Tiens en repassant et après avoir relu la question de départ, je dirais que la "peur" qui est plus un problème de validation des autres (qui s'amplifie avec le nombre de personnes présentes) est aussi une forme d'
intelligence sociale. Moi aussi je ne dérange pas une vendeuse parceque je me met à sa place, je n'ai pas envie qu'on me fasse chier dans mon travail pendant que j'essaye de le faire, surtout si la fille ne me plaît pas ou fait peur aux clients. Pour reprendre l'exemple de vendeuses (j'ai du en approcher trois dans ma vie) dernièrement j'avais pris le numéro d'une vendeuse dont la boutique était vide de monde, poussé par mon pote qui m'assurait que je ne la dérangerait pas, et il avait raison: j'ai eu un rendez-vous, le numéro n'était pas du flan.
Je me rapelle lui avoir dit que je ne serais pas venu l'aborder si il y avait eu plus de monde (un truc dans le style). Si tu as peur de passer pour un ouf qui n'a pas conscience des règles sociales et qui agit compulsivement, tu peux simplement verbaliser que tu as conscience de ce qui se passe et des complications que ça peut entraîner (sur un ton léger avec le sourire). A mon humble avis, ça évite de passer pour un fou sorti de nul part, et ça montre que malgré que tu fasses un truc hors normes, tu es quelqu'un de normal qui pense comme tout le monde.
Sinon pour la trouille dans le métro, je crois que tout le monde l'a, c'est juste l'angoisse de ne pas savoir quel public tu vas avoir, si tu réussi ou si tu foires: vieux qui sourient en repensant à leur jeunesse, jeunes exités qui vont se payer ta tête pour le plaisir ( en précisant que ça m'est jamais arrivé), ou compliments pour ton audace. Tu remarqueras que tu te fais encore plus de film, si tu check un peu les gens autour pour t'assurer que la voix est libre, et qu'inversement ils deviennent abstraits pendant l'approche si tu ne les as pas dans ton champs de vision.
Un truc qui m'aide c'est de savoir par expérience, qu'une fois entrain de parler à la fille je ne pouvait pas en plus me focaliser sur les gens autour. Ca m'aidait pas mal, quand j'angoissais à mort au début.
Sinon tu peux utiliser les gens qui mattent avec curiosité pour te valider genre: "tiens regarde lui, je crois qu'il aimerait bien te parler" (ton marrant) ou tu peux les fixer d'un air interrogatif et ils se sentiront con de t'épier, étant donné qu'eux n'ont pas ton culot pour créer une interaction (si vraiment ça te gène ou que tu es pas dans un bon jour lol).
J'ai du abordé max 10 filles au total dans le métro, ça s'est toujours bien passé, même avec un DG dans la rame blindé (ambiance sardines) sur deux copines, juste pour la LZ. On pourra te dire tout ce qu'on veut, cette peur est irrationnel et c'est souvent le pire scénario qui prend place. Tu es peut être anxieux de nature comme moi, train de vie stressant ou autres facteurs évoqués par DrDriller, je sais pas... Là encore tu peux parler avec une certaines discrétion à la meuf, parceque ça peut l'embarrasser elle aussi d'avoir trop de public, et surtout fait le que si t'en a vraiment envie. Parceque le métro, fin c'est vraiment le pire cadre que je connaisse, c'est sale, moche, pas sécurisant pour une fille, ça donne même pas envie de faire une rencontre dedans... Mais si l'occasion est belle...