Les modèles mentaux

Note : 9

le 23.12.2016 par yohan

21 réponses / Dernière par Hephaistos le 06.06.2021, 17h28

Etat d'esprit / psychologie / dev perso / vie intérieure.
Un forum pour celles et ceux qui s'intéressent au dev perso, à l'équilibre intérieur, à la psychologie. Surmonter ses blocages, ses croyances limitantes, nourrir et développer ses forces, etc.
Merci pour ce super travail que tu effectues.
De rien ken69 c'est avec plaisir que je le fais :D

Suite de la traduction, certaines idées sont quand même difficile à traduire et à comprendre.

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La mise à jour Bayesian

La méthode Bayesian est une méthode de pensée (du nom de Thomas Bayes) selon laquelle on prend en compte de tout ce qui relève des probabilités pertinentes antérieures ainsi que des mises à jour progressives à mesure que de nouvelles informations arrivent. Cette méthode est particulièrement productive, elle donne le monde fondamental non déterminé que nous connaissons : nous devons utiliser la chance préalable et les nouvelles informations en combinaison pour arriver à nos meilleures décisions. Ce n’est pas nécessairement notre décision intuitive qui est le moteur.


Inversion

L’inversion est un outil puissant pour améliorer votre pensée parce qu’il aide à identifier et supprimer les obstacles au succès. La racine de inversion est « inverser » qui signifie renverser. En tant qu’outil de réflexion cela signifie d’approcher une situation depuis l’extrémité opposée du point de départ naturel. La plupart d’entre nous tendent à penser une seule voie à propos d’un problème : vers l’avant. L’inversion nous autorise à retourner le problème avec une pensée en arrière. Des fois il est bon de commencer par le début mais il peut être plus utile de commencer par la fin.


Le rasoir d’Occam

Les explications simplifiées sont plus probables d’être vrai que les compliquées. C’est l’origine du « rasoir d’Occam », un principe classique de logique et de résolution de problèmes. Plutôt que de perdre votre temps à essayer de réfuter des scénarios complexes, vous pouvez prendre des décisions avec plus d’assurance en les basant sur l’explication qui a le moins de pièces mouvantes.


Le rasoir d’Hanlon

Il est difficile de tracer ses origines, le « rasoir d’Hanlon » établit que nous ne devrions pas attribuer la malveillance à ce qu’il semble plus facile d’expliquer par de la stupidité. Dans un monde complexe, utiliser ce modèle nous aide à éviter la paranoïa et l’idéologie. En ne supposant généralement pas que les mauvais résultats sont la faute d’un mauvais acteur, nous recherchons les possibilités au lieu de manquer les opportunités. Ce modèle nous fait penser que les personnes font des erreurs. Cela exige que nous demandions s’il y a une autre explication raisonnable pour les évènements qui sont survenus. L’explication la plus probable d’être vrai est celle qui contient le moins d’intention.


Physique et chimie

Relativité

La relativité a été utilisé dans de nombreux contextes dans le monde de la physique, mais l’aspect le plus important pour étudier cette idée est qu’un observateur ne peut pas réellement comprendre un système dont il fait partit lui-même. Par exemple, un homme à l’intérieur d’un avion ne sent pas que l’avion est en mouvement, mais un observateur extérieur peut voir ce mouvement se produire. Cette forme de relativité à tendance à affecter le système social dans un sens similaire.


Réciprocité

Si je pousse contre un mur, la physique me dira que le mur me repoussera avec une force équivalente. Dans un système biologique, si un individu agit sur un autre, l’action aura tendance à être réciproque par nature. Et bien sûr, les êtres humains agissent également avec réciprocité.


Thermodynamique

Les lois de la thermodynamique décrivent l’énergie dans un système fermé. Les lois ne peuvent sortir et font partie du monde physique. Elles décrivent un monde où l’énergie utile est constamment perdue et l’énergie ne peut être ni crée ni détruite. Appliquer leur leçons dans le monde social peut-être une entreprise rentable.
Inertie

Un objet en mouvement avec un certain vecteur veut continuer de bouger dans cette direction sauf si il y a une action qui agit dessus. C’est un principe physique fondamental du mouvement ; cependant, les individus, les systèmes, et les organisations affichent le même effet. Cela leur permet d’utiliser le moins d’énergie possible, mais cela peut les détruire ou les détériorer.


