Et c'est là que j'ai merdé. Une HB7 maghrébine, d'au moins 1m75 avec un ravissant popotin, un monde fou qui se bousculait aux balcons. Des cheveux bruns magnifiques en cascade jusqu'aux balcons sus-mentionnés et un charmant petit minois parachevaient le tableau.A.L. : Non, Pas bon celui-là *dit négligemment à une HB qui choisissait une plaquette de chocolat dans le rayon des sucreries.*
H.B : Ha bon ? *Sourire de la HB.*
A.L. : Prenez celui-ci, il est plus original. *En présentant une tablette de chocolat aux fruits rouges.*
H.B. : Mais j'aime pas les fruits rouges !
A.L. : Bon ben essayez celui-là, c'est au caramel. Et faites-moi confiance, je m'y connais en chocolat, je reviens d'un congrès de chocolatiers à Stockholm. Trois jours, deux mille cinq cents personnes, de la folie...
H.B. : Ah bon ? *Trop bon, la poupoune me croit.*
A.L. : Fantastique ! Les brevets, les pays exportateurs, les nouvelles tendances pays par pays. Non, franchement, c'est un beau métier. * En montrant une tablette Nestlé.* Et vous, qu'est-ce que vous faites dans la vie ?
H.B. : Etudiante en droit.
A.L. : Ben voilà ! C'est bien ça, avec votre diplôme, vous pouvez postuler chez Nestlé.
H.B. : Comme juriste d'entreprise ?
A.L. : Vous vous imaginez pas le nombre de procès qu'il y a dans l'agroalimentaire...
H.B. : Mais vous travaillez vraiment pour Nestlé ? *Air curieux de la fille.*
A.L. : Ben non. C'est de la déconnade ! * Avec un grand sourire et un geste du bras. *
H.B. : *rire* Mais qu'est ce que vous faites ?
A.L. : Je suis permanent dans une fédération. *Trois secondes de blabla sur mon job.*
Elle attends deux secondes sans rien dire - et comme je n'avais pas la transition parfaite pour numcloser et surtout que j'étais intimidé, je lui ai souhaité bonsoir.
Maintenant que je remémore ses IOI en saisissant ce FR, je me mange les doigts de n'avoir pas poussé plus loin.

Je cherchais des cibles tout en réfléchissant : il y a plus de femmes aux rayon petite lingerie et cosmétiques que dans d'autres rayons, il me faut donc des raisons à ma présence dans ces endroits. C'est en passant devant les teintures pour cheveux que j'adapte un opener vu sur FTS. La première qui passe fera l'affaire. Déveine, c'est une C, limite warpig.
J'abandonne ma prétendue quête et le set de C.A.L. : Aidez-moi s'il vous plaît, je cherche désespérément la teinture verte.
C : Verte ? * air interrogatif, limite incrédule.*
A.L. : oui oui, vert. Bien flashy. * Je laisse un blanc d'une seconde.* Je veux devenir punk.
C : *Rire* Essayez l'orange, alors. Regardez ça.
A.L. : C'est pas super orange non plus. Et puis ça fait riche. Je veux pas être un punk des beaux quartiers mais un vrai kepon du peuple, politiquement engagé.
C:* Elle va chercher sa copine C+ qui se trouve 3 mètres plus loin.*
A.L. : Ah zut, j'arrive pas à trouver, on dirait qu'ils n'ont pas ça.
C : Mais on cherche, on vous aide ! * Terrible, elle galope.*
C+ : Pour ça, faut aller chez le coiffeur. * La C+ se doute bien qu'il y a anguille sous roche.*
A.L. Non, il faut aller chez les punks, mais si j'y vais comme ça, je vais me faire assassiner...
Un bon opener bien marrant. Je vais souvent l'utiliser.
Bilan :
- Je m'étais fixé un objectif de 10 abordages, le chiffre est dépassé. Je n'ai noté que les moments les plus riches de ma sarge pour ne pas vous endormir.

- Je n'ai presque plus peur d'aborder. Je n'enfreins la règle des trois secondes qu'en hésitant sur le choix d'aborder une cible un peu "limite" en terme de critères esthétiques.
- Dommage pour la HB. Trop empoté sur ce coup-là... Mais c'est pas grave, je retourne sarger au plus tard vendredi.

A bientôt pour de nouvelles aventures !
