Safrania95 : Le commencement

Note : 63

le 30.11.2016 par Safrania95

224 réponses / Dernière par MrFuf le 07.07.2025, 10h14

La vie est faite de virages, d'obstacles à surmonter, d'audace, de surprises et de rencontres décisives. Racontez votre histoire, entrez dans la légende; partagez vos cheminements, vos interrogations, vos rencontres, vos aventures - foirées ou réussies, c'est pas le plus important - et recevez les avis et conseils des autres membres.
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Merci les gars pour vos conseils ! Ils sont bien avisés.

Crow t'as totalement raison sur le fait de se calmer de ne pas être immédiatement performant. Les choses prennent du temps et il faut accepter de passer par des phases d'apprentissage où on manque d'expérience, d'assurance. C'est petit à petit qu'on devient grand.

Onmyoji merci pour ton rappel : je crois également que ça va être la priorité numéro un que de travailler à réussir mon année. Si ce n'est la seule...

Par ailleurs, je crois avoir fait un pas en avant. Avec un de mes meilleurs potes on s'est chauffé pour faire aborder des meufs dans la rue. D'une part parce qu'on a conjointement constaté qu'il était peut-être temps. Et d'autre part parce qu'on s'est dit qu'il fallait passer à l'action.

On s'est donc retrouvé avant hier à la sortie de son taff pour tenter l'aventure. Vu qu'on flippait pas mal et qu'on avait pas mal de merde dans la tête ambiance croyances limitantes et toute la panoplie. On s'est fait des exercices mentaux pour les éliminer. Du coup mon pote a abordé une meuf avec laquelle il a discuté autour d'une minute. Puis elle lui a dit qu'elle avait un copain et ça s'est fini comme ça. Après j'ai moi-même abordé une meuf. J'ai dit bonjour et j'ai cru pendant deux secondes qu'elle allait même pas me répondre et passer son chemin en m'ignorant. Ce qu'elle a finalement pas fait. Elle a retiré son écouteur, a écouté mon "je te trouve jolie blabla", a rigolé et a tracé son chemin. En fait j'étais hyper gêné et elle a du le ressentir. Sa réaction ressemblait aussi à de la gêne. On était content de nous. L'objectif était d'en faire "juste une" pour voir quel genre d'émotion cela allait suscité en nous. Du coup, beaucoup d'espoir. Par ailleurs, un truc qui m'a énormément motivé et aussi donné le courage d'aborder c'était de me dire que l'objectif était justement d'en faire "juste une". Un très bon mantra. et d'ailleurs ça rejoint ce que m'a dit Crow dans son message : on n'est pas au top dès le départ mais c'est ok.

Hier, on a voulu réitérer l'aventure. Sauf que cette fois-ci, pour ma part du moins, j'avais de la merde dans la tête puissance cent. Une grosse désillusion. Je me suis dit pendant tout le trajet pour rejoindre mon pote que ça servait à rien, que j'arriverais pas, que de toute façon "je suis comme ça", c'est-à-dire incapable d'être sociable, en paix et heureux, de plaire à des meufs, de vivre l'aventure et d'être libre. Du coup, on a passé une bonne heure ou deux à tenter de déconstruire ce merdier. Au bout d'une heure, j'ai fini par chialer pour des raisons que je tairai ici mais qui rejoignent le travail que je fais en thérapie avec mon père. Ca m'a énormément secoué mais ça m'a fait un bien salvateur. Je pense qu'il faut que je continue dans le travail sur cette émotion. On a fini la séance comme ça. On n'a pas abordé car on s'est dit que le travail qu'on a fait sur nos émotions suffisait. Et que de toutes les manières, le but de cette démarche est de se libérer, pas d'aborder cinquante filles par jour. Et que l'abordage de la veille avait fait remonté les émotions sur lesquelles on a travaillé aujourd'hui. Contrat rempli en somme. Je suis rentré chez moi et j'ai fait un truc que j'avais pas fait depuis une bonne année : j'ai glandé sur mon ordinateur à regarder des films, du porno jusqu'à trois heures du matin. Ensuite j'ai dormi jusqu'à seize heure. Donc si mes calculs sont exacts j'ai dormi treize heures... Un record ! Rétrospectivement, je pense que j'ai eu besoin de cette phase pour canaliser et accepter mes émotions. Et que j'ai eu besoin de treize heures de sommeil pour intégrer les progrès faits par la thérapie du soir avec mon pote.