Friction et viscosité

La friction et la viscosité décrivent les difficultés du mouvement. La friction est une force qui oppose au mouvement des objets qui sont au contact les uns avec les autres et la viscosité mesure la difficulté comme il est difficile pour un fluide de coulisser sur un autre. Une haute viscosité entraine une haute résistance. Ce concept nous apprend beaucoup à propos de comment notre environnement peut entraver notre mouvement.


Vélocité

La vélocité n’est pas équivalente à la vitesse ; les deux sont parfois confondus. La vélocité est la vitesse ainsi que le vecteur : à quelle vitesse quelque chose arrive quelque part. Un objet qui se déplace de deux étapes vers l’avant puis de deux étapes vers l’arrière s’est déplacé à une certaine vitesse mais cela ne montre pas la vélocité. L’addition du vecteur, cette distinction est ce que nous devrions considérer dans la vie pratique.


Le levier

La plupart des merveilles ingénieuses du monde ont été accomplies avec l’application du levier. Comme le célèbre Archimède l’a déclaré, « donne-moi un levier assez long et je peux changer le monde ». Avec une petite quantité de force à l’entrée, on peut produire une grande force extérieure à travers un levier. Comprendre où nous pouvons appliquer ce modèle dans le monde humain peut être une source de grand succès.


Energie d’activation

Un feu n’est rien de plus que la combinaison de carbone et d’oxygène, mais les forêts et les mines de charbon du monde ne brulent pas à volonté car une telle réaction chimique requiert le début d’un niveau critique « d’activation d’énergie » afin d’obtenir le début d’une réaction. Deux éléments combustibles seuls ne sont pas suffisants.


Catalyseur

Un catalyseur soit déclenche soit maintient une réaction chimique, mais il n’est pas lui-même un réactif. La réaction peut ralentir ou s’arrêter sans d’ajout de catalyseurs. Les systèmes sociaux, bien sûr, prennent beaucoup de traits similaires, et nous pouvons voir les catalyseurs dans un sillage identique.
Bonjour,

Vu que j'ai du temps pour le faire (confinement oblige) et que j'ai l'impression que ça intéresse pas mal de monde (presque 7500 vues), j'ai entrepris de continuer la traduction du texte.

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Alliage

Quand on combine différents éléments, nous créons de nouvelles substances. Ce n’est pas une grande surprise, mais ce qui peut être surprenant dans le processus d’alliage est que 2+2 n’est pas égale à 4 mais à 6. L’alliage peut être bien plus fort que la simple addition d’éléments sous-jacents qui voudrait nous amener à le croire. Ce processus nous amène à concevoir de grands objets physiques, mais nous comprenons de nombreux biens incorporels de la même manière ; une combinaison des bons éléments dans le système social peut créer un effet de 2+2=6 similaire à l’alliage.


Biologie

1/ Evolution partie un : sélection naturelle et extinction

L’évolution par la sélection naturelle a été une fois appelée « la plus grande idée que personne n’a jamais eu ». Dans le 19ème siècle, Charles Darwin et Alfred Russel Wallace ont réalisé simultanément que les espèces évoluent par une mutation aléatoire et des taux de survie différentiels. Si nous appelons l’intervention humaine dans l’élevage comme un exemple de « la sélection artificielle » on peut dire que Mère Nature décide du succès ou de l’échec d’une mutation particulière de « sélection naturelle ». Ceux qui sont le mieux adaptés pour la survie tendent à être préservés. Mais bien sûr, les conditions changent.


