Je ne comprends pas du tout les choses comme ça
Comment dépasser le mythe de la madonne et de la putain ?
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- [0] C'est pas le plus important le 21.06.25, 02h05 par Onmyoji
Le séjour de Jules chez ma grand-mère vient tout juste de s’achever.
J’ai compris en voyant toutes les attentions dirigées vers lui à quel point j’étais aimée et choyée. J’avais jamais vu ma famille traiter un membre extérieur à notre famille avec tant de bienveillance et de prévenance. Le fait que tout le monde se plie en quatre alors qu’il ne partage ni mon sang ni ma vie, ça m’a beaucoup touchée parce que je savais que j’étais la première destinataire de cet amour.
J’ai pas pu me retenir de lui dire que s’il continuait à jouer les jem’enfoutiste il me perdrait. Jules avait l’air si indifférent aux petites attentions que lui adressaient ma famille. Je lui ai dit de se ressaisir, que j’avais moi-même jamais vu ma famille agir ainsi, que son manque de manières et de reconnaissance me blessait. Il ne réalisait pas qu’étant la première personne invitée dans la maison de ma grand-mère, il était un invité spécial aux yeux de ma famille.
Habituellement, quand on est que tous les deux on communique comme deux mecs, on se teste sur nos capacités logiques et on parle peu de nos ressentis. On se parle tous les jours depuis deux ans sans jamais parler de choses profondes, ou alors sans coût émotionnel élevé. Mais puisqu’il est venu vivre chez moi, qu’il a vu nos photos de famille et rencontré la personne la plus importante de ma vie, il fallait qu’il connaisse le fond de mes pensées, s’il n’était pas assez perspicace pour voir en face des yeux qui j’étais, il était temps de lui ouvrir les yeux moi-même.
Pour la première fois je l’ai vu devenir nerveux, sa voix tremblait. Il s’est assis et m’a dit qu’il n’était pas « expressif ». Je lui ai que ce n’était pas le problème, que le problème qui se posait c’était son manque de politesse. Je voulais être claire sur les mots, pour qu'il ne comprenne pas les choses de travers. Je lui ai dit que c’était personne pour ma grand-mère, ni son petit-fils ni le gendre de sa fille. Que toute cette attention dirigée vers lui n’était qu’un témoignage de plus de leur amour pour moi. Qu’il devait montrer qu’il en était digne, qu’il ne pouvait pas être à ce point stupide…
Le lendemain ma grand-mère m’a demandé ce qu’il s’était passé la veille. Il était devenu plus souriant, plus poli, il disait plus merci et bonjour à tout le monde. Quand il est ressorti de ma chambre ce soir là, il m’a lancé ce regard que lancent les animaux lorsqu’ils ont compris qu’ils ont merdé. C’était insuffisant. Je m’étais retenue de vider mon sac en voyant ce grand gaillard trembler mais j’avais gardé bien des pensées dans mon sac.
Il y a aussi eu un autre épisode où nous avions traversé la route à pied. Rien de bien méchant, mais vu qu’on était en plein milieu d’un carrefour fréquenté, j’avais été choquée par son comportement. Je lui avais fait un commentaire parce qu’il avait traversé sans m’attendre, auquel il m’avait répondu, « Mais j’ai dit que c’était vert. » Ça m’avait énervée. Habituellement je prends sur moi, je ne dis pas mes quatre vérités par flemme. Mais là c’était trop.
« Toi et moi on est deux personnes différentes. Toi tu cries que le feu est vert et tu traverses sans te retourner. Moi je m’arrête, je mets ma main derrière ton dos et j’avance seulement si tu me suis. Si tu étais pas un homme qui fait 20 cm de plus que moi je t’aurais pris par la main pour m’assurer de ta sécurité. Alors non, ne me contredis pas. »
C’est comme ça que j’ai été éduquée et le bon sens a voulu que je sache décliner mes bonnes manières dans d’autres situations sans qu’on me donne un mode d’emploi. Apparement certaines personnes ont besoin d’un mode d’emploi pour savoir comment se comporter avec leurs proches (des gens qui les apprécient et qui leur sont bienveillants).
Le matin je fais un bisou à chaque membre de ma famille pour dire bonjour et je commence toujours par faire un bisou à ma grand-mère. Je lui tends mon bras quand elle descend de la voiture, je lui fais des massages après le déjeuner pour l’aider à s’endormir et je lui masse le dos pour l’aider à digérer tous les jours quand je suis en vacances chez elle. Je viens toujours dans sa maison avec des cadeaux que j’ai spécialement achetés pour elle (irrigateur dentaire/ compléments alimentaires/ biscuits achetés à l’étranger, alcool pour sa collection, parfum rares) et je l’appelle deux fois par semaine pour m’assurer qu’elle va bien MÊME QUAND JE SUIS AU BOULOT ET MÊME QUAND J’ÉTAIS ÉTUDIANTE.
Je sais que j’en fais beaucoup et que tout le monde n’est pas obligé d’en faire autant. Je suis sa seule petite fille qui fait ça, et elle me le rend bien. A vrai dire c’est la première à s’être montrée attentionnée avec moi, elle m’a toujours soutenue dans tous mes choix, elle a toujours pris ma défense, même quand je faisais des conneries ou des choix de carrière incompréhensibles. J’ai toujours pu compter sur elle avant l’inverse.
Avec Jules je ne suis pas une fille attentionnée ni une fille expressive. Normal on était potes. Il me parlait comme à un mec et ÇA ME CONVENAIT jusqu’à ce que je le voie MAL SE COMPORTER devant les gens que j’aime. Je n’ai jamais rien exigé de sa part. Même quand il n’était pas galant je ne faisais pas de commentaires au boulot pour protéger son ego devant nos collègues. Mais avec ma famille je n’ai pas accepté qu’il joue les mecs fiers. Il a lui-même vu comme ma famille l’avait inondé d’amour, lui qui je le rappelle n’est ni le petit fils ni le genre de ma mère. Donc c’est vraiment personne pour eux et il pourrait crever, ça n’aurait strictement aucun impact sur leur vie.
A la fin de son séjour, il a envoyé un message de remerciements à ma grand-mère. J’avais tellement du mal à croire ma grand-mère que je lui ai demandé de me montrer le message en question. Ma grand-mère m’a demandé d’arrêter de le bouder, elle ne voulait pas qu’il soit gêné parce qu’il n’était pas chez lui et que j’étais la seule personne avec qui il était familier. Je crois que ce mec ne sait absolument pas ce que le mot amour signifie. Moi qui pensais changer la nature de notre relation parce qu’il faisait tout pour aligner nos projets. J’ai jamais vu un tel manque de politesse. Je suis encore en colère. Il dit qu’il est entouré, qu’il a plein d’amis, il pense être quelqu’un de sociable. De mon côté je dis que je suis seule et asociale. Mais je sais pas qui de nous deux est le plus entouré, lui ou moi. Enfin si j’ai ma réponse.
Moi quand je suis mal à l’aise socialement c’est parce que les gens sont faux/superficiels. Je suis mal à l’aise quand les gens jouent un rôle et que je peux deviner qu’ils ne joueront pas le jeu de l’authenticité. Ça me met très mal à l’aise quand je ne peux pas dire mes 4 vérités alors que je sens qu’il y a quelque chose qui ne va pas. Quand les gens sont faux et qu’il est impossible d’en placer une, je ne perds pas mon énergie à me faire entendre par des gens qui ne designer pas se remette en question. Mais je ne manque pas de courage quand il faut dire ses pensées, quand il faut partir à l’étranger seule ou pour négocier mon salaire. Le courage d’être soi, c’est pas de savoir aligner deux blagues en groupe devant des gens fakes qui n’ont pas d’importance. Je ne sais pas plaire aux gens qui ont décidé de me mettre une étiquette ou de me trouver inintéressante mais moi je sais dire à ceux que j’aime à quel point ils comptent et surtout je sais remercier quand je vois qu’on est poli avec moi.
