C'est pas les intellos qui sont mal vus, c'est l'image de l'intello cul bouché/rat de bibliothèque/toujours sérieux/maigre à lunettes qui est mal vue.Et puis, il n'y a pas besoin d'être expert en psychologie pour s'apercevoir que les intellos sont mal vus.
A la fac, on est tous des "intellos" non ? Pourtant le hippie en 3ème année de science po en train de fumer son joint après les cours on le voit pas comme un intello, on le voit comme un gars "cool". Pourtant c'est aussi un intello.
Le problème c'est pas que tu étais vu comme un intello, c'est que tu n'avais pas assez confiance en toi pour t'intégrer. Tu as en quelque sorte accepté de jouer le rôle de l'intello de service.
Dans ma classe il y avait aussi un "intello" qui a raflé tous les prix, chouchou des profs, etc... Pourtant il foutait autant la merde que nous tout en assumant ses bonnes notes, et c'est pourquoi il était intégré. Il y avait un autre "intello", enfermé sur lui-même, associal, etc... C'est devenu rapidement le souffre-douleur.
Edit: bon allez je peux pas m'en empêcher mais comme on est en plein dans le sujet, revoici Gilbert, un cas extrême : http://www.explicite-tv.com/IndexWeb3.html
Ces extraits montrent bien le problème de fond. A part la critique facile comme quoi c'est un bouffon de première, d'ailleurs tout le monde se fout de sa gueule dans l'émission, on peut se poser les questions qu'on se pose dans ce topic. Ce Gilbert est victime de l'image qu'on lui donne et qu'il s'efforce de continuer à renvoyer, j'ai l'impression. Pourquoi quand on le voit et qu'on l'entend parler 5 secondes on le catalogue direct comme un souffre-douleur ? Pourquoi personne ne s'en ferait un bon pote ? Est-ce seulement parce que c'est un "intello" ?