Aujourd'hui, je me suis réveillé à seize heure donc. J'ai commencé à ranger mon nouvel appartement. Et j'ai rejoint à dix-sept heures mon pote. Pendant tout le trajet je me disais que j'aurai aucun problème à aborder. Les tergiversations et les doutes de la veille avaient tout simplement disparus. Pendant tout le trajet je me suis fait la réflexion qu'aborder serait une formalité. J'en étais assez étonné d'ailleurs, et plutôt content. Je me dis que ces doutes ressortiront à un moment ou à un autre et qu'à ce moment il faudra les retraiter. En arrivant et en voyant mon pote, le doute a ressurgit presque immédiatement (étonnant). Mon pote badait à cause d'une meuf donc on a refait quelques exos sur le mental. À la fin on a réabordé une meuf chacun. Lui ça a été rapide. Et moi j'ai eu le temps d'échanger un peu plus longtemps que l'avant veille. La meuf était américaine, avait une voix hyper classe et aussi un diner à passer. Donc ça s'est fini rapidement. Mais bon, c'était mieux que l'avant veille. Mon pote aussi était assez étonné de constater que durant toute notre entrevue (avec mon pote pas avec la meuf) j'avais l'air beaucoup plus détendu et que j'avais les traits du visage beaucoup plus décontractés. L'objectif d'abordage atteint, on s'est posé sur des vélibs et on a tapé causette à une meuf qui essayait tant bien que mal d'en trouver un en bon état. J'étais assez content de voir que j'étais à l'aise pour papoter.

Finalement, je suis chez moi et j'écris ce message. Je me dit que mon but n'est pas vraiment d'aborder des meufs dans la rue. Mais que c'est un exercice qui a la qualité non négligeable de me rapprocher d'un autre objectif qui me tient beaucoup plus à coeur et qui est d'être en paix, serein, spontané, rempli d'estime, sociable, vivant et libre. Je veux marcher sur ce sentier. D'ailleurs FK disait un truc intéressant dans mon journal :

FK a écrit : 11.03.22 En fait je pense que ça se résume à la spontanéité. Soit tu réfléchis pas / t'as pas peur et t'es facilement spontané, soit tu réfléchis, tu te trouves, tu terrasses tes peurs et ça te permet de plus avoir rien à foutre de rien et donc d'être spontané.

C'est ça que je cherche !


:fuckyeah: :challengeaccepted:
Yo FTS !

Je me force à moitié à écrire ici ce soir. Une partie de moi me dit qu'il faut que je le fasse pour avoir des retours de mecs qui s'y connaissent mieux que moi en relations humaines.

J'ai continué sur ma lancée de début de semaine. J'ai rejoint mon pote et désormais wing vers 18h30. J'avais pas spécialement d'appréhension à l'idée d'aborder ce soir. De la peur oui, mais tout un bruit mental, fait de mauvaises croyances et de dévalorisation, non. Ce qui est plutôt encourageant. J'avais pas vraiment envie de faire du chiffre pour du chiffre. Aborder une meuf, non, mais aller voir une fille qui a l'air sympa, oui. Bref. On croise une fille belle, fine, bien habillée et avec du style. Mon pote me propose d'y aller mais je refuse. En fait, j'ai pas senti d'ouverture de la part de la meuf, je me suis dit que c'était le genre à ne pas vouloir se faire aborder. Du coup mon pote tente le coup mais je ne me suis pas trompé et la meuf lui met une veste. J'ai vu que ça l'a un peu déstabilisé et surtout que ça a activé en lui tout un noeud de croyances autour du fait que la drague de rue est un truc de charo, que ça se fait pas, que ça dérange les meufs, qu'on est des harceleurs, qu'on est relou. Tous ces trucs là qui peuvent moi-même m'envahir à tout moment. Du coup, j'ai vraiment essayé de tenir à distances ces émotions sur le moment et j'ai essayé de détourner notre attention de ce bazar.

