Ceci n'est pas un carnet de séducteur.
Trop cogiter c'est une superbe qualité en soi pour la créativité et trouver des solutions mais imcompatibe dans les relations sociales je vais dire faut toujours avoir un cntrôle la dessus, pour parler de moi je suis quelqu'un qui pense beaucoup mais je voyais que ça me pourrisser mon quotidien donc j'ai mis les holla, c'était facteur d'anxiété, de projections dans le futur, anticipation des réactions des gens oh la pfff, j'ai bridés ça maintenant c'est beaucoup beaucoup mieux .
Impec , par contre il ne faut pas être une lesbienne en pleine cambrousse comme dans ma situation sinon la c'est mort, déjà que des bars "lambda" et c'est déjà compliqué pour un hétéro alors la
Tiens dérnière petite question en bar quand tu vois qu'il n'y a pas trop d'opportunités ta stratégie ou ton état d'ésprit Girl Power tu fais quoi:D ??, Tu lâches prise et t'éclates et tu te dis ça sera une prochaine fois ? Change d'endroits ?
Impec , par contre il ne faut pas être une lesbienne en pleine cambrousse comme dans ma situation sinon la c'est mort, déjà que des bars "lambda" et c'est déjà compliqué pour un hétéro alors la
Tiens dérnière petite question en bar quand tu vois qu'il n'y a pas trop d'opportunités ta stratégie ou ton état d'ésprit Girl Power tu fais quoi:D ??, Tu lâches prise et t'éclates et tu te dis ça sera une prochaine fois ? Change d'endroits ?
Pour tout t'avouer, je ne vais jamais dans un endroit dans l'optique de choper, si j'y vais c'est surtout pour moi. Je ne suis clairement pas dans la vibe Pick Up Artist où je me donne des défis avec des Wings ou autre. Donc aucune raison de ne pas m'éclater, parce que c'est le but, de base.THS a écrit :Tiens dérnière petite question en bar quand tu vois qu'il n'y a pas trop d'opportunités ta stratégie ou ton état d'ésprit Girl Power tu fais quoi:D ??, Tu lâches prise et t'éclates et tu te dis ça sera une prochaine fois ? Change d'endroits ?

Satine : Évolution compliquée, symptômes de ma PN, auto-sabotage, foirage complet
Bon, je pense que vous ne verrez pas les fruits d'une rencontre avec Satine. Voilà pourquoi:
On devait se voir avec Satine. Auparavant, il me fallait absolument entendre sa voix au téléphone, on l'a fait. Je pensais passer un coup de fil de 10 minutes, juste pour m'assurer que je n'allais pas vers un no man's land, mais on est restée 2h30 au téléphone parce que... c'était bien en fait. J'ai coupé la conversation parce que, de un, c'était pas le jour de notre rendez-vous, de deux, de mon expérience, mettre fin à une conversation téléphonique dans un des moments les plus intéressants est plus propice à faire grimper l'intérêt que quand elle redescend. Donc, j'avais reçu un message la seconde plus tard qui disait:
Message auquel j'ai répondu le lendemain parce que je ne l'avais pas vu (de trois, on ne s'excuse jamais). Bref, pour dire que jusqu'au moment du rendez-vous, je l'ai emmené sur des montagnes russes pour la faire pâlir d'envie de me connaître. Ce qui marchait plutôt bien puisqu'elle m'a envoyé un jour où j'ai fait silence radio:Satine: J'avais pas envie de raccrocher.
Sensualité aussi à foison, puisque les 70% de nos conversations tournaient autour du sexe. Il y a eu des complications de son côté (de santé, que je ne vais pas approfondir) qui ont conduit à annuler notre rencontre.Satine: Ne pas regarder mon téléphone toutes les minutes. Ne pas attendre ta réponse avec impatience. Ne pas t'envahir. Ne pas te saouler.
Après rétablissement, elle m'explique qu'elle est en déplacement pro dans [ville] durant une semaine. Et que, comme elle crevait d'envie de me voir quand même, de venir passer le week-end avec elle (et tous les fantasmes qui s'en suivent). J'ai accepté parce que je trouvais ça cool.
Entre temps, on a partagé plus d'intime, de personnel. En fait, elle s'est beaucoup dévoilée à moi. On parlait de son expérience avec les femmes et donc, elle m'a parlé de cette rencontre un peu traumatisante qu'elle avait eu avec une nana... qui la marquait encore même si c'était terminé depuis un an.
Bref, elle m'a décrit les grandes lignes de ses comportements et j'ai direct saisi que cette nana avait eu un comportement toxique, malsain, manipulateur envers elle. Qu'elle avait eu la même expérience que j'avais eu avec ma PN, sauf qu'elle, elle le sait pas. Ça m'a replongé le nez dedans. Elle me donnait trop d'armes et d'éléments pour une rechute "dans la peau de ma PN". Et c'est un truc que je ne supporte pas vivre comme expérience interne. Et son histoire là... gros mécanisme de défense.
Je lui ai sorti de nulle part que je ne viendrai pas. Que je n'allais pas faire des kilomètres pour voir une fille que je connais à peine et qu'on trouvera une autre occasion. Elle a pas compris, du tout. Totalement désemparée. Elle m'a dit d'accord, qu'on faisait comme je le sentais. Puis après je suis devenue froide. Genre vraiment beaucoup. Elle comprenait pas non plus. J'ai consciemment tout fait pour la faire fuir:
Je lui ai dis que oui, je n'ai rien contre le fait de discuter. Je m'en suis assez rapidement voulue. De l'auto-sabotage dont j'étais l'auteure.Satine: C'est moi ou il y a quelque chose qui a changé depuis que tu as changé d'avis pour [ville]? C'est peut-être juste une impression après tout...
Hillel: Non tu ne te trompes pas. Enfin, je ne crois pas.
Satine: Ok. J'ai dit quelque chose de mal?
Hillel: Oh non. C'est juste que j'ai besoin de "vrai". Donc qu'au bout d'un moment, je relâche un peu d'attention. Ce n'est pas contre toi.
Satine: Wow. Ok. Euh... je trépignais de te rencontrer mais là je ne reçois pas bien ce changement assez soudain. Je ne suis pas sûre de comprendre de quoi il en retourne ou d'avoir envie de chercher. Alors peut-être que c'était stupide de ma part. Je pensais avoir fait de mon mieux pour pouvoir te rencontrer et te découvrir. Visiblement pas. Alors je m'excuse mais je ne peux pas proposer mieux.
Hillel: D'accord. Tu fais comme tu veux Satine. Je ne t'impose rien. Si tu ne veux pas chercher plus loin je ne demande pas à ce que tu le fasses. Tu m'as posé une question et je suis honnête, c'est tout. Si ça te déplaît, d'accord, je l'entends. T'as pas à t'excuser. Moi non plus.
Satine: C'est juste que je suis pas à l'aise avec le chaud/froid. Donc si d'aventure tu avais envie que l'on discute de tout ça de vive voix... oui, avec plaisir.
J'ai essayé d'arranger les choses derrière mais ça a foiré. A savoir que je l'ai laissé respirer quelques jours. Puis j'ai jaugé la température en envoyant un message anodin. Froideur. On a proposé de s'appeler d'ici là. J'ai relaissé couler. Puis j'ai tenté un message humoristique, alors qu'elle était en soirée. Au début petit sourire. J'ai continué parce que ça semblait prendre. Le but c'était de ne pas retomber dans le sérieux avant notre appel. De rester légère, de dire des bêtises pour faire rire, de détendre, d'apaiser la tension. C'est passé, jusqu'à ce qu'elle soit titillé sur un message qu'elle a pris au premier degré.
On s'appelle demain. Donc voilà, je pense que j'ai foiré avant la rencontre avec une fille qui potentiellement aurait pu me plaire beaucoup. Game over.Hillel: Je ne disais pas ça sérieusement...
Satine: Roh! Merde. Pardon.
Hillel: Je vous excuse.
