Surdoués: une autre façon de penser en fait

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le 22.12.2005 par Electrik

105 réponses / Dernière par FK le 27.12.2005, 11h36

Pour celles et ceux qui veulent discuter et demander des conseils rencontres et séduction; comment faire avec cette fille ou ce mec; et plus généralement, comment pécho / trouver l'amour à l'ère du swipe left, notamment quand on est ni mannequin, ni un ninja de la drague.
j'aime bien ce post, peu de conneries ont etaient dites, et c'est cool (en meme tps on est tous sur fts pour se develloper, normal qu'on est un minimum d'ouverture d'esprit)

pour ce qui est de l'echec scolaire, c'est trés simple, imagine: tu es au CE2, tout va bien, tu n'as meme pas besoin de suivre en cours pour avoir d'excellentes notes, juste t'ecoute la prof et tu retiens instantannément, bref aucun probleme, normal: c'est le CE2.
Pis vient l'epoque du college, et la, mmh faut commencer a travailler, t'es perdu, tu n'a rien, aucune technique d'apprentissage, tu rentre dans la spirale infernale : Tu t'ennuis en cours, ça va pas assez vite->tu ne travaille pas->pour justifier ton existence, tu fout le bordel ->echec scolaire, demotivation.

Comme tu l'as dit, ça a était une revelation pour moi, j'avais un constant mal-etre, je m'emmerdai enormement dans ma vie quelle que soit l'activité, et l'hypersensibilité m'entravai psychologiquement (mais tu as raison sur ce point, au dela de son existence reele, l'hypersensibilité est surtout une excuse) j'ai fini donc par atterir chez un psy, et il a detecter ma douance: voila donc que le ptit Funf meme pas capable d'avoir son bac, toujours en retrait et hautain se decouvre enfin, c'est comme la 1ere fois qu'on visite FTS et qu'on tombe sur la definition d'AFC, t'as le meme sentiment.
Pour ma part c'est trés recent, j'ai appris ma douance qu'il y a 3 mois maximum, je me suis empressé de le raconter partout comme un con: les gens n'aiment pas croire qu'on leur est superieur (c'est le fondement meme du racisme moderne, bref) maintenant je ferme ma gueule, j'assume et je suis content d'avoir trouvé ma ligne rouge, mais j'ai pas pu m'empecher d'envoyé le mp a electrik, qui est a la base de post.
Oui effectivement Boulster, les vrais sur-doués sont ceux qui ont une longueur d'avance sur leur temps. Michel-Ange, Einstein, Mozart étaient des surdoués.

Il y a certains individus, comme Thufir Hawat, qui enfants avaient la force de caractère suffisante pour ne pas se laisser déstabiliser par la critique, mais ce n'est pas le cas de la majorité.

Ce qu'on appelle sur-doué, dans la langue courante, c'est en fait "individu qui est fort en cours". Et lorsqu'on est bon en cours, qu'on a appris à lire avant les autres, non pas qu'on était plus doué, mais parce qu'on avait envie d'apprendre, on est pris comme une bête de foire. On convoque les parents: "Oui mais votre fils il avance plus vite que les autres, il va s'ennuyer, il faut qu'il saute une classe", et ensuite ça vous poursuit.

Car pas un seul instant les gens ne s'immagine qu'un gamin bon en cours est, en dehors des cours, égaux aux autres gamins. Il veut avoir des amis et jouer avec, il veut être accepté tel qu'il est. Lorsque vous êtes "sur-doué", on ne vous traite pas comme les autres. On veut absolument que vous alliez en scientifique, on veut que vous ayiez toujours la tête dans les bouquins et que vous ne vous interessiez pas à autre chose que les cours. Du côté des profs on ne tolère pas que vous ayiez 12, du côté des élèves on ne tolère pas que vous ayiez 18...

