Acceptation et lâcher-prise

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le 29.01.2009 par Quartierlointain

0 réponses / Dernière par Quartierlointain le 29.01.2009, 22h04

Etat d'esprit / psychologie / dev perso / vie intérieure.
Un forum pour celles et ceux qui s'intéressent au dev perso, à l'équilibre intérieur, à la psychologie. Surmonter ses blocages, ses croyances limitantes, nourrir et développer ses forces, etc.
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Acceptation et lâcher prise



Un extrait du livre "le pouvoir de l'instant présent" suivi d'un petit conte zen et d'un témoignage.


Tiré de "Le pouvoir de l'instant présent" de Eckhart Tolle (




Les cycles de la vie et l'impermanence des choses


Il y a des cycles de succès au cours desquels tout semble vous sourire et bien aller, et les cycles de l'échec quand tout ce que vous avez entrepris s'étiole et se désintègre et que vous devez tout laisser afin de faire place à la nouveauté ou à la transformation.

Si vous vous accrochez et résistez à ce moment là, cela veut dire que vous refusez de suivre le courant de la vie, et vous en souffrirez.
L'involution est nécessaire pour qu'une nouvelle croissance puisse se produire. L'une ne peut exister sans l'autre.
Le cycle de l'involution est absolument essentiel à la réalisation spirituelle. Vous devez avoir connu u grand échec sur un certain plan, une grande perte ou une profonde souffrance pour que la dimension spirituelle vous interpelle. Ou peut-être est-ce le succès lui-même qui a perdu son sens, devenant ainsi un échec ?
Derrière tout succès, il y a l'échec et derrière tout échec, le succès. Dans ce monde-ci, c'est à dire sur le plan de la forme, tout le monde "échoue" tôt ou tard bien entendu et tout accomplissement revient éventuellement au rien. Aucune forme n'est permanente.
Dans un état de conscience réalisée, vous êtes toujours actif et prenez plaisir à créer de nouvelles formes et circonstances, mais vous n'êtes plus identifié à elles. Telle est la différence. VOus n'avez pas besoin d'elles pour trouver votre sens de votre moi. Elles ne constituent pas votre vie, seulement vos conditions de vie.
Un cycle peut durer de quelques heures à plusieurs années. Et dans les cycles longs, des cycles plus courts s'intercalent. De nombreses maladies proviennent de la résistance aux cycles où l'énergie est basse, cycles pourtant essentiels à la régénération. La compulsion à passer à l'action et la tendance à vouloir tirer le sens de votre valeur personnelle et de votre identité de facteurs externes comme l'accomplissement constituent une illusion inévitable aussi longtemps que vous restez identifié au mental.
Et c'est précisément cette identification qui rend l'acceptation difficile. Sans parler de les laisser être. Par conséquent, et comme mesure d'auto-protection, l'intelligence innée de l'organisme prendra les choss en main et créera une maladie pour vous obliger à vous arrêter, afin que la régénération nécessaire à l'organisme puisse s'opérer.
Aussi longtemps que vous qualifiez mentalement une situation de bonne, qu'il s'agisse d'une relation, d'une possession, d'un rôle social, d'un lieu ou de votre corps physique, votre mental s'y attache et s'identifie à elle. Cette situation vous rend heureux, vous fait vous sentir bien face à vous même et peut-être même devenir en partie ce que vous êtes ou pensez être.
Mais rien ne dure dans cette dimension où les mites et la rouille détruisent. Soit les choses se terminent, soit elles changent. Ou bien encore elles subissent une invention de polarité : la situation qui était positive hie ou l'an passé est soudainement ou graduellement devenue négative. La même situation qui vous comblait de bonheur, vous rend maintenant malheureux. La prospérité d'aujourd'hui devient la course à la consommation de demain. Les heureuses célébration nuptiale et lune de miel cèdent la place aux tourments du divorce ou de la coexistence malheureuse.
Ou bien alors une situation donnée prend fin et c'est son absence qui vous rend triste. Quand une circonstance ou une situation à laquelle l'esprit s'est attaché et identifié se modifie ou prend fin, l'esprit ne peut pas l'accepter. Il voudra s'y accrocher et réisstera au changement, comme si on lui arracher un bras ou une jambe.
Ceci veut donc dire que le bonheur et le malheur ne font qu'un. Seule l'illusion du temps les sépare.


