
Sommes nous tous un potentiel red flag?
Des malentendus peuvent arriver même entre personnes de bonne foi qui ne sont ni en phase de séduction, ni en couple (du moins, à ma connaissance
).

Je lis sans faire d'effort Onmy.
Je te laisse faire tes expériences de sucre, comme il m'est arrivé de le faire. Avant.
Je suis pragmatique plus que lapidaire. Mais accepte volontiers que ma façon de voir ne soit pas partagée.
Tu me fais rire Citadin, merci
Je te laisse faire tes expériences de sucre, comme il m'est arrivé de le faire. Avant.
Je suis pragmatique plus que lapidaire. Mais accepte volontiers que ma façon de voir ne soit pas partagée.
Tu me fais rire Citadin, merci

Tu devrais, parce que ça se voit...
« Connais toi toi-même »
Ça ne date pas d’hier.
Ça ne date pas d’hier.
Se connaître aide, c'est sûr. Mais ce genre de situations fait douter de soi.
On se dit souvent "mais si j'avais tort, si j'en faisais des tonnes, etc".
Et les personnes qui sont toxiques activement sont celles qui stimulent à fond ces mécanismes.
Et avec les autres, on est pas pour autant rendus: le fait de voir qu'il n'y a pas d'intentions néfastes dans leurs antagonismes peut justement initier la pensée qu'on est trop rigide et que ce qui compte, c'est l'accord avec l'autre puisqu'après tout, il bénéficie de l'effet d'aura de toutes les autres choses qu'on aime chez lui.
Mais sans parler des gens qui présenteraient des red flags pour tous les observateurs un peu avertis,
il y a un facteur qu'il ne faut pas oublier:
le fait que tolérer certaines choses n'est souvent qu'une part du problème.
Et qu'elles peuvent avoir des répercussions autres, contextuelles et insidieuses.
Par exemple, une personne avec des goûts différents, une culture ou une religion différente mais qui en tolère une autre (et qui est apparemment tolérée), ça existe, mais le fait que ces éléments nous soient très intrinsèques va souvent créer des antagonismes de fait, bien qu'on tolère le concept chez l'autre.
Par exemple, un athée peut accepter la religion et les croyances de sa partenaire, mais pas forcément toutes les manifestations de ces croyances, parce qu'à un moment, il va juste trouver ça absurde, inadapté, inhumain ou non éthique pour lui.
Après, j'ai beau mentionner l'effet d'aura, je ne suis pas pour décortiquer les gens point par point, c'est souvent vain et on finira toujours par trouver un truc qu'on aime pas qui nous fera dire "Non". Ou une accumulation de petites choses qui prendront l'aspect d'une montagne alors que ce sont des grains de poussière que l'on aurait pu glisser sous le tapis.
Finalement, le mieux ça reste encore de communiquer et dire ce qui bloque.
Parce que compter les points dans son coin, ça reste quelque chose de très unilatéral, et figé dans un truc un peu irréel; notre regard, qui n'est pas ce qu'est l'autre. Il vaut mieux que cet autre s'exprime.
ça permet déjà de dissimuler des malentendus, et puis on peut aussi vite voir si les mots sont en accord avec les actes.
ça ne répond pas à la question, mais les gens "parfaits" ou neutres, sans défauts ou sans qualités saillantes qui pourraient faire bugger quelqu'un d'autre, sont a priori rares.
Mon expérience est que même des gens très bien ont des facettes surprenantes et détonnant avec leur personnage, et ça me paraît pas surprenant que de là, ça rende ces facettes insupportables à quelqu'un qui aimerait le reste. Ou tout simplement, on trouvera toujours quelqu'un pour ne pas aimer un aspect ou un autre, pour une question d'expérience.
Mais si ce qu'on est est un red flag pour quelqu'un peut-être que ce n'est pas nous le problème, peut-être que l'autre aussi a mal digéré son expérience, l'a mal comprise et intégrée...
Si pour reprendre l'exemple précédent, la nana un peu religieuse va de temps en temps dans son lieu de culte préféré, et que le mec se met à flipper parce qu'il a l'expérience d'une autre nana qui était vraiment trop chiante/tarée à cause de sa religion en mode endoctrinée, c'est une connerie, parce que tous les gens qui vont dans un lieu de culte ne le font pas parce qu'ils ont le cerveau lavé ou pour pratiquer "aveuglément", mais aussi pour le partage ou pour se retrouver avec des gens qui ont un noyau de valeurs communes.