C'est cette stigmatisation qu'on veut faire de vous, qui vous amène à ne pas trop montrer vos capacités. En réalité, l'image de l'intello qui ne s'intéresse qu'à ses cours, ça tient plus de la légende urbaine!

Mais je pense que les derniers de la classe ne vivent pas les choses mieux que nous, car eux aussi, on veut les mettre à l'écart (tiens toi t pas bon, t'iras en BEP balayeur :mrgreen: ).

En fait, la majorité des "sur-doués" se situent entre les individus dits "moyens" et les hors du commun (sur le plan scolaire je veux dire). Et c'est cette position la pire, car nous sommes des gamins normaux mis à l'écart comme des surdoués, ce qui nous interdit, tant qu'on est gamin, de nous intégrer aux autres qui nous considèrent comme différents (à cause des instits).

C'est d'ailleurs pour ça que j'ai intitulé: "surdoué: une autre façon de penser en fait" car c'est bien ça, juste une autre manière de penser. Nous mettons beaucoup en rapport les choses, ce qui nous permet de rester sur nos acquis, jusqu'à un certain niveau...
electrik a écrit :Et non Dior, raté!

On ne devrait pas juger de la personnalité de quelqu'un juste à travers ses posts.
C'est pour ca que j'ai dit que tu as l'air et non que tu es. Evidemment qu'on ne peut pas juger à travers un forum.

En fait je me suis trompé de topic, je voulais écrire ce post sur ton topic sur l'amitié, sur le pourquoi tes potes ne t'appellent pas.

Pour revenir au sujet :

Il y a 8 formes d'intelligence, voire plus. Un test de QI ne mesure pas l'intelligence , mais certaines formes d'intelligence, et encore, car ce sont les critères d'une culture donnée. De plus il y a plein d'autres facteurs qui influencent les résultats.
Rémy Droz - classer pour ne pas penser a écrit : Cet état de choses ne serait guère gênant, s'il s'agissait d'un simple jeu intellectuel. Or tel est loin d'être le cas, car beaucoup des fonctions psychologiques ainsi « mesurées » sont des fonctions très hautement valorisées par la société (l'intelligence en étant sans doute le meilleur exemple) et, de ce fait, les discours de la psychologie différentielle sont susceptibles de consolider, voire de créer, des préjugés sociaux à l'égard de certains groupes plus rarement (on n'en connaît guère d'exemples) de détruire certains préjugés.
En choisissant le mode d'expression le plus simpliste possible, on peut affirmer que ce sont toujours les groupes les plus défavorisés (du point de vue des traditions, de la culture, du politique, de l'existence matérielle) qui apparaissent également comme défavorisés dans l'analyse de la psychologie différentielle, notamment en ce qui concerne les tests de performance. Les pauvres y apparaissent presque toujours plus faibles que les riches, les Noirs américains que les Blancs, les gens du Sud que ceux du Nord, les membres de minorités culturelles ou linguistiques que ceux des majorités, et ainsi de suite.
Si vous voulez l'article entier je vous le communique par MP.

Je rejoins boulster sur beaucoup de points, notamment :
Il faut sacrément mal se connaître pour pouvoir acquérir tant de confiance (illusoire, ou pas) avec un test, non?
Complètement. On réduit qqch de complexe à 3 malheureux chiffres. Comme il est dit dans l'article, ce ne serait guère gênant s'il s'agissait d'un simple jeu. Mais là c'est bien plus que ca. Vous tentez d'expliquer la cause de votre malheur par la surdouance. Funf, comment définis-tu ta douance ? T'as passé quel genre de test ? Comment ta psy en est arrivé à cette conclusion ? Echouer ses études n'a rien à voir avec un problème d'intelligence :confused: ...
Et oui, il y a de quoi ouvrir un sujet sur les jeux de séduction et l'amour chez les personnes surdouées.
Oui, et on pourrait aussi ouvrir un sujet sur la séduction chez les blonds... :roll:

