéma global plutôt que sur un domaine particulier ?
Le rocd est un diagnostic en soi, dans la catégorie des tocs, qui sont eux mêmes dans la catégorie des troubles anxieux. La sous-division des tocs permet d'adapter mieux les thérapies. Une personne qui a le toc de se laver va avoir les mêmes problèmes de chimie du cerveau que quelqu'un qui a le rocd, mais dans sa vie quotidienne ce ne sont pas du tout les mêmes situations, les mêmes exercices d'exposition à faire. Or la thérapie pour les tocs est une thérapie de désensibilisation, par exposition progressive aux situations stressantes pour apprendre à les gérer.
Je trouve que cela ressemble beaucoup à la façon dont certaines personnes quittent leur conjoint, poussée à son paroxysme.
Oui ça ressemble à des situations connues et banales, et c'est justement ce qui fait que les maladies psychiques sont très mal comprises par les non-malades et les non-informés. Une dépression ça ressemble à un coup de blues, et l'entourage incite le dépressif à se "secouer les puces", alors qu'on demanderait pas à un unijambiste de sauter à cloche pied sur la jambe qu'il n'a pas.
Il n'y a aucun rapport entre une personne comme toi et moi qui va se demander une fois si elle a bien fermé la porte et vérifier, et une personne atteinte de toc qui va vérifier, partir, revenir sur ses pas, revérifier, angoisser au delà de l'imaginable, essayer de partir, ne pas y arriver, et ainsi de suite pendant une, deux, trois heures durant quitte à manquer son rdv / travail / cours.
Cette "maladie" rentre parfaitement dans la dynamique capitaliste, bien au contraire.
Pourquoi des guillemets ?
Pourquoi les problèmes de chimie du cerveau seraient moins des maladies que, par exemple, un ulcère à l'estomac (je choisis volontairement une pathologie qui est en fort lien avec le stress) ?
Pourquoi les problèmes de chimie du cerveau suite à un moment de fragilité dans la vie affective ou spirituelle serait moins une maladie qu'une grippe suite à un même moment de fragilité ?
Assumer que c'est une maladie ne revient pas du tout à se déresponsabiliser du chemin à faire pour guérir.
Quand au capitalisme sur la maladie, en l'occurrence il n'existe aucun traitement dédié au tocs si ce n'est des antidépresseurs à plutôt fortes doses et sans garantie d'efficacité.
Et puis les personnes qui souffrent, réellement, au quotidien, à qui ça pourrit la vie, elles ont besoin de solutions, elles se fichent bien de savoir si ça nourrit le capitalisme ou pas.
Y a-t-il des études sur le ROCD ?
On en est aux balbutiements de l'étude du cerveau et des maladies psychiques. Il y a 15 ans de ça on ne savait pas tout ce qu'on sait sur les tocs aujourd'hui, et dans 15 ans on en saura encore davantage.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+3] Merci ! :) le 05.07.17, 23h40 par Nidwazo
Apheleia tu te poses beaucoup de questions, mais tu pêches à mon avis par une trop grande ignorance du sujet de la maladie psychique pour que ce que tu amènes soit constructif pour les personnes qui souffrent réellement de ce ROCD.
Je n'ai pas la prétention de pouvoir aider les personnes atteintes de ce trouble, loin s'en faut ! Comment en arrives-tu à cette conclusion ? Ce post est-il là pour informer et discuter de découvertes, ou pour diagnostiquer et aider les personnes atteintes ? Ou encore pour qu'on boive ces affirmations sans comprendre ? C'est un peu dur comme réponse mais ça me semble légitime, notamment quand on ne peut pas sortir une seule étude.

J'essayais juste de comprendre les tenants et aboutissants. Au passage, j'ai quand même lu Yung, Watzlawick, Bateson, Von Foerster, Laborit... et des tas d'autres dans la mouvance constructiviste, béhaviorisme, cybernétique, systémique... Qui par ailleurs sont les précurseurs et inventeurs pour la plupart, des thérapies brèves, et que je connais donc un minimum, soit dit en passant. Ce que je voulais pointer ici, c'est la contraction entre l'analyse analytique et les solutions systémiques à appliquer. Et la contradiction qu'il y a à diviser des troubles qui me semblaient similaires. Merci pour la réponse à cette seconde, car en effet, cela sert uniquement le médecin à adapter plus minutieusement sa thérapie.

Pourquoi des guillemets à "maladie" ? Parce que je demandais si la description faite constituait le syndrome ou les symptômes. Je ne remettais en aucun cas en question le mal existant ! Merci par ailleurs pour cette autre réponse.

Pourquoi les problèmes de chimie du cerveau seraient moins des maladies que, par exemple, un ulcère à l'estomac (je choisis volontairement une pathologie qui est en fort lien avec le stress) ?
Pourquoi les problèmes de chimie du cerveau suite à un moment de fragilité dans la vie affective ou spirituelle serait moins une maladie qu'une grippe suite à un même moment de fragilité ?
Je posais juste des questions, désolé que ce soit si confus pour ceux qui s'y connaissent, et que ceux qui n'ont (soit disant) jamais connu de troubles psychiques ne puissent pas conceptualiser la chose. C'est tatillon hein ? ;)
On en est aux balbutiements de l'étude du cerveau et des maladies psychiques. Il y a 15 ans de ça on ne savait pas tout ce qu'on sait sur les tocs aujourd'hui, et dans 15 ans on en saura encore davantage.
"On en sait plus que par le passé mais moins que par le futur". Difficile de ne pas être d'accord n'est-ce pas ? En revanche, parler de "chimie du cerveau" et dire qu'on y connaît rien en maladies psychiques car le domaine d'étude serait trop récent ? (edit : j'ai lolé :) ).

