Bullet journal
Merci. Non mais y a pas de souci, disons que certains mots sont péjoratifs et systématiquement sortis dès qu'on émet certains avis, c'est pour ça que je me sens obligé de préciser.
Après je suis dans une démarche d'évolution et pas fermé à l'idée que mon intuition de ce qui doit être fait n'est pas bonne. Ou pas complète. Mais plutôt que "ton propos me donne un sentiment d'aigreur et doit pas y avoir que moi" qui sonne un peu creux parce qu'on le remplit avec ce qu'on veut, je prendrais moins ça pour un truc un peu systématique si c'était en regard d'un exemple précis. Et si c'est pas un truc systématique ça me semble plus pertinent parce que là oui, c'est plus personnel et ça me paraît un avis moins épidermique. Après je suis pas là pour être caressé dans le sens du poil, et tant qu'elle est utile j'ai pas de problème à prendre une claque.
De la même manière que je me braque pas si tu me dis " oui ton raisonnement sur les meufs empathiques est limite", parce que ça en donne effectivement l'impression vu j'ai pas formulé correctement/ clairement le fond de ma pensée (Et sur le fond j'en fais pas une loi, juste que je donnerais pas plus de points par défaut à une infirmière qu'à une meuf qui bosserait pour un truc très personnel, même si je le formule d'une manière plus colorée. Je connais pas mal de médecins aussi et même si le fond de leur boulot c'est de soigner les gens, pour beaucoup il y a une certaine vénalité qui accompagne la chose, tout ça pour dire qu'un boulot n'est pas toujours un sacerdoce et c'est moins l'étiquette que la manière de la pratiquer qui en dit long sur toi).
Après je suis dans une démarche d'évolution et pas fermé à l'idée que mon intuition de ce qui doit être fait n'est pas bonne. Ou pas complète. Mais plutôt que "ton propos me donne un sentiment d'aigreur et doit pas y avoir que moi" qui sonne un peu creux parce qu'on le remplit avec ce qu'on veut, je prendrais moins ça pour un truc un peu systématique si c'était en regard d'un exemple précis. Et si c'est pas un truc systématique ça me semble plus pertinent parce que là oui, c'est plus personnel et ça me paraît un avis moins épidermique. Après je suis pas là pour être caressé dans le sens du poil, et tant qu'elle est utile j'ai pas de problème à prendre une claque.
De la même manière que je me braque pas si tu me dis " oui ton raisonnement sur les meufs empathiques est limite", parce que ça en donne effectivement l'impression vu j'ai pas formulé correctement/ clairement le fond de ma pensée (Et sur le fond j'en fais pas une loi, juste que je donnerais pas plus de points par défaut à une infirmière qu'à une meuf qui bosserait pour un truc très personnel, même si je le formule d'une manière plus colorée. Je connais pas mal de médecins aussi et même si le fond de leur boulot c'est de soigner les gens, pour beaucoup il y a une certaine vénalité qui accompagne la chose, tout ça pour dire qu'un boulot n'est pas toujours un sacerdoce et c'est moins l'étiquette que la manière de la pratiquer qui en dit long sur toi).
Très franchement Onmyoji je t’ai donné mon ressenti. Je ne change pas les mots que j’ai écris au dessus a part peut etre remplacer misogyne par « en colere contre les femmes » (qui me semble effectivement plus juste) car c’est vraiment ce que je ressent en te lisant très souvent.
Je ne vais pas lister des exemples car on va partir sur un débat pour chaque et ce ne sera pas constructif mais oui sur tes derniers messages ici, l’impression reste forte.
Ceci étant dit ce n’est pas un jugement, ni un conseil. Une simple question au vu de mon ressenti. Histoire d’essayer de t’aider a changer les causes qui t’amènent sur cette situation que tu sembles vouloir changer.
Peut être qu’il y a un biais de lecture évident avec ton ancienneté ici. Plus que probable.
Qui-je le seul pour autant ? Bah j’en sais foutre rien, je ne peux pas me prononcer là dessus.
Pour mon post sur « la jolie nana tranquille et bien dans ses baskets avec sens de l’humour », j’ai choisi ses métiers car ils me semblaient pour illustrer mon propos car ils me semblaient pas très prestigieux socialement, plutôt ancrés dans le réel et avec un sens intéressant, et matériellement pas franchement rémunérateurs. Bref le but etait pas de dire que toutes les instits et infirmières étaient des oies blanches tu vois. Le point rigolo c’est que ca te parait important de préciser que y a de la saloperie aussi dans ces milieux la tu vois.
C’est justement une façon un peu aigrie d’aborder ma question non ?
Pour le reste peut être que je suis en province ou que je suis vraiment devenu un plouc (hautement probable) mais l’immense majorité de mon entourage ne fréquente pas/plus les réseaux sociaux. Cadres supps comme ouvriers, hommes et femmes. Et je te parle pas juste de babos. Et on a a peu près le même âge…
Je ne vais pas lister des exemples car on va partir sur un débat pour chaque et ce ne sera pas constructif mais oui sur tes derniers messages ici, l’impression reste forte.
Ceci étant dit ce n’est pas un jugement, ni un conseil. Une simple question au vu de mon ressenti. Histoire d’essayer de t’aider a changer les causes qui t’amènent sur cette situation que tu sembles vouloir changer.
Peut être qu’il y a un biais de lecture évident avec ton ancienneté ici. Plus que probable.
Qui-je le seul pour autant ? Bah j’en sais foutre rien, je ne peux pas me prononcer là dessus.
Pour mon post sur « la jolie nana tranquille et bien dans ses baskets avec sens de l’humour », j’ai choisi ses métiers car ils me semblaient pour illustrer mon propos car ils me semblaient pas très prestigieux socialement, plutôt ancrés dans le réel et avec un sens intéressant, et matériellement pas franchement rémunérateurs. Bref le but etait pas de dire que toutes les instits et infirmières étaient des oies blanches tu vois. Le point rigolo c’est que ca te parait important de préciser que y a de la saloperie aussi dans ces milieux la tu vois.
C’est justement une façon un peu aigrie d’aborder ma question non ?
Pour le reste peut être que je suis en province ou que je suis vraiment devenu un plouc (hautement probable) mais l’immense majorité de mon entourage ne fréquente pas/plus les réseaux sociaux. Cadres supps comme ouvriers, hommes et femmes. Et je te parle pas juste de babos. Et on a a peu près le même âge…
Ok, je vois.
Je pense qu'on a aussi pas du tout la même manière de fonctionner/ raisonner/ ressentir.
Déjà j'ai parlé de certains aspects du féminisme comme de tas d'autres trucs que j'aime pas, je trouve intéressant qu'on me sorte que je suis misogyne alors qu'on va pas me dire que je suis misanthrope ou pédant ou autres.
Quant à l'aigreur, je sais pas, quand on me propose une solution, et que je note un biais évident (l'exemple étant censé être porteur de sens dans ta phrase), j'en parle. À vrai dire c'était là parce que je faisais une remarque, pas parce que c'était un truc auquel je portais de l'importance.
Pour le reste, ça dépend des tranches d'âge et de population que tu fréquentes. Puis j'ai jamais dit que les gens passent la vie dans leur téléphone, juste au final que les réseaux sont assez débiles et un reflet assez juste de notre société réelle. Les gens qui sont sur les réseaux sont pas une minorité isolée dans la réalité au milieu des gens qui n'y sont pas. La réalité c'est plutôt l'inverse. Et les réseaux sont la caisse de résonance de la connerie qui existe en vrai.
C'est sûr qu'il n'y a pas que ça, mais ça m'interroge franchement, parce que ça touche tous les sujets, domaines et strates.
Mais bref, passons.