Satine: Chui nulle. Je suis d'un susceptible en ce moment c'est chiant, j'envoie dans la gueule de tout le monde.
Hillel: Tout va bien.
Satine: J'aime pas quand je suis comme ça.
Hillel: Hey, ça arrive, il y a des périodes comme ça où, juste, on a besoin d'envoyer chier. Puis après, tu laisses ça de côté et tu t'accroches à ce qui te fais sourire. Et moi de mon côté, j'arrêterai les blagues douteuses, haha.
Satine: Disons qu'avec la friction de l'autre soir, j'ai de l'appréhension et je suis sur la défensive. Raison pour laquelle j'ai envie de te parler de vive voix. Ça crée ça et je veux plus être comme ça.
Hillel: Être comment?
Satine: Ça. Susceptible. Désagréable. Je refuse juste catégoriquement d'entretenir une relation qui me conduit à être comme ça. Trop fait. A l’écœurement.
Hillel: Oh. Ça c'est encore autre chose. J'ai l'impression du coup que c'est plus "On continue et on se rencontre ou on laisse tomber". Donc on en parle demain, d'accord?
Satine: Oui oui. Évidemment, c'est pas le moment, avoir deux conversations en même temps... Comment veux-tu éviter les quiproquos [elle s'autocite]?
Hillel: Allez, profite de ta soirée. ;) Prends du bon temps, fais toi plaisir. En attendant demain, je te souhaite une bonne soirée.
Satine: Je t'embrasse.

Faut sérieusement que je débloque mes mécanismes de défense.
Et tu ne veux pas lui expliquer les raisons de ton blocage ?
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] C'est pas faux le 09.04.18, 21h45 par Hillel
C'est ce que j'ai fait... à ma manière. Je n'ai pas vraiment expliqué, j'ai pas même parlé de mon expérience et de mes appréhensions parce que, je ne voulais pas tomber dans le pathos auprès d'elle. Je me suis dit qu'en fait mes blocages ça ne concernaient que moi et que je n'avais pas à la faire participer à/lui faire subir ça. Je dois juste arrêter mes conneries si à un moment j'ai envie d'avancer. Me botter les fesses. Agir autrement, penser les choses autrement. En fait, j'ai pas besoin que ma PN, ou son souvenir, sabote mes relations (ou mes rencontres). Elle mérite pas cet honneur.Moumane a écrit :Et tu ne veux pas lui expliquer les raisons de ton blocage ?
Donc je suis allée droit au but: Juste, que je ne tiens pas particulièrement au fantasme, que je veux la voir, en vrai, je veux qu'elle me voit, pour de vrai, et ça sera bien, et ça sera cool comme ça.
En tout cas, on s'est rabibochée au téléphone. Ouf! On a prévu de se voir la semaine prochaine. Libido +infini.
A vrai dire, je suis surtout impatiente de savoir ENFIN si notre alchimie est réelle. Je suis en suspense ultime.
P.S: J'avais vu ce film y a peu.
Je ne sais pas si on peut parler de cul dans les journaux. Genre vraiment. Vous me censurerez si besoin.
Pour info pour ceux qui ont la foi:
Ce qui me bloque principalement, c'est la peur d'avoir mal. Dès que je sens quelque chose s'approcher de trop près de l'entrée du vagin, je me ferme comme une huître.
La découverte des "symptômes" :
La première fois que j'ai essayé de mettre un tampon, il n'y avait rien à faire. La deuxième fois, je me suis dit qu'en forçant un peu ça allait passer. Résultat: J'ai eu super mal et je pouvais à peine fermer les cuisses ou m'asseoir.
Le pire c'était les visites chez le médecin. J'évitais les visites le plus possibles jusqu'aux nécessités impérieuses. Déjà parce qu'il fallait montrer mon sexe à un inconnu et que je ne savais pas ce qu'il allait en faire, ce qui n'avait pas tendance à me détendre, mais je le faisais. Ensuite parce que cet inconnu devait me tripoter et me pénétrer, alors que je savais que ça allait être difficile, mais je laissais faire parce que c'était nécessaire. J'ai parlé une seule fois de mon appréhension de la douleur, au tout début, puis, j'ai arrêté d'en parler quand il m'a fait comprendre que j'en faisais des caisses pour pas grand chose et que c'était pas acceptable l'idée que je sois mal parce que: 1/Il me voit toute nue 2/Il doit me pénétrer. Vu qu'il est médecin. Du coup j'avais honte, je me suis tût les fois suivantes et je le laissais faire en serrant les dents. Puis il s'énervait en braillant un "détendez-vous!" parce qu'il se sentait que la pénétration était difficile et que je me contractais. Sauf que je n'y pouvais rien, c'était incontrôlable. Le vagin se contractait tellement que j'avais de grosses douleurs plusieurs heures après la consultation. Bref.
Ce qui me posait le plus problème c'était durant mes rapports sexuels avec les femmes. Quand une femme tentait de me pénétrer avec un doigt, elle sentait la contraction, l’étau se resserrer. Pour moi, c'était douloureux, et je n'éprouvais aucun plaisir. Sauf que, va savoir pourquoi, même entre femmes, y'a un genre de réflexe du coït, comme si fallait forcément passer par là, et elles n'y vont pas main morte. Alors j'ai été amené à en parler avant tout rapport, qu'elles ne doivent pas me pénétrer sauf si je le leur demandais. C'était valable aussi pour ma première relation "longue", qui n'a jamais réussi à me pénétrer vraiment.
Tentative(s) de pénétrations sexuelles
Il y a une seule femme qui a vraiment réussi à le faire en me procurant un réel plaisir. C'était Emilie. Sous ses doigts, je fondais de plaisir, et je les réclamais plus que de raisons. Alors un jour, je me suis dit que peut-être qu'avec elle j'arriverais à "plus". Je lui ai dis que j'avais envie qu'elle me pénètre, avec un god ceinture. D'autant que je crevais d'envie qu'elle me prenne en levrette. Elle ça l'excitait. On était allée ensemble dans un sex shop, à faire le tour des gods. On a choisi le "double god", celui où il n'y a pas de ceinture (parce qu'elle n'en voulait pas), où le god est maintenu par une autre extrémité spécialement conçue pour s'insérer et rester dans le vagin.
Un soir on a essayé. J'étais tendue, forcément, parce que je savais que ça n'était pas ses doigts, mais un truc à la forme et l'apparence d'un pénis. Et l'imaginer me terrifiait. J'avais attendu le dernier moment, celui où j'étais le plus excitée, trempée, avec une envie extrême qu'elle me pénètre, tout pour lui permettre de réussir... mais non. Au moment où j'ai senti le god effleurer mon vagin, je me suis fermée comme une huître. Elle n'a pas du tout réussi à me pénétrer, même pas d'un cm, et on n'a pas forcé. On a essayé une deuxième fois: même résultat. Sauf que sérieux, j'en avais marre. Je me suis dit que ça bloquait au début mais qu'une fois que ça passerait, ça glisserait tout seul. Alors je l'ai sommé de forcer, d'y aller franchement, de toutes ses forces, que j'étais prête à le recevoir, de ne pas faire attention à mes résistances, je l'ai même guidée avec mes mains parce qu'elle avait trop peur de me faire blesser... et là c'est même pas moi qui l'ait arrêté. Juste, la contraction et la résistance était tellement forte que le god s'est simplement et purement plié, au point que ce qui était conçu pour rester dans son vagin est complètement sorti. Elle l'a décrit quelque chose comme:
Je débloque: les résistances se lèvent.
Là ces derniers temps, avec cette découverte qu'est l'attirance que j'éprouve envers certains hommes, je veux absolument régler ce problème. Parce que clairement, quand j'imagine un mec, je n'attends pas de lui qu'il s'occupe uniquement de mon clitoris. En prime, j'ai décuplée mon envie et désir d'être pénétrée lors de mes rapports sexuels. Et je rêve toujours de ma levrette.
