Le bonheur
Premièrement j’essaierai de définir la notion du bonheur même s’il n’y a pas une définition propre, et que chaque personne a une vision à part de ce qu’est le bonheur .Il faut distinguer le bonheur du plaisir et de la joie, le plaisir et la joie sont éphémères et non stables ils peuvent aboutir de la satisfaction d’un besoin physique intellectuel ou sexuel.
Cette sensation de satisfaction à longtemps été la seule vraie quête de l’homme et pour l’atteindre il suffisait de rendre ces nombreux petits instants de plaisir en plaisir durable et cela on les reliant par exemple « manger du chocolat/rire/réussir me fait plaisir , donc j’essaierais de revivre ces instants d’une façon continue afin de créer une espèce de suite de moment joyeux dont la cadence entre deux moments et presque nul ,j’arriverai donc a un état stationnaire de satisfaction qui n’est autre que le bonheur ». Cette vision est certes logique mais trop simpliste, l’homme est par nature un être cupide, sentimental mais surtout l’homme est facilement rebutable , et donc il y aura certainement un jour ou même s’il assouvit son plaisir il ne ressentira pas cette joie et cette satisfaction les exemples sont par milliers , nombreux sont les rois qui régnaient sur des pays vaste , qui avaient amasser des trésors et des richesses incomptables , qui pouvaient tuer , emprisonnaient , s’appropriaient n’importe qu’elle femme avec un simple mouvement…. Et malgré cela ils n’ont jamais atteint cet état tant rechercher. Pourquoi ? tout simplement parce que le bonheur n’est pas ( comme le crois Epicure) le plaisir en repos de l'âme (sérénité) qui naît spontanément de la satisfaction des besoins naturels et nécessaires, dont les deux plus importants sont, outre la sécurité et la santé, la sagesse et l'amitié.
Le bonheur aboutit par l’atteinte de l’ataraxie, l’absence total de trouble et passions, c’est une tranquillité de l’âme, une paix intérieure, voilà ce qu’est le bonheur.
Pour atteindre cette ataraxie il faut prendre une certaine distance entre toi et le monde, ensuite il faut s’accaparer d’une lucidité et accepté ce qui est appelé le destin.
« … Vous voyez a quelle misérable et pernicieux esclavage sera réduit l’homme que posséderont alternativement les plaisirs et les douleurs maîtres les plus capricieux, les plus absolus, qu’il u ait au monde. Il faut donc prendre son essor vers la liberté ; celle-ci , rien autre chose ne la donne , que l’indifférence pour la fortune. Alors naîtra cet inestimable bien, le calme d’un esprit placé dans un asile sûr, et sa haute élévation … » Sénèque.
Il y a des choses qui dépendent de nous tels que le désir ,le refus , la croyance , l’ambition … ce qui ne dépende pas de nous et la santé , la mort , l’opinion des autres …
Ce qui dépend de nous est , par sa nature même , soumis a noter liberté alors que ce qui ne dépend pas de nous et sans force propre et donc une volonté étrangère peut nous en priver.
Si par malheur tu crois que ce qui dépend de toi dépend d’un autre tu te sentiras entravé dans ton action , tu auras l’âme inquiète et tu t’en prendra a dieu et aux hommes. Tandis que si tu crois que seul dépend de toi ce qui dépend de toi , que dépend d’autrui ce qui réellement dépend d’autrui tu ne ressentiras jamais aucun mal. Il faut donc cesser de refuser ce qui ne dépend pas de nous. Quant aux désirs il faut y renoncer car si tu désires l’une des choses qui ne dépend pas de toi tu ne seras pas heureux, c’est inévitable.
« …Si tu aimes une poterie ,dis-toi * c’est une poterie que j’aime * , ainsi quand elle sera brisé , tu ne te tracasseras pas . Si tu embrasses ton enfant ou ta femme dis-toi * c’est un être humain que j’embrasse* ; ainsi quand cet être sera mort, tu n’auras pas l’âme troublée » Epictète.