Je pense qu'on a aussi pas du tout la même manière de fonctionner/ raisonner/ ressentir.
Déjà j'ai parlé de certains aspects du féminisme comme de tas d'autres trucs que j'aime pas, je trouve intéressant qu'on me sorte que je suis misogyne alors qu'on va pas me dire que je suis misanthrope ou pédant ou autres.
Quant à l'aigreur, je sais pas, quand on me propose une solution, et que je note un biais évident (l'exemple étant censé être porteur de sens dans ta phrase), j'en parle. À vrai dire c'était là parce que je faisais une remarque, pas parce que c'était un truc auquel je portais de l'importance.
Pour le reste, ça dépend des tranches d'âge et de population que tu fréquentes. Puis j'ai jamais dit que les gens passent la vie dans leur téléphone, juste au final que les réseaux sont assez débiles et un reflet assez juste de notre société réelle. Les gens qui sont sur les réseaux sont pas une minorité isolée dans la réalité au milieu des gens qui n'y sont pas. La réalité c'est plutôt l'inverse. Et les réseaux sont la caisse de résonance de la connerie qui existe en vrai.
C'est sûr qu'il n'y a pas que ça, mais ça m'interroge franchement, parce que ça touche tous les sujets, domaines et strates.
Mais bref, passons.
Clairement, et j’aurais du le préciser, mes posts n’étaient pas du tout une réponse à ton post sur ce qui te gonfle chez les gens et le monde en général.
En fait depuis le début je déroule par rapport a ton post initial et ta problématique de rencontre de nana avec qui ca le ferait.
Pour tout te dire je n’ai lu cette partie la qu’en diagonale et encore parce que ce n’était pas la partie du sujet qui m’intéressait. Du coup je sais pas si ça t’éclaire mieux sur mes posts… jusqu’a ton dernier message, je me suis pas rendu compte que ca pouvait porter a confusion.
En fait depuis le début je déroule par rapport a ton post initial et ta problématique de rencontre de nana avec qui ca le ferait.
Pour tout te dire je n’ai lu cette partie la qu’en diagonale et encore parce que ce n’était pas la partie du sujet qui m’intéressait. Du coup je sais pas si ça t’éclaire mieux sur mes posts… jusqu’a ton dernier message, je me suis pas rendu compte que ca pouvait porter a confusion.
No title
Bon, je sais plus exactement où je vous ai laissés, ce serait sans doute instructif de relire mes dernières déblatérations pour voir à quel point j'ai pas évolué, mais disons que j'en ai déjà le sentiment.
Pour résumer sans tentative littéraire, parce que ça n'ajouterait rien de plus, comme une garniture de salade sur un bout de pneu, ça doit faire un an et force est de constater que j'avance pas.
Toujours en travaux/ option bordel innommable/ cartons non défaits (bon j'ai sorti l'essentiel de mon univers ou de l'utile mais j'ai encore des tas de cartons entassés dans des coins faute de place ou de contexte pour sortir les choses et les placer comme il faut). Travaux en cours parce que je recule toujours le moment de demander à mon proprio, il y a plusieurs points susceptibles de soulever des discussions pour lesquelles j'ai ni envie de lâcher parce que j'ai pas la disponibilité mentale ou le temps, ni de tergiverser et je sais que ça va être pénible. Aussi parce que j'ai été trop occupé par le boulot, et retardé par un manque de certaines fournitures qui prennent leur temps pour arriver.
Bref, ça ressemble pas à l'endroit stylé qui devait être mon "studio d'art", et j'ai honte de vivre comme un gamin perdu (oui je sais cliché etc. Mais c'est juste un ressenti de pas être à la hauteur et que ce bordel représente ma vie, et si j'aime pas me faire des illusions je sais que ce serait un repoussoir de le montrer tel quel).
Pour le taf, on me file de nouvelles responsabilités, et j'ai un interlocuteur fréquent qui se montre con une fois sur deux, genre le gars qui critique ton travail ou te dit que tu es en retard publiquement mais qui oublie que tu lui as filé les données, et que toi contrairement à lui tu as pas qu'un truc à gérer et malgré tout tu arrives à être plus efficace. Bref, c'est un vrai con, affable en ma présence mais faux cul et plein de passif agressif par message et dans les interactions quotidiennes, à ignorer volontairement mes questions, à me faire faire des trucs pour rien (genre pose une question, tu lui fournis des éléments, demande des compléments de contexte, il te sort qu'il sait pas, qu'on lui a demandé, etc, reviens jamais vers toi), mais être toujours le premier à pointer un retard ou un défaut (j'en ai, malheureusement; je peux pas faire autrement).
J'ai bien pensé à changer mais je retrouve pas ce niveau de salaire en TAD, et je veux pas changer de ville et refaire un déménagement. Je veux pas non plus un taf moins prenant mais moins payé (avec mon loyer ça le ferait pas, je fais déjà pas grand-chose vu que j'ai pas des masses de tune de reste...)
Sur le temps qui me reste avec mes déplacements pros (toujours pour me retrouver dans une banlieue parisienne pas folle, une semaine sur deux), j'ai repris le sport en allant faire de la muscu, et j'ai atteint un niveau correct de performances, avec pas mal de bénéfices sur ma santé mentale et physique. C'est pas encore la folie, et honnêtement c'est pas comme un sport en club avec un coach, une équipe ou un entraînement bien suivi, mais je suis discipliné et j'ai pris ce qui s'adaptait le mieux à mes horaires, plutôt que de rater un cours sur deux. Donc je m'investis.
Ça reste pas le plus propice pour faire des rencontres, y a bien sûr des femmes mais le contexte est rarement propice à engager la conversation et quand c'est le cas c'est plutôt éphémère.
Pas de récit donc avec des répliques bien senties, j'aimerais croire que j'ai pas trop perdu ça mais ça joue sans doute aussi.
Sinon comme je disais, peu d'activités, quelques balades dans les villes alentours, les musées, les expos, à la recherche d'inspiration graphique ou littéraire, mais peu de retombées, c'est fou comme j'arrive pas à avoir de discipline quand il s'agit d'un truc que j'aime vraiment (j'aime le sport mais celui là c'est moins un choix qu'un besoin physique pour détresser et pas devenir un sédentaire encroûté/ cardiaque, donc me taper 10 heures de salle par semaine une semaine sur deux ça passe, même si ça rattrape pas deux semaines de bureau). Je ne fais plus que transiter la nuit (la voiture en nocturne ça reste un plaisir), mais traverser les rues festives c'est pas être dans la fête. Faut avouer que j'ai plus trop l'aptitude à sortir en solo, mes potes sont loin et/ ou en famille et plus en mode sorties, et même sans être décrépi j'ai plus 30 ans qui peuvent passer pour 22 et me mêler aux ambiances comme je le faisais très bien avant. Puis les ambiances de ces nuits me conviennent plus trop, et pour autant je m'adapte pas aux lieux de sortie pour quarantenaires avec leurs années 80/90 fantasmées, leurs tubes de l'année déjà périmés à leur sortie.
Les afterworks je trouve ça déprimant (plein de gens comme moi à la ramasse, what else?;)),
Bref je trouve pas mon compte. Je consomme toujours peu de médias et de réseaux sociaux, donc j'ai quand même pas mal de temps à meubler et je fais des trucs, j'apprends des langages, des techniques, tout ça.
Mais malgré tout dans le grand schéma de ce que je veux être, je stagne. Je suis meilleur, mieux gaulé, mieux intellectuellement car plus serein, moins stressé, moins à prêter de l'attention à ce qui n'en vaut pas ou à péter des câbles pour rien, moins aussi à m'atterrer de l'état du monde.