2/ Evolution partie deux : Adaptation et l’effet de la reine rouge

Les espèces tendent à adapter leur environnement afin de survivre, donnant la combinaison de leur génétique et de leur environnement, une combinaison qui « est toujours » incontournable. Cependant, les adaptations effectuées au cours de la vie d’un individu ne sont pas transmises génétiquement. Comme on le pensait autrefois : les populations d’espèces s’adaptent à travers le processus d’évolution par la sélection naturelle, par les exemples les plus appropriés les espèces se répliquent à un taux supérieur à la moyenne.
Le modèle de l’évolution par la sélection naturelle conduit à quelque chose comme une course aux armements entre deux espèces en compétition pour des ressources limitées. Quand une espèce évolue en une adaptation avantageuse, une espèce en compétition doit répondre ou échouer en tant qu’espèce. Rester immobile peut signifier prendre du retard. Cette course à l’armement est appelé l’effet de la reine rouge pour le personnage dans « Alice au pays des merveilles » qui dit « Maintenant, ici, tu vois, il faut tout ce que tu peux faire, pour rester au même endroit ».
3/ Les écosystèmes

Un écosystème décrit tout groupe d’organismes coexistant avec le monde naturel. La plupart des écosystèmes montrent diverses formes de vie qui prennent différentes approches pour survivre, avec des pressions conduisant à des comportements variables. Les systèmes sociaux peuvent être vus de la même façon que l’écosystème physique et bon nombre des mêmes conclusions peut être tiré.


4/ Niches

La plupart des organismes trouvent une niche : une méthode de compétition et de comportement pour survivre. Habituellement, une espèce sélectionnera une niche pour laquelle elle est la mieux adaptée. Le danger surgit quand plusieurs espèces commencent à concourir pour une même niche, ce qui peut provoquer une extinction. Il ne peut y avoir qu’un nombre limité d’espèces faisant la même chose avant que les ressources soient épuisées.


5/ Auto-préservation

Sans un fort instinct d’auto-préservation dans l’ADN d’un organisme, il aurait tendance à disparaître avec le temps ce qui éliminerait cet ADN. Bien que la coopération soit un autre modèle important, l’instinct d’auto-préservation est fort dans tous les organismes et peut causer un comportement violent, erratique et/ou destructif pour tous ceux qui les entourent.


6/ Réplication

Un élément de construction fondamental de diverses vies biologiques est la réplication hautement fidèle. L’unité fondamentale de réplication semble être la molécule d’ADN qui fournit un modèle pour la progéniture à construire à partir d’éléments de construction physiques. Il y a une variété de méthodes de réplication, mais la plupart peuvent être regroupées en types sexués et asexués.


7/ Coopération

La compétition a tendance à décrire la plupart des systèmes biologiques, mais la coopération à des niveaux variés est tout aussi importante. En fait, la coopération d’une bactérie et d’une simple cellule crée probablement la première cellule complexe et toute la vie que nous voyons autour de nous. Sans la coopération, il n’y a pas de groupes qui survivent et la coopération des groupes donne lieu à des formes d’organisation encore plus complexes. La coopération et la compétition ont tendance à coexister à de multiples niveaux.
Le dilemme du prisonnier est une célèbre application de la théorie des jeux dans laquelle deux prisonniers sont mieux disposés à coopérer l’un avec l’autre, mais si l’un des deux triche, pour l’autre c’est mieux de tricher. Ainsi est le dilemme. Ce modèle apparaît dans la vie économique, dans la guerre et beaucoup d’autres domaines de la vie humaine. Bien que le dilemme du prisonnier mène théoriquement à un mauvais résultat, dans le monde réel, la coopération est presque toujours possible et doit être explorée.
8/ Organisation hiérarchique

La plupart des organismes biologiques complexes ont un sens inné de la façon dont ils doivent s’organiser. Bien que tous ne se retrouvent pas dans des structures hiérarchiques, nombre d’entre eux le font, en particulier dans le règne animal. Les êtres humains aiment penser qu’ils ne sont pas concernés par cela, mais ils ressentent l’instinct hiérarchique aussi fortement que dans tout autre organisme. Cela comprend l’expérience de la prison de Stanford et les expériences de Milgram, qui démontrent ce que les humains ont appris de nombreuses années auparavant : la réaction humaine est influencée par l’autorité. Dans une hiérarchie de dominance comme la nôtre, nous avons tendance à nous tourner vers le leader pour obtenir des conseils sur la conduite à tenir, plus particulièrement dans des situations de stress ou d’incertitude. Par conséquent, les figures d’autorité ont une responsabilité sur le bien agir, qu’elles le veuillent ou non.