L’un des principaux apports de la philosophie stoïciennes et le fait de savoir user des représentations ainsi comme le dis Epictète il faut savoir nommer les choses par leurs noms et de les représenter sous leurs vrais natures. Il faut savoir exister sans crainte et sans tristesse , la première réaction face a cette hypothèse sera « Si j’ai bien compris on nous demande de se transformer en une sorte de pierre qui est a la fois fataliste , dépourvut de sentiment tout en coupant les liens avec la société ». L’homme heureux et celui qui ne désire rien qui ne craint rien grâce a la raison et c’est ce point là qui le différencie des autres êtres vivants, un arbre vie sans crainte ni désire mais ce n’est pas grâce à la raison mais plutôt par instinct, cependant on ne peut traiter un arbre ‘d’heureux’ vue que l’arbre n’a pas la faculté de comprendre ce que c’est que le bonheur.
Le monde et les événements sont parfaitement organisés par une loi divine qui dispose chaque chose et chaque être a sa place et il ne servira a rien de se battre contre un destin sellé, si par malheur tu es atteint par une maladie incurable il ne faudra pas s’apitoyer sur ton sort , il faudra que tu acceptes les faits et que tu y vives avec.
« Si ton destin est de guérir de cette maladie, tu guériras que tu aies appelé ou non le médecin ; de même, si ton destin est de n'en pas guérir, tu ne guériras pas que tu aies appelé ou non le médecin ; or ton destin est l'un ou l'autre ; il ne convient donc pas d'appeler le médecin. » Cicéron.
Si tu nais pauvre, il faudra accepter ce fait au lieu de te lamenter et de maudire tes parents, accepter le destin ne veux pas pour autant dire ne plus réagir , tu essaieras de sortir de la misère mais si tu n’y arrive pas tu devras t’y faire sans créer des troubles et des maux a ton âme.
La plus grande source de mal pour l’être humain et le mauvais usage des représentations, en effet ce qui trouble l’homme ne sont pas les événements, mais l’idée que se fait l’homme de ces événements. Prenant par exemple la mort. La mort n’est pas une chose effrayante, mais l’idée quand a de la mort voila ce qui est effrayant !
« Accoutume-toi sur ce point à penser que pour nous la mort n'est rien, puisque tout bien et tout mal résident dans la sensation, et que la mort est privation de nos sensations. Dès lors la juste prise de conscience que la mort ne nous est rien autorise à jouir du caractère mortel de la vie: non pas en lui conférant une durée infinie, mais en l'amputant du désir d'immortalité » Epicure.
Ainsi la vie heureuse est celle qui a pour base un jugement droit et sûre, une vie dépourvue de malaise et de maux, la seul façon de l’atteindre et de se détacher du monde matériel entre autre le corps et se concentrer sur ce qui fait de l’homme un homme, l’esprit.
Volnous
Cette sensation de satisfaction à longtemps été la seule vraie quête de l’homme et pour l’atteindre il suffisait de rendre ces nombreux petits instants de plaisir en plaisir durable et cela on les reliant par exemple « manger du chocolat/rire/réussir me fait plaisir , donc j’essaierais de revivre ces instants d’une façon continue afin de créer une espèce de suite de moment joyeux dont la cadence entre deux moments et presque nul ,j’arriverai donc a un état stationnaire de satisfaction qui n’est autre que le bonheur ». Cette vision est certes logique mais trop simpliste, l’homme est par nature un être cupide, sentimental mais surtout l’homme est facilement rebutable , et donc il y aura certainement un jour ou même s’il assouvit son plaisir il ne ressentira pas cette joie et cette satisfaction les exemples sont par milliers , nombreux sont les rois qui régnaient sur des pays vaste , qui avaient amasser des trésors et des richesses incomptables , qui pouvaient tuer , emprisonnaient , s’appropriaient n’importe qu’elle femme avec un simple mouvement…. Et malgré cela ils n’ont jamais atteint cet état tant rechercher. Pourquoi ? tout simplement parce que le bonheur n’est pas ( comme le crois Epicure) le plaisir en repos de l'âme (sérénité) qui naît spontanément de la satisfaction des besoins naturels et nécessaires, dont les deux plus importants sont, outre la sécurité et la santé, la sagesse et l'amitié.
