La dernière rencontre est un peu particulière.
Pendant l’été j’accepte une mission ponctuelle bien rémunérée pour arrondir mon budget. On me colle une jeune diplômée sans expérience. Je suis professionnel, sympa mais sans plus. Je fais le taf sans me poser plus de questions que ça. Je lui laisse gentiment mes coordonnées sans arrière pensée, au cas où des problèmes spécifiques à mes compétences apparaissent plus tard. Je l’oublie ensuite.
Il y a quelques semaines elle me recontacte. C’est typiquement le genre de conversation dont on ne devine pas le motif derrière/le service à rendre, du badinage inutile. Je ne cherche pas à relancer, elle mène la conversation et me propose un verre que j’accepte. Je l’ai en face de moi, ses traits fins, ses mèches blondes, sa pâleur et le dessin de son menton pointé vers l’avant. Bref, elle me plaît toujours autant, m’a plu immédiatement mais le contexte de la rencontre a fait que je m’étais éloigné de toute séduction. Je reste prudent et détaché, froid. Je regretterai plus tard de n’avoir pas montré plus de passion, d’enthousiasme. Comprenez moi : je tiens à ma réputation dans mon milieu professionnel, j’ai peu d’expérience sentimentale positive et j’ai encore moins l’habitude d’une fille qui prend l’initiative. Il y a de quoi être septique.
Elle me met à l’aise, mène le date et initie le contact physique. Je sais le petit effort de l’embrasser et ça arrive naturellement. Je me relâche et on s’embrasse passionnément. Elle m’avoue plus tard que pour elle, on s’est tout de suite plu et « elle ne voulait pas passer à côté » de cette rencontre. Je suis ravi. Elle m’avoue ensuite être déjà en relation depuis 1 an et qu’elle a explicitement dit à son mec qu’elle ne veut plus d’exclusivité et qu’elle compte me voir. C’est un peu la douche froide même si sur le coup, je ne le montre pas. On compte se revoir mais certaines choses me travaillent…
Autocritique :
J’ai sous estimé la mémoire musculaire de la séduction, les automatismes qui marchent pour soi et qui permettent de se mettre dans le bon état d’esprit. Quand je ne cherche pas du tout à faire des rencontres pendant longtemps, j’oublie tout ça et forcément ça donne quelques ratés. D’un autre côté, mon introspection, mon investissement sur moi-même me donne un sentiment de maîtrise qui n’est pas fabriqué. Je n’ai plu besoin de béquilles, de principes/règles pour avancer. Je fais beaucoup plus ce qui me plaît qu’avant et je l’assume, j’en prends les responsabilités.
Ceci étant dit, je suis tombé dans une espèce d’idéalisation de cette rencontre faite hors appli. Les autres filles ne me servent qu’à ne pas perdre pied face à cette blonde espiègle qui m’enivre. Ce forum doit être un contradicteur alors je le dis sincèrement : je me suis projeté avec elle dans ma tête et là elle me lâche qu’il y a quelqu’un d’autre en même temps. Je ne perds pas la face mais je me pose la question de mes réactions : ego ?
D’un autre côté : peut être que c’est une période trouble dans son couple et je ne sers que pour se rassurer, s’évader, passer le temps mais tout rentrera bientôt dans l’ordre et elle ne me recontactera plus. Ça me fait chier parce que mon attirance est sincère. J’en ai un peu marre de passer pour le second choix/plan de secours. J’ai en plus pas l’expérience de ces « relations » non-exclusives, je ne sais pas comment gérer émotionnellement, logistiquement. Si je veux poursuivre, quelles sont les limites et les pièges ?
J’ai indéniablement progressé en séduction mais plus grosses sont les prises, plus gros sont devenus mes problèmes. Ça me rappelle mon moi d’il y a quelques années qui galérait et qui surévaluait tout ça. Quelle est la valeur ajoutée à la vie ? Je ne sais pas. Il y a de quoi en rire sérieusement, le sort est bien ironique ce soir.
Récits de l'été
Je déterre ce sujet pour ne pas en créer à la pelle et surcharger le forum.
C’est bientôt le retour de votre saison préférée, et de la mienne aussi.
Si l’hiver a été une longue traversée du désert sur pas mal de plans, j’ai appris à une pas abandonner des pans entiers de ma vie pour n’en gérer qu’une ou deux. Me revoilà avec plus ou moins de réticences dans le coup.