Mais reste que je progresse pas là où je veux, j'ai rien produit artistiquement depuis un bail, resté sur la dernière déception de reprendre et de faire de la merde à mon sens (et aussi de voir l'absence de l'enthousiasme débordant et habituel du modèle). J'ai bien abordé ou rencontré quelques modèles mais je les rappelle pas, c'est un peu comme si j'allais aborder pour un flirt mais que je prenais le numéro sans rappeler. Je comprends pas mais j'arrive pas à passer au dessus.
Il y a aussi toujours ce côté un peu galérien (ça risque d'être tendu encore quelques temps vu que mon achat mon coûte plus cher que prévu...). Sans être dépensier j'ai toujours eu des activités où fallait sortir un peu de tunes, genre pour faire des road trips ou visiter des endroits, ou faire des activités de groupe entre potes, aller au restau ou autres. Et je peux plus vraiment me le permettre, ça me donne l'impression de vivre dans ma boîte même si mon appart voit pas ma gueule très souvent. Bien sûr je fais tous les trucs pas chers et gratuits que je peux, mais bon ça réduit quand même mes mouvements et la liberté ça a un prix.
Je me déçois un peu faut dire.
Après au quotidien je m'éclate quand même, je fais plein de trucs intéressants etc, c'est juste que je vis plus comme quand j'étais jeune, et ça c'est normal, mais j'ai vraiment l'impression d'être le mec vieux qui s'enferme, alors que dans ma tête toutes les portes sont ouvertes et je les franchis.
Sinon, j'ai fait quelques rencontres, et eu pas mal d'échanges sur applis, mais peu d'intérêt (parfois de ma part, de l'autre ou réciproquement). J'ai eu des dates mais je me suis beaucoup emmerdé à les entendre se gargariser de choses que je trouve normales, ou à ne trouver aucun écho à mes passions, à ne trouver aucune passion dans les leurs. J'ai fait quelques rencontres plus éphémères, suis sorti quelques semaines avec l'une d'elles, mais mon emploi du temps et mon absence d'engouement total (beaucoup de choses peu compatibles si ce n'est des red flags) ont sonné le glas de cette relation.
Et comme tout mec à la ramasse et qui en a bien conscience, je vous le donne dans le mille, je suis ressorti avec une ex:D
Une histoire qui datait de quinze ans, c'était magique à l'époque, beaucoup moins aujourd'hui. Bien sûr on s'est retrouvés intellectuellement et émotionnellement, mais elle a un côté irréaliste qui passe plus trop, et à côté de ça la logistique était pas bonne et le temps passé ensemble n'a pas toujours été de qualité, elle était un peu compliquée sûr pas mal de détails, et au niveau charnel si elle était très désireuse de moi, j'ai pas retrouvé la même étincelle, car elle était devenue très sage et conventionnelle, et si je suis pas le mec le moins sage et conventionnel, la distance entre nous deux était difficile à franchir.
Bref, trois mois pour me dire qu'en fait, j'aurais dû laisser cette belle histoire dans le passé, surtout que je l'avais quittée pour de bons raisons, son ambiguïté et le fait d'être toujours entre deux histoires, et quinze ans après elle n'a pas changé d'un iota sur ce point.
C'est fou ce qu'un baiser fou peu rendre con;)
Je suis encore pas trop à plaindre, mais c'est pas exactement ce que je veux.
Je sais pas trop quelle direction prendre maintenant, mais j'ai pas envie de me laisser porter et d'être dans l'attente. Va bien falloir que j'essaie des choses, je repasserai vous raconter à l'occasion quand ce sera plus intéressant.
Bon, je sais plus exactement où je vous ai laissés, ce serait sans doute instructif de relire mes dernières déblatérations pour voir à quel point j'ai pas évolué, mais disons que j'en ai déjà le sentiment.
Pour résumer sans tentative littéraire, parce que ça n'ajouterait rien de plus, comme une garniture de salade sur un bout de pneu, ça doit faire un an et force est de constater que j'avance pas.
Toujours en travaux/ option bordel innommable/ cartons non défaits (bon j'ai sorti l'essentiel de mon univers ou de l'utile mais j'ai encore des tas de cartons entassés dans des coins faute de place ou de contexte pour sortir les choses et les placer comme il faut). Travaux en cours parce que je recule toujours le moment de demander à mon proprio, il y a plusieurs points susceptibles de soulever des discussions pour lesquelles j'ai ni envie de lâcher parce que j'ai pas la disponibilité mentale ou le temps, ni de tergiverser et je sais que ça va être pénible. Aussi parce que j'ai été trop occupé par le boulot, et retardé par un manque de certaines fournitures qui prennent leur temps pour arriver.
Bref, ça ressemble pas à l'endroit stylé qui devait être mon "studio d'art", et j'ai honte de vivre comme un gamin perdu (oui je sais cliché etc. Mais c'est juste un ressenti de pas être à la hauteur et que ce bordel représente ma vie, et si j'aime pas me faire des illusions je sais que ce serait un repoussoir de le montrer tel quel).
Pour le taf, on me file de nouvelles responsabilités, et j'ai un interlocuteur fréquent qui se montre con une fois sur deux, genre le gars qui critique ton travail ou te dit que tu es en retard publiquement mais qui oublie que tu lui as filé les données, et que toi contrairement à lui tu as pas qu'un truc à gérer et malgré tout tu arrives à être plus efficace. Bref, c'est un vrai con, affable en ma présence mais faux cul et plein de passif agressif par message et dans les interactions quotidiennes, à ignorer volontairement mes questions, à me faire faire des trucs pour rien (genre pose une question, tu lui fournis des éléments, demande des compléments de contexte, il te sort qu'il sait pas, qu'on lui a demandé, etc, reviens jamais vers toi), mais être toujours le premier à pointer un retard ou un défaut (j'en ai, malheureusement; je peux pas faire autrement).
J'ai bien pensé à changer mais je retrouve pas ce niveau de salaire en TAD, et je veux pas changer de ville et refaire un déménagement. Je veux pas non plus un taf moins prenant mais moins payé (avec mon loyer ça le ferait pas, je fais déjà pas grand-chose vu que j'ai pas des masses de tune de reste...)
Sur le temps qui me reste avec mes déplacements pros (toujours pour me retrouver dans une banlieue parisienne pas folle, une semaine sur deux), j'ai repris le sport en allant faire de la muscu, et j'ai atteint un niveau correct de performances, avec pas mal de bénéfices sur ma santé mentale et physique. C'est pas encore la folie, et honnêtement c'est pas comme un sport en club avec un coach, une équipe ou un entraînement bien suivi, mais je suis discipliné et j'ai pris ce qui s'adaptait le mieux à mes horaires, plutôt que de rater un cours sur deux. Donc je m'investis.
Ça reste pas le plus propice pour faire des rencontres, y a bien sûr des femmes mais le contexte est rarement propice à engager la conversation et quand c'est le cas c'est plutôt éphémère.
Pas de récit donc avec des répliques bien senties, j'aimerais croire que j'ai pas trop perdu ça mais ça joue sans doute aussi.
Sinon comme je disais, peu d'activités, quelques balades dans les villes alentours, les musées, les expos, à la recherche d'inspiration graphique ou littéraire, mais peu de retombées, c'est fou comme j'arrive pas à avoir de discipline quand il s'agit d'un truc que j'aime vraiment (j'aime le sport mais celui là c'est moins un choix qu'un besoin physique pour détresser et pas devenir un sédentaire encroûté/ cardiaque, donc me taper 10 heures de salle par semaine une semaine sur deux ça passe, même si ça rattrape pas deux semaines de bureau). Je ne fais plus que transiter la nuit (la voiture en nocturne ça reste un plaisir), mais traverser les rues festives c'est pas être dans la fête. Faut avouer que j'ai plus trop l'aptitude à sortir en solo, mes potes sont loin et/ ou en famille et plus en mode sorties, et même sans être décrépi j'ai plus 30 ans qui peuvent passer pour 22 et me mêler aux ambiances comme je le faisais très bien avant. Puis les ambiances de ces nuits me conviennent plus trop, et pour autant je m'adapte pas aux lieux de sortie pour quarantenaires avec leurs années 80/90 fantasmées, leurs tubes de l'année déjà périmés à leur sortie.