9/ Mesures d’incitation

Toutes les créatures réagissent aux incitations pour rester en vie. C’est la vision de base de la biologie. Des incitations constantes auront tendance à amener une entité biologique à avoir un comportement constant dans une certaine mesure. Les humains sont concernés et sont particulièrement d’excellents exemples de la nature de la biologie axée sur l’incitation ; cependant, les humains sont compliqués en ce que leurs intentions peuvent être cachées ou intangibles. La règle de la vie est de répéter ce qui fonctionne.


10/ La tendance à minimiser la production d’énergie (mentale et physique)

Dans un monde physique régi par la thermodynamique et la concurrence pour l’énergie et les ressources limitées, tout organisme biologique qui gaspille de l’énergie serait gravement désavantagé pour sa survie. Par conséquent, nous voyons dans la plupart des cas que le comportement est gouverné par la tendance à minimiser la consommation d’énergie quand c’est possible.


Systèmes

1/ Boucles de rétroaction

Tous les systèmes complexes sont sujets à des boucles de rétroaction positives ou négatives par lesquelles A provoque B qui à son tour influence A (et C) etc…, avec des effets d’ordre supérieur qui résultent fréquemment du mouvement continu de la boucle. Dans un système homéostatique, un changement de A est souvent remis dans le droit chemin par un changement inverse en B pour maintenir l’équilibre du système, comme avec la température d’un corps humain ou le comportement d’une culture organisationnelle. Les boucles de rétroaction automatiques maintiennent un environnement « statique » à moins et jusqu’à ce qu’une force extérieure modifie la boucle. Une « boucle de rétroaction en cas d’emballement » décrit une situation dans laquelle la sortie d’une réaction extérieure devient son propre catalyseur (autocatalyse).


2/ Equilibre

L’homéostasie est un processus par lequel les systèmes s’autorégulent pour maintenir un état d’équilibre qui leur permet de fonctionner dans un environnement changeant. La plupart du temps, ils le dépassent ou le sous-estiment un peu et doivent continuer à s’ajuster. Comme un pilote aux commandes d’un avion, le système s’écarte plus souvent de sa trajectoire. Tout dans un système homéostatique contribue à le maintenir dans une gamme d’équilibre, il est donc important de comprendre les limites de la gamme.
3/ Goulots d’étranglement

Un goulot d’étranglement décrit l’endroit où un flux (tangible ou intangible) est stoppé, l’empêchant ainsi de revenir en mouvement continu. Comme avec une artère bouchée ou un drain bloqué, un goulot d’étranglement en production de n’importe quel bien ou service peut être petit mais avoir un impact disproportionné s’il se trouve dans un chemin critique. Cependant, les goulots d’étranglement peuvent être également une source d’inspiration puisqu’ils nous forcent à reconsidérer s’il existe d’autres voies vers le succès.


4/ Échelle

L’un des principes les plus importants des systèmes est qu’ils sont sensibles à l’échelle. Les caractéristiques (ou comportements) ont tendance à changer quand vous les augmentez ou les réduisez. Dans l’étude des systèmes complexes, nous devons toujours quantifier grossièrement – au moins par ordre de grandeur - l’échelle à laquelle nous observons, analysons ou prédisons le système.


5/ Marge d’erreur

De même, les ingénieurs ont également pris l’habitude d’ajouter une marge d’erreur dans tous les calculs. Dans un monde inconnu, conduire un bus de 4 tonnes au-dessus d’un pont construit pour supporter précisément 4,1 tonne est rarement un signe d’intelligence. Ainsi, dans l’ensemble, peu de ponts modernes ne défaillent jamais. Dans la vie pratique en dehors de l’ingénierie physique, nous pouvons souvent nous donner des marges d’erreur aussi solides que le système de ponts.


