Insécurité : approche du phénomène

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le 21.09.2009 par GRIND

5 réponses / Dernière par _Knight_ le 25.09.2009, 23h25

Etat d'esprit / psychologie / dev perso / vie intérieure.
Un forum pour celles et ceux qui s'intéressent au dev perso, à l'équilibre intérieur, à la psychologie. Surmonter ses blocages, ses croyances limitantes, nourrir et développer ses forces, etc.
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Une des choses sur lesquelles je travail le plus en ce moment c' est l' "insecure". J' ai beaucoup lu les forums de FTS, et à plusieurs reprises on y fait référence sans jamais vraiment essayer d' en comprendre ses causes, ses méfaits et ses palliatifs.

Brièvement, le "Insecure state" (si on peut l' appeler ainsi) se manifeste par une baisse d' énergie, parfois d' estime personnel, pensées scénarisés et même dépressives. On a alors l' impression que le champ d' actions se réduit, qu' un compte a rebours débute. Tout cela nous amène à prendre de mauvaises décisions, mal réfléchi et dans pas dans le bon timing (théorie de murphy vous avez dit ?).

Pour bien comprendre voici des exemples simple :
- Apparition d' un concurrent sérieux dans le déroulement du game
- Cible très expérimenté et qui connait les règles (ex : mixed signal de PUA)
- Liaison naissante et insécurités associés (appréhensions, peur d' être quitté)
- Liaison LTR (peur de re-tomber dans le célibat ...)

1. Les causes

Depuis plus d' un an déjà j' essai de mettre le doigt sur les causes de cet état d' esprit. Parfois éphémère, parfois récurrents. D' un point de vue général on sait tous très bien à quel point nous sommes conditionné par l' éducation parental que nous avons eu. Père absent, ou cas de divorce. Voir pire, violence familiale (physique ou psychologique). Dans la vie de tous les jours en apprenant plus sur les autres on en apprend plus sur nous. Une fille qui a eu un père beaucoup trop protecteur sera par exemple déséquilibré ses relations avec les hommes. Son insecure state se manifestera par exemple si le H2G est mal dosé.

A l' inverse pour nous les hommes, si notre mère à été trop protectrice et maman poule, la moindre baisse d' attention de notre cible/meuf peut réveillé cette insecure state.

Personnellement, et c' est la dessus que je base mes recherches, c' est mon cas. Ma mère a toujours était très présente dans mon éducation, et me répétait à quel point elle m' aimait et que j' étais beau. Je ne sais pas si c' est c' était limite de la castration mais plus jeune, j' ai mis un certains temps à comprendre les rouages des relations homme/femme. L' amour de la mère de famille (et donc modèle féminin) était tellement sûr et sans équivoque que cela à conditionner ma façon de concevoir un couple.

Un exemple avec une de mes ex est que chaque LMR était vécu comme un affront à ma virilité. Ma façon de me comporter après un refut de coït (pour X ou Y raison) était en général très tranché et fier, je faisais un véritable boudin de premier choix. Je me souviens même d' une fois, où le matin au réveille après un refus de baise je pris ma veste et partis en ville pour 2 heures. Au retour (c' était quand même chez moi), la fille avait tellement culpabilisé qu' elle s' offrit à moi tel un gateau servi sur un plateau. Quand j' y repense je trouve ça tellement LOW. Pire, que s' est-il passé dans la tête de la nana ?

2. Les méfaits

Je vais vous dire ce que s' est dite la nana : "il a tellement pas confiance en lui, qu' il a pas compris que j' ai pas envie de baiser parce que XYZ".

Chaque rejet me blessait au plus profond de moi-même.
Comment peut-elle me dénigrer ainsi ? elle ne me mérite même pas.
Le pire là dedans, c' est que cela ne s' exprime pas uniquement dans des situations équivoques. Les impossibilité de se voir, non-réponse à appel peuvent aussi déclencher le moteur d' insécurité (de façon raisonnable).

Le fait est que, dans une relation homme/femme (phase de game ou de relation de couple) il y a toujours une notion de valeur qui amène le fameux dominant/dominé. On pourra être toujours aussi dominant que l' on veut avec une nana, si on lui attribue une valeur plus haute que la sienne on perd le contrôle. La réaction est encore pire que d' être soumis par consentement, on devient pas crédible (l' être et le paraître), comme si le masque tombait enfin. Dans le schéma inverse de l' ascenseur émotionnel, l' attirance de la cible tombe plus bas qu' un consentement à la soumission.

Là c' est un gros malus, qui vous vaudra de nombreux shit-test (ce qui est normal après tout, imaginez une nana qui vous dis "moi je ne trompe jamais mon mec", et que vous vous retrouvez au lit avec elle en l' écoutant trouver des excuses à son mec à l' autre bou du fil).