Les afterworks je trouve ça déprimant (plein de gens comme moi à la ramasse, what else?;)),
Bref je trouve pas mon compte. Je consomme toujours peu de médias et de réseaux sociaux, donc j'ai quand même pas mal de temps à meubler et je fais des trucs, j'apprends des langages, des techniques, tout ça.
Mais malgré tout dans le grand schéma de ce que je veux être, je stagne. Je suis meilleur, mieux gaulé, mieux intellectuellement car plus serein, moins stressé, moins à prêter de l'attention à ce qui n'en vaut pas ou à péter des câbles pour rien, moins aussi à m'atterrer de l'état du monde.
Mais reste que je progresse pas là où je veux, j'ai rien produit artistiquement depuis un bail, resté sur la dernière déception de reprendre et de faire de la merde à mon sens (et aussi de voir l'absence de l'enthousiasme débordant et habituel du modèle). J'ai bien abordé ou rencontré quelques modèles mais je les rappelle pas, c'est un peu comme si j'allais aborder pour un flirt mais que je prenais le numéro sans rappeler. Je comprends pas mais j'arrive pas à passer au dessus.
Il y a aussi toujours ce côté un peu galérien (ça risque d'être tendu encore quelques temps vu que mon achat mon coûte plus cher que prévu...). Sans être dépensier j'ai toujours eu des activités où fallait sortir un peu de tunes, genre pour faire des road trips ou visiter des endroits, ou faire des activités de groupe entre potes, aller au restau ou autres. Et je peux plus vraiment me le permettre, ça me donne l'impression de vivre dans ma boîte même si mon appart voit pas ma gueule très souvent. Bien sûr je fais tous les trucs pas chers et gratuits que je peux, mais bon ça réduit quand même mes mouvements et la liberté ça a un prix.
Je me déçois un peu faut dire.
Après au quotidien je m'éclate quand même, je fais plein de trucs intéressants etc, c'est juste que je vis plus comme quand j'étais jeune, et ça c'est normal, mais j'ai vraiment l'impression d'être le mec vieux qui s'enferme, alors que dans ma tête toutes les portes sont ouvertes et je les franchis.
Sinon, j'ai fait quelques rencontres, et eu pas mal d'échanges sur applis, mais peu d'intérêt (parfois de ma part, de l'autre ou réciproquement). J'ai eu des dates mais je me suis beaucoup emmerdé à les entendre se gargariser de choses que je trouve normales, ou à ne trouver aucun écho à mes passions, à ne trouver aucune passion dans les leurs. J'ai fait quelques rencontres plus éphémères, suis sorti quelques semaines avec l'une d'elles, mais mon emploi du temps et mon absence d'engouement total (beaucoup de choses peu compatibles si ce n'est des red flags) ont sonné le glas de cette relation.
Et comme tout mec à la ramasse et qui en a bien conscience, je vous le donne dans le mille, je suis ressorti avec une ex:D
Une histoire qui datait de quinze ans, c'était magique à l'époque, beaucoup moins aujourd'hui. Bien sûr on s'est retrouvés intellectuellement et émotionnellement, mais elle a un côté irréaliste qui passe plus trop, et à côté de ça la logistique était pas bonne et le temps passé ensemble n'a pas toujours été de qualité, elle était un peu compliquée sûr pas mal de détails, et au niveau charnel si elle était très désireuse de moi, j'ai pas retrouvé la même étincelle, car elle était devenue très sage et conventionnelle, et si je suis pas le mec le moins sage et conventionnel, la distance entre nous deux était difficile à franchir.
Bref, trois mois pour me dire qu'en fait, j'aurais dû laisser cette belle histoire dans le passé, surtout que je l'avais quittée pour de bons raisons, son ambiguïté et le fait d'être toujours entre deux histoires, et quinze ans après elle n'a pas changé d'un iota sur ce point.
C'est fou ce qu'un baiser fou peu rendre con;)
Je suis encore pas trop à plaindre, mais c'est pas exactement ce que je veux.
Je sais pas trop quelle direction prendre maintenant, mais j'ai pas envie de me laisser porter et d'être dans l'attente. Va bien falloir que j'essaie des choses, je repasserai vous raconter à l'occasion quand ce sera plus intéressant.
Pour les travaux, vu que tu loues, ça vaut peut-être la peine de revoir tes priorités, surtout si le proprio est pas arrangeant (c'est con car c'est sans doute tout bénéf pour lui de te laisser prendre tout ça en charge).
En gros : reboucher ce qui est encore ouvert et passer un coup de peinture dessus, même si au final c'est pas ce que tu avais imaginé ? Comme ça au moins tu peux t'approprier l'espace que tu loues, arrêter de vivre dans les caisses et la poussière et passer à autre chose.
Pour les sorties : essaye de te refaire un cercle d'ami (un peu) plus jeune. J'ai passé la quarantaine récemment mais j'ai encore quelques potes fêtards dans la tranche 30-35, ça permet de garder une vibe plus spontanée que de "sortir pour sortir" (c'est peut être plus facile dans mon cas car l'envie est là, j'aime toujours vivre la nuit, c'est juste que je dois me ménager un peu plus qu'avant
).
En gros : reboucher ce qui est encore ouvert et passer un coup de peinture dessus, même si au final c'est pas ce que tu avais imaginé ? Comme ça au moins tu peux t'approprier l'espace que tu loues, arrêter de vivre dans les caisses et la poussière et passer à autre chose.
Pour les sorties : essaye de te refaire un cercle d'ami (un peu) plus jeune. J'ai passé la quarantaine récemment mais j'ai encore quelques potes fêtards dans la tranche 30-35, ça permet de garder une vibe plus spontanée que de "sortir pour sortir" (c'est peut être plus facile dans mon cas car l'envie est là, j'aime toujours vivre la nuit, c'est juste que je dois me ménager un peu plus qu'avant

Tu ne sembles pas très satisfait de ta vie actuelle et un peu dans l’auto-dévalorisation.
Je rencontre pas mal de personnes qui tournent la quarantaine et c’est vrai que c’est une période assez délicate.
Je rencontre pas mal de personnes qui tournent la quarantaine et c’est vrai que c’est une période assez délicate.
Merci à vous deux.
La peinture c'est l'un des sujets, sinon c'est pas drôle.
Pour les caisses, c'est parce que ce con occupe la moitié du garage qu'il me loue et me dit grand-seigneur que je peux occuper l'autre. Sauf que j'ai pas confiance plus que ça, surtout en son attitude en cas de problème (si le garage est forcé etc, puis avec mon assurance).
Après j'avoue, j'ai aussi pas meublé comme j'aurais voulu parce que mon budget a fondu avec des imprévus, et je m'approprie pas la chose parce que c'est très "conventionnel" et que je peux pas mettre le matériel que je voulais avoir pour faire mon studio, mes cadres etc
Pour le reste, comme je disais, je suis loin d'être à plaindre. Mais en même temps j'ai toujours l'impression d'être en galère, et de pas être vraiment à l'abri des aléas des évènements alors que les gens célibataires avec mon salaire vivent normalement très bien. Et le pire c'est que je suis même pas dépensier. J'ai juste des contraintes fortes...