Quand on ne sait pas exprimer ce qu’on ressent, c’est qu’on ne mérite pas de recevoir l’attention des autres. J’ai compris que même si Jules cherche à me suivre dans mes projets le temps qu’il apprenne à devenir attentionné (si c’est ce qu’il veut) je serais déjà ménopausée. Ma grand-mère m’a dit qu’il lui était apparu clair que le mec était amoureux, à la manière dont il me regarde, dont il se laisse engueuler et me suit partout. Mais elle m’a aussi donné le choix. Est-ce que je veux me battre pour réclamer incessamment l’attention qui m’est due ou est-ce que je préfère qu’un homme soit prévenant avec moi et qu’il ait le courage de prendre les devants comme je le fais avec les autres ?
Ma grand-mère a l’art et la manière de me faire taire, avec une puissance infinie. J’aimerais lui présenter quelqu’un de digne mais je n’ai juste pas encore rencontré cette personne. Je me remets en question et j’essaye de changer ma situation mais parfois c’est dur de trouver quelqu’un qui donne autant quand on donne soi-même beaucoup.
J’ai même pas réussi à répondre à sa question…
J’ai compris en voyant toutes les attentions dirigées vers lui à quel point j’étais aimée et choyée. J’avais jamais vu ma famille traiter un membre extérieur à notre famille avec tant de bienveillance et de prévenance. Le fait que tout le monde se plie en quatre alors qu’il ne partage ni mon sang ni ma vie, ça m’a beaucoup touchée parce que je savais que j’étais la première destinataire de cet amour.
J’ai pas pu me retenir de lui dire que s’il continuait à jouer les jem’enfoutiste il me perdrait. Jules avait l’air si indifférent aux petites attentions que lui adressaient ma famille. Je lui ai dit de se ressaisir, que j’avais moi-même jamais vu ma famille agir ainsi, que son manque de manières et de reconnaissance me blessait. Il ne réalisait pas qu’étant la première personne invitée dans la maison de ma grand-mère, il était un invité spécial aux yeux de ma famille.
Habituellement, quand on est que tous les deux on communique comme deux mecs, on se teste sur nos capacités logiques et on parle peu de nos ressentis. On se parle tous les jours depuis deux ans sans jamais parler de choses profondes, ou alors sans coût émotionnel élevé. Mais puisqu’il est venu vivre chez moi, qu’il a vu nos photos de famille et rencontré la personne la plus importante de ma vie, il fallait qu’il connaisse le fond de mes pensées, s’il n’était pas assez perspicace pour voir en face des yeux qui j’étais, il était temps de lui ouvrir les yeux moi-même.
Pour la première fois je l’ai vu devenir nerveux, sa voix tremblait. Il s’est assis et m’a dit qu’il n’était pas « expressif ». Je lui ai que ce n’était pas le problème, que le problème qui se posait c’était son manque de politesse. Je voulais être claire sur les mots, pour qu'il ne comprenne pas les choses de travers. Je lui ai dit que c’était personne pour ma grand-mère, ni son petit-fils ni le gendre de sa fille. Que toute cette attention dirigée vers lui n’était qu’un témoignage de plus de leur amour pour moi. Qu’il devait montrer qu’il en était digne, qu’il ne pouvait pas être à ce point stupide…
Le lendemain ma grand-mère m’a demandé ce qu’il s’était passé la veille. Il était devenu plus souriant, plus poli, il disait plus merci et bonjour à tout le monde. Quand il est ressorti de ma chambre ce soir là, il m’a lancé ce regard que lancent les animaux lorsqu’ils ont compris qu’ils ont merdé. C’était insuffisant. Je m’étais retenue de vider mon sac en voyant ce grand gaillard trembler mais j’avais gardé bien des pensées dans mon sac.
Il y a aussi eu un autre épisode où nous avions traversé la route à pied. Rien de bien méchant, mais vu qu’on était en plein milieu d’un carrefour fréquenté, j’avais été choquée par son comportement. Je lui avais fait un commentaire parce qu’il avait traversé sans m’attendre, auquel il m’avait répondu, « Mais j’ai dit que c’était vert. » Ça m’avait énervée. Habituellement je prends sur moi, je ne dis pas mes quatre vérités par flemme. Mais là c’était trop.
« Toi et moi on est deux personnes différentes. Toi tu cries que le feu est vert et tu traverses sans te retourner. Moi je m’arrête, je mets ma main derrière ton dos et j’avance seulement si tu me suis. Si tu étais pas un homme qui fait 20 cm de plus que moi je t’aurais pris par la main pour m’assurer de ta sécurité. Alors non, ne me contredis pas. »
C’est comme ça que j’ai été éduquée et le bon sens a voulu que je sache décliner mes bonnes manières dans d’autres situations sans qu’on me donne un mode d’emploi. Apparement certaines personnes ont besoin d’un mode d’emploi pour savoir comment se comporter avec leurs proches (des gens qui les apprécient et qui leur sont bienveillants).
Le matin je fais un bisou à chaque membre de ma famille pour dire bonjour et je commence toujours par faire un bisou à ma grand-mère. Je lui tends mon bras quand elle descend de la voiture, je lui fais des massages après le déjeuner pour l’aider à s’endormir et je lui masse le dos pour l’aider à digérer tous les jours quand je suis en vacances chez elle. Je viens toujours dans sa maison avec des cadeaux que j’ai spécialement achetés pour elle (irrigateur dentaire/ compléments alimentaires/ biscuits achetés à l’étranger, alcool pour sa collection, parfum rares) et je l’appelle deux fois par semaine pour m’assurer qu’elle va bien MÊME QUAND JE SUIS AU BOULOT ET MÊME QUAND J’ÉTAIS ÉTUDIANTE.
Je sais que j’en fais beaucoup et que tout le monde n’est pas obligé d’en faire autant. Je suis sa seule petite fille qui fait ça, et elle me le rend bien. A vrai dire c’est la première à s’être montrée attentionnée avec moi, elle m’a toujours soutenue dans tous mes choix, elle a toujours pris ma défense, même quand je faisais des conneries ou des choix de carrière incompréhensibles. J’ai toujours pu compter sur elle avant l’inverse.
Avec Jules je ne suis pas une fille attentionnée ni une fille expressive. Normal on était potes. Il me parlait comme à un mec et ÇA ME CONVENAIT jusqu’à ce que je le voie MAL SE COMPORTER devant les gens que j’aime. Je n’ai jamais rien exigé de sa part. Même quand il n’était pas galant je ne faisais pas de commentaires au boulot pour protéger son ego devant nos collègues. Mais avec ma famille je n’ai pas accepté qu’il joue les mecs fiers. Il a lui-même vu comme ma famille l’avait inondé d’amour, lui qui je le rappelle n’est ni le petit fils ni le genre de ma mère. Donc c’est vraiment personne pour eux et il pourrait crever, ça n’aurait strictement aucun impact sur leur vie.
A la fin de son séjour, il a envoyé un message de remerciements à ma grand-mère. J’avais tellement du mal à croire ma grand-mère que je lui ai demandé de me montrer le message en question. Ma grand-mère m’a demandé d’arrêter de le bouder, elle ne voulait pas qu’il soit gêné parce qu’il n’était pas chez lui et que j’étais la seule personne avec qui il était familier. Je crois que ce mec ne sait absolument pas ce que le mot amour signifie. Moi qui pensais changer la nature de notre relation parce qu’il faisait tout pour aligner nos projets. J’ai jamais vu un tel manque de politesse. Je suis encore en colère. Il dit qu’il est entouré, qu’il a plein d’amis, il pense être quelqu’un de sociable. De mon côté je dis que je suis seule et asociale. Mais je sais pas qui de nous deux est le plus entouré, lui ou moi. Enfin si j’ai ma réponse.