Alors j'ai pris rendez-vous chez un gynéco, déjà. Mais l'attente est de 3 mois. J'ai donc décidé d'y aller de mon propre traitement, en attendant. Voilà, j'ai acheté un god pour me faire des séances vaudous.

Pas un trop petit parce que, ce serait trop simple. Non, je voulais un truc à peu près réaliste, de la taille d'un pénis lambda, pour que le jour où je sois pénétrée par un vrai, je ne sois pas surprise ou prise au dépourvu. Les 2 premières fois que j'ai essayées, impossible. Je le faisais parce que j'en avais envie, hein, c'était pas systématique. Mais trop d'images négatives qui me venaient, trop de résistance psychologique. Je n'ai pas forcé cette fois-ci parce que, déjà je savais que ça faisait très mal de forcer, et ensuite, parce que je considérais que je n'étais pas censée souffrir autant "juste" pour être pénétrée, merde.
Et puis je ne sais pas trop pourquoi. Un jour s'est passé. Hop. Pas comme une lettre à la poste mais c'est passé. Pas entièrement mais un peu. Ça faisait mal alors je n'ai pas continué. Puis finalement, j'ai découvert qu'il y avait certaines positions qui favorisaient la pénétration. Relever le bassin par exemple. Mettre les cuisses dans une certaine position. J'ai donc pu le mettre entièrement. Pour vous ça sera peut-être rien mais, pour moi c'était genre WAOUUUU! Bon cela dit, j'éprouvais pas de plaisir particulier. En prime, je pouvais pas vraiment faire de va et vient. Pouet.
Finalement, le must, c'était il n'y a pas très longtemps. Il est rentré, je pouvais taper dans le fond, et en prime j'ai éprouvé un gros plaisir (bien que le clito est toujours de mise au bout d'un moment...).
Alors voilà. Je suis contente d'annoncer que mes résistances se lèvent et que depuis mes premiers pas dans ma vie sexuelle, mon vagin accepte enfin la pénétration. Ce qui fait que je suis moins "stressée" et plus ouverte à l'idée de baiser avec un mec. Passer de la pratique "nature morte" à la pratique "vivant".
Trouver le mec.
Maintenant il faut le trouver. Ce mec, là. Celui que je permettrais de rentrer dans mon intimité. Mais je ne me presse pas. Je veux quelque chose de spontané, dans le sens que l'envie me vienne en le rencontrant, et pas le contraire. Je ne veux pas fouiner sur le net ou une appli, parce que j'estime que je n'ai pas besoin de ça, d'autant que la forme "froide" et virtuelle d'internet a tendance à ne me faire associer le mec à une attirance, alors qu'en face à face c'est beaucoup plus palpable chez moi. Et puis, Satine est toujours dans mon collimateur, ce qui fait que je pense peu aux mecs et plus aux femmes.
Plusieurs choses me débectent:
J'avais accompagné Belle-Gueule a une séance de sport, en salle. Pas pour m'y inscrire mais, parce qu'il me tannait pour que j'en essaye une avec lui. J'ai accepté, pour rire, et parce que je ne dis jamais non pour tester de nouvelles choses, de nouveaux endroits. Nouveaux parce que, j'ai toujours fait du sport "en club", dans des disciplines spécifiques, j'avais jamais testé le sport en salle. Honnêtement, c'est un peu obscur et incompréhensible pour moi haha. Et aussi parce qu'il me vannait à mort en disant que je ne tiendrai pas 10 minutes (faut dire que je suis fine, ce qui peut faire croire que). Bon, ce qui s'est passé, c'est que j'avais beau y aller à fond, accélérer le rythme, augmenter le nombre d'exercice, monter les poids... j'ai à peine eu la sensation de transpirer pendant que je voyais des gens à l'agonie, alors que chez moi, le sport se doit d'être insoutenable physiquement couplé à un vrai effort mental... mais bon, chacun son trip sportif.
Ce qui était surtout à noter, c'était le coach. Un belle-gueule 2. Yeux lagons, superbement foutu, sourire à croquer. Je faisais nécessairement la meuf débutante et maladroite pour qu'il s'occupe de moi. Je lançais des vannes à Belle-Gueule pour le faire rire, lui. Tout ça pour dire que aaaaah dieu, il était craquant. Limite, croiser le regard de Belle-Gueule alors qu'il n'avait aucune raison valable de me regarder, ça me faisait plus ni chaud ni froid. J'étais tellement dégoûtée qu'il me voit dans ce contexte, avec des habits de sport, la gueule à peine maquillée, les bouclettes en désordre, à faire des mouvements et des exercices tous sauf sexy. A côté, je voyais cette nana, qui n'est pas typiquement mon style parce que trop BCBG, mais qui avait deux fois plus de gueule. Et tu sais, toi t'es là, en mode Bridget Jones, au comble de l'anti sex appeal, à t'avachir comme une baleine échouée après une séance de gainage, et puis t'as cette putain de meuf bien foutue sous tout rapport, les abdos saillants, qui s'élance comme une gazelle sur les barres avec la voluptée d'une danseuse classique, objectivement deux fois plus canons que toi, qui attise le regard des mecs (dont Belle-Gueule) et qui relève sa poitrine de façon limite exagérée histoire qu'on la loupe pas, tout en tâtant avec "candeur" les muscles du coach. Et là tu te regardes et tu dis merde, regarde toi, t'as aucune chance, zéro pointé.
Bref, mon état d'esprit était :
1/ T'as aucune chance avec ce mec.
2/ Cette nana HB20 a déjà mis le grappin dessus et toi t'es HB4 donc mathématiquement, t'es out.
3/ Je ferai plus jamais de sport en salle.
Pour info pour ceux qui ont la foi:
J'avais déjà abordé plus ou moins dans mon journal que la pénétration m'était difficile. Parait que ça s'appelait "vaginisme". Je ne sais pas si c'est ça, mais c'est le meilleur mot aujourd'hui pour décrire ce que je vis sexuellement.Vaginisme.
Le vaginisme se caractérise par la contraction involontaire des muscles du périnée lors d’une tentative de pénétration. Cette contraction rend la pénétration du vagin impossible et occasionne des douleurs. La femme décrit une sensation d’échauffement, de brûlure, d’irritation ou une impression de lésions à l’entrée de son vagin lorsqu’il y a une tentative de pénétration.
Qu’est-ce qui cause cette douleur au périnée?
Pour plusieurs femmes souffrant de ce problème sexuel, la cause première est la peur d’avoir mal lors de la pénétration.
Cette peur, comme toute autre peur, provoque un état de tension musculaire généralisé à tout le corps. Or, chez les femmes souffrant de vaginisme, la tension sera particulièrement forte dans la région génitale et périgénitale (les cuisses, les fesses, l’abdomen et les muscles périnéaux).
Divers facteurs peuvent expliquer cette peur d’avoir mal. Par exemple, une femme qui a une faible connaissance de son corps et de ses organes génitaux peut avoir de la difficulté à concevoir qu’un pénis puisse entrer dans son vagin.
Elle a l’impression que le pénis est trop gros et trop long et que son vagin est trop petit et trop étroit. Cette fausse perception l’amènera à croire que la pénétration lui occasionnera des blessures et de très grandes douleurs.
Des expériences antérieures négatives peuvent aussi alimenter la peur de la pénétration. Une première tentative de pénétration faite de façon hâtive ou brusque pourra occasionner des inquiétudes à l’idée de recommencer. Un abus sexuel subi dans l’enfance, l’adolescence ou la vie adulte pourra aussi entraîner des peurs importantes et être à l’origine du vaginisme.
Chez certaines femmes, le vaginisme est en relation directe avec la grossesse et la maternité. La peur de la pénétration est présente, mais la cause profonde est une impossibilité ou une grande difficulté à se voir enceinte, à s’imaginer accoucher et s’occuper d’un petit bébé. Pour ces femmes, le vaginisme est en relation directe avec leur identité de femme et une certaine immaturité dans le développement de leur féminité.
