La Qualification/A3 facile (application du Milton Modèle)
Posté : 12.02.07
Plus d'une fois dans un set, j'ai été confronté à cette "problématique" : je SAIS que je veux choper la nana, je SAIS qu'elle est partante pour se faire closer, je SAIS qu'il faut QUALIFIER, et ce sera gagné... Mais je ne vois vraiment rien du tout sur quoi la qualifier.
En fait, au bout de 20 à 40 minutes de pick-up dont une grosse partie consiste à danser (sur mon field habituel), je me retrouvais souvent bloqué par la question : "mais qu'est-ce qu'elle a de spécial au final ?" et en cherchant sans trouver, je finissais plus d'une fois par me désintéresser de la fille (si je n'arrive pas à la qualifier, c'est qu'elle ne sert à rien ?? NEXT).
Jusqu'à ce que je trouve la CLEF. Pour qualifier sans se fatiguer.
Ce n'est que vendredi dernier que j'ai réussi à mettre un moule sur une technique que j'ai déjà beaucoup employé.
Note : Il s'agit ici d'un quick-fix, une solution de facilité si vous n'avez pas screené la fille avant d'en arriver là. Cette technique s'adresse donc à ceux dont le gameplan a tendance à ressembler à : Open -> Story -> C&F -> DHV -> Close (pas loin du mien, d'ailleurs).
Mais forcément, là, si vous ne lui avez pas fait de screening pour la préparer, vos choix de qualification sont restreints à : Emotionnelle ("Je me sens bien avec toi, et en plus on se marre bien !"), Arbitraire ("Tu as du bol, je déteste les blondes."), Compliment Sincère, et par dépit le ("Allez, il y a un truc que j'aime bien chez toi..."). (cf post de Phenix (fr/en) sur la MM)
Il y a aussi une autre possibilité.
Hier ludoBBL vient me voir (on était en boîte) :
Quelques lectures annexes :
HB4kof : tu te souviens pas de mon prénom ?
SBN : ...
HB4kof : c'est facile, tu m'as dit que c'est le prénom de ta meilleure amie.
SBN (mais qu'est-ce que j'ai encore sorti comme connerie...) Oui mais laquelle ? J'en ai plein des amies, je vais pas faire des jalouses en citant un prénom.
HB4kof : C'est Myriam.
SBN : Aaaaah ouiiii... mais c'était ma meilleure amie au lycée, on a coupé les ponts maintenant... je t'ai vraiment parlé d'elle ? (dernière fois que je sors des conneries pareilles dans mes sets)
En fait, au bout de 20 à 40 minutes de pick-up dont une grosse partie consiste à danser (sur mon field habituel), je me retrouvais souvent bloqué par la question : "mais qu'est-ce qu'elle a de spécial au final ?" et en cherchant sans trouver, je finissais plus d'une fois par me désintéresser de la fille (si je n'arrive pas à la qualifier, c'est qu'elle ne sert à rien ?? NEXT).
Jusqu'à ce que je trouve la CLEF. Pour qualifier sans se fatiguer.
Ce n'est que vendredi dernier que j'ai réussi à mettre un moule sur une technique que j'ai déjà beaucoup employé.
Note : Il s'agit ici d'un quick-fix, une solution de facilité si vous n'avez pas screené la fille avant d'en arriver là. Cette technique s'adresse donc à ceux dont le gameplan a tendance à ressembler à : Open -> Story -> C&F -> DHV -> Close (pas loin du mien, d'ailleurs).
Mais forcément, là, si vous ne lui avez pas fait de screening pour la préparer, vos choix de qualification sont restreints à : Emotionnelle ("Je me sens bien avec toi, et en plus on se marre bien !"), Arbitraire ("Tu as du bol, je déteste les blondes."), Compliment Sincère, et par dépit le ("Allez, il y a un truc que j'aime bien chez toi..."). (cf post de Phenix (fr/en) sur la MM)
Il y a aussi une autre possibilité.
Hier ludoBBL vient me voir (on était en boîte) :
Voici ce que dit Bandler sur le Milton Modèle :BBL : Dis, j'ai une question : la HB blonde du set de tout-à-l'heure, je l'ai hookée (il l'a même zoukée) et elle est trop dedans, je peux closer si je veux...
SBN : ben vas-y !
BBL : Je l'ai pas qualifiée ! Et je vois pas sur quoi la qualifier !
SBN : Utilise le milton modèle ! Le milton modèle, c'est magique. Tu laisses l'inconscient de la personne avec qui tu parles combler les trous. Si on parle de pick-up, par exemple, que tu me demandes conseil sur un sticking point et que je te dis que dans certaines situations, on doit parfois faire des choses qu'on n'aurait pas fait en temps normal, et que ça nous fait nous sentir étrange, même si on sait qu'on a eu raison, eh bien je ne sais pas de quoi je parle. Mais toi tu sais.
