Allez, pour les happy few, une lettre de ma Andrée Hacquebaut à moi, une finlandaise rencontrée il y a quelques années à sciences-po et qui après avoir subi toutes les humiliations (silences, lapins, mépris, mise en liste noire sur msn, etc.) vient de m'envoyer ça :
Cette conne a écrit :Je n'arrive pas à dormir. J'avais un fort besoin à t'écrire, alors je t'écris même si c'est contre ma nature en ce moment.
Je ne sais pas si tu penses toujours à moi, moi j'ai pensé à toi tous ces jours. Je vais bien, et je ne me sens pas vraiment triste. Mais je me sens fragile. Je me sens fragile parce que j'ai été très amoureuse de toi depuis si longtemp et que tu es resté dans mon esprit tous ces mois que je suis en Finlande. Pourtant je trouve que l'amour est quelque chose qu'on ne peut pas seulement donner. Il n'y a de pire qu'aimer sans être aimé en retour et rester en incértitude, ce ca je ne veux jamais encore. Et pourtant que je ne suis pas triste. Je trouve ce qu'est-ce qui s'est passé entre nous très triste, presque insupportable. Peut-être toi aussi, je ne sais pas..
J'ai pensé que je veux te rappeler toujours comme tu étais ce jour-là dans la rue st guillaume. Je ne veux pas oublier ca, je me tiens beaucoup à cet image. Je vais dormir maintenant. Et tu peux effacer cette email après tu l'as lu, c'est mieux comme ca. Excuse-moi si je t'ai deranger. Je te souhaite toute de bonneheure, franchement je ne pouvais pas autrement.
Bonne nuit.
Les fautes sont d'origine, mais là-dessus passons, ce n'est pas sa langue. Mais sa lettre est remplie de néant à un point qui donne le vertige. Je me sens très Pierre Costals en ce moment
Ps : il ne s'est jamais rien passé. Je l'ai juste embrassée une fois en soirée pour son cadeau d'anniversaire.