Donc ça ne résultera pas nécessairement dans les mêmes effets.
On se dit souvent "mais si j'avais tort, si j'en faisais des tonnes, etc".
Et les personnes qui sont toxiques activement sont celles qui stimulent à fond ces mécanismes.
Et avec les autres, on est pas pour autant rendus: le fait de voir qu'il n'y a pas d'intentions néfastes dans leurs antagonismes peut justement initier la pensée qu'on est trop rigide et que ce qui compte, c'est l'accord avec l'autre puisqu'après tout, il bénéficie de l'effet d'aura de toutes les autres choses qu'on aime chez lui.
Mais sans parler des gens qui présenteraient des red flags pour tous les observateurs un peu avertis,
il y a un facteur qu'il ne faut pas oublier:
le fait que tolérer certaines choses n'est souvent qu'une part du problème.
Et qu'elles peuvent avoir des répercussions autres, contextuelles et insidieuses.
Par exemple, une personne avec des goûts différents, une culture ou une religion différente mais qui en tolère une autre (et qui est apparemment tolérée), ça existe, mais le fait que ces éléments nous soient très intrinsèques va souvent créer des antagonismes de fait, bien qu'on tolère le concept chez l'autre.
Par exemple, un athée peut accepter la religion et les croyances de sa partenaire, mais pas forcément toutes les manifestations de ces croyances, parce qu'à un moment, il va juste trouver ça absurde, inadapté, inhumain ou non éthique pour lui.
Après, j'ai beau mentionner l'effet d'aura, je ne suis pas pour décortiquer les gens point par point, c'est souvent vain et on finira toujours par trouver un truc qu'on aime pas qui nous fera dire "Non". Ou une accumulation de petites choses qui prendront l'aspect d'une montagne alors que ce sont des grains de poussière que l'on aurait pu glisser sous le tapis.
Finalement, le mieux ça reste encore de communiquer et dire ce qui bloque.
Parce que compter les points dans son coin, ça reste quelque chose de très unilatéral, et figé dans un truc un peu irréel; notre regard, qui n'est pas ce qu'est l'autre. Il vaut mieux que cet autre s'exprime.
ça permet déjà de dissimuler des malentendus, et puis on peut aussi vite voir si les mots sont en accord avec les actes.
ça ne répond pas à la question, mais les gens "parfaits" ou neutres, sans défauts ou sans qualités saillantes qui pourraient faire bugger quelqu'un d'autre, sont a priori rares.
Mon expérience est que même des gens très bien ont des facettes surprenantes et détonnant avec leur personnage, et ça me paraît pas surprenant que de là, ça rende ces facettes insupportables à quelqu'un qui aimerait le reste. Ou tout simplement, on trouvera toujours quelqu'un pour ne pas aimer un aspect ou un autre, pour une question d'expérience.
Mais si ce qu'on est est un red flag pour quelqu'un peut-être que ce n'est pas nous le problème, peut-être que l'autre aussi a mal digéré son expérience, l'a mal comprise et intégrée...
Si pour reprendre l'exemple précédent, la nana un peu religieuse va de temps en temps dans son lieu de culte préféré, et que le mec se met à flipper parce qu'il a l'expérience d'une autre nana qui était vraiment trop chiante/tarée à cause de sa religion en mode endoctrinée, c'est une connerie, parce que tous les gens qui vont dans un lieu de culte ne le font pas parce qu'ils ont le cerveau lavé ou pour pratiquer "aveuglément", mais aussi pour le partage ou pour se retrouver avec des gens qui ont un noyau de valeurs communes.
Donc ça ne résultera pas nécessairement dans les mêmes effets.
Le sujet semble te tenir à cœur et je n’ai pas la science infuse.
Sur le doute, c’est plutôt un sentiment désagréable et je suppose qu’une personne saine devrait s’abstenir de l’instiller volontairement.
Sur la « rigidité », c’est peut-être une chose à travailler si ça te semble revenir assez souvent.
Sur la tolérance/les compromis, je crois qu’à peu près tout le monde est d’accord là-dessus, du moins en principe. Encore faut-il voir ce que les personnes entendent par là et si c’est tenable sur le long terme.