Un peu plus tard j'aborde à mon tour. Une fille métisse avec un corps pas mal. J'y vais, je lui dit "qu'elle a l'air cool" mais elle est pas intéressée. J'avais pas envie de faire une approche directe du style "je te trouve jolie", j'avais le sentiment que ça ramenait l'interaction à quelque chose de purement physique qui est pas terrible et qui fait charo. Croyance limitante ?

En fait, je suis content d'avoir abordé, d'un autre côté, je me suis dit que je suis assez loin de ce que je veux créer actuellement. Et surtout je me dis que la drague de rue est quelque chose d'assez dur à faire si on veut bien le faire. C'est-à-dire créer un moment magique ou du moins suffisamment intéressant pour que des deux côtés on ait envie d'essayer d'aller un peu plus loin. Du coup, aborder est pour moi plus l'occasion de sortir de ma bulle et d'apprendre à aller vers les autres qu'une réelle tentative de pécho une meuf. Bien sûr si ça doit arriver je serai preneur.

Pour info vers 17h00 en prenant le RER j'ai discuté sur le quai avec une touriste qui était avec son gosse. Pendant cinq minutes environ je pense. Elle est venue me demander un renseignement et j'ai embrayé en lui posant quelques questions. Je me suis dit un peu plus tard que j'aurais dû tenter un truc dans le style proposition de lui faire visiter un quartier que j'aime bien surtout qu'elle semblait avoir envie de parler.
Je ne vois pas pourquoi tu devrais limiter ton approche à quelque chose de moins connoté. Par contre le faire avec un peu d'élégance, au moins dans le choix des mots, peut te débloquer certaines situations suivant les nanas que tu cibles.

Il y a pas mal de journaux qui parlent de ça de mémoire sur fts mais je pense que démarrer par celui d'olfff te donnerait quelques idées.

Pour être plus concret : pour éviter le joli, le charmant ou le mignonne : tu peux tenter un poil plus travaillé :
Tu as un style incroyable
Tu dégages quelque chose de très séduisant

Après dans les classiques le compliment sur les yeux ou le sourire ça passe souvent bien.
The_PoP a écrit : 16.07.22Je ne vois pas pourquoi tu devrais limiter ton approche à quelque chose de moins connoté.

En fait j'assume moyennement le fait d'aborder avec derrière l'idée qu'en fait c'est pour coucher. Même si au final c'est le but. Je suis pas à l'aise avec ça. Aussi j'ai le sentiment d'être en chien sur les meufs. Et j'ai pas envie de l'être tout en ayant une peur de lâcher ce trait de caractère car j'ai l'impression qu'en le lâchant je perdrais l'envie de rencontrer des meufs. Ou que quelque part je n'aurais plus la motivation de faire des rencontres. Chose qui me terrifie particulièrement, je veux dire de perdre l'envie de vivre des choses.

The_PoP a écrit : 16.07.22 Il y a pas mal de journaux qui parlent de ça de mémoire sur fts mais je pense que démarrer par celui d'olfff te donnerait quelques idées.

Bien vu ! J'irai faire un tour lorsque je serai en manque d'inspiration. Dommage que celui d'Holden ait été supprimé, c'était vraiment la pépite du forum.
Attend de découvrir celui d’Olfff.
J'ai besoin de faire un point ! Tant maintenant à l'instant T que généralement dans ma vie. Et ce qui suit est clairement de la mise à nu, le résultat d'une prise de conscience. Et ce n'est que ça. Donc pas forcément
intéressant du point de vue de la séduction mais intéressant du point de vue de ce que ça m'ouvre. Et nécessaire dans mon cheminement.