Source: http://sexologues.ca/vaginisme/
Ce qui me bloque principalement, c'est la peur d'avoir mal. Dès que je sens quelque chose s'approcher de trop près de l'entrée du vagin, je me ferme comme une huître.
La découverte des "symptômes" :
La première fois que j'ai essayé de mettre un tampon, il n'y avait rien à faire. La deuxième fois, je me suis dit qu'en forçant un peu ça allait passer. Résultat: J'ai eu super mal et je pouvais à peine fermer les cuisses ou m'asseoir.
Le pire c'était les visites chez le médecin. J'évitais les visites le plus possibles jusqu'aux nécessités impérieuses. Déjà parce qu'il fallait montrer mon sexe à un inconnu et que je ne savais pas ce qu'il allait en faire, ce qui n'avait pas tendance à me détendre, mais je le faisais. Ensuite parce que cet inconnu devait me tripoter et me pénétrer, alors que je savais que ça allait être difficile, mais je laissais faire parce que c'était nécessaire. J'ai parlé une seule fois de mon appréhension de la douleur, au tout début, puis, j'ai arrêté d'en parler quand il m'a fait comprendre que j'en faisais des caisses pour pas grand chose et que c'était pas acceptable l'idée que je sois mal parce que: 1/Il me voit toute nue 2/Il doit me pénétrer. Vu qu'il est médecin. Du coup j'avais honte, je me suis tût les fois suivantes et je le laissais faire en serrant les dents. Puis il s'énervait en braillant un "détendez-vous!" parce qu'il se sentait que la pénétration était difficile et que je me contractais. Sauf que je n'y pouvais rien, c'était incontrôlable. Le vagin se contractait tellement que j'avais de grosses douleurs plusieurs heures après la consultation. Bref.
Ce qui me posait le plus problème c'était durant mes rapports sexuels avec les femmes. Quand une femme tentait de me pénétrer avec un doigt, elle sentait la contraction, l’étau se resserrer. Pour moi, c'était douloureux, et je n'éprouvais aucun plaisir. Sauf que, va savoir pourquoi, même entre femmes, y'a un genre de réflexe du coït, comme si fallait forcément passer par là, et elles n'y vont pas main morte. Alors j'ai été amené à en parler avant tout rapport, qu'elles ne doivent pas me pénétrer sauf si je le leur demandais. C'était valable aussi pour ma première relation "longue", qui n'a jamais réussi à me pénétrer vraiment.
Tentative(s) de pénétrations sexuelles
Il y a une seule femme qui a vraiment réussi à le faire en me procurant un réel plaisir. C'était Emilie. Sous ses doigts, je fondais de plaisir, et je les réclamais plus que de raisons. Alors un jour, je me suis dit que peut-être qu'avec elle j'arriverais à "plus". Je lui ai dis que j'avais envie qu'elle me pénètre, avec un god ceinture. D'autant que je crevais d'envie qu'elle me prenne en levrette. Elle ça l'excitait. On était allée ensemble dans un sex shop, à faire le tour des gods. On a choisi le "double god", celui où il n'y a pas de ceinture (parce qu'elle n'en voulait pas), où le god est maintenu par une autre extrémité spécialement conçue pour s'insérer et rester dans le vagin.
Un soir on a essayé. J'étais tendue, forcément, parce que je savais que ça n'était pas ses doigts, mais un truc à la forme et l'apparence d'un pénis. Et l'imaginer me terrifiait. J'avais attendu le dernier moment, celui où j'étais le plus excitée, trempée, avec une envie extrême qu'elle me pénètre, tout pour lui permettre de réussir... mais non. Au moment où j'ai senti le god effleurer mon vagin, je me suis fermée comme une huître. Elle n'a pas du tout réussi à me pénétrer, même pas d'un cm, et on n'a pas forcé. On a essayé une deuxième fois: même résultat. Sauf que sérieux, j'en avais marre. Je me suis dit que ça bloquait au début mais qu'une fois que ça passerait, ça glisserait tout seul. Alors je l'ai sommé de forcer, d'y aller franchement, de toutes ses forces, que j'étais prête à le recevoir, de ne pas faire attention à mes résistances, je l'ai même guidée avec mes mains parce qu'elle avait trop peur de me faire blesser... et là c'est même pas moi qui l'ait arrêté. Juste, la contraction et la résistance était tellement forte que le god s'est simplement et purement plié, au point que ce qui était conçu pour rester dans son vagin est complètement sorti. Elle l'a décrit quelque chose comme:
J'étais au bout de ma vie. J'avais pourtant tellement, tellement envie qu'elle me pénètre. Je sentais ce désir insoutenable que je ne pouvais pas assouvir parce que j'avais cette putain de résistance psychologique face à laquelle j'étais impuissante. Je savais donc que forcer, même avec violence, ne servait à rien.Emilie : C'était vraiment hyper dur. Comme un mur très opaque. C'était impossible de te pénétrer.
Je débloque: les résistances se lèvent.
Là ces derniers temps, avec cette découverte qu'est l'attirance que j'éprouve envers certains hommes, je veux absolument régler ce problème. Parce que clairement, quand j'imagine un mec, je n'attends pas de lui qu'il s'occupe uniquement de mon clitoris. En prime, j'ai décuplée mon envie et désir d'être pénétrée lors de mes rapports sexuels. Et je rêve toujours de ma levrette.
Alors j'ai pris rendez-vous chez un gynéco, déjà. Mais l'attente est de 3 mois. J'ai donc décidé d'y aller de mon propre traitement, en attendant. Voilà, j'ai acheté un god pour me faire des séances vaudous.

Pas un trop petit parce que, ce serait trop simple. Non, je voulais un truc à peu près réaliste, de la taille d'un pénis lambda, pour que le jour où je sois pénétrée par un vrai, je ne sois pas surprise ou prise au dépourvu. Les 2 premières fois que j'ai essayées, impossible. Je le faisais parce que j'en avais envie, hein, c'était pas systématique. Mais trop d'images négatives qui me venaient, trop de résistance psychologique. Je n'ai pas forcé cette fois-ci parce que, déjà je savais que ça faisait très mal de forcer, et ensuite, parce que je considérais que je n'étais pas censée souffrir autant "juste" pour être pénétrée, merde.
Et puis je ne sais pas trop pourquoi. Un jour s'est passé. Hop. Pas comme une lettre à la poste mais c'est passé. Pas entièrement mais un peu. Ça faisait mal alors je n'ai pas continué. Puis finalement, j'ai découvert qu'il y avait certaines positions qui favorisaient la pénétration. Relever le bassin par exemple. Mettre les cuisses dans une certaine position. J'ai donc pu le mettre entièrement. Pour vous ça sera peut-être rien mais, pour moi c'était genre WAOUUUU! Bon cela dit, j'éprouvais pas de plaisir particulier. En prime, je pouvais pas vraiment faire de va et vient. Pouet.
Finalement, le must, c'était il n'y a pas très longtemps. Il est rentré, je pouvais taper dans le fond, et en prime j'ai éprouvé un gros plaisir (bien que le clito est toujours de mise au bout d'un moment...).
Alors voilà. Je suis contente d'annoncer que mes résistances se lèvent et que depuis mes premiers pas dans ma vie sexuelle, mon vagin accepte enfin la pénétration. Ce qui fait que je suis moins "stressée" et plus ouverte à l'idée de baiser avec un mec. Passer de la pratique "nature morte" à la pratique "vivant".
Trouver le mec.
Maintenant il faut le trouver. Ce mec, là. Celui que je permettrais de rentrer dans mon intimité. Mais je ne me presse pas. Je veux quelque chose de spontané, dans le sens que l'envie me vienne en le rencontrant, et pas le contraire. Je ne veux pas fouiner sur le net ou une appli, parce que j'estime que je n'ai pas besoin de ça, d'autant que la forme "froide" et virtuelle d'internet a tendance à ne me faire associer le mec à une attirance, alors qu'en face à face c'est beaucoup plus palpable chez moi. Et puis, Satine est toujours dans mon collimateur, ce qui fait que je pense peu aux mecs et plus aux femmes.