Et au niveau du reste de ma vie c'est un peu pareil. Je fais pas exactement les sports que je voudrais pour des questions d'horaires et de taf, même si la muscu ça me va bien et ça m'a fait beaucoup de bien, ça reste un peu neuneuh pour moi, je le fais et je m'en satisfais mais pas autant que quand j'allais faire de la boxe ou autres arts martiaux. Le côté esthétique et santé c'est sympa mais le côté compétence et psychologie m'importe aussi.
Pour ma vie relationnelle, en TAD, mes collègues étant à mon agence, mes amis proches étant loin et éparpillés, c'est cool pour les voyages mais moins pour le quotidien. Et j'ai pas trop d'occasions de connecter avec des gens qui pourraient me plaire, un peu fêtards, un peu en marge par la pensée, et avec certaines valeurs. Les gens avec qui j'ai l'occase de discuter ça reste assez furtif, on est un peu tous sur des trajectoires qui se croisent sans se mêler.
Pour la nuit, en bon noctambule et Insomniaque, ce n'est pas l'envie qui me manque, mais l'attrait des ambiances qui je retrouve par chez moi.
Après je suis très indépendant, autosuffisant (suffisant aussi), et les interactions que j'ai avec mes vrais potes ou mes amies me comblent déjà. Cela dit, je me rends bien compte que si ça me suffit c'est pas très naturel pour autant, et qu'avoir une vie plus normale de ce côté-là serait mieux, plus bénéfique et plus sain.
Parce que bon, même si on peut pas me menacer en me disant sur je finirai seul ("so what?"), dans l'absolu il y a une part de moi qui a goûté à de vrais relations cool et qui y aspire.
Comme j'ai goûté à une meilleure vie que ça, et que j'ai horreur d'avoir régressé (même si mon quotidien le fait bien, en soi).
C'est en ça que je suis insatisfait /dépréciatif. Parce que je me dis que j'ai quand même fait pas mal de merde/ mal géré pour en être là alors que je peux m'en sortir beaucoup mieux. J'ai un peu l'impression de m'être enchaîné moi-même dans des situations à la con.
Celle dit ça reste rétrospectif, dans l'absolu, je vis confortablement, j'ai du temps pour des activités qui me plaisent même si y en a peu, des moyens un peu moins ces derniers temps mais je pleure pas sous un pont, et mon esprit a largement de quoi se nourrir.
C'est juste que je rêve un peu plus grand que le status quo et le confort simple et la routine un peu forcée.
La peinture c'est l'un des sujets, sinon c'est pas drôle.
Pour les caisses, c'est parce que ce con occupe la moitié du garage qu'il me loue et me dit grand-seigneur que je peux occuper l'autre. Sauf que j'ai pas confiance plus que ça, surtout en son attitude en cas de problème (si le garage est forcé etc, puis avec mon assurance).
Après j'avoue, j'ai aussi pas meublé comme j'aurais voulu parce que mon budget a fondu avec des imprévus, et je m'approprie pas la chose parce que c'est très "conventionnel" et que je peux pas mettre le matériel que je voulais avoir pour faire mon studio, mes cadres etc
Pour le reste, comme je disais, je suis loin d'être à plaindre. Mais en même temps j'ai toujours l'impression d'être en galère, et de pas être vraiment à l'abri des aléas des évènements alors que les gens célibataires avec mon salaire vivent normalement très bien. Et le pire c'est que je suis même pas dépensier. J'ai juste des contraintes fortes...
Et au niveau du reste de ma vie c'est un peu pareil. Je fais pas exactement les sports que je voudrais pour des questions d'horaires et de taf, même si la muscu ça me va bien et ça m'a fait beaucoup de bien, ça reste un peu neuneuh pour moi, je le fais et je m'en satisfais mais pas autant que quand j'allais faire de la boxe ou autres arts martiaux. Le côté esthétique et santé c'est sympa mais le côté compétence et psychologie m'importe aussi.
Pour ma vie relationnelle, en TAD, mes collègues étant à mon agence, mes amis proches étant loin et éparpillés, c'est cool pour les voyages mais moins pour le quotidien. Et j'ai pas trop d'occasions de connecter avec des gens qui pourraient me plaire, un peu fêtards, un peu en marge par la pensée, et avec certaines valeurs. Les gens avec qui j'ai l'occase de discuter ça reste assez furtif, on est un peu tous sur des trajectoires qui se croisent sans se mêler.
Pour la nuit, en bon noctambule et Insomniaque, ce n'est pas l'envie qui me manque, mais l'attrait des ambiances qui je retrouve par chez moi.
Après je suis très indépendant, autosuffisant (suffisant aussi), et les interactions que j'ai avec mes vrais potes ou mes amies me comblent déjà. Cela dit, je me rends bien compte que si ça me suffit c'est pas très naturel pour autant, et qu'avoir une vie plus normale de ce côté-là serait mieux, plus bénéfique et plus sain.
Parce que bon, même si on peut pas me menacer en me disant sur je finirai seul ("so what?"), dans l'absolu il y a une part de moi qui a goûté à de vrais relations cool et qui y aspire.
Comme j'ai goûté à une meilleure vie que ça, et que j'ai horreur d'avoir régressé (même si mon quotidien le fait bien, en soi).
C'est en ça que je suis insatisfait /dépréciatif. Parce que je me dis que j'ai quand même fait pas mal de merde/ mal géré pour en être là alors que je peux m'en sortir beaucoup mieux. J'ai un peu l'impression de m'être enchaîné moi-même dans des situations à la con.
Celle dit ça reste rétrospectif, dans l'absolu, je vis confortablement, j'ai du temps pour des activités qui me plaisent même si y en a peu, des moyens un peu moins ces derniers temps mais je pleure pas sous un pont, et mon esprit a largement de quoi se nourrir.
C'est juste que je rêve un peu plus grand que le status quo et le confort simple et la routine un peu forcée.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Ca va aller le 12.07.24, 22h25 par Chymero
Jazzy vibes
Ça va plutôt pas mal. Niveau boulot, je poursuis mon chemin avec mes contraintes. Je sais que j'évoluerais plus rapidement dans ma carrière en changeant de taf mais pour l'instant ça implique de trouver un équivalent qui tarde à se faire connaître. Et dans mon taf actuel je me sens plutôt bien, les projets que je mène roulent donc on me fout la paix, en dehors d'un ou deux lourds.
Niveau sportif, j'ai atteint mon objectif d'assiduité et de bien être. Niveau performance, j'ai un peu stagné pendant quelques mois parce que mon régime d'entraînement était un peu devenu inadapté à cause de mes gains. J'ai changé de rythme et changé ma manière de faire et c'est reparti. J'ai acheté du matos pour bosser chez moi ou en déplacement en plus, ça me permet de combler les gaps et me maintenir, c'est pas parfait comme un rythme régulier mais c'est mieux que rien. Par contre j'ai reperdu du poids alors que j'ai repris du muscle, faut que je fasse gaffe parce que je suis déjà sec.
Niveau chez moi, le graal de la discussion avec mon agence est arrivé. Ça va peut être finir par prendre forme. Ce sera pas ce dont je rêvais mais au moins ce sera plus "propre".
Côté activités, j'arrête pas de courir, je m'accroche à certaines choses mais clairement j'aurais besoin d'une deuxième journée chaque jour pour prendre le temps de faire tout ce que je veux et développer tous les centres d'intérêts dans lesquels je veux arriver à un certain niveau. C'est pas comme si je glandais devant la télé 2h par jour non plus, mais même en minimisant les frictions, en optimisant, je lutte toujours pour trouver du temps. Et ça, ça me gave.