Moi quand je suis mal à l’aise socialement c’est parce que les gens sont faux/superficiels. Je suis mal à l’aise quand les gens jouent un rôle et que je peux deviner qu’ils ne joueront pas le jeu de l’authenticité. Ça me met très mal à l’aise quand je ne peux pas dire mes 4 vérités alors que je sens qu’il y a quelque chose qui ne va pas. Quand les gens sont faux et qu’il est impossible d’en placer une, je ne perds pas mon énergie à me faire entendre par des gens qui ne designer pas se remette en question. Mais je ne manque pas de courage quand il faut dire ses pensées, quand il faut partir à l’étranger seule ou pour négocier mon salaire. Le courage d’être soi, c’est pas de savoir aligner deux blagues en groupe devant des gens fakes qui n’ont pas d’importance. Je ne sais pas plaire aux gens qui ont décidé de me mettre une étiquette ou de me trouver inintéressante mais moi je sais dire à ceux que j’aime à quel point ils comptent et surtout je sais remercier quand je vois qu’on est poli avec moi.
Quand on ne sait pas exprimer ce qu’on ressent, c’est qu’on ne mérite pas de recevoir l’attention des autres. J’ai compris que même si Jules cherche à me suivre dans mes projets le temps qu’il apprenne à devenir attentionné (si c’est ce qu’il veut) je serais déjà ménopausée. Ma grand-mère m’a dit qu’il lui était apparu clair que le mec était amoureux, à la manière dont il me regarde, dont il se laisse engueuler et me suit partout. Mais elle m’a aussi donné le choix. Est-ce que je veux me battre pour réclamer incessamment l’attention qui m’est due ou est-ce que je préfère qu’un homme soit prévenant avec moi et qu’il ait le courage de prendre les devants comme je le fais avec les autres ?
Ma grand-mère a l’art et la manière de me faire taire, avec une puissance infinie. J’aimerais lui présenter quelqu’un de digne mais je n’ai juste pas encore rencontré cette personne. Je me remets en question et j’essaye de changer ma situation mais parfois c’est dur de trouver quelqu’un qui donne autant quand on donne soi-même beaucoup.
J’ai même pas réussi à répondre à sa question…
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- [+1] Intéressant le 21.06.25, 01h57 par Onmyoji
Tu n'as pas forcément besoin de quelqu'un qui donne autant d'attention que toi pour être heureuse, mais là fossé est trop grand pour être comblé.
Ta grand mère a raison : il faudra continuellement que tu réclames son attention pour obtenir des miettes. Ca peut marcher un temps si il se décide à faire des efforts, mais ça va t'épuiser sur le long terme.
Vous n'êtes simplement pas compatibles (pas au point de vouloir démarrer une relation amoureuse en tout cas).
Comme tu l'as dit, ça marche entre vous comme vous communiquez comme 2 mecs. C'est potentiellement un ami, pas un partenaire de vie.
Ta grand mère a raison : il faudra continuellement que tu réclames son attention pour obtenir des miettes. Ca peut marcher un temps si il se décide à faire des efforts, mais ça va t'épuiser sur le long terme.
Vous n'êtes simplement pas compatibles (pas au point de vouloir démarrer une relation amoureuse en tout cas).
Comme tu l'as dit, ça marche entre vous comme vous communiquez comme 2 mecs. C'est potentiellement un ami, pas un partenaire de vie.
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- [+1] Merci ! :) le 23.06.25, 18h47 par Gafano
Non mais je sais pas quelle mouche t'a piqué de vouloir l'amener dans ta famille, ils vont se faire du souci pour toi s'ils pensent que tu jettes ton dévolu sur un mec pareil.
De nos jours on donne beaucoup d'excuses aux gens pour leurs mauvais comportements, c'est toujours l'enfance, les parents, la neuroatypie, l'HPI, l'indigo et tout ce que tu veux.
Non. Ce mec choisit de ne pas être reconnaissant, de ne pas avoir d'empathie, ou de ne pas rendre ce qui lui est donné. Déjà le mec qui ramène pas un cadeau alors qu'on l'héberge, qui fait pas un geste, qui se fait servir, et qui en plus est même pas poli, si ma future fille me ramène un gars pareil, il finit derrière le tas de bois, il lui passe pas la bague au doigt.
Et les mecs sont pas toujours en train de se tester logiquement, de parler que factuellement et de faire des concours de bites hein. Enfin, passé 15-17 ans en tous cas, même si je reconnais que dans ce monde d'attardés, c'est peut-être plus compliqué. Mais sinon ce serait chiant. Non, on parle de nos ressentis aussi, de plein de trucs colorés et vivants comme des expériences (après on fait pas forcément des détails un truc important ou des aspects sociaux les points les plus centraux des expériences mais ça dépend des personnalités), mais on prend aussi plaisir à parler de trucs complexes parce que pour nous c'est comme un sport, ou n'importe quel truc, c'est plaisant, on se sent pas déchoir de le faire.
Par contre un truc m'interroge, d'un côté tu es toujours en train de dire que tu veux te montrer forte et est fière de pas dépendre des largesses des gars pour arriver où tu veux, de l'autre, le gars manque de galanterie et tu deviens verte.
Je connais la valeur de la galanterie (je me suis déjà fait engueuler pour l'être trop;)) mais ça m'étonne un peu de ta part. Ou alors c'est parce que tu en veux quand même en dehors du boulot. Après je comprends aussi (?), c'est pas tant le fait du comportement de l'homme envers la femme que le manque de considération envers toi, le fait de ne pas vraiment se soucier de toi. Mais je crois qu'il est tellement binaire que lui ne peut pas envisager cette éventualité, cette dichotomie chez toi. Comme tu lui as bien montré que tu es fière/ forte, il se risquerait peut-être pas à faire le galant. Donc là il doit pas comprendre parce que si c'est pas du pur manque d'empathie, il doit juste avoir essayé d'agir avec toi comme il s'attend à ce que tu le veuilles...
M'enfin, le gars cumule quand même assez de red flags pour commencer à former une géante rouge
De nos jours on donne beaucoup d'excuses aux gens pour leurs mauvais comportements, c'est toujours l'enfance, les parents, la neuroatypie, l'HPI, l'indigo et tout ce que tu veux.
Non. Ce mec choisit de ne pas être reconnaissant, de ne pas avoir d'empathie, ou de ne pas rendre ce qui lui est donné. Déjà le mec qui ramène pas un cadeau alors qu'on l'héberge, qui fait pas un geste, qui se fait servir, et qui en plus est même pas poli, si ma future fille me ramène un gars pareil, il finit derrière le tas de bois, il lui passe pas la bague au doigt.
Et les mecs sont pas toujours en train de se tester logiquement, de parler que factuellement et de faire des concours de bites hein. Enfin, passé 15-17 ans en tous cas, même si je reconnais que dans ce monde d'attardés, c'est peut-être plus compliqué. Mais sinon ce serait chiant. Non, on parle de nos ressentis aussi, de plein de trucs colorés et vivants comme des expériences (après on fait pas forcément des détails un truc important ou des aspects sociaux les points les plus centraux des expériences mais ça dépend des personnalités), mais on prend aussi plaisir à parler de trucs complexes parce que pour nous c'est comme un sport, ou n'importe quel truc, c'est plaisant, on se sent pas déchoir de le faire.
Par contre un truc m'interroge, d'un côté tu es toujours en train de dire que tu veux te montrer forte et est fière de pas dépendre des largesses des gars pour arriver où tu veux, de l'autre, le gars manque de galanterie et tu deviens verte.
Je connais la valeur de la galanterie (je me suis déjà fait engueuler pour l'être trop;)) mais ça m'étonne un peu de ta part. Ou alors c'est parce que tu en veux quand même en dehors du boulot. Après je comprends aussi (?), c'est pas tant le fait du comportement de l'homme envers la femme que le manque de considération envers toi, le fait de ne pas vraiment se soucier de toi. Mais je crois qu'il est tellement binaire que lui ne peut pas envisager cette éventualité, cette dichotomie chez toi. Comme tu lui as bien montré que tu es fière/ forte, il se risquerait peut-être pas à faire le galant. Donc là il doit pas comprendre parce que si c'est pas du pur manque d'empathie, il doit juste avoir essayé d'agir avec toi comme il s'attend à ce que tu le veuilles...
