https://youtu.be/yoP6NCGb3oM?t=2m1sr-0 a écrit :Une info qui sort de nulle part...
[Débat] Véganisme : et si on en parlait ?
Pas sûre que tu puisses décider à ton niveau ce qui relève d'un argument ou non, à moins que tu puisses me définir ce qu'est un argument et pourquoi le mien ne l'est pas mais les tiens le sont plus. Mais soit.Mr.Smooth a écrit :Mais par contre, je peux pas laisser des trucs pareils: [...]
The guilt trip. NOPE.
Et puis c'est pas un argument ça. Moi je peux dire la même chose sur mes combats féministes, ou sur ma vision philosophique.
Je te demanderai de me dire que ces assos là n'ont pas permis une prise de conscience avec le boulot qu'ils font derrière, que personne n'a été foudroyée par les révélations qu'ils tentent de mettre en lumière, ou que lorsque des membres signent un contrat où est stipulé qu'ils sont prêts à risquer leur vie ou d'aller en prison, ils ne risquent par leur vie ou la prison au regard d'une éthique qui souhaite protéger et même défendre la planète.
Il y a un principe argumentaire qui veut que quand tu veux affirmer que c'est faux, c'est encore à toi de le prouver.
A quel niveau? Qu'essayes-tu d'argumenter à travers ces propos?On dirait que tu as l'impression d'être universaliste. Syndrome du sauveur, ect...
D'accord... et? Tu trouves que c'est incompatible avec l'éthique végane ou ce que j'ai pu dire jusqu'à maintenant? Peux-tu me démontrer comment cela reste incompatible avec ton éthique?Moi, je serais pour que la majorité des gens arrêtent la viande de merde.
L'alimentation végé n'a pas pour prétention de permettre de devenir grand et fort ni invincible ni régler tous les problèmes du monde ni devenir superman. Elle n'a même pas pour principe de dire que l'homme est herbivore (omnivore, oui). Tu verras que chez la plupart des végés, on parle d'une disponibilité à le devenir au vu de nos dispositions actuelles. On dit à la limite que ça permet de réduire des problèmes de santé existants, d'avoir une alimentation saine et équilibrée. On dit que c'est une alternative tout à fait faisable et viable.Après, si t'étudies le physique des peuplades végétariennes historiquement, et que tu te rends compte que les humains sont devenus petits au passage à l'agriculture (alors que les chasseurs cueilleurs faisaient genre 1m79 en moyenne, lire Homo Sapiens, de Harrari), tu te rends compte que c'est pas forcément idéal si tu vises à être grand et fort.
L'histoire bio te le montre clairement (voir la différence de taille en Masaï et les autres qui mangent moins de protèines) pour me répèter.
Je ne comprends pas ce que tu veux dire. Les bouddhistes japonais végés dont tu parles ne sont pas végés? Moi je te parle d'une éthique, pas d'une alimentation qui n'est qu'un des moyens matériels qui nous permettent d'asseoir nos convictions. Comme je l'ai dit ailleurs dans ce topic, notre revendication n'est pas notre droit à manger végétal.A quel moment de l'histoire?
La plupart des philosophies anciennes condament la souffrance infligée aux autres êtres vivants...(Les moines Bouddhistes Japonais mangent végétariens dans la plupart des écoles).
Maintenant, je t'accorde que je me suis mal exprimée à ce sujet (ou bien me suis basée sur un faux principe) et que je n'ai pas pris en compte la dimension philosophique de l'histoire, tu fais bien de le rappeler. Si ça reste "complexe", peut-on malgré tout considérer que sans les végés, la conscience collective actuelle ne serait pas celle actuelle?
Ce débat me permet de mettre le doigt sur un truc, merci à vous. Ce "truc", c'est la raison pour laquelle je ne suis pas de régime végétarien (et encore moins vegan), même si je partage pas mal de leurs opinions sur le bien-être animal et l'impact écologique de la production de viande.
Au niveau alimentaire, je suis plutôt du côté "écolo" du spectre (bio, local, de saison, AMAP, autoproduction, cuisiné maison, etc.). Mais ça ne m'empêchera pas de manger un snickers ou de boire un coca de temps en temps. C'est con, ce serait mieux de ne pas le faire, mais ça ne remet pas en cause mes convictions. J'estime l'impact de ces écarts négligeables en regard du reste de mon mode de vie. On peut trouver ça incohérent vu de l'extérieur, mais je suis en paix avec moi-même à ce niveau-là.
