Nonchalance a écrit : ↑16.02.21
Mapache a écrit : ↑16.02.21
Hm je vois, en fait ton probleme ressemble plus, comme tu l'as dit, a la crainte qu'on dise du mal de toi, qu'on parle dans ton dos ou qu'on te pourrisse sur de fausses accusations, je me trompe?
Oui tu te trompes, je n'ai pas dit que j'avais peur que les gens parlent de moi ou qu'on me pourrisse sur de fausses accusations sinon je n'en parlerais pas. C'est plutôt facile de me retrouver.
J'ai peur de l'intimité et je n'ai plus confiance dans la parole de gens. Quand quelqu'un que tu aimes te dit quelque chose et qu'elle fait le contraire juste après, tu remets en cause la réalité. Tu remets en cause ce que tu as vécu avec elle et tu remets en cause la véritable intelligence et maturité des gens. Voilà. J'étais plutôt ouvert avant même si j'ai toujours eu des problèmes sexuels mais j'allais dans la bonne direction. Maintenant je me méfie.
Pour psychiatre vs psychologue: normalement le psychiatre est le plus à même de diagnostiquer et d'orienter vers les bons traitements. Ensuite il peut passer la main au psychologue adapté.
Pour ta méfiance: je ne te comprends que trop bien, et encore tu n'as pas eu droit à une remise en cause de ta psyché, même si tu le fais toi-même. C'est très difficile de faire confiance quand on a vécu ça, et on se rend compte qu'il n'y a pas vraiment de critères permettant de filtrer ça. Maintenant pour moi c'est moins une phobie qu'une prise de conscience difficile à gérer et "envahissante". Bien sûr que tu ne l'as pas violée, tu n'en avais pas l'intention et tu lui as laissé toutes les possibilités de s'exprimer.
Cela dit c'est triste à dire mais quelqu'un qui te reproche de prendre en compte son avis et son consentement, alors qu'elle a déjà eu des mauvaises expériences, c'est pas vraiment étonnant qu'elle soit incohérente. Et j'ai plus vraiment envie de croire sur parole les "victimes" qui racontent ça trop facilement, trop directement, comme si c'était trop bien rodé.
Parce que j'ai eu par le passé pour amies des jeunes femmes pour qui c'était presque un gimmick, qui racontaient des histoires plus ou moins graves, tout le temps en justification d'une faiblesse ou comme échappatoire pour quelque chose. Et j'ai appris systématiquement de leur bouche (à l'occasion d'une cuite) ou par des amies à elles que c'était du flan. Au contraire la seule personne qui avait vraiment eu une expérience grave, je l'ai su par une autre personne parce que j'avais eu des soupçons et encore je me suis fait engueuler d'avoir demandé ensuite parce qu'elle voulait le cacher et pensait que ça changerait tout entre nous.
Alors OK, on ne réagit pas tous pareil, et il faut faire attention à ne pas empêcher de s'exprimer de potentielles victimes, mais j'ai gardé en tête quelques schémas de comportements qui sont des avertissements. L'incohérence du comportement par rapport à l'expérience relatée ou au propos immédiat en est un.
Après c'est moche mais il faut absolument faire taire notre côté sauveur/ protecteur au départ. Être attiré par la fragilité d'une nana, être ému par sa situation plus que par elle, c'est un piège mental qu'on se pose soi-même. Qu'elle soit réellement en détresse ou que ce soit un cercle vicieux qu'elle induit elle-même, il faut savoir bien faire la part des choses entre nos sentiments envers elle et la pitié et l'envie de la sauver. Parce que certaines personnes sont des aspirateurs à énergie, qui pompent les gens au mental protecteur ou infirmière, et qui entretiennent tout un tas de stratégies toxiques pour ne jamais remonter et garder l'autre avec soi pour ne pas être abandonnés.
Ça ne veut pas dire qu'on ne doit pas chercher à sauver ou aider quelqu'un qu'on aime avant que la relation soit bien installée mais il faut être vigilant.