Article original ici : http://www.bristollair.com/inner-game/n ... it-on.html
Est-ce que les femmes aiment être abordées, ou sont-elles au contraire peu disposées à l'être ? Si vous êtes intimement convaincu que les femmes apprécient les accostes, et même les aiment - vous êtes en bonne voie d'avoir beaucoup de succès avec la gent féminine.
Toutefois, si vous croyez que ces dames apprécient autant les accostes que le jeu des ongles sur un tableau noir, vous vous mettez un gros obstacle sur votre chemin ; mais ne vous inquiétez pas car c'est une croyance commune à la plupart des hommes.
Donc, beaucoup d'hommes estiment que les femmes n'aiment pas les accostes. Par exemple, si vous fréquentez les bars et les boîtes, vous avez probablement en tête des souvenirs de groupes de filles en train de jacasser à qui mieux-mieux sur toutes les accostes pénibles qu'elles subissent. Mais si c'était vraiment le cas, ces filles viendraient dans les établissements de nuit vêtues de rideaux de douche. Mais remarquez qu'elles viennent court vêtues de façon à maximiser leurs chances de se faire remarquer.
On reviendra sur ce point plus tard. A présent, mettons en évidence le fait que croire que les femmes n'aiment pas être accostées est strictement équivalent à vous priver de sexe ! Cette conviction va amener l'homme à aborder "à reculon". Il pensera quelque chose comme "si j'approche cette femme, elle va me considérer comme une vermine qu'elle voudra supprimer de sa réalité". S'il accoste avec cet état d'esprit, il pourra tout aussi bien s'écrire sur le front à l'encre rouge "je suis si effrayé à l'idée que vous me rejeterez que je suis à deux doigts de me faire dessus". Bien évidemment, les femmes n'éprouvent rien de bon pour ce genre d'attitude. Elles sont attirées par des hommes qui sont le prix, et qu'elles doivent conquérir.
Okay, j'espère vous avoir convaincu de la nullité de cette croyance, et même de sa dangerosité, puisqu'elle réduit en poussière vos futures opportunités.
Mais peut-être n'êtes vous pas encore convaincus ? Revenons à nos réflexions du début, sur le fait que croire que les femmes n'aiment pas être accostées est une pure foutaise. Pourquoi les femmes passent tant de temps à se faire belles, se pomponner pendant une heure avant d'aller en boîte ? Parce qu'elles veulent être abordées.
Il y a toutefois une école de pensée qui déclare que "les femmes ne s'habillent pas pour les hommes, mais pour les autres femmes". Je pense qu'il existe un noyau de vérité dans cette affirmation, cela implique que les femmes se pomponnent car elle sont en compétition pour obtenir l'attention des hommes. Pour la validation masculine.
En d'autres termes, elles soignent leur apparence pour être celles qui seront les plus abordées.
La majorité des femmes ne reconnaitront au grand jamais qu'elles apprécient les abordages. Si elles le faisaient, elles risqueraient d'être perçues comme faisant partie du top-ten des salopes. Aimer être abordée est pour une femme un secret "cochon".
Faisons un parrallèle avec la presse "people", comme Paris-Match, Voici, Gala ou la presse TV. Tout le monde conchie ces journaux, et on se défend à grands cris de les acheter. Mais la vérité est que ces magazines se vendent comme des petits pains, qu'on les lit avec curiosité dans les files d'attente aux caisses des supermarchés ou dans la salle d'attente du médecin. C'est la même chose pour les femmes. Elles vont toutes dires qu'elles détestent quand les hommes les abordent alors que c'est du petit lait pour elle - mais jamais elles ne l'admettent publiquement. C'est leur petit secret, encore une fois.
Quand vous abordez sans arrière-pensée culpabilisante, et que vous montrez qu'en l'abordant vous lui faites une faveur princière, vous indiquez à votre cible qu'elle a affaire à un vrai mec qui est un prix qu'elle doit gagner.
Si vous êtes intimement convaincu que les femmes aiment être abordées, vous êtes à mi-chemin d'une augmentation massive de vos succès avec le sexe opposé. L'autre moitié étant d'apprendre à gérer correctement l'approche et la suite de l'interaction - ce qui représente il est vrai, beaucoup de travail.