https://www.youtube.com/watch?v=vwcQAlR ... LL&index=1

Dernièrement j'ai réellement le sentiment d'avoir fait des progrès incommensurables. D'abord, cette première séance de thérapie avec mon père, ensuite, ce << schisme >> (c'est comme ça qu'on l'appelle avec mon pote) qui correspond à un moment où on faisait un travail intérieur avec mon pote et qui a clairement fait ressortir ce qui était déjà sorti pendant la thérapie, et enfin, cette randonnée dans les Alpes, qui quelque part m'a confirmé une vocation ou du moins une direction pour le moment solide que j'ai envie de suivre. Concernant ce dernier point, il y a des choses à expliquer. J'ai toujours été dingue de nature, d'aventure. Dès petit je partais seul dans la forêt avec mon chien et y passais des heures. J'avais pas plus d'un an d'après mon père. Plus tard, toujours avec mon père, il m'emmenait à la montagne, à la mer. On a fait un bout du GR20. Gravi un ou deux sommets. Bref. A l'adolescence, j'ai découvert les romans de voyages. D'abord, celui qui marqua un tournant, << On a roulé sur la Terre >> de Sylvain Tesson et Alexandre Poussin qui raconte leur tour du monde à vélo. J'étais fasciné. Plus tard, les récits de Mike Horn qui m'ont instillés la faim d'aventure. Et entre, de nombreux autres en tout genre. Alors, cette idée de repartir explorer le monde fait son oeuvre depuis une bonne décennie dans ma tête. J'ai fait des tentatives. Quelques unes infructueuses. D'autres constructives. Et donc cette randonnée que je viens d'achever il y a quelques jours avec un ami.

C'était la première fois que je partais pour plus de cinq jours en itinérance et en semi-autonomie. Et c'est une révélation. Ou du moins l'étape finale d'une révélation. C'est réellement quelque chose qui me motive, me porte. C'est quelque chose que j'ai envie d'approfondir. Je veux me dépasser là-dedans, progresser. Et je me vois totalement en faire mon métier. Je me sens heureux comme ça à la montagne. Les choses sont simples, évidentes, motivantes.

Depuis quelques temps également une phrase de mon coach résonne dans un coin de ma tête : << écouter son petit enfant intérieur >>. J'ai l'impression que je dois renouer avec ce que j'ai toujours été. Et ressortir mes vielles passions du placard pour faire quelque chose de constructif, qui a un sens dans ma vie. Qui me parle, et qui finalement est évident pour moi.

J'écris tout ça parce que quelque chose me perturbe beaucoup en ce moment. Mon grand fantasme de vouloir être un séducteur, ultra sociable et charismatique se fane. Je n'ai pas le sentiment que poursuivre dans la conquête de cette identité, identité par défaut, ait un quelconque sens. Ce n'est pas moi. Je ne suis pas comme ça. Et quelque part je m'en fous. Je ressens ça comme un besoin de renouer avec quelque chose qui ait un sens pour moi. Être qui je suis.

Et quelque part j'ai peur. J'ai peur de n'être rien. D'être un petit moins que rien sans envergure qui traîne dans la nature. Qui n'a pas ce qu'il veut dans la vie mais s'en accommode car c'est un looser. De n'être personne et d'être seul. De finir sa vie seul, et de n'avoir jamais rencontré qui que ce soit. De ne jamais connaître la joie de rencontrer une femme. Et d'être abandonné par la société parce qu'il est non conforme. Parce qu'il ne correspond pas aux idéaux de la société.

Et pourtant malgré tout ça, j'ai le sentiment d'être << comme ça >>. Et ça m'effraie pour toutes les raisons que je viens d'évoquer.

En même temps, il y a quelque chose d'autre en moi. Quelque chose qui n'a jamais pu se révéler au grand jour. Probablement à cause de mon histoire familiale. Une sociabilité et une envie de rencontrer du monde. De découvrir le monde des humains. Un trait de caractère que je n'ai jamais vraiment exploité et que j'ai caché car mon << monde social >> était bien trop insécurisant. Une famille fracturée, un père absent, une mère toxique malgré elle et ses intentions, des camarades parfois hostiles et malintentionnés, une sensibilité exacerbée, plusieurs déménagements qui m'ont fait recommencer chaque fois à zéro, une adolescence violente marquée par des mauvaises fréquentations et la consommation de toxiques, un passage à l'hôpital et une lente reconstruction. Et dans tout ça une grande fragilité malgré un courage assez peu commun.

