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Note : 114

le 16.10.2018 par Nonchalance

102 réponses / Dernière par Nonchalance le 24.02.2022, 23h59

La vie est faite de virages, d'obstacles à surmonter, d'audace, de surprises et de rencontres décisives. Racontez votre histoire, entrez dans la légende; partagez vos cheminements, vos interrogations, vos rencontres, vos aventures - foirées ou réussies, c'est pas le plus important - et recevez les avis et conseils des autres membres.
Putain de pollen. Je pensais que j'allais m'en sortir avec le port du masque FFP2 jusqu'à l'arrivée du boss de fin de game: le pollen de graminées. Les yeux sont en feu, je suis littéralement brûlé sur le peau autour des yeux. Horrible!

Ce qui ne m'empêche pas d'aller en rencard dès que je peux. Le jeu est bien rodé maintenant : je matche, je discute, si ça répond je demande le num puis si elle continue d'être réceptive je demande un rencard. Tout ça en moins de trois jours sachant que ça peut bloquer à n'importe quel moment. Ça a d'ailleurs souvent bloqué après avoir proposé un rencard. Elles commencent par accepter puis elles disent qu'elles sont occupées/pas dispo dans la semaine... Je réponds un truc du genre: "D'ac, du coup tu me diras quand t'es dispo" et j'enchaîne la conversation sur mes blagues nulles tout en essayant de faire plus ample connaissance. Et au bout d'un moment (deux ou trois jours après avoir proposé le rencard), elles cessent de répondre complètement.

Mais je m'en bats les couilles. Vraiment. Je ne sais pas pourquoi mon état d'esprit a changé de manière aussi drastique mais c'est cool. Je vais dans mes rencards avec celles qui sont d'accord. Je déballe mes vannes et mes remarques insolentes. Tout se passe bien en général puis j'essaie de trouver un moment propice où les embrasser. Quand je n'en trouve pas, je les préviens: "En vrai, je suis pas très bavard, si je parle autant c'est parce que j'essaie de faire l'intéressant pour que t'aies envie de m'embrasser à la fin de ce rencard! "

Ça marche parfois. Ça foire aussi parfois. Parfois c'est : "Je passe un bon moment mais j'ai pas envie de t'embrasser !"

Ok. C'est pas grave, j'essaierai avec la prochaine.

En ce moment je parle à quatre femmes différentes. J'en ai déjà vu trois. J'ai couché avec l'une d'elles. J'ai essayé d'embrasser les deux autres sans succès pour l'instant. Il faut que je revoie l'une de celles que j'ai essayé d'embrasser. Elle a l'air très réceptive, toujours chaleureuse, toujours au taquet pour répondre et elle essaie même de réarranger son planning pour qu'on puisse se revoir. J'ai vraiment envie de la faire craquer. J'en ai déjà parlé suis un autre poste: Plaire autrement

Puis il y'a celle avec qui j'ai couché. Elle m'a noyé de compliments sur mes prestations sexuelles (ça fera 100€ svp) puis elle est devenue distante. Je lui ai envoyé un message pour lui demander si je l'avais déjà fatiguée. "Non. Boulot. Vie privée. Toujours envie de te revoir. Je te dirais si quelque chose ne va pas." Elle a pas dit ça comme ça mais c'est ce que j'ai retenu. "Ok, tant que t'as encore envie de mon petit cul!" J'ai répondu. Elle m'assure que oui, je lui envoie une photo de mon petit cul et je la laisse tranquille, elle me renvoie un message vendredi dernier pour me dire qu'elle voudrait me voir pour la semaine d'après, je lui dit: "D'accord, tu me diras quand t'es dispo!" + autres banalités d'usage où je reste ouvert et conciliant puis je le laisse de nouveau tranquille. Elle m'envoie un message dimanche (jour de mon anniversaire mais elle ne savait pas et je ne lui ai pas dit) pour me montrer ses coups de soleil, je me fous de sa gueule et je lui dis que j'aurais préféré qu'elle m'envoie une photo de ses seins (si vous en doutez, nous sommes/ étions dans un jeu d'échanges très sexué) et maintenant j'attends qu'elle me propose d'aller lui montrer mes talents de salope.