Sinon je vois souvent quelques-uns de mes potes, mais quand je sors en général c'est avec un couple d'amis et ça se prête pas toujours à la rencontre vu les endroits. Après ça arrive qu'on fasse des restaus ou des bars mais pour tout dire, j'aime pas trop les gens que je trouve là bas en dehors de mes amis (disons qu'on y est plus pour le cadre et des côtés pratiques ou "historiques" que pour le public...). Depuis le début de l'été j'ai organisé des trucs où je choisis le cadre, c'était plus sympa mais pas trop eu d'occasions, quelques flirts, une amourette d'une semaine avec une voyageuse qui a promis de repasser (j'y crois pas vraiment mais c'est pas important, mon plus gros souci c'est que j'espère qu'elle a trompé personne avec moi mais rétrospectivement j'ai un doute quand même vu un truc qu'elle m'a balancé...). J'ai aussi rejoint des groupes de 'nomades numériques' (même si je trouve l'étiquette complètement conne, on est juste des gens accrochés à des prises internet, paie ta liberté), c'est pas encore fou mais bon ça relève un peu mon quotidien.
Y a du mouvement, des fois ça sonne bien, mais c'est souvent cacophonique, d'où le titre...
Compte à rebours
Après j'ai quand même des passages plein de réflexions, peut-être même d'angoisse qui se cache à elle-même.
5 mois depuis mon dernier post. 3 ans depuis le début de ce nouveau journal. Tant d'années que je suis là aussi. Et le temps qui file.
Plus je vois ça et plus je prends des claques dans la gueule, et plus j'ai un sentiment d'urgence d'arriver à mon idéal de vie.
Pas parce que je suis pas heureux. Juste parce que je me sens pas accompli, en phase avec des attentes auxquelles je veux pas renoncer.
J'ai pas envie de faire de la branlette intellectuelle donc pour du concret:
- je cours après le temps et j'ai du mal à avancer dans mes projets persos. J'ai libéré du temps sur mon taf mais même en bossant plus 60h par semaine et en dormant 7h par nuit (j'ai pas vraiment besoin de plus, je me réveille naturellement), sur les 66-80 heures qu'il me reste, une fois que j'ai retiré la logistique (et je suis pas à gaspiller mon temps sur des détails), la muscu je trouve pas vraiment le temps de lire, travailler sur mes passions - écrire, dessiner, peindre...- ou sortir faire des rencontres ou exolorer des trucs. Mais j'ai l'impression d'avoir environ 7h par jour qui disparaissent dans un trou noir.
Je capte pas trop parce que je passe pas mon temps sur mon tel (les réseaux ça me fait chier, et youtube j'écoute en bossant/ au sport) ou devant une télé.
- j'ai beau avoir avancé psychologiquement quand je lis ici, ça ne fait que confirmer mon constat sur moi-même. Je vis dans une boucle, et finalement le cercle vicieux n'était que plus grand, je n'en étais pas sorti:
Au départ, j'avais une vie animée mais qui répondait pas à mes attentes en étant jeune adulte parce que pas de nanas puis surtout celles qui m'intéressaient pas pour du long terme,
Puis j'ai découvert le game et eu une vie très animée et gratifiante avant mes relations longues même si j'ai eu du mal à transformer l'essai (j'avais plus de succès avec les nanas qui m'intéressaient mais j'arrivais jamais avec celles qui étaient disponibles pour une relation, elles avaient toujours une priorité plus importante ou n'était pas disponibles en vrai car habitant à l'autre bout du monde - ça c'est une source sans fin de frustrations, avoir perdu des relations parfaites parce qu'en fait elles avaient leur vie ailleurs-, ou une excuse parce que je pense que j'avais pas l'air du mec parfait pour une relation longue),
Enfin j'ai eu des relations plus longues en me fixant des nanas qui répondaient le croyais-je, à mes attentes, et m'y suis un peu perdu.
Et maintenant, j'ai toujours ce foutu sentiment d'être revenu au départ. Aujourd'hui je peux trouver mais mes goûts s'ils ont évolué n'ont pas changé fondamentalement.
Et je pense que s'ils étaient pas forcément en accord avec la femme typique de 2000-2010, en 2024 la distance entre mes attentes et la réalité a encore pris 12 parsecs dans la gueule...
Ça m'est donc difficile de me refaire un entourage à l'ancienne où j'avais toujours des nanas qui s'intéressaient à moi sexuellement, romantiquement et amicalement. En dehors d'un noyau dur "d'anciennes", il y a peu de renouvellement et donc de possibilités. Parce que la possibilité c'est à l'entrée qu'elle meurt:
-Les nanas de mon âge ont leurs attentes et leur bagage souvent lourd, les libres le sont souvent pour de bonnes raisons, et j'ai pas envie de gérer ça
-Avec les nanas plus jeunes, quand j'ai pas l'air "d'un vieux" par défaut (j'ai plus ma gueule de dix ans de moins, c'est plutôt l'inverse...), en termes de valeurs, de mode de vie, ou même d'échanges, je suis pas dans le même monde. C'est pas que je sois pas capable de faire une soirée au bout de la nuit et de les border si elles picolent parce que je tiendrais pas. C'est juste qu'on a pas vraiment les mêmes délires. Il y a des fois j'ai l'impression d'aborder sans filet, sans image, son ou attitude pour rebondir.
La dernière hier soir, je l'accroche donc sur un truc parce que c'est elle qui me balance des signes d'intérêt avec des regards, des bousculades etc, sa réponse c'était même pas "Bonjour" ou répondre à ma question, c'était "je t'écoute" en mode agacé. Alors qu'elle était solo et que sa copine avait opportunément laissé le champ libre. J'ai pas été timide mais elle a tourné le cul à l'horizon en 1mn45 secondes, établissant ainsi un nouveau record digne de figurer aux razzy awards de la drague.
Puis y en a quand elles parlent j'ai juste l'impression d'être fouetté avec des morues désalées, pas d'avoir une conversation.
Même dans certaines nanas que je connais déjà dont une protagoniste régulière de ce journal, je suis pas en phase. Gabriella, puisque c'est d'elle dont je parle, me joue toujours du compliment et des regards doux etc, tout en maintenant la distance, et j'ai fait une croix dessus. Mais quand je vois sa vie, je me dis que c'est pour le mieux. Même si on a de grandes discussions et que je le trouve cool et que je me sens bien avec et qu'elle me plaît, dans son mode de vie elle a toujours besoin de se mettre en avant et quand je tombe occasionnellement sur un réel sur insta j'ai envie de matraquer les gens qui ont popularisé ces merdes. Avant quand tu avais des dossiers de soirée tu les postais pas à la vue du monde. Maintenant tu t'en enorgueillis comme si tu étais libre et tellement subversif alors que tu es juste un autre esclave de l'image bloqué dans tes imitations. Sans parler des séances de maquillage pour montrer qu'on est bonne ou autre. Je me facepalm devant ça, j'y peux rien.
La conclusion c'est que je suis un vieux con et que globalement, même si je sais draguer, je suis un peu trop dépassé ou déphasé pour ça. Culturellement je m'intéresse aussi à des trucs récents et nouveaux mais pas forcément ce qui est populaire parce que c'est souvent débile.
Et je suis soit trop intelligent, soit trop con et arrogant pour adhérer à ces trucs là.
J'essaie d'être en mode ouvert et optimiste et sans jugement mais ça me fatigue de débrancher mon cerveau pour essayer de communiquer avec les gens normalement.