J’ai conscience de m’appuyer beaucoup trop sur les applis de rencontre, préférant préserver au max mes cercles amicaux et professionnels (qui sont maigres et embryonnaires il faut se l’avouer, mais là n’est pas le sujet).
Rien à raconter de chaud pour aujourd’hui. Mais des constats simples depuis mon retour sur le swipe.
J’ai eu des périodes passées où ça marchait franchement pas mal et j’ai pu plus ou moins me satisfaire de mes résultats. En ce moment et en répétant les mêmes ficelles, le résultat est plutôt décevant. Peu de matchs et de likes de qualité, des conversations sans jeu et sans saveurs. Je me pose la question : est ce que la population des applis a récemment tourné ou les algorithmes sont de plus en plus impitoyables ? Ou alors les utilisatrices sont exigeantes au delà de toute raison.
Et puis je ne sais pas, je like à peine 1 profile sur 10. Je swipe à gauche systématiquement les insta girls et les bimbos, intuition arbitraire certes, mais la plupart des profiles ne m’inspirent pas ou se ressemblent beaucoup. C’est bien de vouloir des relations sérieuses et de fuir la consommation de soi et des autres mais encore faut-il apporter quelque chose de suffisant pour me pousser à sortir de ma quiétude et de ma routine bien réglée. J’ai appris à me passer de l’attention des filles parce que d’une part je n’ai jamais fait partie du groupe de « l’abondance » et d’autre part parce que je voulais autre chose. Maintenant j’ai l’impression de n’être pas passé à côté de grand chose. C’est douloureux aussi parce que nous avons tous besoin d’une dose d’affection, de sexe et d’attention. Peut être que je devrais apprendre à gérer une frustration chronique sur ce plan, ne pouvant la satisfaire pleinement. C’est bien beau d’avoir quelques likes, faut-il que ça soit des filles qui me plaisent, pas des cinglées ou des fatiguées ayant fait mille calculs avant de liker.
Les vétérans de ces applis, quelles sont vos petites astuces (je sais je fais répéter tout le monde) ? Y a t’il un espoir si on ne veut pas payer ?
Peut-être de nouveaux récits bientôt.
C’est bientôt le retour de votre saison préférée, et de la mienne aussi.
Si l’hiver a été une longue traversée du désert sur pas mal de plans, j’ai appris à une pas abandonner des pans entiers de ma vie pour n’en gérer qu’une ou deux. Me revoilà avec plus ou moins de réticences dans le coup.
J’ai conscience de m’appuyer beaucoup trop sur les applis de rencontre, préférant préserver au max mes cercles amicaux et professionnels (qui sont maigres et embryonnaires il faut se l’avouer, mais là n’est pas le sujet).
Rien à raconter de chaud pour aujourd’hui. Mais des constats simples depuis mon retour sur le swipe.
J’ai eu des périodes passées où ça marchait franchement pas mal et j’ai pu plus ou moins me satisfaire de mes résultats. En ce moment et en répétant les mêmes ficelles, le résultat est plutôt décevant. Peu de matchs et de likes de qualité, des conversations sans jeu et sans saveurs. Je me pose la question : est ce que la population des applis a récemment tourné ou les algorithmes sont de plus en plus impitoyables ? Ou alors les utilisatrices sont exigeantes au delà de toute raison.
Et puis je ne sais pas, je like à peine 1 profile sur 10. Je swipe à gauche systématiquement les insta girls et les bimbos, intuition arbitraire certes, mais la plupart des profiles ne m’inspirent pas ou se ressemblent beaucoup. C’est bien de vouloir des relations sérieuses et de fuir la consommation de soi et des autres mais encore faut-il apporter quelque chose de suffisant pour me pousser à sortir de ma quiétude et de ma routine bien réglée. J’ai appris à me passer de l’attention des filles parce que d’une part je n’ai jamais fait partie du groupe de « l’abondance » et d’autre part parce que je voulais autre chose. Maintenant j’ai l’impression de n’être pas passé à côté de grand chose. C’est douloureux aussi parce que nous avons tous besoin d’une dose d’affection, de sexe et d’attention. Peut être que je devrais apprendre à gérer une frustration chronique sur ce plan, ne pouvant la satisfaire pleinement. C’est bien beau d’avoir quelques likes, faut-il que ça soit des filles qui me plaisent, pas des cinglées ou des fatiguées ayant fait mille calculs avant de liker.