Mon cousin pense que je suis trop arrogant et intraitable dans ma façon de procéder avec les femmes mais aussi pas assez agressif (dans le sens entreprenant).
J'ai juste pas envie de courir après des femmes qui se montrent à moitié intéressées ou qui me laissent faire tout le boulot. J'échange, quand elles arrêtent, j'arrête, quand elles disent non, j'arrête, quand elles disent peut être, je les laisse me montrer qu'elles en veulent plus sinon j'arrête... Je déteste courir après les gens, en amour comme en amitiés. Peut être que je me monte la tête tout seul aussi et qu'il suffirait de relancer comme si de rien était pour aboutir à quelque chose. Je connais pas mal de mecs dans mon entourage qui fonctionnent comme ça et ça marche pour eux mais je n'ai pas envie de jouer au jeu de l'usure.

Je me donne le droit d'être vulnérable

C'est peut être l'aspect qui a le plus changé chez moi. Peut être en contradiction avec mes actions, je me permets d'être plus vulnérable à présent. Je me révèle vraiment aux femmes que je rencontre dans tout ce que j'ai d'idiot, de sérieux, de drôle, de tragique. J'ose.
Quand je suis avec moi même, je digère les différents sentiments qu'éveillent chez moi ces femmes que je rencontre et avec qui je discute. L'homme stoïque laisse avec raison les émotions et les sentiments s'exprimer, le désir me saisir jusqu'à m'en retourner dans mon sommeil pour laisser à mon sexe dur de l'espace pour s'engorger, je cultive la faim sans relâche. Pourtant je me masturbe toujours mais ce n'est pas du tout suffisant pour calmer mon appétit. Ce n'est pas même pas le même désir ni la même activité au fond, même si c'est la même finalité. Je veux toucher le corps des femmes de toutes les façons possibles, les faire vibrer et leur donner envie que je les enlaces. Et tant pis si je n'y arrive pas avec la première, la deuxième ou la vingtième, quand j'y arrive, je me sens bien. Le plus drôle c'est que quand je suis au lit avec les femmes, je me fais souvent chier. Il n'y en a pas beaucoup qui ont su s'occuper de mon corps comme je me suis occupé du leur mais sans rancune, c'est juste le fait de se sentir désiré. Je crois que c'est le sentiment le plus puissant que j'ai pu ressentir ces cinq dernières années.

Je vais devenir de plus en plus vulnérable, j'en ai conscience. Je pense que je suis sur la bonne voie.
Je pense que ton cousin te parle plus par morale que par réelle appréhension du problème.
Tu as tout à fait raison de faire ainsi si ça te coûte moins mentalement, ça t'aide à te donner plus envie de ces interactions et c'est un cercle vertueux.
Pour le reste, je te comprends, c'est assez drôle, affectueusement, de les voir perdre tous leurs moyens mais de ne pouvoir se retenir.

Pour la miss que tu veux faire craquer, attention, quand tu regardes dans l'abîme il te regarde aussi. Tu pourrais bien être victime plus de ta propre envie que de ses charmes réels car tu t'es mis un défi, et te brûler les doigts. Tant que c'est assez narcissique ça va, mais ça peut devenir plus que ça.
La meuf avec qui je couchais sur mon dernier post a tout arrêté peu de temps après que je l'ai publié. Peut être que j'aurais pas dû la fesser aussi fort (elle a clairement kiffé pourtant). L'autre qui m'intéressait bien est devenue une pote et il ne s'est jamais rien passé mais tant mieux, elle ne m'attire plus du tout et je n'ai jamais été attiré par mes potes. Puis le grand vide depuis trois mois maintenant.

Faut croire qu'on peut pas être constant tout le temps dans ses états d'âme. Je me demandais ce qui clochait chez moi ces dernières semaines. Bon premièrement, je suis devenu frais. Genre BG. Je capte l'attention. Il m'a suffit de me couper presque tous les cheveux (j'en avais beaucoup mais je ne faisais pas grand chose d'esthétique avec), de raser ma "barbe" à trous et de faire une petite update sur mon style vestimentaire. Résultat, on me complimente plus souvent sur mon physique et j'ai eu à plusieurs reprises des femmes qui ont fait le premier pas en soirée. Et ça m'est déjà arrivé avant mais la fréquence du truc ces dernières semaines m'a beaucoup surpris. Petit bémol: je fais encore plus jeune et j'attire souvent des femmes qui ont le début de la vingtaine.

Et... Je n'arrive pas à en profiter. Ça ne m'intéresse pas. Il faut savoir que juste avant ce succès physique IRL, je m'étais pris la blinde de ghostage sur les applis de rencontre. Une trentaine de conversations qui n'ont mené à rien. J'avais fini par supprimer toutes les applis de rencontre sur mon phone. Et j'ai beau savoir que c'est différent IRL, ça m'a clairement blasé et j'avais plus envie de faire d'efforts. Mon succès physique a même fini par me vexer car je me dis que si mon problème n'est pas du tout physique, c'est qu'il doit y avoir quelque chose dans ma façon d'être et/ou de faire qui fait fuir les femmes. J'arrive pas à mettre le doigt dessus. Je sais juste que je suis parfois bizarre pour les autres et que ça me nique mes coups.