Le bonheur aboutit par l’atteinte de l’ataraxie, l’absence total de trouble et passions, c’est une tranquillité de l’âme, une paix intérieure, voilà ce qu’est le bonheur.
Pour atteindre cette ataraxie il faut prendre une certaine distance entre toi et le monde, ensuite il faut s’accaparer d’une lucidité et accepté ce qui est appelé le destin.
« … Vous voyez a quelle misérable et pernicieux esclavage sera réduit l’homme que posséderont alternativement les plaisirs et les douleurs maîtres les plus capricieux, les plus absolus, qu’il u ait au monde. Il faut donc prendre son essor vers la liberté ; celle-ci , rien autre chose ne la donne , que l’indifférence pour la fortune. Alors naîtra cet inestimable bien, le calme d’un esprit placé dans un asile sûr, et sa haute élévation … » Sénèque.
Il y a des choses qui dépendent de nous tels que le désir ,le refus , la croyance , l’ambition … ce qui ne dépende pas de nous et la santé , la mort , l’opinion des autres …
Ce qui dépend de nous est , par sa nature même , soumis a noter liberté alors que ce qui ne dépend pas de nous et sans force propre et donc une volonté étrangère peut nous en priver.
Si par malheur tu crois que ce qui dépend de toi dépend d’un autre tu te sentiras entravé dans ton action , tu auras l’âme inquiète et tu t’en prendra a dieu et aux hommes. Tandis que si tu crois que seul dépend de toi ce qui dépend de toi , que dépend d’autrui ce qui réellement dépend d’autrui tu ne ressentiras jamais aucun mal. Il faut donc cesser de refuser ce qui ne dépend pas de nous. Quant aux désirs il faut y renoncer car si tu désires l’une des choses qui ne dépend pas de toi tu ne seras pas heureux, c’est inévitable.
« …Si tu aimes une poterie ,dis-toi * c’est une poterie que j’aime * , ainsi quand elle sera brisé , tu ne te tracasseras pas . Si tu embrasses ton enfant ou ta femme dis-toi * c’est un être humain que j’embrasse* ; ainsi quand cet être sera mort, tu n’auras pas l’âme troublée » Epictète.
L’un des principaux apports de la philosophie stoïciennes et le fait de savoir user des représentations ainsi comme le dis Epictète il faut savoir nommer les choses par leurs noms et de les représenter sous leurs vrais natures. Il faut savoir exister sans crainte et sans tristesse , la première réaction face a cette hypothèse sera « Si j’ai bien compris on nous demande de se transformer en une sorte de pierre qui est a la fois fataliste , dépourvut de sentiment tout en coupant les liens avec la société ». L’homme heureux et celui qui ne désire rien qui ne craint rien grâce a la raison et c’est ce point là qui le différencie des autres êtres vivants, un arbre vie sans crainte ni désire mais ce n’est pas grâce à la raison mais plutôt par instinct, cependant on ne peut traiter un arbre ‘d’heureux’ vue que l’arbre n’a pas la faculté de comprendre ce que c’est que le bonheur.
Le monde et les événements sont parfaitement organisés par une loi divine qui dispose chaque chose et chaque être a sa place et il ne servira a rien de se battre contre un destin sellé, si par malheur tu es atteint par une maladie incurable il ne faudra pas s’apitoyer sur ton sort , il faudra que tu acceptes les faits et que tu y vives avec.
« Si ton destin est de guérir de cette maladie, tu guériras que tu aies appelé ou non le médecin ; de même, si ton destin est de n'en pas guérir, tu ne guériras pas que tu aies appelé ou non le médecin ; or ton destin est l'un ou l'autre ; il ne convient donc pas d'appeler le médecin. » Cicéron.
Si tu nais pauvre, il faudra accepter ce fait au lieu de te lamenter et de maudire tes parents, accepter le destin ne veux pas pour autant dire ne plus réagir , tu essaieras de sortir de la misère mais si tu n’y arrive pas tu devras t’y faire sans créer des troubles et des maux a ton âme.