Le problème que j'ai avec les régimes "radicaux" comme les régimes végés, c'est que c'est très binaire. Si un végé mange de temps en temps de la viande, ben ce n'est plus un végé, c'est au mieux un "flexitarien". Et du coup ses convictions perdent toute crédibilité aux yeux de ses camarades végés (je caricature un peu, mais en pratique ça s'en rapproche pas mal).
Bref, c'est personnel, je pense que j'ai du mal avec les règles strictes en général
Quant au rapport entre régime alimentaire et militantisme, cet article du fondateur de Sea Shepherd est interpellant : https://www.huffingtonpost.com/paul-wat ... 15688.html
Les repas servis aux marins de Sea Shepherd sont vegan alors que ceux de Greenpeace sont omnivores. Du coup est ce qu'un vegan engagé chez Greenpeace est moins crédible ? Pas si simple, car en fait :
Au niveau alimentaire, je suis plutôt du côté "écolo" du spectre (bio, local, de saison, AMAP, autoproduction, cuisiné maison, etc.). Mais ça ne m'empêchera pas de manger un snickers ou de boire un coca de temps en temps. C'est con, ce serait mieux de ne pas le faire, mais ça ne remet pas en cause mes convictions. J'estime l'impact de ces écarts négligeables en regard du reste de mon mode de vie. On peut trouver ça incohérent vu de l'extérieur, mais je suis en paix avec moi-même à ce niveau-là.
Le problème que j'ai avec les régimes "radicaux" comme les régimes végés, c'est que c'est très binaire. Si un végé mange de temps en temps de la viande, ben ce n'est plus un végé, c'est au mieux un "flexitarien". Et du coup ses convictions perdent toute crédibilité aux yeux de ses camarades végés (je caricature un peu, mais en pratique ça s'en rapproche pas mal).
Bref, c'est personnel, je pense que j'ai du mal avec les règles strictes en général

Quant au rapport entre régime alimentaire et militantisme, cet article du fondateur de Sea Shepherd est interpellant : https://www.huffingtonpost.com/paul-wat ... 15688.html
Les repas servis aux marins de Sea Shepherd sont vegan alors que ceux de Greenpeace sont omnivores. Du coup est ce qu'un vegan engagé chez Greenpeace est moins crédible ? Pas si simple, car en fait :
C'est exemple parmi d'autre, mais c'est bien la preuve qu'il y a d'une part ce qu'on mange et d'autre part ce qu'on croit.Sea Shepherd does not demand that all crew must be vegans but we do expect all crew to be vegan while serving on the ships.
Pour ce qui est de l'évolution, c'est prouvé que les humains ont atteint cette taille, ce développement cérébral grâce à l'apport protéique des viandes. Et ça c'est d'autant plus marqué avec l'apparition de l'élevage
(Smooth le 1m79 chez les chasseurs cueilleurs je sais pas où tu l'as pêché. C'est prouvé qu'on a pas cessé de grandir depuis qu'on est capables d'avoir cet apport régulier en protéines. C'était certainement pas le cas des chasseurs cueilleurs parce que les troupeaux n'étaient pas forcément au mieux, et en plus,fallait courir derrière la bouffe. L'élevage en faisant des bêtes qui ont plus de viande et qui sont en meilleure santé, a permis de passer ça au niveau supérieur).
C'est toujours vrai pour nous:
Je connais des vegans qui nourrissent leurs enfants comme eux et ça devrait clairement être assimilé à de la maltraitance.
On voit bien que les enfants ne développent pas leur plein potentiel physique (peut-être aussi cérébral), pour les convictions/lubies de leurs parents (le gosse est bien moins grand que ce qu'il serait en fonction des tailles des parents, parce que ça les corrélations sont plutôt bonnes).
Les gens qui n'achètent pas une bonne viande pour une question de budget passeront pas vegan pour ça. Manger vegan c'est ultra cher si tu veux bien te nourrir sans carence.
Et c'est aussi un budget temps pour trouver les produits que les pauvres n'ont pas.
Reste l'argument écologique mais ça quand tu es pauvre et à la ramasse tu n'as pas trop l'opportunité de t'en préoccuper votre l'envie parce que tu penses que les riches sont plus responsables. Ce qui n'est pas toujours vrai mais bon.
Pour ce qui est de l'empathie et du specisme, c'est pas un argument.
On peut avoir de l'empathie et ne pas vouloir que l'animal souffre inutilement.
Mais estimer que nos besoins sont supérieurs et c'est le cas.
Alors je vais pas manger un animal que j'estime noble ou un truc chassé dans la nature parce que lui il avait pas cette vocation là. Une bête d'élevage si. Même si ça peut paraître triste.
Quant au spécisme, c'est une absurdité de dire qu'on est égaux avec tous les animaux. On est au sommet de la chaîne point. C'est une notion inutile et fabriquée.