Les vétérans de ces applis, quelles sont vos petites astuces (je sais je fais répéter tout le monde) ? Y a t’il un espoir si on ne veut pas payer ?
Peut-être de nouveaux récits bientôt.
Je n’ai pas nourri ce journal comme il se doit et je reviens maintenant faire le bilan à quelques semaines de mes 30 ans. J’ai perdu, c’est évident. Je ne serai pas ici à rédiger si j’avais atteint pleinement toute satisfaction de mon parcours en séduction et sur FTS. Mais ce post n’est pas une lamentation ou une recherche désespérée de soutien. C’est un moyen de reculer et regarder la crasse que j’ai dégagé de moi même et celle que je découvre encore et qui est finalement plus importante que la première. J’essaierai de ne pas être long.
J’ai connu FTS à 16 ans et bien des choses ont changé depuis. Je suis passé par la PnL, Mystery, The Game, le maniac plan, les FR, les closes, les Canned stuffs. J’ai été cet ado puis cet adulescent survolté par ce qu’il a appris, en décalage encore plus accentué par les neg californiens et les postures ridicules. J’ai substitué mon semi-autisme social par un autre au final, mais beaucoup plus pauvre et dans l’illusion de la positivité. Positivité dans le sens : j’ai l’impression d’agir et de travailler sur ce qui me frustre. Travailler oui et être discipliné ad nauseum par ce que je n’étais ps assez « bon » assez « fin » par ce que je n’ai pas su analyser la situation. Pauvre parce que chopper des filles était devenu une finalité : les compter, leur variété, leur facilité, leur loyauté, les épuiser jusqu’à la rupture, ma seule finalité, mon seul hobby qui comptait. Les autres hobbies, ceux de mon ancien moi : à oublier et bannir car solitaires et non adoubés par les standards sociaux et féminins. Au final, je suis devenu plus pauvre et plus éloigné encore de l’humain et de l’âme que je ne l’étais avant. La recherche de validation à son comble et drapée de son contraire. « On ne parle que de ce qu’on rate » dit Brel…
Parallèlement à ça, les mecs qui avaient des amis, des copines, qui sortaient, voyaient du monde, choppaient, aimaient et se faisaient aimer ont continué leur chemin « normal ». Ils avaient des ruptures et des anecdotes à leur actif et ont fini dans des relations qui leur convenaient dans une phase où ils construisent. Ils n’ont jamais été obsédés par leurs stats ou sortir et choper ou par l’abordage de rue ou par des accomplissements affectifs et sexuels. Parfois ils plaisaient et parfois non et paradoxalement ça marchait mieux que tous les plans du sacro-saint Game.
Je sais que ce que j’écris a déjà été écris sur ce site, je l’ai lu quelque part mais il faut le vivre et le constater par soi pour en être convaincu. Ils sont passés à autre chose, une autre phase de leur vie naturellement et sereinement.
J’ai compris que j’étais noyé dans un problème narcissique : celui de réduire les filles à des objets de collection et d’accumulation, et d’en tirer fierté et identité. Ce narcissisme trouve origine dans quelques dynamiques : un moment ou un autre de sa jeune vie, un homme est brutalement confronté à l’ordre social, sa « valeur » aux yeux des autres, sa place dans la hiérarchie et ce qu’il peut leverage de cette place, l’amour conditionnel qu’on peut lui porter. Cette prise de conscience lui arrache une insouciance et une innocence, à mon goût trop tôt. L’autre dynamique est plus spécifique à moi : j’ai toujours résolu tout de manière logique, mathématique et j’en étais récompensé car bon à l’école etc…donc j’ai transposé ce raisonnement aux relations, inconsciemment. Sauf que l’âme ne fonctionne pas selon cette logique et c’est ce qui la rend plaisante et fascinante.
Avant le Game et la séduction j’étais solitaire, maladroit et paumé mais complètement inconscient du problème, heureux, détaché et j’attirais quand même des filles et j’en étais convaincu. Après le Game et l’effort de séduction je suis toujours aussi solitaire, moins maladroit mais pas suffisamment fin et subtil, malheureux car conscient de mes insuffisances, ma misère et mes échecs globaux. Les filles j’en avaient jamais assez et surtout quand je regarde en arrière je constate qu’elles étaient toutes (celles que j’ai choppé) un peu tarées, ne me plaisaient pas complètement, je me sentais seul avec elles. Je pense même pour aller au fond que je les ai séduites du fait de tellement de raisons intriquées qui m’échappaient que mes compétences n’y étais pour rien à part être présent au bon moment et avoir un appart et du temps libre.
