Onmyoji a écrit : ↑12.11.22
Bravo pour la fac et ton travail sur le reste, c'est courageux car ça n'a pas dû être simple.
C'est normal d'avoir peur de sortir de la zone de confort où ton échec perçu t'avait ramené.
Qu'en était-il en réalité: tu as fait quelques centaines d'abordages sans te décourager et tu as tenté de choses. Ça n'a pas donné tant de résultats mais en termes de proportions, suivant le terrain choisi ça peut déjà être correct.
Surtout qu'il me semble que tu dis avoir réviser ton style depuis ce qui est un facteur majeur, au delà de ton "état psychique". Là tu as avancé sur ce plan, et c'est vrai que ça peut aider sur le plan confiance en soi. Mais maintenant que tu as effacé certaines choses tu es en validation de ce qui est "en dessous" parce que tu ne sais pas vraiment qui tu es sans ces chaînes.
Bien sûr tu as dans l'idée que tu peux faire mieux, mais tu peux aussi avoir peur de mettre cette image à l'épreuve du feu.
Peut-être que tu pourrais commencer par te définir par tes envies et ce que tu (en) fais, plus que par ton degré d'expertise et ton succès.
Avec Thriller tu ne te souviens plus de ce que vous vous êtes dits parce que tu as accompagné le mouvement.
Cherche seulement à passer un bon moment parce que tu suis une envie, l'enjeu derrière est secondaire: même si une nana te plaît, ce n'est jamais que sur une image: tu ne jouerais pas ta vie juste pour un tableau, ça n'arrivera pas pour une nana. Au mieux, l'image prendra vie, et tu en feras quelques chose. Au pire, ça restera un souvenir dans ta galerie "d'exploits" et moments à raconter.
Yo FTS, Yo
@Onmyoji !
Je relisais un peu les dernières pages de mon journal par nécessité de faire un peu un point. Les deux passages en gras dans ton message cité au-dessus me paraissent être le noeud de ce qui m'amènera à réussir par la suite. Quand j'ai pas mal dragué durant l'hiver 2016-2017 avec mon wing j'ai fait preuve d'une solidité que je ne me connaissais pas. J'ai tenu le rythme sur plusieurs mois à raison de deux à trois << séances >> de SPU par semaine où j'abordais en moyenne une dizaine de meufs. À la fin je commençais à avoir de grosse burnes en termes de capacité à affronter les peurs irrationnelles qui me traversent quand on parle de meuf ou de sociabilité. Mais effectivement, j'y ai perçu un échec car les résultats étaient
très maigres. Trop maigres d'ailleurs à la vue des efforts déployés et de la quantité abordée. Mais c'est même pas ça qui m'a fait arrêter. J'ai arrêté car (tout est décrit dans ce journal dans les premières pages) un soir j'ai eu le sentiment de m'être affiché. J'ai forcé avec une meuf, pas dans le mauvais sens du terme d'ailleurs car j'ai vraiment persévéré plus que forcé en réalité. Et j'ai eu le sentiment de m'être beaucoup trop exposé. Et ça j'ai pas encaissé du fait des faiblesses et fragilités que je peux avoir et dont je parle quelques postes plus haut dans mon journal. Donc oui, mon échec perçu m'a ramené dans ma zone de confort. Pas pour m'y complaire mais plutôt pour travailler sur des plans plus profond et émotionnels les raisons de la faiblesse de mes résultats. Et puis aussi pour travailler ma capacité à montrer qui je suis sans culpabiliser.
Concernant la peur de mettre mon image à l'épreuve du feu c'est un peu le pendant de ce travail que j'ai réalisé depuis l'hiver 2016-2017. Je pense avoir fini ce travail que je viens de décrire ou du moins être très proche d'arriver à la fin. Donc, évidemment, il s'agit maintenant de se lancer. Et oui ! Ca fait un peu mal au cul parce que je connais le processus et je sais que ça pique à des moments. Ca fait quelques semaines que dans ma tête ça tourne en rond : << passer le pas >>.
Surtout que je vois que je me débloque un peu partout. Que ce soit à la fac, à la salle de sport ou quand je sors avec mes potes. Je suis beaucoup plus à l'aise et plus sûr. Et les opportunités ne manquent vraiment pas. À la salle en particulier je commence à parler (naturellement) à pas mal de meufs.