Comme boulster j'ai l'impression que vous vous réfugiez dans une pseudo case "surdoués donc moins capables que les autres en matière de séduction"...
Car pas un seul instant les gens ne s'immagine qu'un gamin bon en cours est, en dehors des cours, égaux aux autres gamins. Il veut avoir des amis et jouer avec, il veut être accepté tel qu'il est. Lorsque vous êtes "sur-doué", on ne vous traite pas comme les autres. On veut absolument que vous alliez en scientifique, on veut que vous ayiez toujours la tête dans les bouquins et que vous ne vous interessiez pas à autre chose que les cours. Du côté des profs on ne tolère pas que vous ayiez 12, du côté des élèves on ne tolère pas que vous ayiez 18...
Alors où est l'intérêt justement de placer les enfants qui ont de la facilité dans des cases ?
Nous mettons beaucoup en rapport les choses, ce qui nous permet de rester sur nos acquis, jusqu'à un certain niveau...
Tu es allé faire le test ?
electrik a écrit :
Ce qu'on appelle sur-doué, dans la langue courante, c'est en fait "individu qui est fort en cours". Et lorsqu'on est bon en cours, qu'on a appris à lire avant les autres, non pas qu'on était plus doué, mais parce qu'on avait envie d'apprendre, on est pris comme une bête de foire. On convoque les parents: "Oui mais votre fils il avance plus vite que les autres, il va s'ennuyer, il faut qu'il saute une classe", et ensuite ça vous poursuit.

Car pas un seul instant les gens ne s'immagine qu'un gamin bon en cours est, en dehors des cours, égaux aux autres gamins. Il veut avoir des amis et jouer avec, il veut être accepté tel qu'il est. Lorsque vous êtes "sur-doué", on ne vous traite pas comme les autres. On veut absolument que vous alliez en scientifique, on veut que vous ayiez toujours la tête dans les bouquins et que vous ne vous interessiez pas à autre chose que les cours. Du côté des profs on ne tolère pas que vous ayiez 12, du côté des élèves on ne tolère pas que vous ayiez 18...

C'est cette stigmatisation qu'on veut faire de vous, qui vous amène à ne pas trop montrer vos capacités. En réalité, l'image de l'intello qui ne s'intéresse qu'à ses cours, ça tient plus de la légende urbaine!

Mais je pense que les derniers de la classe ne vivent pas les choses mieux que nous, car eux aussi, on veut les mettre à l'écart (tiens toi t pas bon, t'iras en BEP balayeur :mrgreen: ).

En fait, la majorité des "sur-doués" se situent entre les individus dits "moyens" et les hors du commun (sur le plan scolaire je veux dire). Et c'est cette position la pire, car nous sommes des gamins normaux mis à l'écart comme des surdoués, ce qui nous interdit, tant qu'on est gamin, de nous intégrer aux autres qui nous considèrent comme différents (à cause des instits).

C'est d'ailleurs pour ça que j'ai intitulé: "surdoué: une autre façon de penser en fait" car c'est bien ça, juste une autre manière de penser. Nous mettons beaucoup en rapport les choses, ce qui nous permet de rester sur nos acquis, jusqu'à un certain niveau...
Je vais te faire une nouvelle révélation : vous n'êtes peut-être pas aussi "forts en cours" que vous le croyez (je rappelle que je ne cherche pas à vous rabaisser). Puisque vous tenez tant à justifier vos vies par une appartenance à un groupe, ce qui vous convient, "vous les hyperémotifs-analyseurs", c'est "cérébraux". Des quantités de personnes ont appris à lire très tôt. Presque autant ont sauté une ou deux classes. Beaucoup ont réussi plus ou moins leurs études sans faire grand chose.
Mais le fait de vous penser "forts en cours" ou "surdoués" est peut-être simplement lié à un manque d'expérience, un environnement encore trop fermé (par l'âge, vraisemblablement). Vous n'êtes pas idiots, mais le fait d'avoir été confronté à pire que vous - ceux qui se moquaient de vos tout relatifs succès scolaires - vous a mis sur un "pied d'estal" (c'est une religion d'écrire le mot comme ça sur FTS ?). N'ayant pas connu de gens réellement brillants ou de vrais surdoués, vous vous êtes créé votre propre échelle des valeurs (scolaires en l'occurrence) au sommet de laquelle vous trônez. Alors évidemment on se sent seul et différent là-haut. C'est un péché d'orgueil involontaire, en fait. Je ne veux pas jouer le moralisateur "soyez humbles", car c'est votre environnement qui a fait ça. Vous auriez fait vos études dans le 5e, passant allègrement d'Henri IV à Louis-le-Grand ou vice-versa, enchaînant avec X-Mines, ce sujet n'aurait probablement jamais été créé :)
Bref, votre différence est peut-être illusoire : ne justifiez pas vos difficultés par une condition que vous avez créée.