Attention tout de même, je parle de la notion de valeur artificielle, celle que l' on attribue à une meuf parce que elle est bonne, ou parce qu' une relation dur depuis un certains temps il serait donc bon de la continuer, même si chaque jour à ses côtés est un chaos total. Ça c' est de la valeur artificielle, car elle est totalement dépourvue de bon sens et d' objectivité.

Je ne pense pas que l' éducation parentale, et l' attribution de valeur soient les uniques causes de ces insécurités. L' experience y joue pour beaucoup. Plus on fait face à des situations, plus on connait son processus et son dénouement.

Malheureusement et c' est toujours mon cas, il m' arrive de me faire encore beaucoup trop d' idées sur une situation, ou une personne en éliminant le contexte et le bon sens commun.



3. Les palliatifs

On en reviens encore une fois à la confiance en soi. C' est pour le moment tout ce que j' ai trouvé dans ces état dépressiatifs. D' autres choisiront le "je-m'en-foutissisme" tout aussi efficace. Malheureusement, ce qu' on recherche ce n' est pas une picouze pour calmer la douleur, mais bel et bien un traitement en profondeur.

D' un point de vue objectif, un bon remède serait de toujours être moins intéressé que sa cible, cela atténue les moments de doute et d' insécurité et permet de garder le contrôle (potentiel eject d' urgence).



Edit FK : il me semble que le terme "insécurité" existe en français et s'applique parfaitement à ce "phénomène" (entre autres sens, évidemment).
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] par EmotionalPunk
D' un point de vue objectif, un bon remède serait de toujours être moins intéressé que sa cible, cela atténue les moments de doute et d' insécurité et permet de garder le contrôle (potentiel eject d' urgence).
Si par la tu veux dire sortir avec une nana qui t'intéresse pas vraiment car lorsque tu t'intéresse vraiment a une nana , tu as peur de la perdre .. Alors permet moi de te dire que tu passes a coté de bien des choses , des relations agréables et vivantes , des rapports sexuels de folie , une amélioration de ton game et de ta " valeur " .

Le vrai remède serait d'enfin comprendre que tout ce que tu as et obtiens , tu as de très grande chance de le perdre ( voir même la certitude ), et donc , de relativiser et de profiter pleinement de l'instant présent .

Je te dis cela car dans ton post , je traduirais insécurité par " peur de la perdre " .

Et ta conclusion dans " palliatif " ressemble plus a de la fuite du problème que de l'affrontement .
Non, ne pas accepter les LMR de sa copine ce serait la peur du rejet
Hello,

Ma réponse risque de ressembler à une que j'ai déjà envoyé mais en gros
c'est "Depressurize !!!"

Parce que quoiqu'il arrive, il y a très peu de chance pour que les conséquences soit fortes.

- Elle veut pas baiser ==> C'est pas bien grave... si baisais pas avant, et qu'elle veut pas, ca va pas changer ton quotidien... Si elle veut c'est cool... si elle veut pas tant pis.

- Elle te rejete ==> C'est pas bien grave... ca ne change pas ce que tu es. Tu n'es pas moins ni meilleur parce qu'elle te rejette ou qu'elle t'accepte. La vision que tu portes sur toi (et donc ta confiance en toi) ne doit pas être influencé par les réactions des autres sur toi.
Je ne sais plus qui a fait cette quote
"“My boyfriend used to ask his mother, 'How can I find the right woman for me?' and she would answer, 'Don't worry about finding the right woman- concentrate on becoming the right man.'”"
Il faut être result-independant, car ce n'est pas ca qui te construit.
Par contre, ce n'est pas impossible qu'il y ait un travail à faire sur certaines choses, mais il faut que ca vienne de toi, de ton ressenti, de ce que tu sens que inspire, et de ce que t aimerais faire inspirer...

- Dans la même optique de "result-independant", un truc qui m'a aidé personnellement, c'est de voir toutes mes actions, non plus comme des choses que je faisais qui allaient avoir une conséquence positive ou négative, mais comme une bouteille jetée à la mer.
Par exemple, pour les SMS / Mail que j'envoyais après un close, je "jettais une bouteille a la mer" pour qu'on se revoit... Ben psychologiquement, ca m'aidait à me dire "ok ben si la bouteille arrive, qu'elle la lit et qu'elle réagit, c'est cool... sinon, ben c'est qu'une bouteille à la mer, tant pis"