Cependant je me veux responsable.
Et un mec qui va mettre des coups de latte dans un chat ou une vache pour s'amuser je vais lui enfoncer dans la gueule (pas de discrimination, là le bien-être de l'animal est supérieur à celui d'un sac à merde qui mérite de crever).
Idem pour les braconniers (et excuse moi mais les gens qui luttaient pour les bébés phoques, les éléphants et autres ils existaient avant les vegans. Alors peut-être que ces dernières années comme dans toute cette tendance vous confisquez le droit d'être concerné si on est pas comme vous, comme les féministes -"si tu es blanc cis hetero ne t'exprime pas tu es l'oppresseur" même si tu es avec elles...
Mais la réalité c'est que vous n'êtes pas seuls à combattre).
Après je suis contre les vegans qui attaquent les chercheurs qui font de l'expérimentation. On a des règles pour que ce soit fait le plus éthiquement possible et pas inutilement.
J'apprécie pas pour autant mais c'est une nécessité. Bien que ça doive être supplémenté par d'autres méthodes.
Jalapeno: ce que tu dis c'est marrant parce que ça me fait penser à tous ces gens qui ont pourri les gens qui se sont battus pour du nutella.
C'est vrai que c'est pathétique mais va peut se comprendre. En plus c'est vrai que l'huile de palme est écologiquement néfaste mais les gens bloquent surtout sur nutella parce que c'est une multinationale.
Alors qu'en réalité de l'huile de palme tu en as dans tous les plats cuisinés, même végétariens.
Alors c'est souvent un peu du mélange d'une révolte anti capitaliste qui prend une tendance pour alibi.
Mais ça reste débile.
(Smooth le 1m79 chez les chasseurs cueilleurs je sais pas où tu l'as pêché. C'est prouvé qu'on a pas cessé de grandir depuis qu'on est capables d'avoir cet apport régulier en protéines. C'était certainement pas le cas des chasseurs cueilleurs parce que les troupeaux n'étaient pas forcément au mieux, et en plus,fallait courir derrière la bouffe. L'élevage en faisant des bêtes qui ont plus de viande et qui sont en meilleure santé, a permis de passer ça au niveau supérieur).
C'est toujours vrai pour nous:
Je connais des vegans qui nourrissent leurs enfants comme eux et ça devrait clairement être assimilé à de la maltraitance.
On voit bien que les enfants ne développent pas leur plein potentiel physique (peut-être aussi cérébral), pour les convictions/lubies de leurs parents (le gosse est bien moins grand que ce qu'il serait en fonction des tailles des parents, parce que ça les corrélations sont plutôt bonnes).
Les gens qui n'achètent pas une bonne viande pour une question de budget passeront pas vegan pour ça. Manger vegan c'est ultra cher si tu veux bien te nourrir sans carence.
Et c'est aussi un budget temps pour trouver les produits que les pauvres n'ont pas.
Reste l'argument écologique mais ça quand tu es pauvre et à la ramasse tu n'as pas trop l'opportunité de t'en préoccuper votre l'envie parce que tu penses que les riches sont plus responsables. Ce qui n'est pas toujours vrai mais bon.
Pour ce qui est de l'empathie et du specisme, c'est pas un argument.
On peut avoir de l'empathie et ne pas vouloir que l'animal souffre inutilement.
Mais estimer que nos besoins sont supérieurs et c'est le cas.
Alors je vais pas manger un animal que j'estime noble ou un truc chassé dans la nature parce que lui il avait pas cette vocation là. Une bête d'élevage si. Même si ça peut paraître triste.
Quant au spécisme, c'est une absurdité de dire qu'on est égaux avec tous les animaux. On est au sommet de la chaîne point. C'est une notion inutile et fabriquée.
Cependant je me veux responsable.
Et un mec qui va mettre des coups de latte dans un chat ou une vache pour s'amuser je vais lui enfoncer dans la gueule (pas de discrimination, là le bien-être de l'animal est supérieur à celui d'un sac à merde qui mérite de crever).
Idem pour les braconniers (et excuse moi mais les gens qui luttaient pour les bébés phoques, les éléphants et autres ils existaient avant les vegans. Alors peut-être que ces dernières années comme dans toute cette tendance vous confisquez le droit d'être concerné si on est pas comme vous, comme les féministes -"si tu es blanc cis hetero ne t'exprime pas tu es l'oppresseur" même si tu es avec elles...
Mais la réalité c'est que vous n'êtes pas seuls à combattre).
Après je suis contre les vegans qui attaquent les chercheurs qui font de l'expérimentation. On a des règles pour que ce soit fait le plus éthiquement possible et pas inutilement.