6/ Roulement

Les compagnies d’assurance et les services d’abonnement sont bien conscients du concept de roulement – chaque année, un certain nombre de clients sont perdus et doivent être remplacés. Rester immobile est l’équivalent de perdre, comme vu dans le modèle appelé « l’effet de la reine rouge ». L’effet de roulement est présent dans de nombreux systèmes commerciaux et humains : Un chiffre constant est périodiquement perdu et doit être remplacé avant que de nouveaux chiffres ne soient ajoutés au-dessus.


7/ Algorithmes

Bien qu’il soit dur à définir précisément, un algorithme est généralement un ensemble automatisé de règles ou un « plan » menant à une série d’étapes ou d’actions aboutissant à un résultat souhaité, et souvent déclarés sous la forme d’une série de « Si -> Alors ». Les algorithmes sont mieux connus pour leur utilisation dans l’informatique moderne, mais ils sont aussi une fonctionnalité dans la vie biologique. Par exemple, l’ADN humain contient un algorithme pour construire un être humain.
Merci pour cet article pertinent. Je remarque que certains modèles semblent plus difficiles à exploiter dans la vraie vie. J'ai l'impression qu'ils ont plutôt pour fonction de comprendre le monde.

Je ne sais pas si on peut le qualifier de modèle mental mais voici un constat que j'ai fait et qui pourrait s'y apparenter.

L'illusion de la justice

De nombreuses personnes disent que la vie est injuste, qu'ils n'ont pas eu de chance ou bien l'inverse.

La justice n'est rien de plus qu'un fruit de la perception de l'être humain.

Quand un lion mange une antilope, quand une personne naît dans une région du monde défavorisée, il n'y a que des événements qui surviennent.

Pas plus que lorsqu'une étoile se fait dévorer par un trou noir.

En enlevant de votre esprit toute notion de justice ou d'injustice, vous arrivez à l'objectivité : vous êtes venus au monde avec certains paramètres, à vous de faire avec pour créer votre propre justice.
Fauve noir a écrit : 04.06.21 Merci pour cet article pertinent. Je remarque que certains modèles semblent plus difficiles à exploiter dans la vraie vie. J'ai l'impression qu'ils ont plutôt pour fonction de comprendre le monde.

Je ne sais pas si on peut le qualifier de modèle mental mais voici un constat que j'ai fait et qui pourrait s'y apparenter.

L'illusion de la justice

De nombreuses personnes disent que la vie est injuste, qu'ils n'ont pas eu de chance ou bien l'inverse.

La justice n'est rien de plus qu'un fruit de la perception de l'être humain.

Quand un lion mange une antilope, quand une personne naît dans une région du monde défavorisée, il n'y a que des événements qui surviennent.

Pas plus que lorsqu'une étoile se fait dévorer par un trou noir.

En enlevant de votre esprit toute notion de justice ou d'injustice, vous arrivez à l'objectivité : vous êtes venus au monde avec certains paramètres, à vous de faire avec pour créer votre propre justice.
Je ne suis as d'accord avec toi @Fauve. Même s'il m'a semblé comprendre que ton raisonnement reposait sur une opposition entre les notions de subjectivité et d'objectivité, on ne peut pas dire qu'il existe des inégalités subjectives et que les inégalités objectives s'annulent.

Du coup, je suis d'avis qu'il y a deux poids, deux mesures, et deux contextes.

Pour moi ça revient à traiter une partie du problème en oubliant l'autre moitié. J été pose une question simple, qu'est-ce que tu appelles égalité ? Justice et équité ? Quelle distinction tu fais ?

Et maintenant, si tu regardes cette image à quoi tu penses ? Il y a peut-être des personnes qui se plaignent parce que du point de vue des autres elles manquent de reconnaissance vis-à-vis d'autres personnes dans une situation bien pire.

https://www.casimages.com/i/210604095320673091.jpg.html

Mais pour résoudre ce problème de comparaison, il suffit de prendre le hauteur pour étudier le problème de manière plus macro ou se doter d'instruments de mesure que se veulent plus objectifs.