Cette randonnée, ces deux séances où j'ai fondu en larmes m'ont montré un autre chemin. Je ne veux plus chercher à plaire, je ne veux plus penser que les femmes sauveront ma vie. Les femmes telles que je les ai conçues jusqu'à présent ne m'intéressent plus. Et ça me fait me plonger dans l'inconnu car malgré tout je pense toujours autant désirer les femmes. Mais d'une manière différente que je dois découvrir, petit à petit.

Et puis également, un sentiment très résistant que l'on ne peut pas m'aimer tel que je suis. Que les autres ne peuvent pas m'aimer comme je suis.
Je trouve au contraire que ta prise de conscience est capitale du point de vue de la séduction. Il serait bien sûr malvenu de verbaliser tout ce que tu viens de dire à une target. Mais ça te permet certainement de mieux comprendre pourquoi ça ne fonctionne pas comme tu l’espères.

En fait, on est à peu près tous beaucoup plus transparents que ce qu’on espère. Particulièrement quand des besoins affectifs ou matériels entrent en jeu. En gros, on envoie tous « des ondes ».

Donc quand tu parles « d’être sauvé par une femme », il me semble lucide de supposer que cette attente est perçue par la gent féminine et considérée, à raison, comme une attente irréaliste.

Donc t’en rendre compte est probablement indispensable pour pouvoir corriger le tir.

Je ne suis pas psy mais si tes parents n’ont pas pu/su t’apporter ce dont tu avais besoin, la solution serait plutôt de « devenir ton propre parent ». C’est à dire de ne pas chercher auprès des autres ce dont tu as besoin, mais de « parler » à ton enfant intérieur. Rassure-le, guide-le, fort de ton expérience acquise et avec bienveillance.
Citadin a écrit : 01.08.22 Je ne suis pas psy mais si tes parents n’ont pas pu/su t’apporter ce dont tu avais besoin, la solution serait plutôt de « devenir ton propre parent ». C’est à dire de ne pas chercher auprès des autres ce dont tu as besoin, mais de « parler » à ton enfant intérieur. Rassure-le, guide-le, fort de ton expérience acquise et avec bienveillance.

Yo @Citadin !!!

Avec bien du retard et des excuses je te réponds que tu as absolument raison : être son propre parent c'est la clé pour retrouver une estime de soi saine sans chercher à combler un manque par le biais des femmes. Je te remercie de la piqûre de rappel, j'en avais bien besoin.


Bon ! Mon dernier message c'était le 31 juillet... Les choses ont bien changées. Ou plutôt bien avancées. Tout ce que je disais dans ce message semble avoir eu un impact extrêmement positif dans ma vie. Mes séances de thérapie avec mon père (particulièrement bouleversantes), avoir pleurer en présence de mon meilleur ami, avoir repleurer une autre fois pendant des vacances en famille. Quelque part, toutes ces larmes sont l'expression de mon acceptation de ce qui est : j'ai eu une vie compliquée depuis petit sur le plan affectif et relationnel. C'est comme ça, je n'y peux rien, mais j'en prends acte et j'avance. Quelque part je suis mon propre père et désormais je peux faire les choses comme j'en ai envie.

Ce que je disais aussi par rapport à l'identité de séducteur que je souhaitais incarner s'est révélée important dans ces changements que je constate. En fait c'est simple, je n'acceptais tellement pas que je sois, il faut le dire, faible et fragile sur le plan social que je me disais que la seule manière d'être acceptable et de m'accepter moi-même serait d'incarner cette image de grand séducteur véhiculée par la communauté. Mais cela relève du fantasme et la réalité est tout autre : j'ai un chemin à parcourir, des étapes à passer pour devenir quelqu'un d'accompli sur le plan social et amoureux. Donc, go ! Et c'est pas grave d'être en bas de l'échelle : c'est temporaire, c'est une étape pour aller plus haut. Et si j'accepte ça alors j'irai plus haut à un moment ou un autre.