J'apprécie pas pour autant mais c'est une nécessité. Bien que ça doive être supplémenté par d'autres méthodes.
Jalapeno: ce que tu dis c'est marrant parce que ça me fait penser à tous ces gens qui ont pourri les gens qui se sont battus pour du nutella.
C'est vrai que c'est pathétique mais va peut se comprendre. En plus c'est vrai que l'huile de palme est écologiquement néfaste mais les gens bloquent surtout sur nutella parce que c'est une multinationale.
Alors qu'en réalité de l'huile de palme tu en as dans tous les plats cuisinés, même végétariens.
Alors c'est souvent un peu du mélange d'une révolte anti capitaliste qui prend une tendance pour alibi.
Mais ça reste débile.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+2] 100% d'accord le 10.02.18, 17h25 par Mr.Smooth
Ouais c'est l'idée que je voulais developperAlors peut-être que ces dernières années comme dans toute cette tendance vous confisquez le droit d'être concerné si on est pas comme vous, comme les féministes -"si tu es blanc cis hetero ne t'exprime pas tu es l'oppresseur" même si tu es avec elles...
Mais la réalité c'est que vous n'êtes pas seuls à combattre).
Tu confonds régime et éthique, alimentation et valeur. Le veganisme n'est pas une alimentation, c'est une éthique, qui comprend certes l'alimentation végétale, mais dans l'idée d'exclure toute forme de maltraitance + exploitation animale et d'adopter un mode de vie respectueux envers l'animal.Le problème que j'ai avec les régimes "radicaux" comme les régimes végés, c'est que c'est très binaire. Si un végé mange de temps en temps de la viande, ben ce n'est plus un végé, c'est au mieux un "flexitarien".
Le végéta*isme n'est pas une éthique, c'est une alimentation. Tu peux être végétarien, végétalien, sans être végane. Certains se disent végétariens alors qu'ils mangent du poisson (pesco-végétarien). Tu peux même manger trois fois par semaine végétarien et quatre fois omnivore. Tu peux être végétarien juste parce que tu n'aimes pas le goût de la viande et que tu préfères les produits végétaux.
Ça ce n'est pas une vérité, plutôt une projection. Le monde, autant omni que végé, s'en fou de ce que tu fais de ton assiette quand ton idée est de défendre une éthique. Il n'y aucune brigade des mœurs qui va venir contrôler que tu suis ton régime à la lettre.Et du coup ses convictions perdent toute crédibilité aux yeux de ses camarades végés (je caricature un peu, mais en pratique ça s'en rapproche pas mal).
Je ne sais pas où tu rencontres les végés dont tu parles, moi je ne connais que des végés qui encouragent les gens, l'idée n'étant pas de les décourager, ni de viser la perfection et la cohérence absolue, mais la sincérité de la démarche, le "du mieux que tu peux". On leur explique de ne pas se mettre la pression s'ils craquent une fois l'an parce que c'est juste pas du tout l'idée. Ça m'est arrivé de manger un produit d'origine animal en étant induite en erreur, ou des pâtes cuites dans une poêle ou avait préalablement cuit de la graisse animale. Même en évitant les produits laitiers d'origine animale, si je suis invitée chez quelqu'un, qu'il fait tous les efforts du monde pour me faire un bon repas végé mais que pas de bol, il n'a pas vu que tel produit contient du lait, je ne vais pas l'envoyer bouler et cracher dans l'assiette, je vais manger par respect. Et cette position c'est toi qui la détermine, personne d'autre. Il n'y a pas de compteur qui se remettent à zéro si tu manges un produit d'origine animal et tu n'irais pas plus en enfer. On privilégie une démarche honnête et dans les moyens que chacun possède.
Qu'il existe des gens intolérants, rigides, et/ou trop communautaire, je ne vois pas en quoi ça t'empêche réellement de franchir le pas si tu te sens réellement concerné et en accord avec l'éthique et l'action qui s'en dégage. Oui, il y a des "cons" partout et comme le dis la vidéo que tu as mise, on est tous le con de quelqu'un. Mais en réalité ça ne concerne que toi et ça ne t'empêche pas de faire du mieux que tu peux avec ta propre conscience, comme tu le fais quand tu bois de temps en temps du coca.Ce "truc", c'est la raison pour laquelle je ne suis pas de régime végétarien (et encore moins vegan), même si je partage pas mal de leurs opinions sur le bien-être animal et l'impact écologique de la production de viande.