- Un autre point mééééégggaaaaa important... c'est que réussir, c'est bien... mais échouer, c'est bien aussi. Le seul truc pas bien, c'est s'abstenir. En ce qui concerne la réussite, y a pas besoin de disserter dessus. Mais concernant l'échec, si tu as agis, c'est bien parce que ca t'apporte de l'expérience. Ca te dit que "là c'était pas bon", et donc avec un peu de recul tu peux essayer de travailler dessus, histoire de comprendre où ca n'allait pas, et rectifier le tir. Je sais qu'aux US, lors des recrutements haut placés niveau direction générale, avoir connu un échec professionnel est un prérequis. Car celui qui a connu l'échec et qui a été capable de le gérer, de faire face, de le surmonter et se reconstruire, il a plus de mérite, d'expérience et de capacité que celui pour qui ca a roulé grâce à un contexte favorable.

- Je ne saurais que trop conseiller quelques petits Crash N Burn ! T'y vas, la fleur au fusil, pour te ramasser lamentablement (exprès de préférence, mais si c'est fortuit ca marche aussi :)) et tu te rendras compte qu'au final, rien n'a changé en fait... C'est un principe vraiment pas mal pour faire tomber la pressure, l'idéalisation de la fille...
(vécu dernièrement : voir mon post sur la jalousie) Moi c'était pas fait exprès (mais c'était un bon ramassage dans les règles), donc sur le coup ca faisait mal au cul, mais au final, avec le recul, ben voila... rien n'a changé, je ne regrette pas, et j'ai appris de mes erreurs : STAY FOCUS !!!! NE PAS GAMER D AUTRES FILLES POUR EN CIBLER UNE !!!!
Marrant que ce topic tombe maintenant:
- il y a quelques jours je me disait "hé merde! l'archétype de la nana en fac de japonais c'est la petite grosse"
- le jour suivant je me rend compte que dans mon autre promo est super mignonne -> évidemment là je me dit que je suis super chanceux
- le lendemain je me rend compte qu'un mec semble déjà sur le coup, quelques jours avant moi, qu'il la fréquente plus souvent et que je vais avoir du mal à parler à la fille à la fac sans qu'il soit à côté

Là paye ton ascenceur émotionnel sur 3 jours (surtout que l'an dernier j'ai 'perdu' dans une situation assez semblable)
Dans ce que dit l'auteur du sujet je relève surtout :
"On a alors l' impression que le champ d' actions se réduit, qu' un compte a rebours débute."
Le développement ultérieur ne me semble que peu pertinent.

Mon optique actuelle est de stopper cet état le plus efficacement possible puisqu'il est incompatible avec mes études.
Ce que j'ai trouvé à l'heure actuelle :
- retour au temps présent. Le futur angoisse, alors que le présent est rassurant.
Dans la même veine :
_Knight_ a écrit : - Elle te rejete ==> C'est pas bien grave... ca ne change pas ce que tu es. Tu n'es pas moins ni meilleur parce qu'elle te rejette ou qu'elle t'accepte. La vision que tu portes sur toi (et donc ta confiance en toi) ne doit pas être influencé par les réactions des autres sur toi.
Ce genre de patch mental est très efficace, mais il nécessite de penser à les utiliser et surtout d'y croire.
Pour s'en convaincre, il suffit de purger de son esprit la situation et penser pourquoi MAINTENANT vous êtes dans une bonne situation.
Pour moi c'était :
- je suis chez moi au chaud, sans problèmes majeur
- je suit des études qui me plaisent
- j'aurai un bol de chocopic plein si je me lève les fesses pour aller en acheter un...
Tout le monde peut se faire sa petite liste perso, de choses qu'on oublie trop souvent, mais font qu'au final nos vie sont confortable.
Et surtout ces choses sont totalement indépendante d'avoir un copine/whatever.
Bref, ce focaliser sur le positif (ce qu'on possède), plutôt que ce qu'il nous manque ou ce qui peut nous échapper (une cible sur lequel on s'investi émotionellement).

Un moyen plus difficile, plus dangereux, qui peut être utile et que j'ai envisagé est de sublimer le sentiment de l'échec annoncé.
C'est bien parce que ça peut permettre de travailler énormement plus (il faut cependant en avoir l'utilité).
C'est mal parce que ça peut échapper à tout contrôle, rendre pitoyable votre état psychologique et émotionnel, et c'est une vision très négative qui peut devenir auto-prophétique.
Bref, à moins que vous n'ayant besoin de travail sur un projet qui vous prendrez normalement un an et que vous voulez boucler en 4 mois je déconseille fortement ce moyen, qui est beaucoup moins sain que je premier.