Mine de rien ! Ces prises de conscience ont été déterminantes car assez miraculeusement, depuis celles-ci, à la fac ce n'est plus pareil. Cela fait déjà deux mois que je n'ai pas raté un cours, que je suis assidu. J'en récolte aujourd'hui les fruits avec des notes plus que satisfaisantes : 13, 12, 18 et 15. Je commence aussi à m'ouvrir aux autres. Je discute, je tisse des liens. La fac n'est plus un facteur de mal-être mais au contraire un facteur de bien-être. Je dirais même le facteur principal de mon bien-être actuel. Et pourtant les objectifs que je me suis fixés sont très simples : être présent en cours. C'est la seule contrainte que je me suis imposée. Au début du semestre, même travailler les cours ne rentrait pas dans mes objectifs. Mon seul but était d'avoir la solidité de venir en cours. Point. Et ça paye car l'envie de travailler les cours m'est venue naturellement.

Un autre facteur de bien-être c'est le sport dans lequel je m'investis en ce moment en parallèle des cours. Pourquoi ? Tout simplement parce que c'est l'endroit où je fais le plus de rencontres. Et où les rencontres que je fais sont d'une qualité tellement grande que ça me nourrit en tant qu'individu à un point que je n'avais pas ressenti depuis longtemps.

Dans ma vie les astres commencent à s'aligner : my time is coming !

Et pourtant malgré tout ça je sais que je dois rester humble. Que je ne dois pas crier victoire trop vite. Je dois maintenir les mêmes efforts que ceux que j'ai tenus jusqu'à présent : aller en cours, travailler, aller au sport. De la discipline. La réussite arrive par un quotidien rythmé, encadré et respecté.

Donc bon, les effets positifs c'est bien ! La rigueur et la simplicité c'est mieux ou plutôt pour être plus exact : indispensable.

Mécaniquement ça se débloque avec les meufs. J'ai fait quelques rencontres assez stylées. Notamment une avec laquelle quand je parle je ressens le "thrill" (le grand frisson pour les non-anglophone mais thrill ça sonne bien mieux = allez écouter thriller de Michael Jackson vous comprendrez ce que c'est : https://www.youtube.com/watch?v=sOnqjkJTMaA ça commence à 4:12). Je ressens cette émotion dans ma poitrine que j'avais plus ressentie depuis tellement longtemps. Je l'ai rencontrée sur le lieu de mon activité sportive. Un lieu où je rencontre pas mal de meufs en fait. Je m'étais demandé si d'ailleurs j'allais pas à en arriver à un point où ça poserait problème. Genre comment expliquer à chaque meuf que j'en drague d'autres. Un pote m'a dit à juste titre qu'en fait on s'en fout car je parle à qui je veux. Surtout que pour le moment je n'ai couché ou embrassé aucune. Donc le problème ne se pose pas. Et puis on verra bien.

Evidemment, la question de reprendre la drague se pose. Et clairement, d'une manière ou d'une autre ça va devoir se faire. J'aime bien le principe de "forcer le destin". En fait je drague déjà : mais je ne force pas. Je laisse venir ce qui vient naturellement et ça vient tout seul. Mais c'est vrai que je souhaite devenir beaucoup plus actif et entreprenant en drague.

Notamment à la fac. Endroit où je pense que le social proof fera son effet. Et je pense être fondamentalement quelqu'un de très bon en social proof quand les conditions sont réunies.

Mais aussi dans la vie de tous les jours. Dans la rue, le métro, tout ça.

Je vais m'engager dans une association étudiante.

Bref ! Faudra que je raconte cette histoire avec cette meuf. Je vais l'appeler Thriller d'ailleurs.