Je suis également féministe et, si je peux être en désaccord total avec certains courants féministes ou la façon dont certaines personnes peuvent réagir sous gouverne de féminisme, ça ne me pousse pas à renoncer pour autant à mes valeurs parce qu'il existe des gens avec qui je me sens incompatible. Parce que ce sont les gens avec qui je suis en désaccord, pas l'éthique. La seule personne à même de te juger, réfléchir et défendre ton éthique, en fait, c'est toi.
Oui, c'est exactement ce que j'ai expliqué, mais dans le sens inverse: les gens qui n'achètent pas végétal pour une question de budget n'achèteront pas plus de la bonne viande.Les gens qui n'achètent pas une bonne viande pour une question de budget passeront pas vegan pour ça.
C'est sûr et certain que manger le plus sainement possible et équilibré, omni ou végé, en prime avec des produits de la plus grande qualité possible, coûtent plus cher que bouffer étudiants avec des pâtes carbonara toutes les semaines. Ça ne veut pas dire que c'est cher, ça veut dire que les moyens qu'on mettra ne sera pas les mêmes et c'est à peine comparable. Moins accessible, peut-être. Cependant, la viande est, en soit, également, un produit cher, d'autant plus quand c'est de la "bonne viande", ce pourquoi la plupart des gens ne se le permettent pas non plus.Manger vegan c'est ultra cher si tu veux bien te nourrir sans carence.
De même, oui, manger végé peut revenir cher si on achète toujours du prêt consommable (genre, la barquette d'escalopes végétales aux proteines de soja texturés à 3,50 euros, encore que ça revient toujours égal ou moins cher qu'une barquette de viande rouge d'aussi mauvaise qualité), et cher quand on achète des denrées rares à trouver dans les supermarchés, genre super-aliment, parce que ce sont des produits qui s'achètent en plus petite quantité, cher si tu privilégies les légumes bio en circuit court. Mais par exemple, si t'achètes en gros, que tu prépares toi même tes produits, que tu préfères acheter des produits de saison, que tu prends des légumes secs, le budget peut s'alléger considérablement. Il y a des recettes simples et équilibrées qui peuvent te coûter moins de deux euros en investissant sur le long terme plutôt que sur le court. Il y a de même pas mal de produit végé qui perdurent dans le temps et qui se conserve très bien (céréales, produit oléalgineux, épices, légumineuses, certains super aliment) et qui sont de très bons investissement sur le long terme. Il y a aussi des initiatives locales où pour un prix dérisoire, tu peux aller chez le primeur du coin qui te fournira un panier cultivé par ses soins selon ses récoltes (donc certes, tu n'auras pas le choix du produit). Tu peux aussi avoir ton petit potager si t'a un terrain qui s'y prêtent. Bref, les moyens se trouvent quand on les cherche. L'idée ce n'est certes pas de faire au dessus de ses moyens, mais de relativiser ses dépenses. Maintenant, il est clair que si tu priorise une consommation "pas durable" (ciné, restaurant, shopping, coiffeur...) à ta santé ou ton alimentation, ton budget tiendra pas du tout. Je dis pas qu'il faille vivre dans une grotte, mais à minima trouver un équilibre si on veut rester honnête dans sa démarche, toujours.
Là vraiment par contre je ne comprends pas d'où tu sors cette idée. A la ramasse je veux bien mais c'est valable pour les riches aussi. Alors quel rapport avec la pauvreté ? Pourquoi cette séparation riche-pauvre ? Que fais-tu des autres classes ? Le veganisme ou l'écologie, ça ne concerne pas que les riches ou les bobos, ça concerne tout le monde parce que ce sont des questions qui parlent de notre planète, pas d'une classe sociale. Je suis loin d'être bourge et encore moins riche. J'ai grandi dans ce qu'on appelle la classe "pauvre " (par classe pauvre on entend en terme de revenu du foyer selon une certaine répartition familiale on est d'accord). Aujourd'hui j'ai le même salaire que la plupart des gens de classes populaires et je bosse comme tout le monde avec souvent des semaines à 45h, ça ne m'empêche pas la conscience. Je connais une végane écolo très poussée qui a vécu plusieurs mois avec moins que le smic, ça ne l'a pas empêché d'être sensibilisé. Ou des gens au RSA qui sont deux fois plus au courant de ce qu'il se passe dans le monde et qui tentent de faire du mieux qu'ils peuvent alors que je connais des personnes bien plus aisées dont c'est pas vraiment la préoccupation. Donc il faudrait que tu développes un peu ta pensée, si tu veux bien.Reste l'argument écologique mais ça quand tu es pauvre et à la ramasse tu n'as pas trop l'opportunité de t'en préoccuper votre l'envie parce que tu penses que les riches sont plus responsables.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Constructif le 11.02.18, 17h00 par Jalapeno
Soit.