Plusieurs choses me débectent:
- Déjà physiquement, j'ai toujours été plus ou moins "exigeante"... J'ai longtemps cherché à "combattre" mon attrait à l'esthétique, mais... j'y arrive pas. Ça viendra peut-être un jour. Pas que je pense que c'est légitime mais bon, c'est un constat. Du coup je me sens attirée uniquement par les belles gueules, je fonds d'autant plus devant de jolis carrures, et j'accorde à peine un regard au mec moyen. Il y a pas foule de mecs que je trouve objectivement beaux et attirants autour de moi. Pourtant j'en croise et en rencontre des tonnes à la journée. Les potes de mes potes que je rencontre en soirée ne sont pas ouf, faut dire qu'elles les sélectionnes pas pour leurs belles gueules. Il y a Belle-Gueule, bien sûr. En dehors de lui, il y avait eu ce serveur à moustache au regard croisé durant un rencard.
- Je ne sais pas si je peux dire que ça me donne de réelles chances, parce que comme dit dans plusieurs posts, j'ai pas full confiance en moi physiquement, je ne me considère pas comme une top modèle sulfureuse de base et je n'ai pas l'impression de pouvoir faire mieux, je fais déjà tout pour me mettre le plus en valeur. Mais je ne sais pas, j'ai l'impression qu'un joli mec sera plus exigeant physiquement qu'une jolie fille qui pourra s'accommoder de mon talent spirituel pour lui faire plus ou moins dire que je suis jolie. Puis, les compliments chez moi, ça rentre par une oreille et ça sort par l'autre, j'ai une sale manie de ne pas les intégrer. Donc si je devais me croiser dans la rue et me noter, je me donnerai honnêtement à peine un HB4. J'ai tellement l'impression d'être un boudin sur pattes, haha. Ce qui est contradictoire parce que, je pense qu'en partie, si je suis exigeante physiquement, c'est que je suis exigeante physiquement envers moi-même.
- Il n'y a pas d'aspect sentimental en jeu. Dans le sens que je ne me projette pas dans une relation, même ouverte, même libre, même irrégulière avec un mec. Ce qui fait que c'est pur sexuel et qu'émotionnellement, ça risque d'être un peu plat plat.
- Autant, j'ai 200% confiance en moi et ma valeur avec les filles, autant, avec les mecs je suis proche de 0%, parce que je ne les ai pas fréquenté de façon sexuée depuis... 9 ans? Sachant que les mecs ados avec qui j'ai eu des relations ne sont pas les mecs adultes. J'ai zappé une partie de mon apprentissage. Du coup, j'ai l'impression que je dois repartir de zéro en séduction, parce que j'ai tout à réapprendre et à tester, prouver et approuver, ce que je trouve chiant et peu réjouissant.
- Les signes d'intérêt que je sais percevoir chez les filles, c'est totalement flou avec les mecs parce que, je ne sais pas si certains signes s'équivalent. Ce qui est assez drôle parce qu'à une époque je pensais l'inverse, jusqu'à ce que je maîtrise mon interaction avec les filles. J'en suis limite à me demander devant un mec: "Est-ce que ce gars est hétéro? Est-ce que j'ai une chance de lui plaire?". WTF.
J'avais accompagné Belle-Gueule a une séance de sport, en salle. Pas pour m'y inscrire mais, parce qu'il me tannait pour que j'en essaye une avec lui. J'ai accepté, pour rire, et parce que je ne dis jamais non pour tester de nouvelles choses, de nouveaux endroits. Nouveaux parce que, j'ai toujours fait du sport "en club", dans des disciplines spécifiques, j'avais jamais testé le sport en salle. Honnêtement, c'est un peu obscur et incompréhensible pour moi haha. Et aussi parce qu'il me vannait à mort en disant que je ne tiendrai pas 10 minutes (faut dire que je suis fine, ce qui peut faire croire que). Bon, ce qui s'est passé, c'est que j'avais beau y aller à fond, accélérer le rythme, augmenter le nombre d'exercice, monter les poids... j'ai à peine eu la sensation de transpirer pendant que je voyais des gens à l'agonie, alors que chez moi, le sport se doit d'être insoutenable physiquement couplé à un vrai effort mental... mais bon, chacun son trip sportif.
Ce qui était surtout à noter, c'était le coach. Un belle-gueule 2. Yeux lagons, superbement foutu, sourire à croquer. Je faisais nécessairement la meuf débutante et maladroite pour qu'il s'occupe de moi. Je lançais des vannes à Belle-Gueule pour le faire rire, lui. Tout ça pour dire que aaaaah dieu, il était craquant. Limite, croiser le regard de Belle-Gueule alors qu'il n'avait aucune raison valable de me regarder, ça me faisait plus ni chaud ni froid. J'étais tellement dégoûtée qu'il me voit dans ce contexte, avec des habits de sport, la gueule à peine maquillée, les bouclettes en désordre, à faire des mouvements et des exercices tous sauf sexy. A côté, je voyais cette nana, qui n'est pas typiquement mon style parce que trop BCBG, mais qui avait deux fois plus de gueule. Et tu sais, toi t'es là, en mode Bridget Jones, au comble de l'anti sex appeal, à t'avachir comme une baleine échouée après une séance de gainage, et puis t'as cette putain de meuf bien foutue sous tout rapport, les abdos saillants, qui s'élance comme une gazelle sur les barres avec la voluptée d'une danseuse classique, objectivement deux fois plus canons que toi, qui attise le regard des mecs (dont Belle-Gueule) et qui relève sa poitrine de façon limite exagérée histoire qu'on la loupe pas, tout en tâtant avec "candeur" les muscles du coach. Et là tu te regardes et tu dis merde, regarde toi, t'as aucune chance, zéro pointé.
Bref, mon état d'esprit était :
1/ T'as aucune chance avec ce mec.
2/ Cette nana HB20 a déjà mis le grappin dessus et toi t'es HB4 donc mathématiquement, t'es out.
3/ Je ferai plus jamais de sport en salle.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Intéressant le 19.04.18, 10h25 par Mr.Smooth
- [+1] Intéressant le 19.04.18, 18h52 par Moumane
Alors, en vrac mais pas complètement dans le désordre :
- as-tu déjà songé à aller chez une gyné, une femme ?
Je pense aussi que tu peux obtenir des adresses auprès d'associations d'aide aux femmes qui ont été victimes de violences sexuelles, ou auprès de thérapeutes qui travaillent sur la sexualité, et choisir ainsi quelqu'un de sensibilisé à ce type de blocage, à qui tu pourras aussi faire part de ton histoire et de ton appréhension vis-à-vis de l'acte même de l'examen gynécologique.
- as-tu déjà songé à entamer une thérapie pour t'aider à dépasser le traumatisme du viol que tu as subi ?
- as-tu déjà songé à effectuer un travail, éventuellement thérapeutique, sur ton estime de soi ?
- as-tu déjà songé à te mettre un peu moins la pression ?
Alors, le moins qu'on puisse dire, c'est que je ne suis vraiment pas une experte de la pénétration, mais plutôt que de commencer direct par le gode, pourquoi ne pas utiliser tes petits doigts ? Par exemple, une possibilité serait de chercher à activer quotidiennement cette zone, en te pénétrant une (ou plusieurs) fois par jour, avec un ou deux doigts, juste histoire de réactiver de façon bienveillante cette zone de ton corps, de dire à ton vagin : "coucou, je suis là, tu existes aussi et tu peux aussi me faire du bien, donc voilà, je voulais juste te dire bonjour, à la prochaine !"
Et sinon :
Honnêtement, je ne suis pas sûre que cela soit fondamentalement différent. Tu maîtrises très bien les codes avec les filles, alors pourquoi pas avec les hommes ?
- as-tu déjà songé à aller chez une gyné, une femme ?
