Un tramway nommé délire.
Hé... Tu es encore en train de lire mon journal, malgré sa désertitude ? Quel courage ! Petite coquine, j'ai compris, je te suis devenu indispensable ! Mais tu connais les règles du jeu, hmmm ?
Oui ? Bon, et tu veux des nouvelles de ton marteleur de clavier favori... Tu veux ta dose de prose, ta giclée de philosophie quotidienne, ton fix' d'extase, tu veux connaitre mes closes, mes choses, mes amies, surtout mes amis, tu t'en ressens pour mes jaillissements littéraires, pareils à des éruptions de foutre ?
Alors monte dans mon tramway, il s'appelle désir et sent la luxure !
Pénétration
Tiens, je me cite, je me dois bien ça ! Et je le dois à Boubou, pour l'occasion :
San.A a écrit :C'est précisément la question que je me pose... Combien de temps ?
Bon, le temps passe... Alors que s'écoule sous nos grolles au parfum de Maroilles le misérable ruisseau de nos vies, celui que d'égout nous prenons à cœur de transformer en fleuve de diamants, au gré de notre parcours dans la communauté... Alors que le temps passe, donc, mes différentes non-relations durent et m'apportent des précieux éléments.
J'y reviendrais... Mais d'abord, tu m'excuse, chérie, c'est l'heure de la vidange. Il faut que je me confie. Non, tu ne va pas me faire chier le zob, il faut ça sorte ! Patiente un peu, cela ne sera pas long.
La révision des trente-mille.
Tout d'abord, joueur atypique, ou plus simplement feignant et pétri d'anxiété à l'approche, je ne sarge que très peu, voir pas. En ce moment, en tout cas, le terrain est une notion éloignée de mes activités quotidiennes... La météo ne s'y prête certes pas trop alors que c'est pour moi une alliée essentielle ! N'étant pas capable d'aborder en boite, j'ai axé mon jeu sur la rue et les lieux de la vie quotidienne, en ouvertures contextuelles : J'ai pour faiblesse de ne pas pouvoir aborder quelqu'un si cela ne me parait pas "légitime", je suis donc obligé de rebondir sur les évènements du quotidien pour engager la conversation.
Le cœur de mon activité se situe néanmoins pour l'instant en cercle social. Le temps dira si c'est viable. J'ai connu quelques partages sensuels cette année et je dois dire qu'une petite majorité fait suite à des rencontres lors de fêtes entre amis. Je n'ai pas à me plaindre, mais je reste vigilant, si je me grille dans mon cercle social, je perds une grosse source de moments complices.
Coup de chance : C'est un cercle très ouvert, le brassage y est grand et il est construit autour de quelques séducteurs naturels... Les relations tactiles y sont donc bienvenues et souvent encouragées. Tu me feras penser à remercier le Grand Séducteur, là haut ? Merci.
D'ailleurs, tiens, puisque l'on parle de Lui : Je ne rechigne pas contre l'idée de croire en son existence. Je m'insurge plutôt contre les incapables qui prétendent le servir ! Comment peut-on prétendre aimer une divinité dans la privation ? Non mais tu les vois, tous, à se tirer la nouille sous leurs soutanes, à t'interdire de naviguer de femme en femme, à te proscrire la distribution de bonheur sous prétexte que c'est un marché qui leur est réservé ? T'interdire le latex de peur que tu ne te laisse aller à satisfaire tes élans sensuels, voire même à satisfaire tes partenaires ! Ah, mais je proteste ! Je crie (Jésus aussi) ! Je revendique le droit au panard ! Plus encore, je réclame le droit de les multiplier comme les petits pains pour en couvrir les plus méritantes ! Tu veux que je te dise ? J'aime Dieu. Je l'aime de m'avoir doté de cette source de plaisir turgescente, comme je l'aime de t'avoir dotée, chérie, des orifices nécessaire à la bonne réception de mes salutations les plus distinguées. Les plus coquines aussi. Dieu, tu veux que je te dise ? S'il nous a donné des bites et des clitos, c'est pour que nous jouissions. Et bien je jouis ! Je jouis, je rejouis, et je fais jouiiiiiir ! Ahhh ! Rhaaan ! Rhaaaaa ! Merde alors, je dédie tous mes orgasmes à Dieu ! A chaque incendie de mes sens, je pense à lui. Je le remercie, lorsque la sueur perle à mon front; je lui spéciale-dédicace un exemplaire de mes spermatozoïdes quand les petites chéries perdent la tête avec force !
Ah, bon, voilà que ça m'a repris... Après tu vas croire que je tire à la ligne pour justifier mon salaire, tu va penser que je veux créer du suspense, comme Stephen King, lui qui te casse les balloches à inclure de longues descriptions, pour laisser le temps à la flippe de te saisir les poils, à ta laitance de se cailler tellement que tu serres les miches ! Que non point, je laisse libre court, c'est tout.