La vrai question c'est comment tu géres les gens qui ne sont pas de ton "éthique".
A partir du moment ou tu es d'accord pour me laisser tranquille, tu fais ce que tu veux
Je cuisine végé quand un de mes amis me fait un peu trop chier la dessus, ça lui fais plaisir, et puis on en parle plus.
Ce qu'on te dit Hillel, c'est que si tu veux convaincre "la masse" de devenir végan, ça va être une autre paire de manche, et que l'argument éthique ne tiendra qu'à ceux qui auront à la fois les moyens de l'avoir et les vision qui va avec.
C'est un peu comme si je te disais: je veux convaincre tout le monde d'aller au sport et d'avoir de beaux corps.
Là ou on se rejoint c'est qu'on subis les effets de la consommation massive de viande de mauvaise qualité.
On diffère à nouveau sur les solutions par contre, pour mitiger les effets négatifs.
Tant que les gens qui se disent "végan", ne pensent pas avoir le monopole de l'efficacité là dessus et de la vision, qu'on peut en parler rationnellement et pragmatiquement, il y a aucun lézard.
La vrai question c'est comment tu géres les gens qui ne sont pas de ton "éthique".
A partir du moment ou tu es d'accord pour me laisser tranquille, tu fais ce que tu veux

Ce qu'on te dit Hillel, c'est que si tu veux convaincre "la masse" de devenir végan, ça va être une autre paire de manche, et que l'argument éthique ne tiendra qu'à ceux qui auront à la fois les moyens de l'avoir et les vision qui va avec.
C'est un peu comme si je te disais: je veux convaincre tout le monde d'aller au sport et d'avoir de beaux corps.
Là ou on se rejoint c'est qu'on subis les effets de la consommation massive de viande de mauvaise qualité.
On diffère à nouveau sur les solutions par contre, pour mitiger les effets négatifs.
Tant que les gens qui se disent "végan", ne pensent pas avoir le monopole de l'efficacité là dessus et de la vision, qu'on peut en parler rationnellement et pragmatiquement, il y a aucun lézard.
Oui, mon post était un peu confus effectivement (voilà ce qui arrive quand on essaye d'éclaircir les chosesHillel a écrit :Tu confonds régime et éthique, alimentation et valeur. Le veganisme n'est pas une alimentation, c'est une éthique, qui comprend certes l'alimentation végétale, mais dans l'idée d'exclure toute forme de maltraitance + exploitation animale et d'adopter un mode de vie respectueux envers l'animal.

Mais je pense que tu as saisi l'idée : si je rejoins l'éthique végane mais pas son régime alimentaire et vestimentaire (parce que je n'en ai pas les moyens... disons "psychologiques", autrement dit je ne chercherai pas à faire "mieux"), qu'est ce que ça fait de moi ? Un "flexitarian" ?
Je ne pose pas la question pour gagner un badge "vegan", c'est juste que je me demande quelles sont les limites, la flexibilité du véganisme. Et je suis conscient que c'est relatif et que je n'aurai la réponse que de quelques vegans et pas de l'ensemble du mouvement

Et si je peux quand même venir aux soirées où l'on sacrifie des carottes dans des pentagrammes, c'est déjà ça

La vidéo c'était surtout pour illustrer l'inefficacité d'une argumentation logique avec la plupart des gens (cons ou pas d'ailleurs).Hillel a écrit :Oui, il y a des "cons" partout et comme le dis la vidéo que tu as mise, on est tous le con de quelqu'un.
Je n'ai pas la prétention de vouloir ou pouvoir convaincre la masse, et je sais que ça n'arrivera jamais que dans un cas où la situation serait tellement chaotique que les mesures à prendre seront quasi obligatoires, pour tout le monde. C'est une simple position que j'ai pris, comme toi tu as pu prendre position. J'essaye tout au plus de sensibiliser, expliquer pour ceux qui me le demandent, ce qu'ils veulent en faire leur appartient. S'ils ont besoin d'autres arguments, ils les trouveront certainement ailleurs auprès d'autres sources d'information ou auprès d'autres partis pris, parce que je ne suis clairement, ni détentrice de la vérité, ni guide spirituelle, ni ne représente aucune autorité.Mr.Smooth a écrit :Ce qu'on te dit Hillel, c'est que si tu veux convaincre "la masse" de devenir végan, ça va être une autre paire de manche, et que l'argument éthique ne tiendra qu'à ceux qui auront à la fois les moyens de l'avoir et les vision qui va avec.
C'est un peu comme si je te disais: je veux convaincre tout le monde d'aller au sport et d'avoir de beaux corps.