BBL : et donc ?
SBN : Ben donc cette fille, elle a un truc spécial.
BBL : Mais quoi justement ?
SBN : Bah tu t'en fous ! Dis-lui juste qu'elle a un truc spécial, elle saura de quoi tu parles même si toi tu sais pas !
J'utilise de plus en plus ce modèle dans mes pick-ups, quand il n'y a rien de bien spécial à cette fille. Quand j'ai déjà sargé des dizaines de filles comme elle, j'ai le choix entre être très spécifique/faire du cold reading grâce à ce que je sais de ses sosies, ou gagner du temps en faisant :Le Milton modèle permet à son utilisateur d'être « artistiquement vague ».
Cela permet de dire des choses qui paraissent spécifiques et qui pourtant sont suffisamment généralisables pour s'adapter au vécu de la personne qui écoute, quel que soit ce vécu. Le méta-modèle permet de retrouver des renseignements précis omis dans la phrase ; le Milton modèle permet de construire des phrases dans lesquelles presque toutes les informations spécifiques ont disparu. Cela oblige l'interlocuteur à remplir tous les manques à partir de son propre vécu.
[...]
Les nominalisations sont des mots qui prennent la place d'un nom dans une phrase, mais qui ne sont pas tangibles, on ne peut donc pas les toucher, ni les sentir. Le test pour repérer une nominalisation c'est : « Peut-on mettre le mot dans une brouette ? » Si ce n'est pas le cas, c'est une nominalisation. Des mots tels que curiosité, hypnose, savoir, apprentissages, amour, etc., sont des nominalisations. On les utilise comme des noms ; mais ce sont en fait des mots en relation avec des processus, pas des objets.
Chaque fois qu'une nominalisation est employée, une masse d'informations est omise. Quand je dis, par exemple : « Émilie a beaucoup de savoir», j'omets de préciser ce qu'elle sait exactement, et comment elle le sait. C'est très efficace dans les inductions hypnotiques parce que cela permet à celui qui parle d'être vague, et cela demande à celui qui écoute de chercher dans son propre vécu pour trouver la signification la plus adaptée à son cas personnel. Les inductions de Milton Erickson sont truffées de nominalisations.
Dans les exemples suivants, les nominalisations sont en gras :
« Je sais que vous avez un problème particulier dans votre vie, auquel vous aimeriez apporter une solution satisfaisante... et je ne sais pas exactement quelles ressources personnelles vous trouverez les plus utiles pour résoudre cette difficulté, mais je sais que votre esprit inconscient est plus apte que vous pour trouver dans votre vécu la ressource particulière qui... »
Dans ce paragraphe rien de particulier n'est mentionné, mais si ce genre de phrase est dite à un client qui a un problème à résoudre, il remplira les vides avec des éléments qui auront pour lui un sens tout à fait personnel.
On l'a dit des dizaines de fois, ce qui compte c'est pas le contenu de vos paroles, c'est la façon de le dire. Alors si on peut s'économiser la peine de faire du contenu... aha.SBN : Tu vois, je trouve ça génial chez toi. Tu es une personne qui a des réactions, des façons de penser, qui la rendent différente des autres. Et différente d'une manière que ton entourage ne peut qu'apprécier. Tu vois, rien que ton sourire révèle beaucoup de jolies choses sur ton caractère.
Quelques lectures annexes :
- La partie A3 de l'analyse de la MM par Phenix (qui aurait pu faire l'effort de rédiger en français Laughing)
- Enjeux et types de qualification par Phenix
- Bosser l'A3 facilement par Checkout (oui, l'autre méthode, celle où il faut vraiment avoir un truc à dire)
- Amener la qualification par le screening par Dior
- le FR du Lair Atlantique qui m'a poussé à écrire l'article.
- Mon blog

HB4kof : tu te souviens pas de mon prénom ?
SBN : ...
HB4kof : c'est facile, tu m'as dit que c'est le prénom de ta meilleure amie.
SBN (mais qu'est-ce que j'ai encore sorti comme connerie...) Oui mais laquelle ? J'en ai plein des amies, je vais pas faire des jalouses en citant un prénom.
HB4kof : C'est Myriam.
SBN : Aaaaah ouiiii... mais c'était ma meilleure amie au lycée, on a coupé les ponts maintenant... je t'ai vraiment parlé d'elle ? (dernière fois que je sors des conneries pareilles dans mes sets)