L'open est la base de la pyramide (dans une vision "masculiniste" et "hyperactive" du game): on open plus qu'on ne hook, on hook plus qu'on ne *close, on *close plus qu'on ne !close.
L'open comme base du game, comme les premiers kata d'un art martial.
Répéter l'open chaque jour, non pas machinalement, mais naturellement, comme on se lave les dents, qu'on fait à manger, qu'on va au boulot. Un hygiène de vie.
Deux problèmes:
1. l'open ne remplace pas la pensée, la réflexion. Une autre vision du game (le PU intérieur) approchera l'open alors comme la concrétisation d'un chemin qui se fait essentiellement en chambre, en méditation.
2. On part du principe que sans open il n'y a pas de relation sexuelle. Que la femme n'open pas. Cela n'est pas vrai dans un certain nombre de cas. Les relations par internet proposent également un autre type de schéma.
J'ai pu voir en de maintes occasions les avantages d'un travail adjacent à l'open, qui, comme miraculeusement, généraient des opens féminins.
Travail sur le look, sur l'attitude, sur la frame, etc etc
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L'open comme esthétisme.
Ne jamais open avec la même phrase, chez Jibril ou Dior p.ex.
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Renverser la dynamique d'open: non pas open comme intrusion dans l'univers féminin, mais open comme saisir l'occasion, répondre à une demande (AI = approach invitation).
Ainsi, on pourra passer un après-midi en ville à aiguiser notre attention: pour dénicher le petit instant où le contact peut se créer sans que la lourdeur du crevard n'apparaisse jamais. Travail de calibration, habitude (cf. la répétition mentionnée plus haut).
Travail sur l'unicité de chaque rencontre, inspiration de dialogue, de comportement qui n'est pas dictée par un désir masculin qui s'abat sur une femelle, mais par les circonstances précises de la situation, l'autre participant à égalité à l'interaction.
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Le rêve du game "structural", basé sur le nombre. Dans un monde où la miss en rose de droite existe en nombre infini, alors on réduit le game à une seule trajectoire, généralisable (MM), et non plus à des rencontres uniques.
L'idée alors que l'open est le "début" du game. Le début en tant qu'il survient avant le hook, le close, le comfort, etc...Mais aussi parce qu'il est la préoccupation principale du débutant (l'avancé étant censé ne plus tant y penser).
Pourtant, il est aisé de renverser la dynamique. De considérer l'open (surtout l'open en nombre) comme la FIN du mécanisme. D'avoir d'abord une lente réflexion, une transformation de sa vision du monde (frame, croyances, attitudes, gnagna), et qu'une fois ce grand chantier mené à bien, l'open, la "vie", la réalisation concrète peut s'actualiser.
L'open
Ye c'est ce que pense, open = le début et la fin d'un travail intérieur.Pourtant, il est aisé de renverser la dynamique. De considérer l'open (surtout l'open en nombre) comme la FIN du mécanisme.
G a écrit :Le rêve du game "structural", basé sur le nombre. Dans un monde où la miss en rose de droite existe en nombre infini, alors on réduit le game à une seule trajectoire, généralisable (MM), et non plus à des rencontres uniques.
Il est vrai que la vision mathématique du Game imprègne complètement la communauté.
On le voit dans les bootcamps qui ont des objectifs numériques, de Mystery à Oh_Damned en passant pas Gunwitch.
On le voit quand on présente nos statistiques ( les-stat-et-le-puaisme-vt12994.html), quand on discute entre collègues de lairs.
Et ce même, à l'extérieur de la communauté, confer les stats des gros dragueurs dans le livre de Véronique Jullien, "Eloge de la Séduction".
Et puis il y a cette vérité explicitée par les ancêtres dragueurs comme Soral : au début, il faut faire du chiffre car la multiplication des expériences est la nourriture compensatrice du dragueur névrosé par ses mauvais parents.
Pour les geeks, la subdivision de la sarge en :
n fcloses élément de n * 2 kcloses élément de n * 4 dates élement de n * 8 numcloses élement de n * 16 accostes...
Est très séduisante. C'est le même genre de "lois" codées dans les jeux de rôle informatique : tant de coups pour toucher l'adversaire, tant de points de dégât statistiquement calculés pour abattre le troll ennemi.