Je pense aussi que tu peux obtenir des adresses auprès d'associations d'aide aux femmes qui ont été victimes de violences sexuelles, ou auprès de thérapeutes qui travaillent sur la sexualité, et choisir ainsi quelqu'un de sensibilisé à ce type de blocage, à qui tu pourras aussi faire part de ton histoire et de ton appréhension vis-à-vis de l'acte même de l'examen gynécologique.
- as-tu déjà songé à entamer une thérapie pour t'aider à dépasser le traumatisme du viol que tu as subi ?
- as-tu déjà songé à effectuer un travail, éventuellement thérapeutique, sur ton estime de soi ?
- as-tu déjà songé à te mettre un peu moins la pression ?
Alors, le moins qu'on puisse dire, c'est que je ne suis vraiment pas une experte de la pénétration, mais plutôt que de commencer direct par le gode, pourquoi ne pas utiliser tes petits doigts ? Par exemple, une possibilité serait de chercher à activer quotidiennement cette zone, en te pénétrant une (ou plusieurs) fois par jour, avec un ou deux doigts, juste histoire de réactiver de façon bienveillante cette zone de ton corps, de dire à ton vagin : "coucou, je suis là, tu existes aussi et tu peux aussi me faire du bien, donc voilà, je voulais juste te dire bonjour, à la prochaine !"
Et sinon :
Ça, je crois que c'est normal. En fait, d'après mes connaissances, le clitoris est toujours actif, puisque le clitoris n'est pas uniquement la petite "perle" visible, mais est aussi composé de membranes qui entourent le vagin (je ne suis pas sûre d'employer les bons mots), du coup j'ai déjà lu que le plaisir vaginal est en réalité aussi un plaisir clitoridien.et en prime j'ai éprouvé un gros plaisir (bien que le clito est toujours de mise au bout d'un moment...)
Mais pourquoi tu n'appliques pas à toi-même ce que tu écrivais sur les femmes dans le sujet sur les stéréotypes subis par les femmes ? C'est facile à dire, mais aime-toi peut-être... un peu plus ?Donc si je devais me croiser dans la rue et me noter, je me donnerai honnêtement à peine un HB4. J'ai tellement l'impression d'être un boudin sur pattes, haha.
Mmm.Autant, j'ai 200% confiance en moi et ma valeur avec les filles, autant, avec les mecs je suis proche de 0%, parce que je ne les ai pas fréquenté de façon sexuée depuis... 9 ans?
Honnêtement, je ne suis pas sûre que cela soit fondamentalement différent. Tu maîtrises très bien les codes avec les filles, alors pourquoi pas avec les hommes ?
Et le plaisir dans tout ça ? La découverte ? Est-ce que tu t'aides vraiment en voulant te prouver quelque chose ?Du coup, j'ai l'impression que je dois repartir de zéro en séduction, parce que j'ai tout à réapprendre et à tester, prouver et approuver, ce que je trouve chiant et peu réjouissant.
Mmm ! Ah ben là, c'est un peu comme ce que j'avais écrit à un autre endroit de ton journal : le fouet, y a que ça de vrai.Et là tu te regardes et tu dis merde, regarde toi, t'as aucune chance, zéro pointé.
Bref, mon état d'esprit était :
1/ T'as aucune chance avec ce mec.
2/ Cette nana HB20 a déjà mis le grappin dessus et toi t'es HB4 donc mathématiquement, t'es out.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] Constructif le 19.04.18, 22h17 par Hillel
- [0] A lire le 20.04.18, 11h47 par Avalanche
@Moumane: Merci pour ton retour, toujours constructif. Je ferai mon propre retour quand je sortirai de mon méchant rhume de la mort et que je pourrai à nouveau mettre mon cerveau sur "on". Là il est en compote complet et en mode grosse feignasse, et je suis pas contente du tout parce que j'avais prévu plein de truc cool ce week-end et que j'ai l'impression que je vais devoir annuler et/ou réduire ma disponibilité en me faisant chier devant Netflix. Mais:
(Gorafi et Putaclic cite : Le rhume aurait un principe psychoactif plus puissant que le THC!)
Ça me fait encore sourire/rire ton histoire de fouet haha! Tu me fais penser à une maman toute douce qui lèverait gentiment les yeux au ciel toute exaspérée face à la connerie de la jeunesse, qui dirait "t'es conne ma pauvre fille" mais qui caresserait les cheveux tout affectueusement.Mmm ! Ah ben là, c'est un peu comme ce que j'avais écrit à un autre endroit de ton journal : le fouet, y a que ça de vrai.
(Gorafi et Putaclic cite : Le rhume aurait un principe psychoactif plus puissant que le THC!)
@Moumane:
La seule m'ayant vraiment aidé étant la TCC pour gérer l'anxiété, j'adorais cette femme. Mais, elle n'était pas en capacité de me prendre en charge dans le cadre d'un suivi long. Donc au bout d'un moment j'ai arrêté de fréquenter ce milieu et j'ai appris à me gérer moi-même et j'évolue plus vite de cette façon. Il y a que l'aspect "violence sexuelle" où je sens que j'arrive à mes limites de "l'auto-gestion".
Il se trouve que niveau estime de moi, en dehors du physique, je vais bien. Mon perfectionnisme ne joue plus contre moi, mais avec moi.
Puis il y a quelqu'un sur le fo' (j'ose pas citer haha) qui m'a dit un truc très juste et qui me parle, qu'en fait je désire qu'instinctivement les mecs, parce que mon conscient est "repoussé" par les mecs, donc que je suis attirée que par les mecs les plus attirants plastiquement. C'est vrai parce que finalement, pour le moment, l’émotionnel ne rentre pas en jeu. C'est une attirance "froide", purement animale, ce qui doit ressortir lorsque je parle de ça.
Maintenant, je me dis de plus en plus que je ne pars pas de rien, et que finalement, si j'ai appris et compris les bonnes "bases" de la séduction, avec les femmes, et pas juste frôlé les notions de façon superficielle, ça va aller vite avec les garçons.
Pour cette question:
Je n'avais pas pensé à me rapprocher des assos pour obtenir des adresses "sûres". C'est une bonne idée.- as-tu déjà songé à aller chez une gyné, une femme ?
Oui, je me suis dit que je le ferai, avec toute la bonne volonté du monde. J'y réfléchirai plutôt pour la fin d'année (parce que le suivi thérapeutique, ça a un coût assez énorme). En attendant, je ne veux pas trop trop avoir à y penser avec un travail en profondeur.- as-tu déjà songé à entamer une thérapie pour t'aider à dépasser le traumatisme du viol que tu as subi ?
Pas spécifiquement sur l'estime de moi. Mais j'ai déjà rencontré pas mal de thérapeutes, psys, de tous les versants et tout bord, femmes, hommes, ça ne m'a jamais servi à grand chose, et à eux non plus. Honnêtement je suis un cauchemar pour les thérapeutes et j'ai vu chez eux plus d'une crise d'angoisse. Pas que je le recommande à d'autres gens, juste, ces méthodes sont pas adaptées pour moi, parce que je pense que j'ai un principe trop actif et lucide, et que j'ai toujours une marge supplémentaire d'évolution par rapport à ce qu'ils veulent proposer à un instant T. Aussi que j'identifie et m'adapte rapidement à leur mode de réflexion, d'analyse et de pensées, et donc que je sabote mes thérapies. Et c'est pas du tout volontaire, mais instinctif.- as-tu déjà songé à effectuer un travail, éventuellement thérapeutique, sur ton estime de soi ?
La seule m'ayant vraiment aidé étant la TCC pour gérer l'anxiété, j'adorais cette femme. Mais, elle n'était pas en capacité de me prendre en charge dans le cadre d'un suivi long. Donc au bout d'un moment j'ai arrêté de fréquenter ce milieu et j'ai appris à me gérer moi-même et j'évolue plus vite de cette façon. Il y a que l'aspect "violence sexuelle" où je sens que j'arrive à mes limites de "l'auto-gestion".
