Mais les opinions trop simplistes me paraissent dangereuse et liberticides. Au point que simplement faire la conversation dans le train avec une passagère pendant son trajet finirait pas être diabolisé (on va finir pas y arriver, je n'ai pas de doute là-dessus)
Absolument, Il s'agit de les connaître mais aussi d'avoir l'habileté et l'intelligence sociale de créer à partir d'un soupçon de transgression un moment de convivialité consenti.LittleNeapolis a écrit :En même temps draguer n'est-ce pas également jouer avec les codes sociaux ?
Sa liste de "Peut-être..." est magique. Elle fait la liste de tous les "risques": rejet, risque de déranger, d'être stigmatisé etc. C'est l'illustration sans fard du principe de précaution poussé à l'extrême:
In dubio pro malo : dans le doute abstiens toi
Le moindre chouilla de risque doit être évité à tout prix et nos vies ordonnées en fonction de cela.
"Peut-être que c'était la femme de ta vie (...) mais peut-être que tu vas la déranger" --> donc ne fais rien.
Enfin quand elle dit: "il y a des endroits pour cela", j'aimerais assez qu'elle en donne la liste exhaustive. Des relou on en trouve au boulot (harcélement sexuel), dans les bars, sur les sites de rencontres et les applis comme on trouve des mecs qui s'y prennent de manière respectueuse dans l'espace public.
Le contexte n'est pas neutre bien sûr mais ce serait certainement constructif de parler du "comment" plutôt que simplement du "où".
PS: Je n'avais pas vu le lien vers mon article. Désolé pour le doublon du coup et merci ça fait plaisir. L'article m'a valu d'être convié à des réunions sur sur le sujet avec le collectif Stop Harcélement de Rue et de m'y faire une amie avec qui nous traitons ces sujets de manière constructive et dépassionnée. Cela fait du bien.