La plus grande source de mal pour l’être humain et le mauvais usage des représentations, en effet ce qui trouble l’homme ne sont pas les événements, mais l’idée que se fait l’homme de ces événements. Prenant par exemple la mort. La mort n’est pas une chose effrayante, mais l’idée quand a de la mort voila ce qui est effrayant !
« Accoutume-toi sur ce point à penser que pour nous la mort n'est rien, puisque tout bien et tout mal résident dans la sensation, et que la mort est privation de nos sensations. Dès lors la juste prise de conscience que la mort ne nous est rien autorise à jouir du caractère mortel de la vie: non pas en lui conférant une durée infinie, mais en l'amputant du désir d'immortalité » Epicure.
Ainsi la vie heureuse est celle qui a pour base un jugement droit et sûre, une vie dépourvue de malaise et de maux, la seul façon de l’atteindre et de se détacher du monde matériel entre autre le corps et se concentrer sur ce qui fait de l’homme un homme, l’esprit.
Volnous
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- [0] Tout ça pour dire quoi ? par Champion
Le score de cet utilisateur est négatif ce qui veut dire que ses messages sont globalement jugés problématiques par les autres utilisateurs.
Concrètement tu cites les stoiciens les uns après les autres, et une citation d'Epicure pour appuyer le tout.
Epictete servait a un moment comme esclave chez Epaphrodite, un maitre plutot cruel. Un jour, en rage, il lui a fait tordre la jambe. Epictete en bon philosophe lui dit : "si tu continues elle va se casser". La jambe en effet finit par se casser et Epictete, parfaitement maitre de lui-meme : "je t'avais bien dit qu'elle allait se casser".
Bref, le genre de contrariete contre lesquelles le philosophe ne peut rien sinon rester maitre de lui meme. C'est plus ou moins ca la philosophie que tu preconises : "Désire que les choses arrivent comme elles arrivent".
C'est du stoicisme, pur et dur. Cela mene a l'ataraxie, j'en suis convaincu, au bonheur, j'en suis beaucoup moins sur.
Content au moins de voir que quelqu'un a compris Epicure. Il n'est pas un debauche qui s'adonnait au festins, beuveries, orgies etc...
Je pense que tu devrais sortir un petit peu des sagesses antiques et te pencher pourquoi pas sur les philosophies chretiennes et musulmanes, les lumieres et les modernes. Les philosophies orientales m'ont pour ma part apporte beaucoup, je ne peux que te les recommander. Un theme dominant que je te conseilles d'etudier etant le bonheur dans la vertu. Et n'oublie pas qu'Epictete prone aussi le soucis de ses semblables !
Et je te recommandes Spinoza, qui reste mon prefere.
J'ai pas tellement le temps de developper, mais j'essaierai de repasser ;-).
Epictete servait a un moment comme esclave chez Epaphrodite, un maitre plutot cruel. Un jour, en rage, il lui a fait tordre la jambe. Epictete en bon philosophe lui dit : "si tu continues elle va se casser". La jambe en effet finit par se casser et Epictete, parfaitement maitre de lui-meme : "je t'avais bien dit qu'elle allait se casser".
Bref, le genre de contrariete contre lesquelles le philosophe ne peut rien sinon rester maitre de lui meme. C'est plus ou moins ca la philosophie que tu preconises : "Désire que les choses arrivent comme elles arrivent".
C'est du stoicisme, pur et dur. Cela mene a l'ataraxie, j'en suis convaincu, au bonheur, j'en suis beaucoup moins sur.
Content au moins de voir que quelqu'un a compris Epicure. Il n'est pas un debauche qui s'adonnait au festins, beuveries, orgies etc...
Je pense que tu devrais sortir un petit peu des sagesses antiques et te pencher pourquoi pas sur les philosophies chretiennes et musulmanes, les lumieres et les modernes. Les philosophies orientales m'ont pour ma part apporte beaucoup, je ne peux que te les recommander. Un theme dominant que je te conseilles d'etudier etant le bonheur dans la vertu. Et n'oublie pas qu'Epictete prone aussi le soucis de ses semblables !