Est-ce qu'une personne qui ne se plaint pas d'une situation injuste est-elle plus noble/ plus humble/ plus méritante ? Au final si la situation est réellement injuste la réaction de la personne ne change rien à un état de fait. Le discours est une chose, les biais de perception et les nuances à apporter des évidences si on veut être exhaustif dans son analyse mais il y a des constats qu'on peut difficilement contredire.

https://www.casimages.com/i/210604095331351362.png.html

Je prends un autre exemple. FK avait pris une image du type du graphique pour montrer que si à CT la courbe était baissière, à long terme elle était haussière. Pour les inégalités je suis convaincue qu'il en va de même. Pour tirer une conclusion il faut toujours définir un cadre, un contexte et son lot d'hypothèses. Changer le cadre et les hypothèses revient à modifier la conclusion d'une question de recherche. Mais on peut tout de même retenir les hypothèses les plus pertinentes entre deux problèmes analogues.
Je ne suis as d'accord avec toi @Fauve. Même s'il m'a semblé comprendre que ton raisonnement reposait sur une opposition entre les notions de subjectivité et d'objectivité, on ne peut pas dire qu'il existe des inégalités subjectives et que les inégalités objectives s'annulent.
Que veux-tu dire quand tu dis que les inégalités objectives s'annulent ?
Du coup, je suis d'avis qu'il y a deux poids, deux mesures, et deux contextes.

Pour moi ça revient à traiter une partie du problème en oubliant l'autre moitié. J été pose une question simple, qu'est-ce que tu appelles égalité ? Justice et équité ? Quelle distinction tu fais ?
L'égalité est une notion humaine qui vient d'un idéal selon lequel toute personne doit faire l'objet d'un traitement identique en termes de sélection, de droits et de devoirs.

La justice est une notion humaine selon laquelle un traitement impartial et objectif doit être rendu pour tout problème rencontré par un ou des individus, sans distinction.

Faire preuve d'équité, c'est attribuer à chacun ce qui lui est dû.

Ces trois notions, pour moi, renvoient à une perception de l'être humain du monde qui l'entoure et des interactions qui s'y déroulent.


Est-ce qu'une personne qui ne se plaint pas d'une situation injuste est-elle plus noble/ plus humble/ plus méritante ? Au final si la situation est réellement injuste la réaction de la personne ne change rien à un état de fait. Le discours est une chose, les biais de perception et les nuances à apporter des évidences si on veut être exhaustif dans son analyse mais il y a des constats qu'on peut difficilement contredire.

https://www.casimages.com/i/210604095331351362.png.html

Je prends un autre exemple. FK avait pris une image du type du graphique pour montrer que si à CT la courbe était baissière, à long terme elle était haussière. Pour les inégalités je suis convaincue qu'il en va de même. Pour tirer une conclusion il faut toujours définir un cadre, un contexte et son lot d'hypothèses. Changer le cadre et les hypothèses revient à modifier la conclusion d'une question de recherche. Mais on peut tout de même retenir les hypothèses les plus pertinentes entre deux problèmes analogues.
Je trouve tes idées pertinentes, cependant ce n'était pas l'objet de ma réflexion.

Mon idée était de dire que dans l'univers on trouve des évènements qui échappent au contrôle de l'homme et qui font fi de sa perception :

- une étoile avalée par un trou noir
- une supernova
- la mort d'une personne
- un prédateur dévorant une proie

Nous trouvons ces situations injustes car nous avons une perception influencée par différents facteurs, comme notre sensibilité, notre sens de la justice et de l'équité, etc...

Cependant, en dépit de la perception qu'on en a, une personne née dans une région où vivre est difficile doit composer avec et se battre. Notre sensibilité est louable, mais elle ne lui est d'aucune utilité.

Comprendre cela nous permet de voir que la justice ou l'injustice n'existent pas, sauf dans notre esprit.
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