Il se trouve que niveau estime de moi, en dehors du physique, je vais bien. Mon perfectionnisme ne joue plus contre moi, mais avec moi.
En vrai, quand bien même je n'y arriverai pas avec les mecs, je ne serai pas malheureuse, il y a les femmes, surtout. C'est surtout ma sexualité à laquelle je tiens, mais, ce n'est pas si vital.- as-tu déjà songé à te mettre un peu moins la pression ?
J'imagine, comme potentiellement une fille qui a toujours vécu des relations avec des mecs perdraient sa maîtrise en allant vers des filles... En tout cas, c'est un truc que j'ai constatée avec les femmes que j'ai fréquentée qui étaient jusqu'à maintenant "hétéro-pratiquante".Honnêtement, je ne suis pas sûre que cela soit fondamentalement différent. Tu maîtrises très bien les codes avec les filles, alors pourquoi pas avec les hommes ?
Je ne me prouve rien. Quand je dis "à prouver", je parle de façon de faire, efficiente ou non. Le découvrir en soit, c'est un plaisir, c'est vrai. Juste parce, je suis curieuse de nature et que j'aime les nouvelles expériences. Par contre devoir me retaper les questionnements sur la séduction, honnêtement ça m'épuise d'avance. Haha.Et le plaisir dans tout ça ? La découverte ? Est-ce que tu t'aides vraiment en voulant te prouver quelque chose ?
Puis il y a quelqu'un sur le fo' (j'ose pas citer haha) qui m'a dit un truc très juste et qui me parle, qu'en fait je désire qu'instinctivement les mecs, parce que mon conscient est "repoussé" par les mecs, donc que je suis attirée que par les mecs les plus attirants plastiquement. C'est vrai parce que finalement, pour le moment, l’émotionnel ne rentre pas en jeu. C'est une attirance "froide", purement animale, ce qui doit ressortir lorsque je parle de ça.
Maintenant, je me dis de plus en plus que je ne pars pas de rien, et que finalement, si j'ai appris et compris les bonnes "bases" de la séduction, avec les femmes, et pas juste frôlé les notions de façon superficielle, ça va aller vite avec les garçons.
<3Mmm ! Ah ben là, c'est un peu comme ce que j'avais écrit à un autre endroit de ton journal : le fouet, y a que ça de vrai.
Pour cette question:
Je fais faire un autre post parce que ça "mérite" un post à part entière et que celui là commence à être longuet.Mais pourquoi tu n'appliques pas à toi-même ce que tu écrivais sur les femmes dans le sujet sur les stéréotypes subis par les femmes ? C'est facile à dire, mais aime-toi peut-être... un peu plus ?
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] Intéressant le 21.04.18, 20h08 par Moumane
Donc, réponse partie II:
Je pense que... j'aime pas dire ça, mais, pour le moment, le mec "moyen" ne m'attire pas, en tout cas, pas au premier visu. Fin', je ne veux pas me prononcer trop vite parce que, peut-être qu'une certaine forme d'intelligence ou de féminisme chez un mec pourrait, mais, je suis en exploration.
Par "mec moyen" j'entends, un mec qui n'est pas moche, qui peut-être très beau, aussi, mais qui n'a pas travaillé de dingue son esthétique dans le sens du mec stéréotypé (et donc, ceux qui me plaisent actuellement).
Et que peut-être que ces derniers (peut-être un préjugé hein) s'attardent que sur des filles objectivement canons, choses que je ne pense pas être. Genre Belle-Gueule, sa nana, elle est canon.
Je pense que, peut-être, je peux plaire au "mec moyen", par constat. Du fait des remarques des hommes, du fait de certaines façons de me regarder, du fait d'être draguée dans la rue ou qu'on me mate à mon passage. Mais que je n'ai pas pu totalement confirmer parce que je n'ai pas eu de relations ou rapport de séduction avec des mecs depuis mon adolescence et que les mecs en question ne m'attirent ou ne m'attiraient pas jusqu'à maintenant.
D'ailleurs, pour l'histoire, Satine m'a dit que son mec était "deg'" que ça soit elle qui soit sur le point de me choper, et pas lui, en lui demandant si j'étais sûre que j'étais lesbienne (je ne lui ai pas dit pour les mecs...). Et c'est typiquement un mec "moyen". Je pensais qu'elle proposait en implicite un plan à trois, mais elle lui a fait comprendre que j'étais "la sienne" donc, pas touche. Si ça avait été un mec très stéréotypé, j'aurai cherché à la convaincre.
Hors, je me sens laide. Alors, peut-être que j'ai une dysmorphophobie, je n'en sais rien, pour moi c'est objectif et ce sont les autres qui ne le sont pas. J'ai juste intégré que j'ai eu suffisamment d'expériences avec les filles pour me convaincre superficiellement qu'elles peuvent me trouver... oui, belles, et du coup je ne me prends plus la tête pour leur prouver qu'elles ont tort si elles ont juste du caca dans les yeux.
Donc si on reste honnête, que je me repose au début à 70% sur mon physique parce que je sais que globalement, "pour une lesbienne", des retours que j'ai eu, j'imagine que je suis dans la moyenne, ou -peut-être- un poil au dessus, qu'en réalité j'ai eu peu de râteau et que globalement, même si je ne comprends pas vraiment vraiment pourquoi et que j'ai jamais su l'expliquer et que les réponses me satisfont pas et que je trouve pas que ça ait de sens, quand je rencontre des nanas attirées par les filles, même dans un cadre public (festival, espace public, manifestations...) c'est rare que je ne plaise pas ou que je n'attire pas des regards sexués de la part des filles attirées par les filles. Et que je sais aussi que très souvent, quand j'entre dans un endroit LGBT, je me fais draguer au moins une fois, et pas toujours de façon subtile, ce qui n'est pas le cas systématique de mes potes. Donc qu'à un moment, faut arrêter de jouer les connes.
Peut-être parce que les gens pensent qu'une lesbienne est forcément "moche" (dans le sens du pas stéréotypé esthétique) genre, dans leur tête on ressemble toutes à elle :

Repeat: Je dis pas qu'elle est l'incarnation de la laideur, mais pas celle du stéréotype féminin. Parce qu'en prime, je connais des gouines qui la trouvent canon. Même si j'en fais pas partie.
Ce qui me rend "belle" par défaut, bref, j'ai tout plein de théories sur "pourquoi je plais physiquement" qui me fait parvenir à intégrer le fait que des gens puissent me trouver "belle" même si ce n'est pas le cas pour moi.
Sauf que tout ça, j'ai mis un temps immense à l'intégrer auprès des filles. Que je pouvais me trouver moche mais que les filles que je trouvais très attirantes pouvaient me trouver jolie (ce qui n'était pas encore le cas de l'époque avec Lucie). C'était même un sujet de dispute entre mes petites amies et moi, que je ne supportais pas qu'elles me disent que j'étais belle ou de vouloir me convaincre que j'étais belle, parce que j'avais l'impression qu'elles me mentaient, qu'elles se foutaient de ma gueule, et qu'elles faisaient preuve de pitié et ça me faisait mal. Et je pense qu'il se passe la même chose avec les mecs que je trouve très attirants, je me dévalorise parce que je ne me trouve juste pas belle.
C'est une bonne question. Du coup, ça va me permettre de verbaliser/conceptualiser mes appréhensions:Mais pourquoi tu n'appliques pas à toi-même ce que tu écrivais sur les femmes dans le sujet sur les stéréotypes subis par les femmes ? C'est facile à dire, mais aime-toi peut-être... un peu plus ?
Je pense que... j'aime pas dire ça, mais, pour le moment, le mec "moyen" ne m'attire pas, en tout cas, pas au premier visu. Fin', je ne veux pas me prononcer trop vite parce que, peut-être qu'une certaine forme d'intelligence ou de féminisme chez un mec pourrait, mais, je suis en exploration.