M'enfin, le gars cumule quand même assez de red flags pour commencer à former une géante rouge
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- [0] C'est pas si simple le 23.06.25, 18h48 par Gafano
@Onmyoji
J’ai pas été très intelligente en ramenant ce mec à la maison. Je sais…
Mais par contre il faut vraiment arrêter de croire que je suis attirée par les connards. En 2023, j’ai daté beaucoup d’hommes dont je n’ai pas parlé ici. Quasiment 20 personnes. Ce n’est pas parce que je suis intentionnellement sortie avec un connard en 2023 (peut-être plusieurs - mais c’était pour tester) que c’est l’indifférence ou l’égocentrisme qui m’attire. J’avais besoin de faire une étude de cohorte. Jules et mon dernier ex etaient les candidats les plus sérieux mais j’avais du mal à devenir exclusive à Jules du fait de son physique. J’ai choisi le plus galant des deux et le plus beau. Mais en me rendant compte que mon copain était pas assez ambitieux, je me suis dit que j’allais choisir l’option 2. Je pensais avoir seulement deux options, l’option 1 ayant été décevante, je pensais me tourner vers l’option 2.
J’ai pas réfléchi plus loin. J’ai pas utilisé une IA pour fusionner nos images d’enfance pour imaginer nos futurs enfants théoriques. Physiquement le mec est pas attirant. Donc non le manque de galanterie, l’égocentrisme, l’indifférence c’est pas sexy.
Y a pas d’incompatibilité ou de contradiction à vouloir être respectée. J’ai juste pensé à cette option parce que j’avais la flemme de retourner sur des sdr, rencontrer des mecs inconnus, refaire une étude de cohorte, dater 3 mecs par semaine. C’est pénible de se montrer vulnérable devant des gens différents alors que j’ai pas l’habitude et n’aime pas ça. C’est pas une partie de plaisir de dater des mecs sur les sdr. C’est presque une corvée. Si je pouvais passer l’étape de recherche ça m’arrangerait.
A un moment, faut arrêter de croire et de me dire que je suis attirée par les connards. Fait arrête de dire que les femmes sont attirées par les hommes qui les maltraitent. Tu prends le problème par le mauvais angle. Tu oublies qu’à 25 ans on ne se connaît pas si bien que ça, que certains continuent de se chercher, et que les choses ne sont pas si faciles à vivre ou à analyser. Tu oublies que si je le voyais comme un connard - ce qu’il est - je l’aurais jamais ramené à la maison. C’est le premier homme que j’ai présenté à ma grand-mère. Elle n’a jamais rencontré aucun de mes amis ni aucune de mes amies.
J’ai merdé. Mais je pensais pas qu’il serait aussi con(nard). J’attendais la bénédiction de ma grand-mère pour nos projets d’avenir. Je voulais la rassurer et lui montrer que je m’en sortais bien.
Là je sais même pas si on va rester amis. Il a tellement abusé… je suis dégoûtée. Et ma grand-mère est hyper inquiète. Elle m’a dit qu’elle préférait que je finisse vieille fille plutôt que de me mettre en couple avec un abruti.
J’ai pas été très intelligente en ramenant ce mec à la maison. Je sais…
Mais par contre il faut vraiment arrêter de croire que je suis attirée par les connards. En 2023, j’ai daté beaucoup d’hommes dont je n’ai pas parlé ici. Quasiment 20 personnes. Ce n’est pas parce que je suis intentionnellement sortie avec un connard en 2023 (peut-être plusieurs - mais c’était pour tester) que c’est l’indifférence ou l’égocentrisme qui m’attire. J’avais besoin de faire une étude de cohorte. Jules et mon dernier ex etaient les candidats les plus sérieux mais j’avais du mal à devenir exclusive à Jules du fait de son physique. J’ai choisi le plus galant des deux et le plus beau. Mais en me rendant compte que mon copain était pas assez ambitieux, je me suis dit que j’allais choisir l’option 2. Je pensais avoir seulement deux options, l’option 1 ayant été décevante, je pensais me tourner vers l’option 2.
J’ai pas réfléchi plus loin. J’ai pas utilisé une IA pour fusionner nos images d’enfance pour imaginer nos futurs enfants théoriques. Physiquement le mec est pas attirant. Donc non le manque de galanterie, l’égocentrisme, l’indifférence c’est pas sexy.
Y a pas d’incompatibilité ou de contradiction à vouloir être respectée. J’ai juste pensé à cette option parce que j’avais la flemme de retourner sur des sdr, rencontrer des mecs inconnus, refaire une étude de cohorte, dater 3 mecs par semaine. C’est pénible de se montrer vulnérable devant des gens différents alors que j’ai pas l’habitude et n’aime pas ça. C’est pas une partie de plaisir de dater des mecs sur les sdr. C’est presque une corvée. Si je pouvais passer l’étape de recherche ça m’arrangerait.
A un moment, faut arrêter de croire et de me dire que je suis attirée par les connards. Fait arrête de dire que les femmes sont attirées par les hommes qui les maltraitent. Tu prends le problème par le mauvais angle. Tu oublies qu’à 25 ans on ne se connaît pas si bien que ça, que certains continuent de se chercher, et que les choses ne sont pas si faciles à vivre ou à analyser. Tu oublies que si je le voyais comme un connard - ce qu’il est - je l’aurais jamais ramené à la maison. C’est le premier homme que j’ai présenté à ma grand-mère. Elle n’a jamais rencontré aucun de mes amis ni aucune de mes amies.
J’ai merdé. Mais je pensais pas qu’il serait aussi con(nard). J’attendais la bénédiction de ma grand-mère pour nos projets d’avenir. Je voulais la rassurer et lui montrer que je m’en sortais bien.
Là je sais même pas si on va rester amis. Il a tellement abusé… je suis dégoûtée. Et ma grand-mère est hyper inquiète. Elle m’a dit qu’elle préférait que je finisse vieille fille plutôt que de me mettre en couple avec un abruti.
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- [+1] Courage le 23.06.25, 20h10 par Onmyoji
Mais en fait, à quel moment j'ai formulé ça?
J'ai juste dit que ce mec, lui, est une plaie?
Après je te parle pas de ton intelligence, ce dont je parle, c'est de l'ordre du coup de tête.
Même si tu pèses tes options et que tu as eu une déception, ça me paraît juste étrange de l'avoir amené lui chez ta grand-mère qui est si importante pour toi alors que tu le considérais juste comme un partenaire de projets au départ.
Je n'ai pas parlé des autres, je n'ai pas tout ton historique et même ceux que tu as mentionnés ici avec le temps j'ai pas tout en tête.
Maintenant tu n'as pas besoin de "faire une étude de cohorte", de les "dater" pour voir. Il suffirait déjà de discuter vraiment avec pour faire le tri.
Tant mieux pour toi si tu tombes pas dans le piège d'être séduite parce qu'on te traite pas comme un larbin (sachant que lui il va plus loin que ça, mais pour beaucoup de gars, le juste milieu avec respect c'est difficile), j'avais pas tous les tenants et aboutissants mais ça arrive. Les narcissiques sont aussi admirés par les autres parce qu'ils ont confiance en eux.
Après, ça m'étonne que tu aies pas plus d'opportunités depuis le monde réel. Aller vers lui plutôt que passer par les sdr à la base c'est pas une mauvaise stratégie parce qu'on sait tous que c'est usant d'être là-dessus, mais en l'occurrence, étant dans des milieux masculins, tu peux avoir pas mal de gens dans le boulot qui vont t'ouvrir de nouveaux cercles par exemple.
Après il y a sans doute le manque de temps.
Mais bref, ce gars était pas une bonne option, tu le sais, rassure ta grand-mère, explique lui d'où tu partais, elle aura peut-être un bon conseil vu qu'elle te connaît bien.
J'ai juste dit que ce mec, lui, est une plaie?
Après je te parle pas de ton intelligence, ce dont je parle, c'est de l'ordre du coup de tête.
Même si tu pèses tes options et que tu as eu une déception, ça me paraît juste étrange de l'avoir amené lui chez ta grand-mère qui est si importante pour toi alors que tu le considérais juste comme un partenaire de projets au départ.