Rattaché au premier, mais pas tout fait, je vois aussi le fait d'écrire.
Ecrire est très utile : en le faisant vous déchargé les idées qui vous trottent dans la tête pour les coucher sur papier. Ici le papier n'est qu'un vecteur pour l'extériorisation des idées / sentiments et ne nécessite donc pas d'être relu ni gardé.
Mais je trouve que la charge négative (qu'on pourrait appelé tout simplement "idées noires" car cela y ressemble fortement) es'en trouve très réduite par un geste pourtant simple.
De même écrire pourquoi le présent votre présente est bien permet d'y croire beaucoup plus et améliore ce que j'ai écrit au-dessus (je pense même que c'est le seul moyen pour que cela soit vraiment efficace).
Je ne peux être que trop d'accord avec MKU sur pas mal de points
MKU a écrit : Ce genre de patch mental est très efficace, mais il nécessite de penser à les utiliser et surtout d'y croire.
Pour s'en convaincre, il suffit de purger de son esprit la situation et penser pourquoi MAINTENANT vous êtes dans une bonne situation.
Pour moi c'était :
- je suis chez moi au chaud, sans problèmes majeur
- je suit des études qui me plaisent
- j'aurai un bol de chocopic plein si je me lève les fesses pour aller en acheter un...
Tout le monde peut se faire sa petite liste perso, de choses qu'on oublie trop souvent, mais font qu'au final nos vie sont confortable.
Et surtout ces choses sont totalement indépendante d'avoir un copine/whatever.
Bref, ce focaliser sur le positif (ce qu'on possède), plutôt que ce qu'il nous manque ou ce qui peut nous échapper (une cible sur lequel on s'investi émotionellement).
A faire gaffe aussi là dessus, ne pas tomber dans l'excès inverse et finalement se complaire dans sa zone de confort. Il faut savoir prendre de la distance et du recul, et réduire les conséquences SUR UNE ACTION que l'on a faite.
Se dire "ok là j'ai rien fait, mais c'est pas grave", c'est le meilleur moyen de retomber en zone de confort et se retrouver à ne rien faire.
MKU a écrit : Un moyen plus difficile, plus dangereux, qui peut être utile et que j'ai envisagé est de sublimer le sentiment de l'échec annoncé.
C'est bien parce que ça peut permettre de travailler énormement plus (il faut cependant en avoir l'utilité).
C'est mal parce que ça peut échapper à tout contrôle, rendre pitoyable votre état psychologique et émotionnel, et c'est une vision très négative qui peut devenir auto-prophétique.
Bref, à moins que vous n'ayant besoin de travail sur un projet qui vous prendrez normalement un an et que vous voulez boucler en 4 mois je déconseille fortement ce moyen, qui est beaucoup moins sain que je premier.
Oui, comme je le disais dans mon post précédent, savoir utiliser son échec comme une force qui fait avancer, ca aide à le relativiser, et les conséquences sont généralement positives. Mais il ne faut pas non plus le rechercher, s'y accrocher, et l'encaisser comme une grosse claque. (sauf en Crash N Burn pour montrer qu'au final, on s'en fout)
MKU a écrit : Rattaché au premier, mais pas tout fait, je vois aussi le fait d'écrire.
Ecrire est très utile : en le faisant vous déchargé les idées qui vous trottent dans la tête pour les coucher sur papier. Ici le papier n'est qu'un vecteur pour l'extériorisation des idées / sentiments et ne nécessite donc pas d'être relu ni gardé.
Mais je trouve que la charge négative (qu'on pourrait appelé tout simplement "idées noires" car cela y ressemble fortement) es'en trouve très réduite par un geste pourtant simple.
De même écrire pourquoi le présent votre présente est bien permet d'y croire beaucoup plus et améliore ce que j'ai écrit au-dessus (je pense même que c'est le seul moyen pour que cela soit vraiment efficace).
Je plussoie avec force !!!
Pendant ma période de grosses quiches sentimentales et avant d'avoir conscience du game et de ce que ca apporte, j'ai aussi écrit ce que je ressentais (merci Google Docs :))
Ca permet d'évacuer, et d'analyser avec recul, car les idées ne sont plus dans notre tête (en tout cas plus totalement). "Vecteur d'extériorisation" c'est parfait comme terme. c'est un véritable transfert de nos idées pourries vers un support autre.
J'ai qu'une amie très proche qui les as lus, et nos discussions s'en trouvait enrichi, parce que je pouvais exprimer vraiment ce que je ressentais, sans avoir à le dire, et elle pouvait le comprendre, sans que je sois là à lui expliquer.
Ca aide vraiment au début, et après ca devient de moins en moins nécessaire au fur et à mesure qu'on sait prendre du recul directement.
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