PS. Funf, peut-être ta psy a-t-elle raison, ou peut-être fait-elle comme beaucoup de psys : dire ce que l'on a envie d'entendre. Dans ce cas, elle aurait réussi, vu l'effet que ce test a eu sur toi.

PS2. Je vais développer un peu puisque la synthèse n'est pas trop efficace. Elektrik, tu as subi les moqueries de tes gentils petits camarades, mais crois-tu vraiment que cela venait de tes gentilles petites bonnes notes? N'est-ce pas encore une fois un mensonge que tu te fais à toi-même ? Un mensonge qui ne t'accorderait que du mérite, puisque tu es le "bon", eux les "méchants", et tu réussis par un plan machiavélique à faire baisser tes notes pour t'intégrer. [Note: ce message ne s'adresse pas qu'à toi, mais vu que c'est à toi que je réponds...] Mais ne penses-tu pas que ces moqueries venaient d'autre chose ? Au hasard, manque d'assurance, manque d'amis, léger côté associal, peut-être une attitude dédaigneuse ou provocatrice ("coucou, je suis "bon" sans travailler").
Ce serait bien moins glorieux, n'est-ce pas, d'être une victime ? Regarde comment tu aurais pu réagir, si tu étais aussi fin analyseur des foules et des phénomènes que tu le dis :
Tu majores, en primaire, au collège, au lycée, sans rien faire, peut-être en n'écoutant même pas. Tu es conscient que cela peut attiser les jalousies, alors tu restes humble et ne t'étends pas sur tes notes : c'est un sujet que t'évites, et de toute façon tu n'aimes pas le système scolaire (je pense avoir juste en disant que vous êtes pour la plupart réfractaire à cela). Vu que tu n'aimes pas l'école, ton attitude s'en ressent : tu bavardes (=> tu t'intègres), tu es pote avec tous les cancres quand il y en a encore (sans l'avoir fait exprès, c'est simplement l'environnement qui te convient). Si tu vas en cours, c'est uniquement d'un point de vue utilitaire : tu as bien compris qu'avec le système élitiste français, tout est plus facile pour un corpsard. Tu pratiques donc d'autres activités plus intéressantes, qui renforcent ton social-proof et ta communication. Tu as aussi compris que la paresse ne menait à rien - plus ou moins tôt - et tu travailles un petit peu, le minimum nécessaire à tes ambitions, ça peut être 1h par semaine par exemple. Si quelqu'un tente de te rejeter pour tes notes : soit tu es déjà alpha et tu n'as pas de problème, soit tu réfléchis et au lieu d'adopter la solution la plus idiote (soyons francs), tu l'aides vite fait - en cours, faut pas abuser non plus, tu n'es pas Mere Theresa - ou tu réponds de temps en temps au prof (tes notes te procurent l'impunité), imposant le respect éternel aux dindes qui te servent de camarades. Voilà, tu es intégré !
Dior a écrit :
Il faut sacrément mal se connaître pour pouvoir acquérir tant de confiance (illusoire, ou pas) avec un test, non?
Complètement. On réduit qqch de complexe à 3 malheureux chiffres. Comme il est dit dans l'article, ce ne serait guère gênant s'il s'agissait d'un simple jeu. Mais là c'est bien plus que ca. Vous tentez d'expliquer la cause de votre malheur par la surdouance. Funf, comment définis-tu ta douance ? T'as passé quel genre de test ? Comment ta psy en est arrivé à cette conclusion ? Echouer ses études n'a rien à voir avec un problème d'intelligence :confused: ...
disons qu'etre surdoué (decidement, j'aime vraiment pas ce mot, c'est trés presomptueux, et completement faux, dans l'absolu t'es juste "different" sur beaucoup de points) ne peut se resumer a trois chiffres sur un papier plastifié. C'est une serie de comportements, de reflexions, de mal-etre, de l'impression "de ne pas faire parti du monde" dont j'avais conscience moi meme, a travers mes ecrits, mais la psy y a vu les symptomes typique d'un surdoué raté, donc j'ai passé un test de QI (je me rapelle plus le nom precisement, il en existe plusieurs differents il me semble) sur la logique et le verbal (electrik, j'avais aussi l'impression de ne pas avoir assez de temps, de tout faire faux, mais pourtant...).