Là, j'aborde juste d'autres points de vue sur les questions que vous abordez, parce que vous avez une façon de les envisager, moi une autre. C'est un partage d'opinion quoi. Mais à vrai dire, j'accorde plus d'importance à la cohérence de mes propres agissements que celui des autres. Je balaye devant ma porte avant de balayer ailleurs si je puis dire.
Mais pareillement Mr.Smooth, il faut juste remplacer dans ta suggestion "végan" par "carniste". ;)Tant que les gens qui se disent "végan", ne pensent pas avoir le monopole de l'efficacité là dessus et de la vision, qu'on peut en parler rationnellement et pragmatiquement, il y a aucun lézard.
Posé comme ça, je comprends mieux ce que tu veux dire. Et à vrai dire je ne vois pas comment je pourrai le savoir, pour ce qui est des appellations, puisque je ne fais pas partie de ce groupe de personnes et donc, n'est pas à même d'en trouver une définition. Mais oui, si tu parles véganisme, que tu es d'accord avec la pensée végane sans rien accomplir derrière et donc, en assumer une contradiction entre ce que tu penses et ce que tu fais, par manque de moyen psychologique, ou parce que tu ne souhaites pas chercher à "faire mieux", on ne peut pas dire que tu l'es. Je ne sais pas, c'est comme se dire d'accord avec la pensée féministe mais violer une femme derrière parce qu'on ne souhaite pas faire mieux et que c'est joli sur le papier mais on n'y croit pas dans la pratique. Tu définirais cette personne féministe?Mais je pense que tu as saisi l'idée : si je rejoins l'éthique végane mais pas son régime alimentaire et vestimentaire (parce que je n'en ai pas les moyens... disons "psychologiques", autrement dit je ne chercherai pas à faire "mieux"), qu'est ce que ça fait de moi ? Un "flexitarian" ?
Cependant, je penserai la problématique différemment de comment tu l'as pensé : Je pense que dans cette situation, en réalité, ce n'est pas que la personne rejoint l'éthique végane, mais que la personne n'est pas en désaccord fondamental avec elle. Cependant, elle n'a pas encore tous les éléments de compréhension ou de connaissance à sa disposition pour savoir si elle doit la rejoindre, ou non, si elle peut dire qu'elle est d'accord avec, ou qu'elle n'est pas d'accord et envisage en fait les choses complètement différemments. Explication:
J'ai été dans cette période quand j'étais omnivore en réflexion. C'est à dire qu'il y a eu une période de "flottement" où j'étais encore à tâter les arguments de chacun, de chercher à me définir, à comprendre d'où venaient mes leviers de défense. J'étais encore très attachée au goût de la viande et j'avais encore quelques réticences à passer le cap. J'étais donc dans un entre deux, où à la fois je pensais que les végés n'avaient pas tort, et à la fois où je ne savais pas si je devais prendre ce parti. Comme tu dis, je n'avais pas encore les moyens psychologiques, parce que je n'avais pas encore toutes les ressources nécessaires à ma disposition pour que ça soit "faisable" et que je prenne position. Cependant je savais que je voulais chercher "à faire mieux".
Donc, peut-être que dans ce cas, tu serais quelqu'un en transition (ou pas) qui a besoin de temps, de découvrir, de comprendre, qui n'est pas encore d'accord ou pas d'accord, mais qui a besoin de s'armer davantage avant de franchir le cap ou de prendre une décision, entre ce parti pris, ou un autre.
Personnellement, je suis toujours ravie de faire découvrir des nouvelles saveurs aux gens qui me le demandent, quelques soient les régimes des personnes. ;) C'est toujours plaisant de partager avec autrui quelque chose qui nous plait ou qui nous tient à coeur quand il s'y intéresse sincèrement, quand bien ce n'est pas "leur truc". Et si ça peut même inciter des personnes à faire davantage de repas végétaux (parce que y'en a qui sont vraiment délicieux!) et réduire leur consommation de viande, voir la supprimer, c'est que du bonus!Et si je peux quand même venir aux soirées où l'on sacrifie des carottes dans des pentagrammes, c'est déjà ça
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] Cool le 11.02.18, 23h12 par Jalapeno
Non, non, non, non et non... c'est vraiment de la désinformation gratuite là.Je connais des vegans qui nourrissent leurs enfants comme eux et ça devrait clairement être assimilé à de la maltraitance.
On voit bien que les enfants ne développent pas leur plein potentiel physique (peut-être aussi cérébral), pour les convictions/lubies de leurs parents (le gosse est bien moins grand que ce qu'il serait en fonction des tailles des parents, parce que ça les corrélations sont plutôt bonnes).