Je ressens de nouveau timidement l'envie de retenter quelque chose. Je retourne enflammer le piste de danse ce soir!
Ça n'a clairement jamais été une question de physique.
Au pire polir un peu l'ensemble ça te permet d'être plus visible.
Après te dire que tu as un problème d'attitude c'est peut-être aller loin. Le plus évident ça reste que tu as surtout rencontré des femmes qui avaient surtout des envies que vous n'aviez pas en commun, soit qui veulent un plan cul quand tu ne veux pas, et l'inverse. Puis le ghosting c'est un sport sur les applis. Entre les bots qui matchent sans te parler, les nanas qui sont là juste pour l'attention, c'est souvent très difficile d'avoir une conversation propre.
Faut dire aussi que tu t'es pas mal cherché sur ce que tu voulais dans différents axes de ta vie et en termes de séduction ça met souvent des barrières parce que quand on te demande qui tu es, ce que tu veux etc, tu es bien emmerdé pour répondre simplement.
Dernièrement tu as évacué ça, tu sembles être aussi plus cool et moins te prendre la tête et être plus déterminé à faire une rencontre sans a priori.
Maintenant ton problème c'est d'attirer l'attention de jeunettes? Ce pourrait être un problème de riche car c'est à cet âge qu'elles sont le plus belles, mais bien sûr il n'y a pas que ça. N'est-ce pas dû à ton environnement tout simplement? ie tu veux rencontrer des nanas de 20 ans va en boîte, de 30 en bars, de 40 à un vernissage. C'est un trait grossi mais c'est pas tout à fait inexact.
Si tu fais trop jeune à ton goût tu peux aussi mettre à jour ton style pour faire plus mec que minet. Un peu plus classe, ou un peu plus d'accessoires pour trancher si tu n'as rien qui attire l'attention, ou éviter certains accessoires qui te marquent un peu comme jeune.
J'ai eu une "révélation" qui n'en est pas vraiment une. Le pire c'est que je pense l'avoir dit plusieurs fois sur le forum mais je n'ai pas écouté mon propre constat. Ou peut être que je ne pensais pas que c'était aussi sérieux.

Je suis juste trop éloigné de mes émotions. Et pas seulement dans le sens où je ne tombe pas amoureux et que je n'ai jamais de crushs mais aussi dans le sens où je ne réponds pas aux stimulis émotifs. Si quelqu'un me sourit, je mets du temps avant de m'en rendre compte et de lui rendre mon sourire (je me suis beaucoup amélioré là dessus). Si quelqu'un exprime de la peine, je ne sais pas comment répondre de façon adéquate. Si quelqu'un se met en colère et m'agresse, je bouillonne déjà mais je n'ai pas encore mesuré intellectuellement que je suis en colère et je ne peux pas exprimer ma colère tant que je ne l'ai pas traitée au travers du filtre de ma conscience.

Bref, je tiens mes émotions à distance donc je tiens les gens à distance et je ne peux pas nouer de liens avec. Je disais il y'a deux posts que je devenais de plus en plus vulnérable mais c'est seulement quand j'ai l'occasion de me mettre à nu (au sens propre et au sens figuré). Mais je fais un blocage...

Now what?