Quand on offre aucune résistance à la vie, on se retrouve dans un état de grâce et de bien-être. Et cet état ne dépend plus des circonstances bonnes ou mauvaises.


pourquoi-sarger-quel-sens-a-tout-ca-vt18718.html

la-meilleure-methode-pour-seduire-deven ... 19649.html



Un petit conte zen :


"Je ne sais pas si c'est une bonne ou une mauvaise chose"

Un fermier recoit en cadeau pour son fils un cheval blanc. Son voisin vient vers lui et lui dit "vous avez beaucoup de chance. Ce n'est pas à moi que quelqu'un offrirait un aussi beau cheval blanc !"

Le fermier répond : "je ne sais pas si c'est une bonne ou une mauvaise chose".

Plus tard le fils du fermier monte le cheval et celui ci rue et éjecte son cavalier. Le fils du fermier se brise la jambe "oh quelle horreur !" dit le voisin. "Vous aviez raison de dire que cela pouvait être une mauvaise chose. Assurément, celui qui vous a offert le cheval l'a fait exprès pour vous nuire. Maintenant votre fils est estropié à vie"

Le fermier ne semble pas gêné outre mesure il lance "je ne sais pas si c'est une bonne ou une mauvaise chose".

Là dessus la guerre éclate et tous les jeunes sont mobilisés sauf le fils du fermier avec sa jambe brisée. Le voisin revient alors et dit "votre fils sera le seul du village à ne pas partir à la guerre, assurément il a beaucoup de chance"

et le fermier de répéter "je ne sais pas si c'est une bonne ou une mauvaise chose".


Un petit témoignage trouvé sur javoue.com (http://www.javoue.com/web/default.asp)


