Il faut un début à tout, même aux FR

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le 15.12.2005 par Guilhomme

2 réponses / Dernière par Guilhomme le 20.12.2005, 10h03

Pour celles et ceux qui veulent discuter et demander des conseils rencontres et séduction; comment faire avec cette fille ou ce mec; et plus généralement, comment pécho / trouver l'amour à l'ère du swipe left, notamment quand on est ni mannequin, ni un ninja de la drague.
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Allez, on se lance, et on déballe tout...

Contexte :
Ma crémaillère
80 personnes environ dont un paquet de monde que je connais pas, avantage de la coloc à 4
300 bières environ dans la baignoire.

Protagonistes :
G : moi-même
L : B- fort bien roulée, et ex d'un de mes colocs comme je ne vais pas tarder à l'apprendre
S : petite rousse souriante, très charmante. Allez, B+

Récit (laconique et plus qu'incomplet, comme mon souvenir de la soirée) :
Tiens, mon frère est un peu en avance. J'en profite pour lui montrer vite fait les photos de mes vacances himalayennes. L, que j'avais seulement entraperçu auparavant débarque également dans ma chambre, se met à les regarder avec nous, et me sort à un moment "elle est superbe celle-ci, tu peux me l'envoyer, voilà mon mail". Bon, ok, je note, ça ne mange pas de pain, et m'en vais accueillir les invités qui arrivent.
=> occasion de rebondir raté là

Parmi les invités, S, une petite rousse souriante et enjouée, très à l'aise, qui est vite aiguillée par mes colocs vers un ordi (elle bosse chez notre FAI et notre connexion déconne...). Comme le fait remarquer mon frère : "c'est bien la première fois que je vois une fille aussi mignonne faire des "pings" en soirée". => occasion de bon vieux C&F raté

Evidemment, ça ne marche pas, du coup elle me prend mon numéro de fixe pour régler ça de son taf. Là, je me mets des claques, l'échange de bons procédés était plus qu'évident.

Une petite mousse avec des potes s'ensuit. On se vautre dans les canapés, on commence à déconner. La musique démarre plus fort, personne ne danse encore, et voilà que S m'arrache ma bière d'autorité et m'entraîne dans une danse lascive :shock:

J'arrête le premier la danse et m'éloigne du salon-dancefloor, histoire d'aller serrer quelques louches, claquer quelques bises, faire mon petit tour. L'ambiance monte, un boa en plume se retrouve autour de mon cou, autour de celui de S aussi d'ailleurs et nous revoilà en train de danser => nombreux contacts.

Un peu plus tard dans la soirée, je recroise L.
L : [Début oublié] ou sinon je pourrais suivre mes envies
G : Je serais curieux de voir ça
Et blam, kiss-close.
Trop facile pour être honnête :shock:
Ca devient d'ailleurs récurrent dans la soirée, avec en prime son jeu de cache-cache pour échapper à son ex
=> j'aurais sans doute du me faire plus désirer, histoire de faire monter un peu la pression et de la cueillir à point

En parallèle, travail au corps de S qui nous amène dans une pièce isolée. Malheureusement, je me souviens juste de la conclusion :
S : j'aime les gens qui savent ce qu'ils veulent
G (à moi-même) : ça tombe bien, j'ai envie de t'embrasser
Boum, kiss-close


Bilan :
Au lieu de closer, je me suis fait closer ! Ce n'est certes pas désagréable, mais pas terrible pour m'améliorer. Reste que ça donne une bonne pêche.
Y'a encore du boulot pour prendre des bons réflexes. Je dirais que je me suis un peu trop laissé vivre. Pas de maîtrise de la situation !

Suite à donner :
S : appelé - après un peu de fluff sur ma connexion,
G : Si jamais tu reviens sur Paris, n'hésite pas à me tenir au courant (elle habite le Sud)
S : Et si jamais tu veux venir à X, pareil
G : méfie-toi, ce n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd (histoire de tester si c'était une simple formule de politesse ou non)
S : ce n'est pas le but !
Depuis, coup de fil express de sa part concernant son dépannage, je faisais les courses, j'ai donc abrégé.
Option 1 : en rester là
Option 2 : rappeler pour demander quand elle compte me prouver que les habitants de X sont plus chaleureux que ce qu'on dit et que c'est une ville accueillante
Comme j'ai une crainte du téléphone, option 2, histoire de me faire violence. Et si je me fais inviter ma foi...

L : Elle reviendra chez moi, ce sera le moment pour sexuer un peu les choses avec allusion à notre petit jeu de cache-cache, kino. A jeun, j'ai peur qu'elle perde de son enthousiasme :D On verra bien, à moi de lui faire retrouver.

Morale de l'histoire :
Je me suis rendu compte d'un truc : quand je me demande si oui ou non c'est le bon moment, c'est que ça l'est, tout simplement ! Et même si ce n'est pas le cas à la base, penser que c'est le bon et agir en conséquence, c'est déjà faire la moitié du boulot.


Avis, conseils (entre autres sur la partie téléphone qui est ma bête noire), critiques sont les bienvenus !
Guilhomme a écrit : Morale de l'histoire :

Je me suis rendu compte d'un truc : quand je me demande si oui ou non c'est le bon moment, c'est que ça l'est, tout simplement ! Et même si ce n'est pas le cas à la base, penser que c'est le bon et agir en conséquence, c'est déjà faire la moitié du boulot.
Exactement !

Regarde donc ce post, avec des interventions très intéressantes d'aRise et de CoolPua, qui détaillent le processus psychologique :

killing-chou-vt3975.html

Dans ton field report, tu as mis le doigt sur quelque chose de crucial pour tes progrès futurs. :)
Merci pour le lien. J'ai réinventé l'eau tiède !

La suite :

Raclements de gorge, gargarismes, vocalises, me voilà préparé, je prends mon téléphone et appelle S. ce week-end. Pour tomber sur son répondeur sur lequel je laisse un message succinct. Rebelote le lendemain. Je me dis "j'ai joué, j'ai perdu". Surprise, coup de fil de la demoiselle dans l'après-midi. Comme c'est à mon tour de jouer un peu, je la laisse faire plus ample connaissance avec mon répondeur.
S : Salut G., j'ai bien eu ton message, je ne sais pas trop pourquoi tu m'appelais mais je serais à Paris début janvier.
J'avais envie de jouer à la belote, c'est pour ça...Et tu ne sais pas pourquoi j'appelle, mais tu me dis quand même que tu seras à Paris. Le hasard fait bien les choses :)

Je la rappelle un peu plus tard dans la soirée, et après avoir joué un peu du pipeau à fluff
G : J'ai bien eu ton message, tu viens sur Paris bientôt donc ?
S : Oui, je viens à telle période, faut que je vois un mec que j'ai rencontré l'autre jour, un Irlandais
G : Ouais, un Irlandais, je comprends que ça t'intéresse (la demoiselle veut partir vivre un an dans un pays anglo-saxon)
S : Non, mais y'a pas que ça, il est très sympa
G : Blahblah sans intérêt
S : Mais faut vraiment qu'on aille boire un verre ensemble quand je serais sur Paris
G : Oui, je te rappelle d'ici là, mais tout de suite je monte dans mon RER, bonne soirée
C'est maintenant que ça va devenir amusant :) A vaincre sans péril on triomphe sans gloire.
Etant donné que la demoiselle a rappelé, propose d'elle-même que l'on se revoit, je me dis que ça reste jouable...

En tout cas, merci, c'est en partie grâce à FTS si je prends ça comme un jeu !
Après l'état d'esprit, reste à acquérir la pratique !
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