Edit: parfois je me demande si j'ai pas un trouble psychique mineur non identifié...
Si ça te travaille fais toi évaluer.
Mais ce que tu décris au sens de la réaction me semble pas inadéquat. Pas d'avoir réagir à de la tristesse c'est très frequent. De même que ne pas savoir qu'on est en colère.
Le fait de ne pas pouvoir t'exprimer me semble plus récurrent en fait. Tu t'étais challengé sur ça par le stand up et la musique était un autre moyen si mes souvenirs sont exacts, mais dans la sphère personnelle je crois que tu acquis un peu de mal à communiquer tes envies. Ça me semble pas absurde que le problème ne soit pas lié à ça plus qu'à une incapacité à assumer.
Bref, je tiens mes émotions à distance donc je tiens les gens à distance et je ne peux pas nouer de liens avec.
Je pense qu'il y a plusieurs signaux qui vont dans ce que tu rapportes sur ton journal. Peut-être un trouble psychologique mineur comme tu dis, peut-être juste une forme de protection suite à un trauma. Dans tous les cas, ça peut toujours être intéressant d'en discuter avec psy. Tu l'avais déjà fait ?
J'ai parlé à plusieurs psy depuis que j'ai 20 ans et ça s'est toujours mal passé. J'ai eu des retours d'expérience dans certains forums qui disent qu'il faudrait que j'aille voir un psy qui comprenne d'où je viens et ce que j'ai vécu: en d'autres mots un psy issu de l'immigration. Et ça a l'air hyper con comme ça mais en vrai ça a du sens parce que quand les expériences d'autrui sont trop éloignées de votre propre réalité, c'est difficile de comprendre comment aider l'autre. Donc je vais réessayer je pense un de ces quatre et j'espère que cette fois sera la bonne.
Je n'étais pas prêt à ressentir ce sentiment de rejet quand je me suis mis à fréquenter les femmes. Cette demi incompréhension teintée de fausse indifférence quand elles arrêtent de te désirer, quand elles te repoussent, qu'elles ne voient plus en toi l'homme qu'elles voyaient au début. Ça blesse l'ego, je me sens comme une chose qu'on aurait usée. Je comprends les salopes qu'on appelle pour niquer et qu'on jette après. J'en suis une sauf que je nique mal. Enfin, je nique bien quand mon engin marche et le reste du temps je joue à l'explorateur qu'on remercie d'avoir découvert de nouveaux horizons mais vite oublié par l'Histoire (les femmes).

Et pourtant je suis addict à cette sensation quand on me désire. J'ai envie d'être désiré. Tant pis pour les râteaux, tant pis pour les sentiments. Au moins je ressens, ça change du calme stoïque qui domine mon être à quasi chaque instant.

Elle m'a envoyé un message à l'heure où je devais la rejoindre. J'étais en chemin, à quinze minutes de chez elle. J'avais fait une heure de transports en commun. "Je ne me sens pas bien, je ne vais pas pouvoir te recevoir ce soir, je suis désolée, ça m'est tombé comme ça! " "Ok, prends soin de toi! ” Qu'est ce que j'ai ressenti? De la colère. De l'humiliation. Pas de surprise. Ça fait trois fois qu'elle annule d'affilée. Chaque fois c'est elle qui relance, au moins les autres fois elle avait eu la délicatesse de prévenir en avance. Pas au moment même. Pas de surprise, j'ai l'habitude avec les femmes. Je ne crois jamais ce qu'elles me disent quand elles ne sont plus en face de moi. Je sais que c'est sexiste et je sais que j'ai souvent raison de ne pas les croire. J'arrive difficilement à concilier ce paradoxe mais je comprends vaguement. De toute façon, je suis vexé par vanité.

Toujours en colère. Je hausse les épaules en rentrant chez moi et je pense à l'autre meuf que j'avais vu la veille. On avait passé un bon moment. Je la trouvais bizarre à notre premier rencard mais c'est la troisième fois qu'on se voit et elle est bien. Un peu étrange mais bien. Drôle, elle danse, elle chante, elle est piquante. Elle cache bien son jeu. La première fois que j'ai vu son corps nu, j'avais la tête qui tournait. Comment elle fait pour cacher tout ça? On a baisé, ça a failli marcher sans problème. Puis la capote m'a fait perdre en excitation, je ne sentais plus rien. Et on est passé d'une baise folle à un moment gênant. Encore...

Elle veut me revoir. Elle me kiffe toujours autant quand on se revoit. Elle me fait toujours tourner la tête, j'aime bien comme elle réagit à mes stimulus. Elle est vraiment ouf physiquement, je suis hypnotisé. Cette fois c'est elle qui ne peut pas, un truc semblable à l'endométriose, pas de possibilités de rapports, même préliminaires. Dommage, j'étais venu préparé cette fois. Elle veut encore qu'on se revoie. Je suis en feu (même maintenant que je suis en train d'écrire)!

J'aime pas trop l'idée de voir plusieurs femmes en même temps parce que ça prends du temps et mine de rien, ça impacte le budget. Mais je sais aussi que je suis plus attirant en ce moment et que si ça se passe mal avec celle là alors que je ne fréquente personne d'autre, je vais avoir du mal à rebondir. Alors je travaille les trois autres dossiers que je dois rendre dans le courant du mois, sans pression. J'en vois une la semaine pro. Peut être une autre. Et il faut que je retourne au bar où elle travaille pour la troisième.