Et je te recommandes Spinoza, qui reste mon prefere.
J'ai pas tellement le temps de developper, mais j'essaierai de repasser ;-).
*Certes cela mène à l'ataraxie , mais je pense que l'ataraxie est le moyen le plus sure pour atteindre le bonheur ^^.
*Je me penche sur les sagesses antiques car je pense que c'est la seule époque ou les gens ont philosophé à part cella ne reste que de la théologie ou de la pensée qui n'est qu'une ré-interprétation de le philosophie antique.
*Pour Spinoza j'ai déjà lu "éthique" un vrai délice ^^
*Je me penche sur les sagesses antiques car je pense que c'est la seule époque ou les gens ont philosophé à part cella ne reste que de la théologie ou de la pensée qui n'est qu'une ré-interprétation de le philosophie antique.
*Pour Spinoza j'ai déjà lu "éthique" un vrai délice ^^
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Moi j'aurais tendance a distinguer ataraxie et bonheur.
Ataraxie, c'est la tranquilité de l'ame, en un sens c'est se debarrasser des apprehensions, des insecurites, a mon sens elle consiste principalement a vivre dans le present, les principaux maux de l'ame resident dans l'apprehension du futur, ou le regret du passé. De meme, a rester maitre de soi face au contrarietes, puisqu'apres tout l'on y peut rien. Bref, etre en paix avec soi-meme comme on dit.
C'est un prerequis indispensable au bonheur, mais ma definition du bonheur serait slightly different.
D'une part parce que le bonheur est pour moi en partie le fait d'aimer la vie, prendre plaisir a se lever le matin, se coucher avec delice le soir, se rejouir de ce dont on peut se rejouir. Et jouir des plaisirs qui ne font de mal a personne... (Cf Spinoza dans ce cas ;-))
D'autre part il reside dans l'amour, j'entend par la quelque chose d'inconditionnel, s'affranchir de la haine et de la colere, faire le bien autant que faire se peut. Cela est le resultat d'une discipline mentale de tout les instants : pratique religieuse, adherence a une ecole de pensee ou tout simplement tes valeurs personnelles. Personnellement l'Aikido m'a beaucoup appris, m'a rendu plus humble, plu tolerant, plus compatissant. Dans ce sens je le vois comme ma "religion". If de Rudyard Kipling s'avere etre un tres bon "code moral" (au sens le moins dogmatique du terme), sa relecture m'aide aussi dans les instants de doutes.
Bref, dans mon idee du bonheur, l'ataraxie est condition sine qua non au bonheur, mais je ne confond pas les deux.
Ataraxie, c'est la tranquilité de l'ame, en un sens c'est se debarrasser des apprehensions, des insecurites, a mon sens elle consiste principalement a vivre dans le present, les principaux maux de l'ame resident dans l'apprehension du futur, ou le regret du passé. De meme, a rester maitre de soi face au contrarietes, puisqu'apres tout l'on y peut rien. Bref, etre en paix avec soi-meme comme on dit.
C'est un prerequis indispensable au bonheur, mais ma definition du bonheur serait slightly different.
D'une part parce que le bonheur est pour moi en partie le fait d'aimer la vie, prendre plaisir a se lever le matin, se coucher avec delice le soir, se rejouir de ce dont on peut se rejouir. Et jouir des plaisirs qui ne font de mal a personne... (Cf Spinoza dans ce cas ;-))
D'autre part il reside dans l'amour, j'entend par la quelque chose d'inconditionnel, s'affranchir de la haine et de la colere, faire le bien autant que faire se peut. Cela est le resultat d'une discipline mentale de tout les instants : pratique religieuse, adherence a une ecole de pensee ou tout simplement tes valeurs personnelles. Personnellement l'Aikido m'a beaucoup appris, m'a rendu plus humble, plu tolerant, plus compatissant. Dans ce sens je le vois comme ma "religion". If de Rudyard Kipling s'avere etre un tres bon "code moral" (au sens le moins dogmatique du terme), sa relecture m'aide aussi dans les instants de doutes.