Sur le doute, c’est plutôt un sentiment désagréable et je suppose qu’une personne saine devrait s’abstenir de l’instiller volontairement.
Sur la « rigidité », c’est peut-être une chose à travailler si ça te semble revenir assez souvent.
Sur la tolérance/les compromis, je crois qu’à peu près tout le monde est d’accord là-dessus, du moins en principe. Encore faut-il voir ce que les personnes entendent par là et si c’est tenable sur le long terme.
Ta remarque sur le global vs le trait isolé, c'est l'un de mes plus gros dilemmes vis-à-vis de ce sujet:
Bien sûr on peut considérer la personne dans son ensemble et certaines caractéristiques pourraient alors en effacer d'autres. D'un autre côté on sait quand même qu'elles sont là. Et alors, se voile-t-on la face parce qu'on décide de "baisser ses standards pour quelque chose d'autre" (qui aurait pas nécessairement autant de valeur mais pour lequel on est prêt à se rabaisser, exemple typique le mec qui fait le canard face à une emmerdeuse - et qu'on me dise pas qu'ils trouvent ça charmant- parce qu'elle a un beau Cul),
Fait-on un compromis parce qu'objectivement pour nous dans la balance des valeurs les deux sont aussi importants et peuvent se contrebalancer ("on a pas les mêmes goûts exactement mais elle est curieuse et prête à "faire un effort" et elle est gentille et c'est plus important")?
La ligne est fine entre les deux et quand on aime ou quand on remet en question nos valeurs on est très prompts à se mentir à soi-même...
On peut aussi regarder de manière réaliste son idéal, sans en être prisonnier. Mais on peut aussi penser qu'on se perd si on ne s'y tient pas.
Un point dont on a pas parlé:
Est-ce finalement si important?
Pas toujours mais ça le devient quand ça compte le plus:
Je veux dire, à notre époque si polarisée avoir certaines opinions politiques est un gros red flag pour plein de gens, qui se mettent des balayettes pour ça sans hésiter dans les conversations. Avoir un couple mixte politiquement est plus rare que jamais.
Mais finalement, il faut se rendre compte qu'on adopte souvent consciemment ou pas une position complémentaire: si l'autre nous rejette on le rejette aussi. Les droitards n'aiment pas les gauchistes et vice versa (un seul truc n'a pas changé les centristes seront toujours rejetés de toute part), les vegans n'aiment pas les viandards, les conservateurs et les wokes ne vont pas se supporter, etc mais dans tous les cas tous le vivent bien. Personne ne sera déçu de ne pas être aimé par "l'autre camp".
Sur des aspects moins polarisés, comme le fait d'être quelqu'un qui est moins stable que la moyenne vis-à-vis de nanas qui a un certain âge vont chercher la stabilité, ça risque de leur causer des dilemmes dans le sens où elles seront quand même attirées par le côté aventure et imprévu quoi qu'il arrive ou presque.
Bien sûr on peut considérer la personne dans son ensemble et certaines caractéristiques pourraient alors en effacer d'autres. D'un autre côté on sait quand même qu'elles sont là. Et alors, se voile-t-on la face parce qu'on décide de "baisser ses standards pour quelque chose d'autre" (qui aurait pas nécessairement autant de valeur mais pour lequel on est prêt à se rabaisser, exemple typique le mec qui fait le canard face à une emmerdeuse - et qu'on me dise pas qu'ils trouvent ça charmant- parce qu'elle a un beau Cul),
Fait-on un compromis parce qu'objectivement pour nous dans la balance des valeurs les deux sont aussi importants et peuvent se contrebalancer ("on a pas les mêmes goûts exactement mais elle est curieuse et prête à "faire un effort" et elle est gentille et c'est plus important")?
La ligne est fine entre les deux et quand on aime ou quand on remet en question nos valeurs on est très prompts à se mentir à soi-même...
On peut aussi regarder de manière réaliste son idéal, sans en être prisonnier. Mais on peut aussi penser qu'on se perd si on ne s'y tient pas.
Un point dont on a pas parlé:
Est-ce finalement si important?
Pas toujours mais ça le devient quand ça compte le plus:
Je veux dire, à notre époque si polarisée avoir certaines opinions politiques est un gros red flag pour plein de gens, qui se mettent des balayettes pour ça sans hésiter dans les conversations. Avoir un couple mixte politiquement est plus rare que jamais.