J'avoue avoir eu une expérience avec une parfaite inconnue il y a 2 ans et ce souvenir reste à jamais gravé dans ma mémoire malgré le temps qui passe.
A l'époque, je venais de divorcer depuis 1 an, ma femme ayant quitté le domicile conjugal du jour au lendemain pour un homme plus jeune et à ses yeux surement plus excitant, ceci pour rompre avec cette sournoise monotonie qui s'installe insidieusement et sournoisement dans la vie de couple.
Après une période de deuil et de colère, je décidais de m'amuser un peu et de vivre à mon tour des choses différentes.
Je m'étais donc inscrit dans un club de rencontre sur internet et j'avoue que je m'y prenais relativement bien car presque une fois sur deux et après quelques dialogues, j'arrivais parfois à décrocher un rendez vous qui se terminait souvent en une bonne partie de "jambes en l'air".
Souvent avec des femmes ayant atteint la cinquantaine, âge ou elles ne se posent plus de questions et vivent intensément leurs désirs et leurs pulsions.
Mais l'expérience la plus marquante et certainement la plus audacieuse fut celle que j'eus avec M.
Depuis longtemps, j'avais un vrai fantasme, celui de faire l'amour avec une inconnue que je connaitrais bien évidemment le moins possible, mais surtout et pour pimenter le tout, de s'envoyer en l'air sans même s'être vu au préalable.
Donc après un certains nombre de contacts avec M sur internet , je lui présentais en douceur mon fantasme et je fus surpris et très excité d'apprendre qu'elle trouvait mon idée intéressante : cela avait même l'air de l'émoustiller encore plus que moi.
Nous avons donc décidé de tenter l'expérience un soir chez moi.
Tout était convenu d'avance : après explication de l'endroit où se trouvait ma maison, elle devait venir vers 22h, se garer devant chez moi et me rejoindre dans ma chambre et tout ceci dans le noir absolu pour que nous ne puissions voir ni nos visages, ni nos physionomies.
Rendez-vous fut pris un samedi soir.
Je ne vous explique pas dans quel état je fus pendant toute la semaine précédente, à la fois un peu inquiet mais surtout terriblement excité à l'idée d'assouvir enfin ce vieux fantasme.
Le samedi soir arrive enfin et vers 21h30, après une bonne douche, je me déshabille et me glisse nu sous mes draps en attendant l'heure fatidique. Mon coeur battait comme un fou et j'écoutais avec attention tous les bruits provenant de l'extérieur.
Et vers 22h, comme convenu, j'entends enfin le bruit d'une voiture se garer devant ma porte.
Bruits de portière qui claque et quelques toc toc sur la porte d'entrée.
A cette minute précise, je me suis demandé si je n'avais pas fais la plus grosse bêtise de ma vie. Trop tard.
Du fond de mon lit, je lui crie :"entre, la porte est ouverte".
Bruit de porte qui s'ouvre et qui se referme et j'entends enfin le son de sa voie : "où es-tu , je n'y vois absolument rien ?"
Je la guide donc pour qu'elle se dirige à tâtons vers ma chambre, la prévenant des obstacles qu'elle va rencontrer.
J'entends ses talons claquer sur le parquet du hall d'entrée, ma chambre se trouvant au bout de celui-ci.
Dès qu'elle est enfin entrée dans la chambre, j'ai senti immédiatement son parfum. Après un timide "bonsoir", j'entends son manteau qui tombe doucement sur le sol.
J'étais allongé sur le ventre avec le sexe dur comme un morceau de bois.
Elle s'est allongée avec douceur sur mon corps et j'en senti ses gros seins lourds sur le haut de mon dos.
Elle a commencé à me caresser les épaules et la nuque et me faire de tendres baisers dans le cou.
Puis je me suis retourné et elle m'a prodigué la plus belle des fellations que j'ai jamais eu.
J'ai joui en très peu de temps vue mon état d'excitation et je me vidais littéralement dans sa bouche chaude et voluptueuse : je m'en excusais , un peu confus de jouir aussi vite.
Pas grave me dit elle, la soirée ne fait que commencer.
Et en effet, quelques minutes plus tard et après de nouvelles caresses, j'étais à nouveau en grande forme, prêt à cette fois ci m'occuper un peu plus de son corps.
Inutile de vous décrire les minutes voir les heures suivantes, nous avons fait l'amour comme deux affamés en manque de sexe, alternant fellations, cunnilingus et multiples positions et tout ceci bien évidemment toujours dans le noir absolu.
Ma dernière caresse fut une puissante sodomie qui nous laissa tous deux pantois, fourbus et enfin rassasiés.
Elle est partie comme elle est arrivée, vers 4 heures du matin, sans aucune question, sans avoir eu la possibilité me voir physiquement. Moi non plus, je n'ai juste pu que deviner les formes de son corps, les contours de son visage, le gout de sa chatte si bien épilée.
Quelques jours plus tard, nous nous sommes retrouvés sur internet.
Nous nous sommes dit que cette expérience avait été vraiment géniale et que nous avions pris tous les deux un plaisir extraordinaire à faire l'amour dans ces conditions.
Elle me proposa du reste, de nous revoir tres prochainement pour me dit elle, faire une "deuxième mi-temps".
Je ne l'ai jamais revu et donc n'ai pas donné suite à sa requête, estimant pour ma part que cette expérience m'avait suffisamment apporté.
J'avoue qu'avec du recul, j'ai quand même pris quelques risques , ne connaissant absolument pas cette femme.
Mais quelle expérience fantastique et quels beaux souvenirs !!!
J'avoue que je n'en avais jamais parlé à personne.
Voilà qui est fait grâce à ce site. Merci javoue.com !
Aujourd'hui, je vis avec une femme depuis plus d'un an et je n'oserais jamais lui avouer cette folle soirée. Si elle le savait, elle me traiterait de dégénéré.
Mais tout ceci est dans mon jardin secret... et il est inaccessible !

A méditer :)
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