Bref, dans mon idee du bonheur, l'ataraxie est condition sine qua non au bonheur, mais je ne confond pas les deux.
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- [+2] Absolument par marie
oui, à chaque instant penser à relativiser, être de bonne humeur, garder confiance et sérénité, pratiquer l'humilité et l'acte gratuit ;Zoobibi a écrit : D'une part parce que le bonheur est pour moi en partie le fait d'aimer la vie (...)
D'autre part il reside dans l'amour (...)
Cela est le resultat d'une discipline mentale de tout les instants (...)
...plus humble, plus tolerant, plus compatissant
En d'autre terme c'est devenir sage , chose qui n'est pas facile pour tout le monde ^^
le bonheur est une volonté, presque une décision...
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- [0] par Vidar
- [0] 100% d'accord par Llyandre
Je ne peux qu'abonder dans ton sens Marie.marie a écrit :le bonheur est une volonté, presque une décision...
le-droit-au-bonheur-vt16497.html
Et je rajouterais qu'il faut se faire violence régulièrement pour l'atteindre et le garder.
Je pense pas que ca soit aussi facile que tu le dis et pas possible pour n'importe qui ( Je parle des personnes qui ont une personnalité assez faible, qui s'auto-juge qui essaye de se conformer par n'importe quelle moyen à une société bref comme le dis Fk les personnes qui prefèrent coexister au lieu d'exister....)marie a écrit :le bonheur est une volonté, presque une décision...
L'esprit de l'homme est très complexe , l'homme et aussi un être sociable et la vie dans une société c'est un échange réciproque , donc que l'homme fasse attention à ce que les autres pensent de lui cela est tout à fait normal , Or si je prête attention à ce que les autres pensent je ne pourrais jamais agir en toute liberté , je ne pourrais jamais me conformer à mon destin , je ne pourrais jamais aimer mon prochain....
De plus comment un homme en quête de bonheur peut-il l'atteindre s'il a un cancer et qu'il n'a personne pour le soutenir , qui n'a pas assez d'argent pour la chimie....même s'il prend une décision je suis presque sur que dès qu'il ressentira une douleur il maudira la vie et ce bas monde ....
Bref comme je l'ai dis plus haut il est très très très difficile de se forger une personnalité et un esprit qui arrivent à encaisser tout les malheurs qu'un homme peux rencontrer dans sa vie sans fléchir.
Très bon article j'ai bien aimé ^^Llyandre a écrit : le-droit-au-bonheur-vt16497.html
Et je rajouterais qu'il faut se faire violence régulièrement pour l'atteindre et le garder.
Volnous
bah, tu verras, l'homme est plus costaud que tu crois, et il repousse toujours ses limites ..Volnous a écrit : Bref comme je l'ai dis plus haut il est très très très difficile de se forger une personnalité et un esprit qui arrivent à encaisser tout les malheurs qu'un homme peux rencontrer dans sa vie sans fléchir.
(et la femme encore plus...lol)
de toutes façons tu n'as pas 36 choix, quand tu es "au fond", soit tu donnes un coup de pied et tu remontes, soit tu te noies...
alors, fais-toi confiance, l'instinct de survie ça existe ;
expérimente tes limites sur de petits enjeux, et tu deviendras de plus en plus sûr de toi et fort ; il n'y a que l'action et la prise de risques qui te feront grandir ;
(quand je dis risque, je me comprends, hein... dompter ton ego surtout, ta peur, ton égoïsme, oser affronter l'inconnu, etc... )
ensuite tu pourras dire que tu connais ta personnalité, et tu feras avec ;
si t'es pas un héros, si tu es fragile, si tu es anxieux, si tu es douillet, (c'est toi David ? oui, c'est lourd.. quoique il est pas léger le gars.. lol ), tu le sauras et organiseras ta vie en fonction afin que ça soit confortable ;
sauf si tu es fada, et que tu recherches toujours plus à te dépasser.. à te mettre en position de risque.. pour te prouver quoi ?
il y en a qui ne se sentent vivre qu'avec un petit frisson permanent... chiants, torturés, invivables pour les autres !