Je n'ai pas parlé des autres, je n'ai pas tout ton historique et même ceux que tu as mentionnés ici avec le temps j'ai pas tout en tête.
Maintenant tu n'as pas besoin de "faire une étude de cohorte", de les "dater" pour voir. Il suffirait déjà de discuter vraiment avec pour faire le tri.
Tant mieux pour toi si tu tombes pas dans le piège d'être séduite parce qu'on te traite pas comme un larbin (sachant que lui il va plus loin que ça, mais pour beaucoup de gars, le juste milieu avec respect c'est difficile), j'avais pas tous les tenants et aboutissants mais ça arrive. Les narcissiques sont aussi admirés par les autres parce qu'ils ont confiance en eux.
Après, ça m'étonne que tu aies pas plus d'opportunités depuis le monde réel. Aller vers lui plutôt que passer par les sdr à la base c'est pas une mauvaise stratégie parce qu'on sait tous que c'est usant d'être là-dessus, mais en l'occurrence, étant dans des milieux masculins, tu peux avoir pas mal de gens dans le boulot qui vont t'ouvrir de nouveaux cercles par exemple.
Après il y a sans doute le manque de temps.
Mais bref, ce gars était pas une bonne option, tu le sais, rassure ta grand-mère, explique lui d'où tu partais, elle aura peut-être un bon conseil vu qu'elle te connaît bien.
@Onmyoji
Ahhh je pense qu’il faut pas surestimer mes capacités sociales, ma confiance en moi ou ma capacité à plaire.
Être une femme entourée de collègues masculins c’est pas facile. Au boulot j’ai une réputation à tenir. Comme je fais partie d’une des seules filles (et qui plus est en dessous de 30 ans), je voudrais pas mettre en péril ma crédibilité/ réputation. Je sens que j’attire beaucoup l’attention au boulot (avec sang jeune?) mais je ne veux pas mettre à risque ma réputation si je sens que le mec est pas rassurant, fiable et digne de confiance.
Ces deux dernières années j’avais pas beaucoup de temps pour moi (reconversion pro) mais j’étais surtout en couple. Je suis très fidèle et loyale. Quand je suis en couple je verrouille mon esprit, je ne m’intéresse pas à d’autres hommes. J’attends de sortir de la relation pour m’intéresser à d’autres hommes. Je suis un peu trop noir ou blanc là dessus…
J’ai des propositions et je me fais régulièrement draguer en asso, au boulot, dans la rue. C’est pas le problème. Le problème c’est que je suis pas rassurée ou que le mec ne montre pas assez qui il est pour que j’ai envie de m’intéresser à lui et de lui proposer de nous voir seuls tous les deux. Ça n’est pas suffisant qu’un mec me propose un verre. Quand c’est sorti de nul part, si j’étais en plein dans une réflexion métaphysique sur l’origine du monde et les lois métaphysiques, il aborde une nana qui est absolument pas préparée à être interrompue dans le flot de ses pensées. Je pense qu’il y a des contextes ou des phrases pour aborder qui sont importantes pour montrer qu’un homme n’est pas un prédateur, un serial séducteur et que l’attention est dirigée vers la personne qu’il aborde.
- Quand « l’abordage » est spontané et dans un lieu public, c’est important d’avoir une discussion avant, d’être précautionneux, de dire « Ça va paraître bizarre, je ne fais pas ça avec tout le onde mais et rajouter un détail personnalisé ».
- Quand on est dans un contexte associatif, une discussion de groupe ou qu’on sait qu’on va se revoir régulièrement, c’est important de montrer quelle personne il est, ses valeurs, de parler de lui, pour que à côté je puisse imaginer qui est en face de moi et choisir sur je montre mon vrai visage ou non. Alors je suis hyper froide par paranoïa et pudeur mais ça veut pas dire que ne pas sourire signifie que je suis pas intéressée. Quand on essaye de se séduire on est deux à avoir des insécurités. Le mec pense ne pas plaire. La nana flippe que le mec soit un prédateur. D’autres dynamiques existent aussi.
J’ai pas envie d’être une fille facile qui va raconter tous ses problèmes/ ses insécurités au premier mec venu et se montrer vulnérable devant n’importe qui. Ca veut pas dire que je n’ai jamais proposé un verre à un homme. Je peux le faire dans une des 3 associations auxquelles j’appartiens, au boulot, mais faut vraiment que le mec le plaise parce que c’est sûr je proposerai pas un mec croisé dans la rue ou dans un bar de rester en contact. Ça m’est arrivé d’aller vers des hommes mais souvent ils sont en couple… et ceux qui viennent vers moi en sachant se montrer rassurant ont pas le bon âge, pas la bonne apparence physique ou le job qui convient. Je me suis améliorée par rapport à avant, je fais plus d’efforts. Je suis plus habituée à faire des rencontres qu’il y a deux ans.
La plupart du temps je suis pas sereine et j’ai l’impression de pas avoir assez de billes pour voir à qui je peux faire confiance. Le seul avantage des sdr c’est qu’on sait pourquoi on se voit, on a un moment privilégié pour discuter seuls tous les deux. C’est plus facile de s’ouvrir, y a pas de craintes au niveau de la réputation et puis surtout je peux filtrer sur l’âge, le physique, le boulot et les attentes. Souvent j’emmène mes dates dans des lieux que je connais bien, chargés d’histoire, je suis plus détendue et plus loquace.
Après j’ai deux problèmes principaux importants à tenir en compte. Je rencontre très peu d’hommes de mon âge et du fait de mon ancien boulot + mes activités associatives je suis entourée à 80% d’hommes de 45 ans. Les gens qui font du networking sont souvent plus âgés et puis le secteur bancaire était rempli de mecs de 45/50 ans. Certains sont devenus des amis mais je les considérerais jamais comme des potentiels dates… au delà de 33 ans j’ai un blocage.
Dans mon nouveau boulot je suis entourée de jeunes diplômés de grande école. Ça me fait un peu flipper ces environnements un peu élitistes. J’ai à vrai dire pas eu le choix, vu que j’ai repris mes études, me revoilà donc parmi les jeunes diplômés mais avec entre 2 et 5 ans de plus qu’eux. Au niveau de la maturité c’est pas pareil. Déjà quand j’avais le même âge, je sentais que j’étais très vieille ou alors me poser beaucoup de questions existentielles me rendaient plus consciente. Les diplômés de grande école n’ont pas beaucoup vécu de grands drames dans leur vie, beaucoup sont nés avec une cuillère en argent dans la bouche, ils sont souvent friands de soirées que j’ai fui quand j’étais en études supérieures. Quand les gens sont jeunes ils cherchent à s’entourer de gens qui leur rappellent qui ils sont, qui les valorisent socialement qui les font accéder à des milieux dont ils rêvent, ils sont très durs avec les gens qui ne leur ressemblent pas. Faut pas oublier que j’ai fait de la résistance aux réseaux sociaux depuis mes 13 ans, que je faisais des concours d’éloquence en études sup et me suis portée bénévole en maison de retraite à 20 ans. J’écrivais des poèmes sur un banc public tous les dimanches matin devant le lever du soleil. Peut être qu’à un âge avancé ça plait mais avant 25 ans ça faisait ringarde avancée. Et puis je suis pas à l’aise pas quand la musique est trop forte, je suis pas douée en blind test, je bois pas d’alcool et je suis jamais allée en boite. Donc, j’avais rien pour plaire à ce moment-là. Du coup ma paranoïa ne vient pas du fait que je suis excessivement belle ou imbue de ma personne. Elle s’explique par mon vécu. J’ai changé de style vestimentaire, j’ai appris à m’affirmer et à développer des compétences sociales, un réseau, mais intérieurement je suis restée l’ado que j’étais. J’ai toujours les mêmes peurs, d’être blessée, qu’on abuse de ma gentille, de ma patience et de mes bonnes intentions. Or, ça ne se lit pas sur mon visage.