Et putain le nombre incalculable d'opportunités qui se présentent à moi en termes de meufs en ce moment c'est putain de motivant. Des regards, des sourires, de l'envie. C'est fou ! Il faut vraiment que je passe le pas. Le pas d'avoir le courage de décider "maintenant j'y vais, j'essaie et tant pis si ça foire, l'objectif c'est de tenter". Ca aussi c'est un truc que j'ai compris. Le but ce n'est pas que ça marche à chaque fois comme sur des roulettes, d'être ultra confiant, d'être "trop fort". Le but c'est d'y aller, avec sa personne, avec ses doutes, ses peurs, ses faiblesses, ses incapacités, et putain c'est trop bon comme ça ! C'est la vie ! Je n'ai pas à être parfait. J'ai juste à essayer ! Donc les meufs va falloir y aller !

Comme vous pouvez le constater je suis quelqu'un qui s'emballe pas mal ! Tout prend des proportions énormes chez moi ! Mais je le jure tout est sincère et authentique ! Je kiffe ma vie dans toute son imperfection ! Et dieu sait que je suis imparfait sur énormément de choses ! Mais c'est ok ! C'est moi c'est comme ça ! Et le progrès et l'amélioration commencent par accepter qu'au début rien n'est fait et qu'on est imparfait !

Donc bon ! De belles perspectives en vue !

Et promis ! Je m'y engage : je ferai des fields reports de mes succès ! Parce que j'ai le sentiment que je dois rendre à FTS et à la communauté ce qu'ils m'ont donné : la possibilité d'une réussite personnelle par le constat de la réussite des autres !

Bref ! Je vais me calmer et aller dormir ! Je suis un peu en ébullition là tout de suite !
The_PoP a écrit : 28.07.22 Attend de découvrir celui d’Olfff.
Salut @The_PoP !!!

Désolé pour le temps de réponse. J'ai commencé à lire le journal d'OLFFF. En fait, je le connaissais déjà. J'avais lu quelques passages il y a quelques années. Il m'avait déjà impressionné. Là j'ai recommencé du début. C'est fou sa simplicité. Ca donne vraiment envie de s'y mettre. Je crois que ce qui m'impressionne le plus c'est l'état d'esprit général qui transparaît dans le récit de ses sorties drague. Il y a vraiment un truc qui me fascine (mdr presque la larme à l'oeil au passage). Je pense que je vais continuer la lecture assez régulièrement pour m'imprégner du mood.

Ca pousse quand même à se demander ce qui me manque pour faire pareil ? J'ai pas l'impression qu'il manque grand chose d'ailleurs. Surement un peu plus de motivation, d'esprit de liberté ? Parfois je me dis : "c'est juste un pas à faire".

Et puis y'a tout ce que j'ai déjà fait en SPU qui me revient à l'esprit. En vrai, je sais le faire vu que je l'ai déjà fait. Simplement ça marchait pas trop. Sur quelques centaines d'abordages j'ai eu très peu de succès. D'où ma décision d'arrêter et de me recentrer sur des activités plus constructives (fac, sport, famille, potes). Je pense que je devais avoir un décalage. Des problèmes pas réglés. Un empilement d'un mélange de croyances limitantes, carences affectives, de peur, de sentiment d'insécurité, de déconnexion des autres. Bref, tout ce qu'il faut pour que ça marche pas en drague.

Mais bon, j'ai fait un sacré ménage. Aujourd'hui, je me sens tellement mieux et tellement plus prêt à évoluer.

J'ai envie de me lancer, de lâcher-prise, de me faire confiance, d'exercer ma liberté mais y'a toujours le spectre du "tu l'as déjà fait et t'as pas réussi" qui me pousse à ne pas agir, à attendre d'être "prêt".

Alors effectivement ça se débloque : dans mon sport je commence à rencontrer des gens, des meufs. A la fac j'arrive à aller en cours, parler aux gens. Mais je me sens encore bloqué à certains moments.

Par exemple aujourd'hui je suis allé réviser au Starbucks : y'avait une meuf vraiment mignonne une table devant moi. J'ai rien tenté alors que j'aurais pu.

Bref. Tout ça me fait penser que j'ai l'impression de vivre quelque chose de très paradoxal en ce moment et depuis quelques semaines/mois. D'un côté, je commence à prendre confiance en moi dans certaines situations, à certains endroits. Et d'un autre côté, j'ai comme une chaîne, un boulet, qui m'empêche d'avancer à des moments.