Les gens qui n'achètent pas une bonne viande pour une question de budget passeront pas vegan pour ça. Manger vegan c'est ultra cher si tu veux bien te nourrir sans carence.
Et c'est aussi un budget temps pour trouver les produits que les pauvres n'ont pas.
Reste l'argument écologique mais ça quand tu es pauvre et à la ramasse tu n'as pas trop l'opportunité de t'en préoccuper votre l'envie parce que tu penses que les riches sont plus responsables. Ce qui n'est pas toujours vrai mais bon.
Pour ce qui est de l'empathie et du specisme, c'est pas un argument.
On peut avoir de l'empathie et ne pas vouloir que l'animal souffre inutilement.
Mais estimer que nos besoins sont supérieurs et c'est le cas.
Alors je vais pas manger un animal que j'estime noble ou un truc chassé dans la nature parce que lui il avait pas cette vocation là. Une bête d'élevage si. Même si ça peut paraître triste.
Quant au spécisme, c'est une absurdité de dire qu'on est égaux avec tous les animaux. On est au sommet de la chaîne point. C'est une notion inutile et fabriquée.
Le régime végétalien est bon à tout âge de la vie, 1 500 médecins nutritionnistes ont signé une pétition il y a 2 mois à ce sujet là, les études vont dans ce cas là aussi.Je connais des vegans qui nourrissent leurs enfants comme eux et ça devrait clairement être assimilé à de la maltraitance.
On voit bien que les enfants ne développent pas leur plein potentiel physique (peut-être aussi cérébral), pour les convictions/lubies de leurs parents (le gosse est bien moins grand que ce qu'il serait en fonction des tailles des parents, parce que ça les corrélations sont plutôt bonnes).
Arrêtez de mettre sur un piédestal la protéine animale, elle n'est pas supérieure à la protéine végétale, elle est différente mais pas plus nécessaire.
De plus le lait de vache est absolument nocif pour la santé, n'aide absolument pas à fixer le calcium sur les os (ça tendrait même à l'inverse).
Le lait de vache est bourré d'hormones pour faire grossir un petit veau en taureau et vous mettez ça dans des bébés humains? Vous pensez que c'est sans conséquences?
La plupart des maladies du 21ème sont dûes à la surconsommation de produits d'origine animale : diabète, cholestérol, cancers etc...
Moins cher de manger vegan, qu'omni au quotidien.Manger vegan c'est ultra cher si tu veux bien te nourrir sans carence.
Et c'est aussi un budget temps pour trouver les produits que les pauvres n'ont pas.
Bien sûr si tu ne fais manger que des produits pré-fabriqués c'est plus cher (mais c'est pareil si t'es omni), pour le reste les protéines de soja, le tofu, le seitan coûte moins cher que la viande et le fromage au kilo.
Les industriels et les riches polluent plus que toi? Donc ça veut dire que tu peux pas faire d'effort quand même?Reste l'argument écologique mais ça quand tu es pauvre et à la ramasse tu n'as pas trop l'opportunité de t'en préoccuper votre l'envie parce que tu penses que les riches sont plus responsables. Ce qui n'est pas toujours vrai mais bon.
On peut tuer avec empathie, c'est clairement ton raisonnement?Pour ce qui est de l'empathie et du specisme, c'est pas un argument.
On peut avoir de l'empathie et ne pas vouloir que l'animal souffre inutilement.
Mais estimer que nos besoins sont supérieurs et c'est le cas.
Donc je peux te tuer avec empathie, il n'y a aucun problème? Parce là tout de suite je me sens supérieur à toi, et j'ai besoin de protéines pour combler mes carences donc c'est ok?
Au niveau de la chaîne alimentaire on est au dessus de la sardine.Quant au spécisme, c'est une absurdité de dire qu'on est égaux avec tous les animaux. On est au sommet de la chaîne point. C'est une notion inutile et fabriquée.
L'anti-spécisme ne vise pas à mettre à reconnaître l'animal à l'égal de l'homme, mais reconnaître que les animaux sont des individus propres, dotés de sentiments, d'émotions, et d'envie de vivre tout comme nous.
Par contre comme tu travailles dans la recherche Onmyoji, j'ai lu assez souvent que les tests sur animaux sont rarement concluants sur les humains et que dans tous les cas les test seront effectués sur des humains au bout du compte, est-ce que tu peux nous en dire plus? (ça m'intéresse même si je cautionne pas non plus).
Pour le reste Mr. Smooth a très bien pointé le point central du débat.
Est-ce que l'éthique est la même pour tous (visiblement non)?
Peut-on imposer une éthique commune?