Je sais que ça fait rigoler mes anciens collègues de 45 ans mais faut pas oublier qu’avant 25 ans j’étais entourée de gens qui me considéraient comme une ringarde dans son monde. Quand tu as plus de 40 ans tu as appris à verbaliser les choses, tu es plus perspicace, tu arrives à deviner les pensées de tes interlocuteurs derrières leurs silences, tu arrives à analyser les comportements sans qu’on te donne une notice. Mais je pense pas qu’avant 30 ans tu avais les moyens de voir ces choses parce que tu avais tes propres insécurités à gérer. Les hommes que je date ont mon âge, on a tous nos insécurités, peur de déplaire, on a nos biais et nos certitudes qui mourront une fois un certain age. Mais pour l’instant, je datais que des mecs qui avaient pas la maturité de mes collègues de plus de 40 ans et qui me disent sur le ton de l’humour que j’ai tout pour leur plaire. Après avoir vécu presque 10 ans comme une paria et à me barricader pour assurer ma survie mentale, c’est pas en deux ans que je peux oublier la souffrance vécue, faire tomber les mécanismes de défense qui se dressent dès qu’un mec dit qu’il vient de grande école. Et puis mon but c’est pas de plaire à un mec qui a plus de 33 ans et que ma famille n’acceptera jamais. Je veux plaire à quelqu’un de mon âge, j’aimerais qu’il ait fait le chemin suffisant et nécessaire pour prendre conscience de la valeur de ce que je donne et qu’il sache me donner en retour (parce que je ne veux pas réclamer comme une mendiante). J’ai déjà assez souffert d’avoir donné sans retour. De mon côté je veux bien mettre des vestes en cuir pour paraître plus accessible et moins porter de chemise en col lavallière mais sauf quand le mec a des cheveux peroxydés et qu’il a décidé de me traiter de nana conservatrice/ trop ambitieuse, mon style vestimentaire n’est pas un problème. Je suis très discrète sur mon CV. Je ne fais pas sentir aux gens que je les juge juste parce que je fixe la barre haut pour moi.
En séduction les hommes pensent souvent à devenir plus forts, plus beaux, plus virils, plus séduisants. Si on me demandait mon avis, je dirais qu’un homme séduisant c’est un homme qui sait se montrer vulnérable, qui sait rassurer, montrer qu’il est attentif, empathique, que son attention est dirigée et sincère. Le fait de présenter une fille à ses amis sans avoir conclu ça peut être rassurant, ça peut être un gage de confiance et d’envie de pérenniser la relation. Je comprends pas pourquoi les gens cherchent à rajouter de la superficialité lors qu’il y en a déjà assez, à semer le trouble, à jouer un rôle. Je pense très humblement que ce sont là les mauvaises lectures, les erreurs d’analyses, un excès d’ego et une bonne dose de frustration qui font adopter les mauvaises stratégie et incitent (à tord) à se comporter comme des connards. Croire qu’on attire les gens bien en étant un connard c’est une erreur de jugement et d’analyse. Je pense pas généraliser excessivement/ être excessivement idéaliste quand je dis que personne de sain d’esprit cherche volontairement à souffrir. Être compris et à être soi-même sans se sentir en insécurité c’est important pour être bien dans une relation, qu’on soit homme ou femme, que la relation soit amicale ou amoureuse. Les connards sont peut-être bons pour donner ce sentiment d’attention dirigée et sincère. C’est là qu’il faut essayer de leur ressembler, pas en ayant la mauvaise lecture et en soufflant le chaud et le froid.
Ahhh je pense qu’il faut pas surestimer mes capacités sociales, ma confiance en moi ou ma capacité à plaire.
Être une femme entourée de collègues masculins c’est pas facile. Au boulot j’ai une réputation à tenir. Comme je fais partie d’une des seules filles (et qui plus est en dessous de 30 ans), je voudrais pas mettre en péril ma crédibilité/ réputation. Je sens que j’attire beaucoup l’attention au boulot (avec sang jeune?) mais je ne veux pas mettre à risque ma réputation si je sens que le mec est pas rassurant, fiable et digne de confiance.
Ces deux dernières années j’avais pas beaucoup de temps pour moi (reconversion pro) mais j’étais surtout en couple. Je suis très fidèle et loyale. Quand je suis en couple je verrouille mon esprit, je ne m’intéresse pas à d’autres hommes. J’attends de sortir de la relation pour m’intéresser à d’autres hommes. Je suis un peu trop noir ou blanc là dessus…
J’ai des propositions et je me fais régulièrement draguer en asso, au boulot, dans la rue. C’est pas le problème. Le problème c’est que je suis pas rassurée ou que le mec ne montre pas assez qui il est pour que j’ai envie de m’intéresser à lui et de lui proposer de nous voir seuls tous les deux. Ça n’est pas suffisant qu’un mec me propose un verre. Quand c’est sorti de nul part, si j’étais en plein dans une réflexion métaphysique sur l’origine du monde et les lois métaphysiques, il aborde une nana qui est absolument pas préparée à être interrompue dans le flot de ses pensées. Je pense qu’il y a des contextes ou des phrases pour aborder qui sont importantes pour montrer qu’un homme n’est pas un prédateur, un serial séducteur et que l’attention est dirigée vers la personne qu’il aborde.
- Quand « l’abordage » est spontané et dans un lieu public, c’est important d’avoir une discussion avant, d’être précautionneux, de dire « Ça va paraître bizarre, je ne fais pas ça avec tout le onde mais et rajouter un détail personnalisé ».
- Quand on est dans un contexte associatif, une discussion de groupe ou qu’on sait qu’on va se revoir régulièrement, c’est important de montrer quelle personne il est, ses valeurs, de parler de lui, pour que à côté je puisse imaginer qui est en face de moi et choisir sur je montre mon vrai visage ou non. Alors je suis hyper froide par paranoïa et pudeur mais ça veut pas dire que ne pas sourire signifie que je suis pas intéressée. Quand on essaye de se séduire on est deux à avoir des insécurités. Le mec pense ne pas plaire. La nana flippe que le mec soit un prédateur. D’autres dynamiques existent aussi.
J’ai pas envie d’être une fille facile qui va raconter tous ses problèmes/ ses insécurités au premier mec venu et se montrer vulnérable devant n’importe qui. Ca veut pas dire que je n’ai jamais proposé un verre à un homme. Je peux le faire dans une des 3 associations auxquelles j’appartiens, au boulot, mais faut vraiment que le mec le plaise parce que c’est sûr je proposerai pas un mec croisé dans la rue ou dans un bar de rester en contact. Ça m’est arrivé d’aller vers des hommes mais souvent ils sont en couple… et ceux qui viennent vers moi en sachant se montrer rassurant ont pas le bon âge, pas la bonne apparence physique ou le job qui convient. Je me suis améliorée par rapport à avant, je fais plus d’efforts. Je suis plus habituée à faire des rencontres qu’il y a deux ans.
La plupart du temps je suis pas sereine et j’ai l’impression de pas avoir assez de billes pour voir à qui je peux faire confiance. Le seul avantage des sdr c’est qu’on sait pourquoi on se voit, on a un moment privilégié pour discuter seuls tous les deux. C’est plus facile de s’ouvrir, y a pas de craintes au niveau de la réputation et puis surtout je peux filtrer sur l’âge, le physique, le boulot et les attentes. Souvent j’emmène mes dates dans des lieux que je connais bien, chargés d’histoire, je suis plus détendue et plus loquace.
Après j’ai deux problèmes principaux importants à tenir en compte. Je rencontre très peu d’hommes de mon âge et du fait de mon ancien boulot + mes activités associatives je suis entourée à 80% d’hommes de 45 ans. Les gens qui font du networking sont souvent plus âgés et puis le secteur bancaire était rempli de mecs de 45/50 ans. Certains sont devenus des amis mais je les considérerais jamais comme des potentiels dates… au delà de 33 ans j’ai un blocage.