Ça me fait penser à ce qu'avait dit FK ici sur le fait de jouer le jeu cyniquement et de s'interfacer avec les autres. C'est pourtant ça la séduction. De ce point de vue je suis sans doute devenu nul. Je sais faire mouche émotionnellement, je sais lire, je comprends les ressorts,
mais d'un autre côté rien de tout ça. Je suis plus trop un bon acteur dans cette comédie humaine j'ai l'impression.
Je pense que le désintérêt des nanas qui peuvent m'attirer ou m'intéresser est trop haut pour que je puisse sublimer une accroche en une interaction attractive pour elles.
Désintérêt justifié sans doute car faut être honnête, à mon stade, j'ai pas grand-chose à offrir dans la vie à part ma personnalité "si unique", mes fêlures, mes bras, mon envie de partager et de construire. Pas un style de vie de fou avec voyages et champagnes et folies. Je ne suis pas enfermé et je m'emmerde pas mais l'été dans les îles et l'hiver au ski c'est sans moi, je roule pas dans une bagnole digne de ce nom, je vis correctement mais zéro luxe même si j'aime les belles choses.
Je suis donc sans doute un raté de leur point de vue (ou objectivement)?
Forcément ça aide pas.
Au final je suis pris dans cette incohérence:
Je suis heureux, j'aime ce que je fais, mais il me manque toujours plein de trucs, j'ai du mal à trouver le temps de m'améliorer pour briller et me rendre intéressant, et j'ai du mal à faire des rencontres qui m'intéressent au delà du seul physique, et quand c'est le cas je suis pas intéressant pour elles (même si dans mon univers mental, je suis satisfait, d'un autre côté ça me manque de pas pouvoir connecter, d'avoir une relation, finalement, normale, sans prise de tête. Moi c'est toujours ou amour non réciproque de mon côté ou du leur, ou passion qui part en torche, ou truc mort né qui peut être intéressant mais voué à disparaître. De ce côté là, j'aimerais bien être comme n'importe qui, passer à la suivante quand c'est fini sans m'en remettre pendant des années, et vivre des trucs vibrants cool et durables sans que ça finisse en merde autodestructrice ou en déception abyssale -tromperie, impossibilité de poursuivre...-)
Bref, si j'étais complètement satisfait je serais pas moi, sans doute, mais là je cherche vraiment de quoi me réformer psychologiquement et pratiquement parce que ça fait des années que je cultive certaines choses auxquelles je me suis toujours accroché comme ma personnalité, mes valeurs etc, mais je me rends bien compte que c'est plus viable, praticable et que ça va à l'encontre de mes désirs.
Ça va plutôt pas mal. Niveau boulot, je poursuis mon chemin avec mes contraintes. Je sais que j'évoluerais plus rapidement dans ma carrière en changeant de taf mais pour l'instant ça implique de trouver un équivalent qui tarde à se faire connaître. Et dans mon taf actuel je me sens plutôt bien, les projets que je mène roulent donc on me fout la paix, en dehors d'un ou deux lourds.
Niveau sportif, j'ai atteint mon objectif d'assiduité et de bien être. Niveau performance, j'ai un peu stagné pendant quelques mois parce que mon régime d'entraînement était un peu devenu inadapté à cause de mes gains. J'ai changé de rythme et changé ma manière de faire et c'est reparti. J'ai acheté du matos pour bosser chez moi ou en déplacement en plus, ça me permet de combler les gaps et me maintenir, c'est pas parfait comme un rythme régulier mais c'est mieux que rien. Par contre j'ai reperdu du poids alors que j'ai repris du muscle, faut que je fasse gaffe parce que je suis déjà sec.
Niveau chez moi, le graal de la discussion avec mon agence est arrivé. Ça va peut être finir par prendre forme. Ce sera pas ce dont je rêvais mais au moins ce sera plus "propre".
Côté activités, j'arrête pas de courir, je m'accroche à certaines choses mais clairement j'aurais besoin d'une deuxième journée chaque jour pour prendre le temps de faire tout ce que je veux et développer tous les centres d'intérêts dans lesquels je veux arriver à un certain niveau. C'est pas comme si je glandais devant la télé 2h par jour non plus, mais même en minimisant les frictions, en optimisant, je lutte toujours pour trouver du temps. Et ça, ça me gave.
Sinon je vois souvent quelques-uns de mes potes, mais quand je sors en général c'est avec un couple d'amis et ça se prête pas toujours à la rencontre vu les endroits. Après ça arrive qu'on fasse des restaus ou des bars mais pour tout dire, j'aime pas trop les gens que je trouve là bas en dehors de mes amis (disons qu'on y est plus pour le cadre et des côtés pratiques ou "historiques" que pour le public...). Depuis le début de l'été j'ai organisé des trucs où je choisis le cadre, c'était plus sympa mais pas trop eu d'occasions, quelques flirts, une amourette d'une semaine avec une voyageuse qui a promis de repasser (j'y crois pas vraiment mais c'est pas important, mon plus gros souci c'est que j'espère qu'elle a trompé personne avec moi mais rétrospectivement j'ai un doute quand même vu un truc qu'elle m'a balancé...). J'ai aussi rejoint des groupes de 'nomades numériques' (même si je trouve l'étiquette complètement conne, on est juste des gens accrochés à des prises internet, paie ta liberté), c'est pas encore fou mais bon ça relève un peu mon quotidien.
Y a du mouvement, des fois ça sonne bien, mais c'est souvent cacophonique, d'où le titre...
Compte à rebours
Après j'ai quand même des passages plein de réflexions, peut-être même d'angoisse qui se cache à elle-même.
5 mois depuis mon dernier post. 3 ans depuis le début de ce nouveau journal. Tant d'années que je suis là aussi. Et le temps qui file.
Plus je vois ça et plus je prends des claques dans la gueule, et plus j'ai un sentiment d'urgence d'arriver à mon idéal de vie.
Pas parce que je suis pas heureux. Juste parce que je me sens pas accompli, en phase avec des attentes auxquelles je veux pas renoncer.
J'ai pas envie de faire de la branlette intellectuelle donc pour du concret:
- je cours après le temps et j'ai du mal à avancer dans mes projets persos. J'ai libéré du temps sur mon taf mais même en bossant plus 60h par semaine et en dormant 7h par nuit (j'ai pas vraiment besoin de plus, je me réveille naturellement), sur les 66-80 heures qu'il me reste, une fois que j'ai retiré la logistique (et je suis pas à gaspiller mon temps sur des détails), la muscu je trouve pas vraiment le temps de lire, travailler sur mes passions - écrire, dessiner, peindre...- ou sortir faire des rencontres ou exolorer des trucs. Mais j'ai l'impression d'avoir environ 7h par jour qui disparaissent dans un trou noir.
Je capte pas trop parce que je passe pas mon temps sur mon tel (les réseaux ça me fait chier, et youtube j'écoute en bossant/ au sport) ou devant une télé.
- j'ai beau avoir avancé psychologiquement quand je lis ici, ça ne fait que confirmer mon constat sur moi-même. Je vis dans une boucle, et finalement le cercle vicieux n'était que plus grand, je n'en étais pas sorti:
Au départ, j'avais une vie animée mais qui répondait pas à mes attentes en étant jeune adulte parce que pas de nanas puis surtout celles qui m'intéressaient pas pour du long terme,
Puis j'ai découvert le game et eu une vie très animée et gratifiante avant mes relations longues même si j'ai eu du mal à transformer l'essai (j'avais plus de succès avec les nanas qui m'intéressaient mais j'arrivais jamais avec celles qui étaient disponibles pour une relation, elles avaient toujours une priorité plus importante ou n'était pas disponibles en vrai car habitant à l'autre bout du monde - ça c'est une source sans fin de frustrations, avoir perdu des relations parfaites parce qu'en fait elles avaient leur vie ailleurs-, ou une excuse parce que je pense que j'avais pas l'air du mec parfait pour une relation longue),
Enfin j'ai eu des relations plus longues en me fixant des nanas qui répondaient le croyais-je, à mes attentes, et m'y suis un peu perdu.