Pour ce qui est des etudes, je l'ai dit plus haut, il ne s'agit pas de les reussir ou d'echouer, mais plutot tout simplement de tenter ses etudes, ce que j'ai jamais reelement fait, je me suis toujours contenté de suivre le vent, conscient de ma nullité totale et de ma paresse, il faut bien comprendre que depuis trés longtemps je suis dans une politique d'echec, et meme si j'arrive quelque fois a y faire abstraction, ceux qui m'entourent me le rapelle sans arret (alors que mes parents etaient au courant de ma douance depuis mon jeune age, mais mon pere dans sa connerie a dit "puisqu'il est si intelligent, il peut reussir ses etudes, allez on s'en va!" et donc ne ma jamais rien dit) comment tu veut te trouver interessant? comment tu pense que je peut pretendre me comparer au autres? le sentiment d'etre un looser incompris est trés difficile a encaisser, et comme le dit Houellebecq, c'est quasiment incurable (mais je m'accroche a ce quasiment dans mes demarches de developement personnel)

J'avoue que ça me seduit de me dire que je suis surdoué, ça explique mes echecs et me donne l'espoir d'une vie future meilleur (tiens c'est pas la definition d'une religion ça?), comme je l'ai dit la decouverte de ma douance est trés recente, peut etre que ça m'aveugle, mais pour l'instant, ouais, j'ai tendance a tout relativiser par rapport a cette faculté. On vera dans le futur.
voici les différentes types d'intelligence:

l'intelligence verbale/linguistique
C'est la capacité à être sensible aux structures linguistiques sous toutes ses formes. Elle est particulièrement développée chez les écrivains, les poètes, les orateurs, les hommes politiques, les publicitaires, les journalistes, etc.

l'intelligence visuelle / spatiale
C'est la capacité à créer des images mentales, et à percevoir le monde visible avec précision dans ses trois dimensions. (architecte, stratège sur un champ de bataille)

l'intelligence musicale/rythmique

C'est la capacité à être sensible aux structures rythmiques et musicales.
(musicien)

l'intelligence mathématique / logique
C'est la capacité à raisonner, à calculer, à tenir un raisonnement logique, à ordonner le monde, à compter.
(ingénieurs, les enquêteurs, les juristes...)

l'intelligence interpersonnelle
C'est la capacité à entrer en relation avec les autres.
(politiciens, les enseignants et les formateurs, les consultants et les conseillers, les vendeurs, les personnes chargées des relations publiques.)