J'ai pas trouvé de bon psy. Je commence à croire que ça existe pas. J'ai beaucoup de choses sur lesquelles je dois travailler mais je me rassure en me disant que je ne suis un boulet que sur le plan relationnel et professionnel. Et bon c'est déjà pas mal comme boulet mais j'ai un truc en plus que la plupart des gens n'ont pas: je m'aime bien et je suis en bonne entente avec moi même.
C'est un truc qui est fréquent et beaucoup de gens en jouent pour séduire. Ce qui fait qu'on les aime moins pour ce qu'ils sont que pour ce qu'ils apportent comme sensation. Ça peut être sincère ou pas, dans tous les cas ça construit quand même des relations très instables basées d'un côté sur ce besoin (et on fait des conneries quand ce besoin n'est pas rempli. Ce qui expose à toutes les manipulations et luttes de pouvoir débiles), de l'autre sur une vision soit orientée par un idéal auquel on ne correspond que vaguement et d'autant plus que l'autre nous aime et se laisse aveugler soit orientée par un objectif et le besoin de nous plaire et nous maintenir sous emprise.

Fais l'expérience; si quelqu'un te dit qu'il t'aime bien et te sort des choses qui ne te correspondent pas forcément si tu regardes objectivement, même si ça fait plaisir, tu peux être sûr qu'en retour tu peux leur lire n'importe quelle liste de qualités même farfelue et l'autre sera aux anges. Parce qu'ils fonctionnent pareil, dans le regard de l'autre.

Je commence à me dire que de la même manière qu'il faut bien s'aimer parce qu'on a pas le choix, il faut se sentir désirable par défaut pour se protéger de ces besoins nuisibles. Il ne faut pas dépendre d'un regard extérieur pour ça.
Et peut-être que les mecs qui utilisent les nanas pour les oublier ensuite se protègent de ça. En adoptant une solution aussi toxique que leur mal.


Pour le "sexisme", c'est juste du réalisme de ne pas prendre les gens pour argent comptant. Ça peut s'appliquer à n'importe qui. D'aucun appellerait ça de la paranoïa mais je ne veux pas dire qu'il faut tirer des conclusions et bâtir des tonnes de fumisterie à partir de ces doutes. Juste qu'accepter naïvement tout ce qu'on te dit c'est t'exposer à la déception.
Tu devrais peut-être les faire venir chez toi, ou trouver des endroits à mi- chemin. Déjà ça permet d'avoir plus d'implication et moins de mauvaises surprises. Puis de te casser facilement si tu sens pas le plan au final.
Après que ce soit vrai ou pas ne veut pas dire que c'est toi qui es en cause. Elle peut finir par avoir la flemme, avoir un autre plan (cul ou autre) qui est juste un peu plus haut dans son échelle de priorité (parce qu'elle connaît mieux, parce qu'il lui apporte un truc que tu peux pas sur le moment côté pratique, etc), ne pas assumer son attirance envers toi (mais ça vient pas de ce que tu es...).
Tu peux au moins te dire que si elle relance c'est pas pour rien. Mais il y a des indécises. Tu devrais essayer de la faire s'engager en escaladant. Qu'elle ajoute un truc à la liste des choses qu'elle réalise pour toi avant de venir. Comme ça elle aurait plus de mal à te balancer des faux plans ça la ferait chier si elle s'est prise au jeu.

Pour tes soucis si tu n'as aucun trouble d'ordre biologique m'est avis que ce sont certaines de tes déceptions ou sales moments qui te pèsent encore, et évidemment le doute qui s'est installé. Le mieux c'est avec le psy mais si tu sais quoi cibler tu devrais peut-être commencer par de l'auto hypnose en attendant d'en trouver un bien pour toi.
Ton ambivalence (tes "paradoxes" ressentis), ton besoin de te valider dans leur regard et ta fébrilité quant au risque de ne pas les revoir (parce qu'elles te désireraient pas ou parce que tu les aurais déçues selon toi) te sapent de l'intérieur. Peut-être tu as des sources de stress chronique aussi qui te minent?
Dis toi que quand tu étais plus jeune tu n'aurais jamais douté pouvoir bander et satisfaire une femme. Là c'est pareil: une fois qu'elle est avec toi, fous toi du reste. Qu'importe qu'elle t'aime vraiment avant ou pas, qu'elle risque de te faire un faux plan ou pas, à cet instant elle est avec toi et tu vas lui faire découvrir son corps comme personne et elle s'en souviendra toute sa vie même si pas consciemment.
En vrai une fois que tu baises faut profiter de l'instant point, tu débranches le cerveau et tu laisses faire ton corps, normalement si rien n'est cassé il a les réflexes.
Ça va te passer. Bon courage
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