Ce n’est pas de l’autoflagellation mais du lâcher prise. Oui il me manquait une chose pour être à l’aise dans mon rapport à l’autre et au groupe. Oui je ne le serai jamais vraiment ou je ne rattraperai jamais mon retard. L’impact sur mes projets et ma vie future, sur le sentiment d’accomplissement et de satisfaction de moi que je peux ressentir dans certains aspects de ma vie est moins important que ce que je pensais, voir négligeable pour certains. Le sentiment d’échec mortifère de ne pas appartenir à un groupe/une communauté s’atténue un peu avec ce constat. Le malheur aussi. Il me faudra travailler pour pouvoir fonder une famille certes mais ce travail peut se faire à petite échelle et petite intensité et surtout avec conviction.
J’arrive au point où je dois trouver de nouveaux hobbies, un nouveau sens et un nouvel équilibre. Fort heureusement la seule chose dont je ne peux me plaindre est la réussite professionnelle et mon pouvoir d’achat au dessus de la moyenne. Reste à savoir comment m’occuper et me projeter dans le futur. Pour l’instant je suis bien perdu.
J’ai connu FTS à 16 ans et bien des choses ont changé depuis. Je suis passé par la PnL, Mystery, The Game, le maniac plan, les FR, les closes, les Canned stuffs. J’ai été cet ado puis cet adulescent survolté par ce qu’il a appris, en décalage encore plus accentué par les neg californiens et les postures ridicules. J’ai substitué mon semi-autisme social par un autre au final, mais beaucoup plus pauvre et dans l’illusion de la positivité. Positivité dans le sens : j’ai l’impression d’agir et de travailler sur ce qui me frustre. Travailler oui et être discipliné ad nauseum par ce que je n’étais ps assez « bon » assez « fin » par ce que je n’ai pas su analyser la situation. Pauvre parce que chopper des filles était devenu une finalité : les compter, leur variété, leur facilité, leur loyauté, les épuiser jusqu’à la rupture, ma seule finalité, mon seul hobby qui comptait. Les autres hobbies, ceux de mon ancien moi : à oublier et bannir car solitaires et non adoubés par les standards sociaux et féminins. Au final, je suis devenu plus pauvre et plus éloigné encore de l’humain et de l’âme que je ne l’étais avant. La recherche de validation à son comble et drapée de son contraire. « On ne parle que de ce qu’on rate » dit Brel…
Parallèlement à ça, les mecs qui avaient des amis, des copines, qui sortaient, voyaient du monde, choppaient, aimaient et se faisaient aimer ont continué leur chemin « normal ». Ils avaient des ruptures et des anecdotes à leur actif et ont fini dans des relations qui leur convenaient dans une phase où ils construisent. Ils n’ont jamais été obsédés par leurs stats ou sortir et choper ou par l’abordage de rue ou par des accomplissements affectifs et sexuels. Parfois ils plaisaient et parfois non et paradoxalement ça marchait mieux que tous les plans du sacro-saint Game.
Je sais que ce que j’écris a déjà été écris sur ce site, je l’ai lu quelque part mais il faut le vivre et le constater par soi pour en être convaincu. Ils sont passés à autre chose, une autre phase de leur vie naturellement et sereinement.
J’ai compris que j’étais noyé dans un problème narcissique : celui de réduire les filles à des objets de collection et d’accumulation, et d’en tirer fierté et identité. Ce narcissisme trouve origine dans quelques dynamiques : un moment ou un autre de sa jeune vie, un homme est brutalement confronté à l’ordre social, sa « valeur » aux yeux des autres, sa place dans la hiérarchie et ce qu’il peut leverage de cette place, l’amour conditionnel qu’on peut lui porter. Cette prise de conscience lui arrache une insouciance et une innocence, à mon goût trop tôt. L’autre dynamique est plus spécifique à moi : j’ai toujours résolu tout de manière logique, mathématique et j’en étais récompensé car bon à l’école etc…donc j’ai transposé ce raisonnement aux relations, inconsciemment. Sauf que l’âme ne fonctionne pas selon cette logique et c’est ce qui la rend plaisante et fascinante.