Mais finalement, il faut se rendre compte qu'on adopte souvent consciemment ou pas une position complémentaire: si l'autre nous rejette on le rejette aussi. Les droitards n'aiment pas les gauchistes et vice versa (un seul truc n'a pas changé les centristes seront toujours rejetés de toute part), les vegans n'aiment pas les viandards, les conservateurs et les wokes ne vont pas se supporter, etc mais dans tous les cas tous le vivent bien. Personne ne sera déçu de ne pas être aimé par "l'autre camp".
Sur des aspects moins polarisés, comme le fait d'être quelqu'un qui est moins stable que la moyenne vis-à-vis de nanas qui a un certain âge vont chercher la stabilité, ça risque de leur causer des dilemmes dans le sens où elles seront quand même attirées par le côté aventure et imprévu quoi qu'il arrive ou presque.
Bonjour. Je voulais dire que tu disais qu'il vaut mieux considérer la personne dans sa globalité que comme une liste de cases à cocher. Dans le fond je suis d'accord car le tout est supérieur à la somme des parties et l'on est pas notre goût pour les livres ou notre tabagisme, notre manière de ranger ou de s'organiser ou nos convictions politiques,
MAIS
C'est très compliqué en vrai,
Parce que c'est difficile d'ignorer quelque chose qui va nous manquer ou nous horripiler chez l'autre, que ce soit physique, comportemental ou intellectuel, éthique ou autres.
Par exemple
Tu pourrais très bien avoir la capacité à discuter intelligemment avec un mec et à avoir des désaccords sains, et peut-être même que tu le respecterais plus pour ça qu'un mec qui a le même genre d'opinions que les tiennes, mais si au final tu découvres que le gars a un fond facho extrême et que tu n'es pas comme ça, tu risques de bugger, quand bien même les discussions sont super enrichissantes, le cul cool et qu'au quotidien il est super agréable.
Moi c'est un peu pareil pour des trucs genre le rapport à la vérité, à la drogue, à la normalité (je me méfie autant des "drones" incapables de voir la vie en dehors du prisme social prédéfini que de ceux qui se pensent ou veulent trop cool et marginaux) et à pas mal d'autres trucs. Et c'est si fort que si demain Gwyneth Paltrow venait chez moi pour m'épouser, même si à la base elle est fraîche, je la foutrais à la porte parce que soit c'est une perchée soit c'est un escroc, et dans mon monde ça passerait pas. Mais là c'est "sans lien", c'est facile. Si tu as déjà eu le temps de construire des sentiments pour l'autre, c'est beaucoup plus difficile de gérer ces trucs quand tu tombes dessus.
Et la question qui revient souvent pour moi c'est celle-ci : que faire alors, quel chemin suivre?
MAIS
C'est très compliqué en vrai,
Parce que c'est difficile d'ignorer quelque chose qui va nous manquer ou nous horripiler chez l'autre, que ce soit physique, comportemental ou intellectuel, éthique ou autres.
Par exemple
Tu pourrais très bien avoir la capacité à discuter intelligemment avec un mec et à avoir des désaccords sains, et peut-être même que tu le respecterais plus pour ça qu'un mec qui a le même genre d'opinions que les tiennes, mais si au final tu découvres que le gars a un fond facho extrême et que tu n'es pas comme ça, tu risques de bugger, quand bien même les discussions sont super enrichissantes, le cul cool et qu'au quotidien il est super agréable.
Moi c'est un peu pareil pour des trucs genre le rapport à la vérité, à la drogue, à la normalité (je me méfie autant des "drones" incapables de voir la vie en dehors du prisme social prédéfini que de ceux qui se pensent ou veulent trop cool et marginaux) et à pas mal d'autres trucs. Et c'est si fort que si demain Gwyneth Paltrow venait chez moi pour m'épouser, même si à la base elle est fraîche, je la foutrais à la porte parce que soit c'est une perchée soit c'est un escroc, et dans mon monde ça passerait pas. Mais là c'est "sans lien", c'est facile. Si tu as déjà eu le temps de construire des sentiments pour l'autre, c'est beaucoup plus difficile de gérer ces trucs quand tu tombes dessus.
Et la question qui revient souvent pour moi c'est celle-ci : que faire alors, quel chemin suivre?