Bien, pour t'en revenir, sache que je me suis posé et me pose encore beaucoup de questions concernant mon cheminement sur la route qui me fait devenir homme... Je veux ici partager ces interrogations et les réponses que j'entrevois, en espérant que ce te soit utile, lecteur chéri !
Je me torture...
"Merde, je le peux pas être un player, je ne sarge pas !". Ah, oui, mais bon, je nique... Mieux : Il m'arrive le plus souvent de faire l'amour, car ces femmes me plaisent. C'est pour cela que je cherche systématiquement à en faire des copines-coquines... Quand j'aime une fois, c'est pour toujours.
N'empêche, je m'inquiète. Je reviens de mes dernières vacances, dans un de ces temples européens de la drague. Je te le donne en mille, Mimille : Rien. Nada. Que nibe. Peau de zob ! J'ai bien fait quelques rencontres, mais pour une malheureuse poignée de sets d'ouverts, des dizaines que j'en ai fait dans mon froc de ne pas pouvoir y aller. Cette impression d'avoir régressé ! Impressionnant ! Non, je te jure, j'en ai mal au seins rien que de te le dire sur le papier de ton écran : J'ai régressé, putain, c'est sûr.
Moralité : Au lieu de passer du temps détendu à apprécier une conversation distrayante avec quelque quimonsieur de passage, voire mieux quelque quidame, je passe mes vacances à errer seul dans les rues.
Seul ? Non.
Mes précédentes pérégrinations m'ont remplit quelque peu le carnet d'adresse... Je suis donc rarement seul là ou je vais, je m'arrange toujours pour prévoir de revoir quelque amie pour la soirée, dans l'espoir bien sûr de terminer le travail précédemment entamé ! Le reste du temps, j'arrive toujours à rencontrer du monde pour passer un bout de soirée autour d'un verre. Néanmoins mes dernières vacances ne se sont pas soldées par des conclusions humides : Je rencontre, je date, je revois, mais... Ça nique pas.
Bon, je dois encore réfléchir sur la question, mais j'ai un bout d'explication possible :
Je n'ai pas assez envie de baiser.
Je ne vois que cela. J'ai de une à trois FF en magasin, une quatrième potentielle, encore quelques lignes à remonter dans mon entourage proche ou lointain, je sors, je reçois, je... Ais-je encore envie ?
Ais-je encore besoin ??? Ou bien suis-je en train de rationaliser une flemme ?
Voilà le défi à venir... Savoir trouver un équilibre dans tout cela. Croustillant, hein ?
Il reste un siège, au fond ?
Bon, le plus gros de la vidange est effectué, je vais te lâcher la grappe avec mes états d'homme.
Tiens, mes copines-câlines, parlons-en...
L'une d'elle, la première, et bien... Cela fait quelques mois et je dois dire que quelque chose de spécial est né entre nous. Ça me fait mal au cul de l'avouer, mais cela pourrait bien être...
Et réciproque en plus.
Mais je lutte. Probablement qu'elle lutte aussi. Sinon, je lutterait pour deux, en de savants recadrages probablement aussi maladroits que douloureux... Nous ne voulons vraiment pas, ni l'un ni l'autre, nous engager dans une relation, il reste encore trop de choses à vivre, trop de fruits à cueillir !
Je la soupçonne d'ailleurs d'avoir collé à ma philosophie à ce sujet :
Votre copine sera ce que vous en ferez, qu'il disait, le joueur nantais ! Et bien, comme je crois déjà l'avoir lu du sensuel clavier de l'Elfe, si notre relation de copains-de-baise-et-un-peu-plus foire et évolue vers une relation plus sérieuse, je persiste à penser que cela sera de ma faute. Et si elle se termine par manque d'intérêt... Même causes. Il faut ses objectifs garder, à tout prix.
D'ailleurs, ce n'est pas une relation, hein ? Nous sommes justes amis, et c'est si excitant ainsi ! Ce petit secret que nous partageons...
Alors, bon, j'ai deux autres amies, avec qui il arrive que les choses s'enveniment pour le meilleur. Elle comptent aussi pas mal dans ma vie, mais il y a une différence de taille : Elle ne se qualifient pas pour une relation longue à mes yeux. Cela fait aussi quelques mois que je les fréquente et ma foi... Ce sont des amitiés très ludiques

! De délicieuses amies.
J'ai beaucoup ri, ces dernières semaines : Elle ont trouvé chacune un mec. Oui, elles étaient célibataires auparavant... J'ai beaucoup appris, pour le coup.
Tu sais quoi, petite coquine ? Le chauffeur du tramway m'appelle pour aller recalibrer le schtroumpf du caténaire à ondes de surface, je dois partir immédiatement. La suite dans quelques jours...
En attendant, je te laisse sur ce coït interrompu, mais je sais que tu ne m'en tiendras pas rigueur : On collectionne les panards vibrants, tous les deux, pas vrai ?