Avant le Game et la séduction j’étais solitaire, maladroit et paumé mais complètement inconscient du problème, heureux, détaché et j’attirais quand même des filles et j’en étais convaincu. Après le Game et l’effort de séduction je suis toujours aussi solitaire, moins maladroit mais pas suffisamment fin et subtil, malheureux car conscient de mes insuffisances, ma misère et mes échecs globaux. Les filles j’en avaient jamais assez et surtout quand je regarde en arrière je constate qu’elles étaient toutes (celles que j’ai choppé) un peu tarées, ne me plaisaient pas complètement, je me sentais seul avec elles. Je pense même pour aller au fond que je les ai séduites du fait de tellement de raisons intriquées qui m’échappaient que mes compétences n’y étais pour rien à part être présent au bon moment et avoir un appart et du temps libre.
Ce n’est pas de l’autoflagellation mais du lâcher prise. Oui il me manquait une chose pour être à l’aise dans mon rapport à l’autre et au groupe. Oui je ne le serai jamais vraiment ou je ne rattraperai jamais mon retard. L’impact sur mes projets et ma vie future, sur le sentiment d’accomplissement et de satisfaction de moi que je peux ressentir dans certains aspects de ma vie est moins important que ce que je pensais, voir négligeable pour certains. Le sentiment d’échec mortifère de ne pas appartenir à un groupe/une communauté s’atténue un peu avec ce constat. Le malheur aussi. Il me faudra travailler pour pouvoir fonder une famille certes mais ce travail peut se faire à petite échelle et petite intensité et surtout avec conviction.
J’arrive au point où je dois trouver de nouveaux hobbies, un nouveau sens et un nouvel équilibre. Fort heureusement la seule chose dont je ne peux me plaindre est la réussite professionnelle et mon pouvoir d’achat au dessus de la moyenne. Reste à savoir comment m’occuper et me projeter dans le futur. Pour l’instant je suis bien perdu.
Je ne suis pas d’accord sur ce point : « Oui il me manquait une chose pour être à l’aise dans mon rapport à l’autre et au groupe. Oui je ne le serai jamais vraiment ou je ne rattraperai jamais mon retard »
Il n’y a pas vraiment de retard ou pas à avoir. Les gens pensent que c’est une compétence qui s’acquiert mais si tu observes bien ce n’est en aucun cas un acquis. Des gens ont cette aptitude à un moment de leur vie, puis un accident de la vie (divorce, chomage, pertes de potes, déménagement) fait qu’ils s’en trouvent dépourvus.
Bref en aucun cas il ne peut y avoir de « retard » sur ce sujet là. C’est une perpétuelle lutte en fait. Avec des hauts et des bas.
Mais y a pas moyen de « gagner » ce truc.
C’est un peu comme une relation de couple. Cette aptitude sociale ne tolère que peu le relâchement.
Bref tout ça pour dire, ce que tu ne pourras pas rattraper c’est ton vécu passé. Le reste est devant toi. Et tu sembles pas plus mal outillé qu’un autre pour avancer.
Petite question : ce que tu viens de découvrir par toi même tu dis l’avoir déjà lu ici à de multiples reprises et c’est le cas effectivement. Qu’est ce qui selon toi t’a empêché d’en tirer un enseignement à l’époque ?
Il n’y a pas vraiment de retard ou pas à avoir. Les gens pensent que c’est une compétence qui s’acquiert mais si tu observes bien ce n’est en aucun cas un acquis. Des gens ont cette aptitude à un moment de leur vie, puis un accident de la vie (divorce, chomage, pertes de potes, déménagement) fait qu’ils s’en trouvent dépourvus.
Bref en aucun cas il ne peut y avoir de « retard » sur ce sujet là. C’est une perpétuelle lutte en fait. Avec des hauts et des bas.
Mais y a pas moyen de « gagner » ce truc.
C’est un peu comme une relation de couple. Cette aptitude sociale ne tolère que peu le relâchement.
Bref tout ça pour dire, ce que tu ne pourras pas rattraper c’est ton vécu passé. Le reste est devant toi. Et tu sembles pas plus mal outillé qu’un autre pour avancer.
Petite question : ce que tu viens de découvrir par toi même tu dis l’avoir déjà lu ici à de multiples reprises et c’est le cas effectivement. Qu’est ce qui selon toi t’a empêché d’en tirer un enseignement à l’époque ?