Dans mon nouveau boulot je suis entourée de jeunes diplômés de grande école. Ça me fait un peu flipper ces environnements un peu élitistes. J’ai à vrai dire pas eu le choix, vu que j’ai repris mes études, me revoilà donc parmi les jeunes diplômés mais avec entre 2 et 5 ans de plus qu’eux. Au niveau de la maturité c’est pas pareil. Déjà quand j’avais le même âge, je sentais que j’étais très vieille ou alors me poser beaucoup de questions existentielles me rendaient plus consciente. Les diplômés de grande école n’ont pas beaucoup vécu de grands drames dans leur vie, beaucoup sont nés avec une cuillère en argent dans la bouche, ils sont souvent friands de soirées que j’ai fui quand j’étais en études supérieures. Quand les gens sont jeunes ils cherchent à s’entourer de gens qui leur rappellent qui ils sont, qui les valorisent socialement qui les font accéder à des milieux dont ils rêvent, ils sont très durs avec les gens qui ne leur ressemblent pas. Faut pas oublier que j’ai fait de la résistance aux réseaux sociaux depuis mes 13 ans, que je faisais des concours d’éloquence en études sup et me suis portée bénévole en maison de retraite à 20 ans. J’écrivais des poèmes sur un banc public tous les dimanches matin devant le lever du soleil. Peut être qu’à un âge avancé ça plait mais avant 25 ans ça faisait ringarde avancée. Et puis je suis pas à l’aise pas quand la musique est trop forte, je suis pas douée en blind test, je bois pas d’alcool et je suis jamais allée en boite. Donc, j’avais rien pour plaire à ce moment-là. Du coup ma paranoïa ne vient pas du fait que je suis excessivement belle ou imbue de ma personne. Elle s’explique par mon vécu. J’ai changé de style vestimentaire, j’ai appris à m’affirmer et à développer des compétences sociales, un réseau, mais intérieurement je suis restée l’ado que j’étais. J’ai toujours les mêmes peurs, d’être blessée, qu’on abuse de ma gentille, de ma patience et de mes bonnes intentions. Or, ça ne se lit pas sur mon visage.
Je sais que ça fait rigoler mes anciens collègues de 45 ans mais faut pas oublier qu’avant 25 ans j’étais entourée de gens qui me considéraient comme une ringarde dans son monde. Quand tu as plus de 40 ans tu as appris à verbaliser les choses, tu es plus perspicace, tu arrives à deviner les pensées de tes interlocuteurs derrières leurs silences, tu arrives à analyser les comportements sans qu’on te donne une notice. Mais je pense pas qu’avant 30 ans tu avais les moyens de voir ces choses parce que tu avais tes propres insécurités à gérer. Les hommes que je date ont mon âge, on a tous nos insécurités, peur de déplaire, on a nos biais et nos certitudes qui mourront une fois un certain age. Mais pour l’instant, je datais que des mecs qui avaient pas la maturité de mes collègues de plus de 40 ans et qui me disent sur le ton de l’humour que j’ai tout pour leur plaire. Après avoir vécu presque 10 ans comme une paria et à me barricader pour assurer ma survie mentale, c’est pas en deux ans que je peux oublier la souffrance vécue, faire tomber les mécanismes de défense qui se dressent dès qu’un mec dit qu’il vient de grande école. Et puis mon but c’est pas de plaire à un mec qui a plus de 33 ans et que ma famille n’acceptera jamais. Je veux plaire à quelqu’un de mon âge, j’aimerais qu’il ait fait le chemin suffisant et nécessaire pour prendre conscience de la valeur de ce que je donne et qu’il sache me donner en retour (parce que je ne veux pas réclamer comme une mendiante). J’ai déjà assez souffert d’avoir donné sans retour. De mon côté je veux bien mettre des vestes en cuir pour paraître plus accessible et moins porter de chemise en col lavallière mais sauf quand le mec a des cheveux peroxydés et qu’il a décidé de me traiter de nana conservatrice/ trop ambitieuse, mon style vestimentaire n’est pas un problème. Je suis très discrète sur mon CV. Je ne fais pas sentir aux gens que je les juge juste parce que je fixe la barre haut pour moi.
En séduction les hommes pensent souvent à devenir plus forts, plus beaux, plus virils, plus séduisants. Si on me demandait mon avis, je dirais qu’un homme séduisant c’est un homme qui sait se montrer vulnérable, qui sait rassurer, montrer qu’il est attentif, empathique, que son attention est dirigée et sincère. Le fait de présenter une fille à ses amis sans avoir conclu ça peut être rassurant, ça peut être un gage de confiance et d’envie de pérenniser la relation. Je comprends pas pourquoi les gens cherchent à rajouter de la superficialité lors qu’il y en a déjà assez, à semer le trouble, à jouer un rôle. Je pense très humblement que ce sont là les mauvaises lectures, les erreurs d’analyses, un excès d’ego et une bonne dose de frustration qui font adopter les mauvaises stratégie et incitent (à tord) à se comporter comme des connards. Croire qu’on attire les gens bien en étant un connard c’est une erreur de jugement et d’analyse. Je pense pas généraliser excessivement/ être excessivement idéaliste quand je dis que personne de sain d’esprit cherche volontairement à souffrir. Être compris et à être soi-même sans se sentir en insécurité c’est important pour être bien dans une relation, qu’on soit homme ou femme, que la relation soit amicale ou amoureuse. Les connards sont peut-être bons pour donner ce sentiment d’attention dirigée et sincère. C’est là qu’il faut essayer de leur ressembler, pas en ayant la mauvaise lecture et en soufflant le chaud et le froid.
OK maintenant je comprends mieux tes réticences à faire de nouvelles rencontres.
C'est tout à fait compréhensible de vouloir éviter les rencontres au boulot, c'est toujours compliqué.
Tu dis que tu les emmènes toujours dans des lieux que tu connais bien, c'est parce que tu leur proposes en premier ? Je comprends que ce soit plus facile pour toi d'être dans un lieu connu (ça doit aussi te donner un sentiment de sécurité), mais tu pourrais aussi les laisser choisir pour connaitre leurs goûts, leurs envies....
C'est tout à fait compréhensible de vouloir éviter les rencontres au boulot, c'est toujours compliqué.
Est-ce que tu les incites parfois à parler d'eux, si c'est si important pour toi ? Ce n'est pas toujours naturel de la part des hommes, qui vont pour certains plutôt essayer de parler de toi au départ pour te montrer qu'ils s'intéressent à toi et pas seulement à ton physique. Trouver le bon équilibre n'est pas forcément évident d'un coté comme de l'autre.Quand on est dans un contexte associatif, une discussion de groupe ou qu’on sait qu’on va se revoir régulièrement, c’est important de montrer quelle personne il est, ses valeurs, de parler de lui, pour que à côté je puisse imaginer qui est en face de moi et choisir sur je montre mon vrai visage ou non. Alors je suis hyper froide par paranoïa et pudeur mais ça veut pas dire que ne pas sourire signifie que je suis pas intéressée. Quand on essaye de se séduire on est deux à avoir des insécurités. Le mec pense ne pas plaire. La nana flippe que le mec soit un prédateur. D’autres dynamiques existent aussi.
Et pourquoi pas ? Si il t'a abordé, a su te rassurer et que le contact est passé, pourquoi ne pas chercher à aller plus loin tant que tout se passe bien ? En restant méfiante bien entendu, comme pour n'importe quelle rencontre d'ailleurs. Quand à raconter tes problèmes et tes insécurités, tu n'est pas obligée d'en parler en détail mais tu peux simplement dire que tu si tu parais méfiante ou un peu froide au premier abord, c'est parce que tu as vécu plusieurs mauvaises expériences par le passé, sans rentrer dans le détail (ça dépend évidemment deu feeling avec la personne en face).J’ai pas envie d’être une fille facile qui va raconter tous ses problèmes/ ses insécurités au premier mec venu et se montrer vulnérable devant n’importe qui. Ca veut pas dire que je n’ai jamais proposé un verre à un homme. Je peux le faire dans une des 3 associations auxquelles j’appartiens, au boulot, mais faut vraiment que le mec le plaise parce que c’est sûr je proposerai pas un mec croisé dans la rue ou dans un bar de rester en contact.