Par "mec moyen" j'entends, un mec qui n'est pas moche, qui peut-être très beau, aussi, mais qui n'a pas travaillé de dingue son esthétique dans le sens du mec stéréotypé (et donc, ceux qui me plaisent actuellement).
Et que peut-être que ces derniers (peut-être un préjugé hein) s'attardent que sur des filles objectivement canons, choses que je ne pense pas être. Genre Belle-Gueule, sa nana, elle est canon.
Je pense que, peut-être, je peux plaire au "mec moyen", par constat. Du fait des remarques des hommes, du fait de certaines façons de me regarder, du fait d'être draguée dans la rue ou qu'on me mate à mon passage. Mais que je n'ai pas pu totalement confirmer parce que je n'ai pas eu de relations ou rapport de séduction avec des mecs depuis mon adolescence et que les mecs en question ne m'attirent ou ne m'attiraient pas jusqu'à maintenant.
D'ailleurs, pour l'histoire, Satine m'a dit que son mec était "deg'" que ça soit elle qui soit sur le point de me choper, et pas lui, en lui demandant si j'étais sûre que j'étais lesbienne (je ne lui ai pas dit pour les mecs...). Et c'est typiquement un mec "moyen". Je pensais qu'elle proposait en implicite un plan à trois, mais elle lui a fait comprendre que j'étais "la sienne" donc, pas touche. Si ça avait été un mec très stéréotypé, j'aurai cherché à la convaincre.
Hors, je me sens laide. Alors, peut-être que j'ai une dysmorphophobie, je n'en sais rien, pour moi c'est objectif et ce sont les autres qui ne le sont pas. J'ai juste intégré que j'ai eu suffisamment d'expériences avec les filles pour me convaincre superficiellement qu'elles peuvent me trouver... oui, belles, et du coup je ne me prends plus la tête pour leur prouver qu'elles ont tort si elles ont juste du caca dans les yeux.
Donc si on reste honnête, que je me repose au début à 70% sur mon physique parce que je sais que globalement, "pour une lesbienne", des retours que j'ai eu, j'imagine que je suis dans la moyenne, ou -peut-être- un poil au dessus, qu'en réalité j'ai eu peu de râteau et que globalement, même si je ne comprends pas vraiment vraiment pourquoi et que j'ai jamais su l'expliquer et que les réponses me satisfont pas et que je trouve pas que ça ait de sens, quand je rencontre des nanas attirées par les filles, même dans un cadre public (festival, espace public, manifestations...) c'est rare que je ne plaise pas ou que je n'attire pas des regards sexués de la part des filles attirées par les filles. Et que je sais aussi que très souvent, quand j'entre dans un endroit LGBT, je me fais draguer au moins une fois, et pas toujours de façon subtile, ce qui n'est pas le cas systématique de mes potes. Donc qu'à un moment, faut arrêter de jouer les connes.
Peut-être parce que les gens pensent qu'une lesbienne est forcément "moche" (dans le sens du pas stéréotypé esthétique) genre, dans leur tête on ressemble toutes à elle :

Repeat: Je dis pas qu'elle est l'incarnation de la laideur, mais pas celle du stéréotype féminin. Parce qu'en prime, je connais des gouines qui la trouvent canon. Même si j'en fais pas partie.
Ce qui me rend "belle" par défaut, bref, j'ai tout plein de théories sur "pourquoi je plais physiquement" qui me fait parvenir à intégrer le fait que des gens puissent me trouver "belle" même si ce n'est pas le cas pour moi.
Sauf que tout ça, j'ai mis un temps immense à l'intégrer auprès des filles. Que je pouvais me trouver moche mais que les filles que je trouvais très attirantes pouvaient me trouver jolie (ce qui n'était pas encore le cas de l'époque avec Lucie). C'était même un sujet de dispute entre mes petites amies et moi, que je ne supportais pas qu'elles me disent que j'étais belle ou de vouloir me convaincre que j'étais belle, parce que j'avais l'impression qu'elles me mentaient, qu'elles se foutaient de ma gueule, et qu'elles faisaient preuve de pitié et ça me faisait mal. Et je pense qu'il se passe la même chose avec les mecs que je trouve très attirants, je me dévalorise parce que je ne me trouve juste pas belle.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Intéressant le 22.04.18, 15h15 par Moumane
Hey Hillel !
J'arrive pas trop à trouver les bons mots pour décrire ce que je ressens quand je te lis. Je parle de ton dernier message. Tu sais je pense que la beauté c'est quelque chose de vraiment subjectif. J'ai des amis à qui des femmes plaisent et qui ne me plaisent pas. Et inversement. Chacun a ses goûts. C'est pas quelque chose de logique l'attirance. Et on n'est pas forcément attiré que par la beauté physique. Il y a parfois d'autres considérations qui vont faire que l'on est attiré par quelqu'un. Son caractère, sa personnalité, ses qualités ou même ses défauts.
Et dire que le physique ne fait pas tout ça ne veut pas dire non plus que le physique n'entre pas en ligne de compte. Je pense que physiquement il y a un minimum à respecter. Notamment SE respecter. Quelqu'un qui ne se lave pas, s'habille avec des vêtements sales, avec la barbe hirsute et tout le tralala, il ne plaira pas à grand monde. Et ce minimum à respecter il est facile à atteindre : prendre soin de soi (ça c'est séduisant).
Donc le fait que tu te sens laide c'est plus ça le vrai souci. Physiquement c'est suffisant d'être normale. Et comme tu le disais plus haut apparemment tu n'es pas laide puisque tu plais. Il faut que tu arrives à t'aimer, t'accepter. Peut-être également dépasser cette conception purement physique de la séduction. Te rendre compte que tu peux séduire avec ce que tu es plus que juste avec un physique. Et travailler sur tes insécurités. Travailler à avoir le meilleur état d'esprit possible. Essayer d'être belle de l'intérieure en somme.
Au plaisir de te lire !
Diek
J'arrive pas trop à trouver les bons mots pour décrire ce que je ressens quand je te lis. Je parle de ton dernier message. Tu sais je pense que la beauté c'est quelque chose de vraiment subjectif. J'ai des amis à qui des femmes plaisent et qui ne me plaisent pas. Et inversement. Chacun a ses goûts. C'est pas quelque chose de logique l'attirance. Et on n'est pas forcément attiré que par la beauté physique. Il y a parfois d'autres considérations qui vont faire que l'on est attiré par quelqu'un. Son caractère, sa personnalité, ses qualités ou même ses défauts.
Je pense que c'est plus ça le fond du problème. Comme je le disais plus haut le physique ne fait pas tout. D'abord essayer de se sentir beau c'est plus pertinent qu'essayer d'être beau. Il y a une nuance. Avoir confiance en soi. S'estimer comme tu le disais un peu plus haut.Hors, je me sens laide.
Et dire que le physique ne fait pas tout ça ne veut pas dire non plus que le physique n'entre pas en ligne de compte. Je pense que physiquement il y a un minimum à respecter. Notamment SE respecter. Quelqu'un qui ne se lave pas, s'habille avec des vêtements sales, avec la barbe hirsute et tout le tralala, il ne plaira pas à grand monde. Et ce minimum à respecter il est facile à atteindre : prendre soin de soi (ça c'est séduisant).
Donc le fait que tu te sens laide c'est plus ça le vrai souci. Physiquement c'est suffisant d'être normale. Et comme tu le disais plus haut apparemment tu n'es pas laide puisque tu plais. Il faut que tu arrives à t'aimer, t'accepter. Peut-être également dépasser cette conception purement physique de la séduction. Te rendre compte que tu peux séduire avec ce que tu es plus que juste avec un physique. Et travailler sur tes insécurités. Travailler à avoir le meilleur état d'esprit possible. Essayer d'être belle de l'intérieure en somme.
Au plaisir de te lire !
Diek
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] Instructif le 22.04.18, 00h54 par Hillel
- [+1] Oui le 22.04.18, 18h16 par Moumane