l'intelligence intrapersonnelle
C'est la capacité à avoir une bonne connaissance de soi-même.
(écrivains, les " sages ", les philosophes, les mystiques.)

l'intelligence corporelle / kinesthésique
C'est la capacité à utiliser son corps d'une manière fine et élaborée, à s'exprimer à travers le mouvement, d'être habile avec les objets.
(danseurs, les acteurs, les sportifs, les mimes, les chirurgiens, les artisans, les mécaniciens.)

c'est tout mieux expliquer là dessous:
http://mieux.apprendre.free.fr/intel_multiples.html



Evidemment, chacun possède les différentes variantes et chacun a ses préférées... A vous d'identifier vos forces et vos faiblesses...

Vous noterez au passage que le système éducatif ne voit que par le verbal/linguistique ou le logique/math et n'enseigne pas suffisament les autres... hélas...

Par ailleurs, j'ai eu l'occasion de faire un bilan de compétences, un bilan pour se réorienter professionnellement pour ceux qui ne connaissent pas, ça balaie chacune de ses intelligences. En fonction des différentes intelligences dominantes, on peut définir un type de métier qui conviendra mieux à la personne. Pour ceux qui cherchent une orientation professionnelle, bien se connaitre, c'est fondamental.

Pour en revenir à la séduction, on voit bien que ce sont les intelligences interpersonnelle, intrapersonnelle et kinesthésique qui entrent dans le game... un PUA est sans doute intelligent de cette façon là.
Tu décris ta douance comme une faculté, Funf. Mais que t'a-t-elle apporté ? Des échecs ? Un état de looser "presque incurable" ? Réveille-toi gars, tu ne peux pas te réfugier perpétuellement dans quelque chose qui n'a fait que te nuire, et qui n'est peut-être même pas réel.
Funf a écrit :j'avoue que ça me séduit de me dire que je suis surdoué, ca explique mes échecs
Depuis quand une "faculté", une "supériorité", voire une "différence" peut-elle expliquer des échecs?
Oui Boulster, tu es totalement dans le vrai. Ca a été provoqué par l'environnement, et particulier les instits.

Effectivement, je ne suis pas "fort en cours" comme ça naturellement, comme je le disais dans mon post précédent, c'était le résultat d'une curiosité, donc d'un plus fort investissement. Je ne m'ennuyais pas en classe.

En réalité, il y a eu à cause des médias je pense, un glissement sémantique qui a banalisé le terme "surdoué". Il serait plus juste de parler de point fort. Et qu'y a-t-il de plus normal que d'avoir un point fort quelque part?

Il faut qu'on se comprenne bien, je ne parle pas de surdoué au sens vrai du terme, mais j'en parle dans son acception courante, car je ne crois pas que le français ait un terme plus approprié.

Un péché d'orgueil, je sais pas. Ca ne m'a jamais plu d'être "au dessus des autres", et en vérité, ce sont les autres (à commencer par les instits, toujours eux :D ) qui s'obstinent à vous dire que vous êtes doué. Vraiment Boulster c'est la première fois que quelqu'un me parle comme toi, et tu veux que je te dise, ça me rend joyeux!!! Enfin quelqu'un qui me voit tel que je suis et non pas tel qu'il veut que je sois!

Je suis content d'avoir créé ce topic!
je me suis toujours contenté de suivre le vent, conscient de ma nullité totale et de ma paresse, il faut bien comprendre que depuis trés longtemps je suis dans une politique d'echec, et meme si j'arrive quelque fois a y faire abstraction, ceux qui m'entourent me le rapelle sans arret
Oui mais la je vois pas trop le rapport avec la douance. Ca pourrait être une "banale névrose" qui a mon avis n'est pas la conséquence de ta douance.

Quand j'étais petit j'ai passé des tests et j'avais des résultats supérieurs à la moyenne.