Je veux que ça se débloque et je sens que ça se débloque. Mais parfois c'est un peu lent, et je m'en sens frustré. Mon appétit est fort (en terme de meuf mais aussi et surtout en terme d'expérience de vie) et je sais pas trop forcément quoi faire de plus pour que ça avance plus vite.

Bon sinon quand même : la bonne nouvelle : ça avance bien avec Thriller.

Pour retracer l'histoire : il y a quelques semaines on s'était parlé à la salle de sport. D'ailleurs c'était elle qui était venue vers moi. Elle avait engagé la discussion je sais plus comment. On s'est ensuite parlé à plusieurs reprises sur des intervalles de quelques jours. Il y a une semaine, j'avais envie de passer la deuxième et j'ai proposé d'échanger les numéros. On a échangé nos Instagram. Quand je lui ai demandé son numéro je me suis senti particulièrement pas confiant mdr. Même très fébrile. Mais je voulais absolument tenté un truc donc je l'ai fait. Et même si sur le moment c'était un peu weird au final c'est passé puisqu'hier on a discuter environ vingt minutes par message. On s'est dit qu'on se reverrait pour faire du sport ensemble.

Et puis toujours dans la salle, j'échange assez souvent des regards avec des meufs et il y a des possibilités d'ouverture mais j'y vais pas toujours. Hier justement avec une meuf on se matait de loin. J'ai hésité trop longtemps et ai laissé passer ma chance puisqu'elle s'est barrée avant que j'aille lui parler.

Je parle aussi avec la meuf du staff qui est vraiment cool. Je pense que je vais lui proposer de boire un verre un de ses quatre.

Donc c'est un peu pour ça que je dis que ça se débloque. Mais en même temps je ressens encore tellement de fragilité. Mes acquis sont justement loin d'être acquis. Je me sens encore vivre dans une forme de peur. Peur de l'avenir. Peur de ne pas réussir à obtenir ce que je veux (à savoir une forme d'accomplissement et de plénitude). Et pourtant aussi je ressens un grand espoir à la vue de mes progrès récents.

Bref beaucoup de confusion mais une volonté très forte d'avancer.

En fait vraiment beaucoup de peur et, partant, une envie immense de la dépasser !
Bravo pour la fac et ton travail sur le reste, c'est courageux car ça n'a pas dû être simple.
C'est normal d'avoir peur de sortir de la zone de confort où ton échec perçu t'avait ramené.
Qu'en était-il en réalité: tu as fait quelques centaines d'abordages sans te décourager et tu as tenté de choses. Ça n'a pas donné tant de résultats mais en termes de proportions, suivant le terrain choisi ça peut déjà être correct.
Surtout qu'il me semble que tu dis avoir réviser ton style depuis ce qui est un facteur majeur, au delà de ton "état psychique". Là tu as avancé sur ce plan, et c'est vrai que ça peut aider sur le plan confiance en soi. Mais maintenant que tu as effacé certaines choses tu es en validation de ce qui est "en dessous" parce que tu ne sais pas vraiment qui tu es sans ces chaînes. Bien sûr tu as dans l'idée que tu peux faire mieux, mais tu peux aussi avoir peur de mettre cette image à l'épreuve du feu.
Peut-être que tu pourrais commencer par te définir par tes envies et ce que tu (en) fais, plus que par ton degré d'expertise et ton succès.
Avec Thriller tu ne te souviens plus de ce que vous vous êtes dits parce que tu as accompagné le mouvement.
Cherche seulement à passer un bon moment parce que tu suis une envie, l'enjeu derrière est secondaire: même si une nana te plaît, ce n'est jamais que sur une image: tu ne jouerais pas ta vie juste pour un tableau, ça n'arrivera pas pour une nana. Au mieux, l'image prendra vie, et tu en feras quelques chose. Au pire, ça restera un souvenir dans ta galerie "d'exploits" et moments à raconter.
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