Et maintenant, j'ai toujours ce foutu sentiment d'être revenu au départ. Aujourd'hui je peux trouver mais mes goûts s'ils ont évolué n'ont pas changé fondamentalement.
Et je pense que s'ils étaient pas forcément en accord avec la femme typique de 2000-2010, en 2024 la distance entre mes attentes et la réalité a encore pris 12 parsecs dans la gueule...
Ça m'est donc difficile de me refaire un entourage à l'ancienne où j'avais toujours des nanas qui s'intéressaient à moi sexuellement, romantiquement et amicalement. En dehors d'un noyau dur "d'anciennes", il y a peu de renouvellement et donc de possibilités. Parce que la possibilité c'est à l'entrée qu'elle meurt:
-Les nanas de mon âge ont leurs attentes et leur bagage souvent lourd, les libres le sont souvent pour de bonnes raisons, et j'ai pas envie de gérer ça
-Avec les nanas plus jeunes, quand j'ai pas l'air "d'un vieux" par défaut (j'ai plus ma gueule de dix ans de moins, c'est plutôt l'inverse...), en termes de valeurs, de mode de vie, ou même d'échanges, je suis pas dans le même monde. C'est pas que je sois pas capable de faire une soirée au bout de la nuit et de les border si elles picolent parce que je tiendrais pas. C'est juste qu'on a pas vraiment les mêmes délires. Il y a des fois j'ai l'impression d'aborder sans filet, sans image, son ou attitude pour rebondir.
La dernière hier soir, je l'accroche donc sur un truc parce que c'est elle qui me balance des signes d'intérêt avec des regards, des bousculades etc, sa réponse c'était même pas "Bonjour" ou répondre à ma question, c'était "je t'écoute" en mode agacé. Alors qu'elle était solo et que sa copine avait opportunément laissé le champ libre. J'ai pas été timide mais elle a tourné le cul à l'horizon en 1mn45 secondes, établissant ainsi un nouveau record digne de figurer aux razzy awards de la drague.
Puis y en a quand elles parlent j'ai juste l'impression d'être fouetté avec des morues désalées, pas d'avoir une conversation.
Même dans certaines nanas que je connais déjà dont une protagoniste régulière de ce journal, je suis pas en phase. Gabriella, puisque c'est d'elle dont je parle, me joue toujours du compliment et des regards doux etc, tout en maintenant la distance, et j'ai fait une croix dessus. Mais quand je vois sa vie, je me dis que c'est pour le mieux. Même si on a de grandes discussions et que je le trouve cool et que je me sens bien avec et qu'elle me plaît, dans son mode de vie elle a toujours besoin de se mettre en avant et quand je tombe occasionnellement sur un réel sur insta j'ai envie de matraquer les gens qui ont popularisé ces merdes. Avant quand tu avais des dossiers de soirée tu les postais pas à la vue du monde. Maintenant tu t'en enorgueillis comme si tu étais libre et tellement subversif alors que tu es juste un autre esclave de l'image bloqué dans tes imitations. Sans parler des séances de maquillage pour montrer qu'on est bonne ou autre. Je me facepalm devant ça, j'y peux rien.
La conclusion c'est que je suis un vieux con et que globalement, même si je sais draguer, je suis un peu trop dépassé ou déphasé pour ça. Culturellement je m'intéresse aussi à des trucs récents et nouveaux mais pas forcément ce qui est populaire parce que c'est souvent débile.
Et je suis soit trop intelligent, soit trop con et arrogant pour adhérer à ces trucs là.
J'essaie d'être en mode ouvert et optimiste et sans jugement mais ça me fatigue de débrancher mon cerveau pour essayer de communiquer avec les gens normalement.
Ça me fait penser à ce qu'avait dit FK ici sur le fait de jouer le jeu cyniquement et de s'interfacer avec les autres. C'est pourtant ça la séduction. De ce point de vue je suis sans doute devenu nul. Je sais faire mouche émotionnellement, je sais lire, je comprends les ressorts,
mais d'un autre côté rien de tout ça. Je suis plus trop un bon acteur dans cette comédie humaine j'ai l'impression.
Je pense que le désintérêt des nanas qui peuvent m'attirer ou m'intéresser est trop haut pour que je puisse sublimer une accroche en une interaction attractive pour elles.
Désintérêt justifié sans doute car faut être honnête, à mon stade, j'ai pas grand-chose à offrir dans la vie à part ma personnalité "si unique", mes fêlures, mes bras, mon envie de partager et de construire. Pas un style de vie de fou avec voyages et champagnes et folies. Je ne suis pas enfermé et je m'emmerde pas mais l'été dans les îles et l'hiver au ski c'est sans moi, je roule pas dans une bagnole digne de ce nom, je vis correctement mais zéro luxe même si j'aime les belles choses.
Je suis donc sans doute un raté de leur point de vue (ou objectivement)?
Forcément ça aide pas.
Au final je suis pris dans cette incohérence:
Je suis heureux, j'aime ce que je fais, mais il me manque toujours plein de trucs, j'ai du mal à trouver le temps de m'améliorer pour briller et me rendre intéressant, et j'ai du mal à faire des rencontres qui m'intéressent au delà du seul physique, et quand c'est le cas je suis pas intéressant pour elles (même si dans mon univers mental, je suis satisfait, d'un autre côté ça me manque de pas pouvoir connecter, d'avoir une relation, finalement, normale, sans prise de tête. Moi c'est toujours ou amour non réciproque de mon côté ou du leur, ou passion qui part en torche, ou truc mort né qui peut être intéressant mais voué à disparaître. De ce côté là, j'aimerais bien être comme n'importe qui, passer à la suivante quand c'est fini sans m'en remettre pendant des années, et vivre des trucs vibrants cool et durables sans que ça finisse en merde autodestructrice ou en déception abyssale -tromperie, impossibilité de poursuivre...-)
Bref, si j'étais complètement satisfait je serais pas moi, sans doute, mais là je cherche vraiment de quoi me réformer psychologiquement et pratiquement parce que ça fait des années que je cultive certaines choses auxquelles je me suis toujours accroché comme ma personnalité, mes valeurs etc, mais je me rends bien compte que c'est plus viable, praticable et que ça va à l'encontre de mes désirs.
Je pense que ces gens là (des nanas la plupart du temps) sont prisonniers des règles du game dans lequels ils évoluent. Je suis persuadés qu'ils se rendent bien compte de l'absurdité / de la vanité du truc, mais que tous se voilent la face pour éviter la dissonnance cognitive terminale. Chacun sa courbe de maturation.Maintenant tu t'en enorgueillis comme si tu étais libre et tellement subversif alors que tu es juste un autre esclave de l'image bloqué dans tes imitations. Sans parler des séances de maquillage pour montrer qu'on est bonne ou autre. Je me facepalm devant ça, j'y peux rien.
Je pense aussi que les RS / SDR puis dernièrement le COVID nous ont tous reprogrammés en mode survie / économie de ressources, et qu'on a plus aucune envie de consacrer de l'énergie aux autres, on est devenu avares de notre attention et le niveau de motivation est trop faible pour passer outre et redevenir patients avec les autres - le temps de se trouver des atomes crochus. Donc l'accrochage se fait pas, parce qu'on a zappé bien avant. La flemme, le désintérêt, la démotivation ou l'avarice d'énergie / d'attention. Perso je sais pas comment on répare ça. Comme si 90% des gens étaient en mode démission / interactions de surface only.