"Votre fils n'aura aucun problème dans ses études" a dit la psy à mes parents. J'ai redoublé 2 fois et passe chaque fois à la limite.
boulster a écrit :PS2. Je vais développer un peu puisque la synthèse n'est pas trop efficace. Elektrik, tu as subi les moqueries de tes gentils petits camarades, mais crois-tu vraiment que cela venait de tes gentilles petites bonnes notes? N'est-ce pas encore une fois un mensonge que tu te fais à toi-même ? Un mensonge qui ne t'accorderait que du mérite, puisque tu es le "bon", eux les "méchants", et tu réussis par un plan machiavélique à faire baisser tes notes pour t'intégrer. [Note: ce message ne s'adresse pas qu'à toi, mais vu que c'est à toi que je réponds...] Mais ne penses-tu pas que ces moqueries venaient d'autre chose ? Au hasard, manque d'assurance, manque d'amis, léger côté associal, peut-être une attitude dédaigneuse ou provocatrice ("coucou, je suis "bon" sans travailler").
Ca ne venait pas de mes bonnes notes en tant que tel. Si les instits ne s'en étaient pas mêlés, je n'aurais eu aucun problème, comme avant de sauter ma classe. Seulement, quand une instit de CM2 insiste sur le fait que vous êtes bon et que vous avez sauté une classe, vous êtes tout de suite mal vu: "chouchou de l'instit". C'est d'ici que ça vient, j'ai été présenté comme différent, alors que je n'étais rien d'autre qu'un enfant normal.

Et puis, il n'y a pas besoin d'être expert en psychologie pour s'apercevoir que les intellos sont mal vus. Je me suis donc mis en retrait par la suite, pour éviter d'être mal à l'aise comme en CM2. Je n'étais pas un intello révélé, comme je l'ai dit dans mes premiers posts du topic, mais la menace agissait comme une épée de Damoclès au dessus de ma tête!

Je n'ai jamais eu d'attitude provocatrice, hautaine, ou quoi que ce soit, car ce qui m'intéressait, c'était juste d'apprendre et pas d'en tirer une quelconque gloire!. Après, si certains (pas tous) me prêtent de telles attitudes sans même me connaitre, et sans vouloir aller plus loin, c'est du préjugé et c'est eux qui ont faux!

En entrant en première S (et même en seconde), il y avait des élèves plus doués que moi, qui n'avaient pas besoin de travailler pour avoir de bonnes notes. Ce n'était plus mon cas, et je ne les ai jamais pris de travers. Mais d'autres les traitaient d'hautains, alors que ce n'était pas le cas. De la jalousie à l'état pur, et ça par contre, c'est une réalité!

Ensuite, évite de trop psychologiser mes propos en me disant que je me mens à moi même dans le but de me donner le rôle du bon. Ca c'est du manichéisme et je ne pense pas comme ça!

Qu'on se comprenne bien, je ne me victimise pas. Je n'affirme pas que je suis surdoué, et que c'est pour ça que le monde ne me comprends pas. Ce que je dis, c'est que la confiance en moi a été difficile à acquérir dans un contexte où on voulait me considérer comme un intello alors que je n'avais rien demandé, et c'est seulement maintenant que je peux faire la part des choses, car je ne suis plus un gamin. Mais force est de constater qu'il en reste des traces, et je travaille à arranger tout ça, notamment en éclaircissant mon vécu.

PS: Tous n'étaient pas ligués contre moi, et j'avais mes amis parmi les moins bons de la classe. Mais comprends que quand on a 10 ans et qu'on arrive dans une classe ou on connait personne et que dès le premier jour l'instit vous présente comme celui qui a sauté une classe, vous êtes mal à l'aise et vous vous protégez.
Dior a écrit :Alors où est l'intérêt justement de placer les enfants qui ont de la facilité dans des cases ?
Je n'ai jamais su. C'est à mon avis le système éducatif lui-même qui place tous les enfants dans des cases (case grandes études, case BEP, etc...).
Verrouillé