Je ne remets absolument pas en cause la souffrance des gens ayant ce trouble. Je questionne juste le développement pour mieux comprendre et parce que ça m'intéresse...
Il n'y a aucun rapport entre une personne comme toi et moi
D'accord mais cela m'empêche t-il de pouvoir comprendre ? Si oui autant directement poster chez les psy lol... la contradiction interne, ça ça peut mener à la maladie mentale largement développé en thérapie brèves justement, et de manière générale en systémique.

On trouve d'ailleurs les mêmes contradictions dans les discours qu'on voit sur la dépression, c'est donc marrant d'avoir choisi cet exemple qui convient parfaitement.

La vraie découverte sur les maladies psychiques, c'est le lien qu'elles ont avec la faune intestinale et réciproquement : d'une certaine manière, les intestins constituent un autre cerveau. Ce qui colle aussi parfaitement aux découvertes faîtes sur l'épigénétique depuis plus de 25 ans.

J'ai fait de mon mieux malgré la précarité de mes connaissances sur le sujet, alors désolé si ce n'est pas très constructif en soi. J'essaye d'apporter des questionnements qui amèneront peut-être eux des réponses constructives...

EDIT : et pour le point sur la capitalisme, il est bien naïf et encore plus simpliste de croire que ce qui ne se commercialise pas ne favorise pas le capitalisme...
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+2] Constructif le 20.06.17, 16h28 par voucny
Les liens entre microbiome et neurobiologie sont loin d'être validés de manière indubitable et il semblerait plutôt que cela n'existe que de manière ponctuelle. En outre le lien ne se ferait pas toujours dans le même sens.
Pour le cerveau on a peut-être deux bons siècles d'étude de médecine "moderne" mais ça fait que 70 ans qu'on commence vraiment à comprendre les mécanismes de signalisation cellulaire et de battre en brèche la dualité corps esprit qui a fait tant de mal en termes médicaux. Et en 70 ans on a pris le temps d'intégrer la génétique, plein de concepts de pharmaco, de dégager des conceptions merdiques comme le cerveau triunique et d'intégrer les progrès de l'imagerie.
Et on commence à peine à comprendre le fonctionnement normal de certains processus cognitifs. Donc même en étant moins tranché que Voucny, j'abonde dans son sens.
Aussi, la forme ne fait pas le fond. Des centaines de maladies ont des symptômes similaires et des étiologies différentes. C'est pour ça qu'on a des classifications sur divers modes. Et que faire partie de la même classe n'appelle pas nécessairement le même traitement. Même avec les mêmes mécanismes, il n'est pas dit qu'on puisse traiter de la même manière en fonction d'autres paramètres (zones du cerveau affectées, interactions, présence de récepteurs ou non, etc).

Beaucoup des thérapies de psycho cognitive agissent d'ailleurs à l'envers, partant d'une théorie pour implémenter un mécanisme censé affecter le fonctionnement cérébral, on fait ça et éventuellement on étudie ensuite le mécanisme. Alors qu'il faudrait tester la zone mise en jeu pour divers modes de stimulation en imagerie pour sélectionner ce qui est optimal.
Les mecs partent bien sûr avec un bagage certain car on procédait ainsi avant l'avènement de l'imagerie, mais pour beaucoup ça reste de la pnl améliorée (avec de vraies bases scientifiques même si la mise en place du procédé l'est moins).
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Constructif le 20.06.17, 16h18 par Apheleia
  • [0] Tout ça pour dire quoi ? le 05.07.17, 23h42 par Nidwazo
Depuis les études sur le jeûne du docteur Sheldon, il n'y a pour moi plus aucun doute que le microbiome agisse sur le cerveau, que ce soit à sens unique ou non, ponctuellement ou non. On le sait depuis plus de 100 ans dans le domaine scientifique, plus de 2000 ans dans le domaine religieux/spirituel, et plus de 3000 ans dans la médecine chinoise.
____________________________

- Rapports Kindsey
- Projet MK Ultra
- Projet Camelot
- Théorie du management de la terreur
- ...

Les balbutiements, c'est pour la médecine, mais d'un point de vue ingénierie, on peut contrôler cognitivement quelqu'un à son aise depuis longtemps. On va même beaucoup plus loin aujourd'hui avec le contrôle comportemental par la transmission de certaines fréquences d'ondes visant à modifier les sécrétions hormonales...

Par ailleurs, Onmyoj, depuis sa conception la théorie du cerveau triunique n'a pas eu vocation à expliquer comment fonctionne le cerveau en lui-même, mais à schématiser un processus décisionnel afin de "hiérarchiser" les comportements et de mieux les comprendre. (Après j'ai pas lu McLean mais seulement Laborit alors je me trompe peut-être un peu sur le commencement de cette théorie).

Je trouvais juste ça trop facile de répondre qu'on en est aux balbutiements pour justifier un vide d'étude sur le sujet qui concerne ce post, quand dans le même temps on en est inondé sur d'autres sujets tout à fait semblables. N'est-ce pas ? :)
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Du grand n'importe quoi le 22.06.17, 10h30 par Onmyoji
  • [0] Tout ça pour dire quoi ? le 05.07.17, 23h43 par Nidwazo
Répondre