C'est plus facile de filtrer, mais on peut mentir et tricher plus facilement aussi et il y a beaucoup de gens superficiels. C'est un outil comme un autre, avec ses avantages et ses inconvénients.La plupart du temps je suis pas sereine et j’ai l’impression de pas avoir assez de billes pour voir à qui je peux faire confiance. Le seul avantage des sdr c’est qu’on sait pourquoi on se voit, on a un moment privilégié pour discuter seuls tous les deux. C’est plus facile de s’ouvrir, y a pas de craintes au niveau de la réputation et puis surtout je peux filtrer sur l’âge, le physique, le boulot et les attentes. Souvent j’emmène mes dates dans des lieux que je connais bien, chargés d’histoire, je suis plus détendue et plus loquace.
Tu dis que tu les emmènes toujours dans des lieux que tu connais bien, c'est parce que tu leur proposes en premier ? Je comprends que ce soit plus facile pour toi d'être dans un lieu connu (ça doit aussi te donner un sentiment de sécurité), mais tu pourrais aussi les laisser choisir pour connaitre leurs goûts, leurs envies....
Le score de cet utilisateur est négatif ce qui veut dire que ses messages sont globalement jugés problématiques par les autres utilisateurs.
Pourtant, vu ce que tu racontes, ça ne semble n'être vraiment pas un problème... Tu as connu peut-être des dizaines de fois plus de mecs que je ne pourrais connaître de nanas de toute ma vie...
Je pense qu'on est fort nombreux à rêver d'une compagne fonctionnant comme cela !et loyale. Quand je suis en couple je verrouille mon esprit, je ne m’intéresse pas à d’autres hommes. J’attends de sortir de la relation pour m’intéresser à d’autres hommes. Je suis un peu trop noir ou blanc là dessus…
Les mecs biens, qui respectent tes réflexions métaphysiques, etc. généralement ne t'aborderont pas du tout...J’ai des propositions et je me fais régulièrement draguer en asso, au boulot, dans la rue. C’est pas le problème. Le problème c’est que je suis pas rassurée ou que le mec ne montre pas assez qui il est pour que j’ai envie de m’intéresser à lui et de lui proposer de nous voir seuls tous les deux. Ça n’est pas suffisant qu’un mec me propose un verre. Quand c’est sorti de nul part, si j’étais en plein dans une réflexion métaphysique sur l’origine du monde et les lois métaphysiques, il aborde une nana qui est absolument pas préparée à être interrompue dans le flot de ses pensées. Je pense qu’il y a des contextes ou des phrases pour aborder qui sont importantes pour montrer qu’un homme n’est pas un prédateur, un serial séducteur et que l’attention est dirigée vers la personne qu’il aborde.
Difficile de juger exactement juste avec ce que tu écris, mais de ce que j'en comprends, ton attitude va plutôt faire fuir les mecs bien- Quand on est dans un contexte associatif, une discussion de groupe ou qu’on sait qu’on va se revoir régulièrement, c’est important de montrer quelle personne il est, ses valeurs, de parler de lui, pour que à côté je puisse imaginer qui est en face de moi et choisir sur je montre mon vrai visage ou non. Alors je suis hyper froide par paranoïa et pudeur mais ça veut pas dire que ne pas sourire signifie que je suis pas intéressée. Quand on essaye de se séduire on est deux à avoir des insécurités. Le mec pense ne pas plaire. La nana flippe que le mec soit un prédateur. D’autres dynamiques existent aussi.
sachant par ailleurs que tu as des exigences très(trop?) précises de ton côté 
Cela t'a déjà été rétorqué et je suis d'accord : tu es contradictoire sur plein de trucsDans mon nouveau boulot je suis entourée de jeunes diplômés de grande école. Ça me fait un peu flipper ces environnements un peu élitistes. J’ai à vrai dire pas eu le choix, vu que j’ai repris mes études, me revoilà donc parmi les jeunes diplômés mais avec entre 2 et 5
ans de plus qu’eux. Au niveau de la maturité c’est pas pareil. Déjà quand j’avais le même âge, je sentais que j’étais très vieille ou alors me poser beaucoup de questions existentielles me rendaient plus consciente. Les diplômés de grande école n’ont pas beaucoup vécu de grands drames dans leur vie, beaucoup sont nés avec une cuillère en argent dans la bouche, ils sont souvent friands de soirées que j’ai fui quand j’étais en études supérieures. Quand les gens sont jeunes ils cherchent à s’entourer de gens qui leur rappellent qui ils sont, qui les valorisent socialement qui les font accéder à des milieux dont ils rêvent, ils sont très durs avec les gens qui ne leur ressemblent pas.
Vu ce que tu dis de ta personnalité, il est pour moi évident que tu n'est pas à ta place dans le milieu financier et que tu ne pourras y trouver que des relations totalement à l'opposé de tes valeurs.
Ah ben pour moi c'est presque exactement la femme idéale (sauf pour le manque de connaissances en musiqueFaut pas oublier que j’ai fait de la résistance aux réseaux sociaux depuis mes 13 ans, que je faisais des concours d’éloquence en études sup et me suis portée bénévole en maison de retraite à 20 ans. J’écrivais des poèmes sur un banc public tous les dimanches matin devant le lever du soleil. Peut être qu’à un âge avancé ça plait mais avant 25 ans ça faisait ringarde avancée. Et puis je suis pas à l’aise pas quand la musique est trop forte, je suis pas douée en blind test, je bois pas d’alcool et je suis jamais allée en boite. Donc, j’avais rien pour plaire à ce moment-là.
) et je suis sûr que je ne suis pas le seul (ne serait-ce que mes proches amis qui sont aussi dans ce type de logique 
). Comme je le l'écrivais au-dessus, je pense que, d'une part, il y avait des mecs à qui ça aurait pu plaire mais tu ne les as juste pas remarqués, et que, d'autre part, tu t'es orienté professionnellement dans une filière où ils sont inexistants 
Si tout colle avec un mec un peu plus âgé, ce n'est pas à ta famille de tout foutre en l'airdéfense qui se dressent dès qu’un mec dit qu’il vient de grande école. Et puis mon but c’est pas de plaire à un mec qui a plus de 33 ans et que ma famille n’acceptera jamais.
Là tu demandes un peu l'impossible. Hommes et femmes sont, dans notre société différents. Le fameux "les hommes viennet de Mars, les femmes de Vénus" est très décrié, mais n’empêche qu'il y a beaucoup de choses vraies dedans. Le fonctionnement des femmes est souvent un mystère total pour les hommes. On ne peut que difficilement deviner ce que vous voulez exactement (et à quel moment !)ce que je donne et qu’il sache me donner en retour (parce que je ne veux pas réclamer comme une mendiante). J’ai déjà assez souffert
Pour toi peut-être, mais statistiquement c'est parce que c'est ça qui fonctionne, du moins au départ (c'est clair que ça n'augure pas forcément d'une relation saine sur le long terme, mais ça de toutes façons on ne le sait jamais et je crains même que ce ne soit que très rarement le cas... je suis de plus en plus persuadé que hommes et femmes ne sont pas vraiment faits pour vivre ensemble)En séduction les hommes pensent souvent à devenir plus forts, plus beaux, plus virils, plus séduisants. Si on me demandait mon avis, je dirais qu’un homme séduisant c’est un homme qui sait se montrer vulnérable, qui sait rassurer, montrer qu’il est attentif, empathique, que son attention est dirigée et sincère. Le fait de présenter une fille à ses amis sans avoir conclu ça peut être rassurant, ça peut être un gage de confiance et d’envie de pérenniser la relation. Je comprends pas pourquoi les gens cherchent à rajouter de la superficialité lors qu’il y en a déjà assez, à semer le trouble, à jouer un rôle. Je pense très humblement que ce sont là les mauvaises lectures, les erreurs d’analyses, un excès d’ego et une bonne dose de frustration qui font adopter les mauvaises stratégie et incitent (à tord) à se comporter comme des connards. Croire qu’on attire les gens bien en étant un connard c’est une erreur de jugement et d’analyse.