Mais à aucun moment je ne << passe le pas >>. Simplement les rencontres se font et le naturel opère. Or j'ai le sentiment que pour passer à un autre niveau il faudrait que j'apprenne à passer ce pas. Me jeter dans le bain en quelque sorte. Me jeter dans l'inconnu. Ce que je ne fais pas. Et, je l'ai vu pendant l'hiver 2016-2017, je sais le faire et quand je commence à croire en moi je deviens assez balèze. Mais là encore, il faut mettre son image à l'épreuve du feu pour avancer.
Les journaux de
@Olfff et de
@Raven sont particulièrement inspirant et me mettent dans le bon état d'esprit. Ca fait trois semaines que je ne fais que lire ça dans les transports en communs.
Bref !
La question que je me pose c'est comment faire pour que mon saut dans l'inconnu soit un mouvement général dans ma vie et pas simplement un cas isolé lorsque je sors faire des << séances >> (je déteste ce terme... Comme s'il fallait organiser des moments de drague... Non c'est H24 la drague. Ca nous tombe dessus n'importe quand... Bref) de drague. Pour l'instant j'ai l'impression que les aspects de ma vie sont assez cloisonnés et peu perméables entre eux. Il y a la fac d'un côté. La salle de sport de l'autre. Mes potes d'un autre. Et même parmi mes potes c'est cloisonné : je les fréquente séparément. Bref, j'aimerais bien que mon saut dans le bain soit un fait central dans ma vie et un principe directeur de ce que je suis dans tous les aspects de ma vie.
C'est pour ça que je me dis que le SPU peut être la petite allumette qui démarre le grand feu. J'ai le sentiment que le blocage n°1 dans ma vie pour m'épanouir est justement cette indisposition que j'ai à fuir le saut dans l'inconnu. Surtout pour me rassurer parce que je suis passé par certaines phases de vie assez traumatisantes qui m'ont plongées dans un sentiment généralisé d'insécurité dans mes relations aux autres totalement infertile pour construire quelque chose (d'où, probablement, mes maigres résultats à l'époque). Et justement ce n'est plus trop le cas. Je commence à percevoir la vie sociale comme un plaisir et je m'y sens de plus en plus en sécurité.
Conclusion : il faut que je me mette au SPU pour démarrer (redémarrer ?) la machine !
Sinon à part ça. J'ai accroché avec une autre meuf à la salle de sport. Une professeur de français au lycée. Elle doit avoir dix ans de plus que moi et je m'en bats totalement les c*****es. De son côté je sais pas si ça la dérange que j'ai dix ans de moins. En tout cas, on s'est fait des exos ensembles et on a pas mal discuté de nos vies respectives. Je me sens à l'aise avec et c'est visiblement réciproque. Après jusqu'où ça va ça c'est moins sûr. Au moment de partir j'ai senti un truc de son côté mais peu descriptible et j'ai pas trop capté son mood. Du coup, j'ai pas tenté quelque chose pour se revoir. A part le classique << on se recroise un de ces quatre à la salle >>. Que je fais à chaque fois et qui commence à me casser les c*****es. Mais je suis pas à l'aise avec la transition entre << on discute juste un peu >> et << t'es chaude que ça aille plus loin ? >> (pour être explicite. C'est évidemment pas comme ça que j'amènerais les choses dans la réalité si je devais le faire). J'ai pas le sentiment que la transition soit naturelle pour moi. Je m'imagine prendre un numéro pour proposer un verre mais ça me parait pas adapté sur le moment. J'ai le sentiment qu'il n'y a pas encore assez de confort pour passer cette étape. Bref ! On va voir quand << on se recroisera un de ces quatre à la salle >>
Y'a aussi une meuf qui m'a recontacté par message et qui veut me voir. A l'époque elle me plaisait bien et elle pareil mais c'était une relation sacrément bordélique donc je sais pas trop sur quel pied danser. Est-ce que je prends acte du fait que c'était bordélique et je coupe court ou est-ce que je me dis << allons voir, ça fait longtemps, ce sera peut-être différent >>. Du coup, on est en train de voir quand est-ce qu'on va se voir.
Conclusion générale : je vais recontacter un wing que je vois mensuellement pour prendre des verres et qui m'avait dit il y a une semaine qu'il serait chaud de m'accompagner pour me relancer. Lui est en couple désormais donc c'est uniquement par solidarité.
À la fac je sens qu'il va vraiment falloir que je m'inscrive dans cette fameuse association. Et peut être commencer à tenter des << approches >> (raisonnées et cohérentes au milieu qu'est la fac) pour passer à un autre niveau.
Bref !
Sortir de ma zone de confort dont mon échec perçu m'avait ramené et mettre mon image à l'épreuve du feu.
Il est temps !