On rajoute à tout ça une fascination pour l'idée du levelling qui touche à des aspirations profondes de l'humain.
http://www.planetjeux.net/index.php3?id ... 116&page=1
Mécanisme mesurant les compétences du joueur, le power leveling réhabilite aussi l'utopie du travailleur et le fantasme de l'immortalité.
Pour beaucoup de gars de ma génération (qui ont découvert l'informatique et les jeux de rôle à des âges influençables), la sarge pyramidale et numériquement descriptible a un énooooorme pouvoir de fascination.
L'idée de ne pas se focaliser entièrement sur les opens n'est pas mauvaise en soi, mais il ne faut pas enterrer trop vite les vertus de cette approche :
- la transformation de la vision du monde, de la metaframe, des beliefs se fait progressivement par un changement de mindset. Et l'état d'esprit évolue par une gratification (limite pavlovienne) issue de l'expérience concrète (plus facilement accessible et plus intellectuellement acceptée que les solutions d'autohypnose genre visualisation créatrice).
Je pense que les deux démarches doivent progresser ensemble ou du moins par séquences très rapprochées.G a écrit :D'avoir d'abord une lente réflexion, une transformation de sa vision du monde (frame, croyances, attitudes, gnagna), et qu'une fois ce grand chantier mené à bien, l'open, la "vie", la réalisation concrète peut s'actualiser. - Dans le même principe, le fait de commencer par opener en masse est une façon de développer les qualités "volontaristes", "guerrières" des débutants, traits qui seront bien utiles pour persévérer dans les sticky points successifs.
- Beaucoup de personnes n'ont aucune capacité pour l'autoanalyse, l'observing ego, la resouvenance de nos actes et leur comparaison avec un idéal n'est pas simple. Certes cela s'apprend, c'est une voie pour gérer parfaitement notre vie, mais il faudra savoir convaincre sur ce point parce que cette idée de "travail sur soi" n'est pas intuitive.
L'idée de la linéarisation de la représentation du monde, cf. le jeu vidéo, même si elle représente une simplification délirante des choses, peut être un placebo intéressant.
L'idée de ne pas se focaliser entièrement sur les opens n'est pas mauvaise en soi, mais il ne faut pas enterrer trop vite les vertus de cette approche :
Pas nécessairement d'accord avec "gérer parfaitement la vie". Perfection n'existe pas, évidemment (lol il n'y a que processus... et... hiérarchies/comparaisons avec d'autres personnes ;)
L'idée de ne pas se focaliser entièrement sur les opens n'est pas mauvaise en soi, mais il ne faut pas enterrer trop vite les vertus de cette approche :
Yep. L'idée des séquences peut être envisagée de différentes manières, d'ailleurs. Style comme des morceaux, ou comme une spirale qui repasse par les mêmes endroits mais un étage plus haut, comme une oscillation entre deux pôles (le centre étant le but à atteindre - la disparition de l'oscillation).la transformation de la vision du monde, de la metaframe, des beliefs se fait progressivement par un changement de mindset. Et l'état d'esprit évolue par une gratification (limite pavlovienne) issue de l'expérience concrète (plus facilement accessible et plus intellectuellement acceptée que les solutions d'autohypnose genre visualisation créatrice).
Je pense que les deux démarches doivent progresser ensemble ou du moins par séquences très rapprochées.G a écrit :D'avoir d'abord une lente réflexion, une transformation de sa vision du monde (frame, croyances, attitudes, gnagna), et qu'une fois ce grand chantier mené à bien, l'open, la "vie", la réalisation concrète peut s'actualiser.
yep pour l'autoanalyse. D'ailleurs, il semble difficile d'accomplir quoi que ce soit de remarquable sans ça...
[*] Beaucoup de personnes n'ont aucune capacité pour l'autoanalyse, l'observing ego, la resouvenance de nos actes et leur comparaison avec un idéal n'est pas simple. Certes cela s'apprend, c'est une voie pour gérer parfaitement notre vie, mais il faudra savoir convaincre sur ce point parce que cette idée de "travail sur soi" n'est pas intuitive.
Pas nécessairement d'accord avec "gérer parfaitement la vie". Perfection n'existe pas, évidemment (lol il n'y a que processus... et... hiérarchies/comparaisons avec d'autres personnes ;)