Le bonheur
Posté : 20.10.09
Premièrement j’essaierai de définir la notion du bonheur même s’il n’y a pas une définition propre, et que chaque personne a une vision à part de ce qu’est le bonheur .Il faut distinguer le bonheur du plaisir et de la joie, le plaisir et la joie sont éphémères et non stables ils peuvent aboutir de la satisfaction d’un besoin physique intellectuel ou sexuel.
Cette sensation de satisfaction à longtemps été la seule vraie quête de l’homme et pour l’atteindre il suffisait de rendre ces nombreux petits instants de plaisir en plaisir durable et cela on les reliant par exemple « manger du chocolat/rire/réussir me fait plaisir , donc j’essaierais de revivre ces instants d’une façon continue afin de créer une espèce de suite de moment joyeux dont la cadence entre deux moments et presque nul ,j’arriverai donc a un état stationnaire de satisfaction qui n’est autre que le bonheur ». Cette vision est certes logique mais trop simpliste, l’homme est par nature un être cupide, sentimental mais surtout l’homme est facilement rebutable , et donc il y aura certainement un jour ou même s’il assouvit son plaisir il ne ressentira pas cette joie et cette satisfaction les exemples sont par milliers , nombreux sont les rois qui régnaient sur des pays vaste , qui avaient amasser des trésors et des richesses incomptables , qui pouvaient tuer , emprisonnaient , s’appropriaient n’importe qu’elle femme avec un simple mouvement…. Et malgré cela ils n’ont jamais atteint cet état tant rechercher. Pourquoi ? tout simplement parce que le bonheur n’est pas ( comme le crois Epicure) le plaisir en repos de l'âme (sérénité) qui naît spontanément de la satisfaction des besoins naturels et nécessaires, dont les deux plus importants sont, outre la sécurité et la santé, la sagesse et l'amitié.
Le bonheur aboutit par l’atteinte de l’ataraxie, l’absence total de trouble et passions, c’est une tranquillité de l’âme, une paix intérieure, voilà ce qu’est le bonheur.
Pour atteindre cette ataraxie il faut prendre une certaine distance entre toi et le monde, ensuite il faut s’accaparer d’une lucidité et accepté ce qui est appelé le destin.
« … Vous voyez a quelle misérable et pernicieux esclavage sera réduit l’homme que posséderont alternativement les plaisirs et les douleurs maîtres les plus capricieux, les plus absolus, qu’il u ait au monde. Il faut donc prendre son essor vers la liberté ; celle-ci , rien autre chose ne la donne , que l’indifférence pour la fortune. Alors naîtra cet inestimable bien, le calme d’un esprit placé dans un asile sûr, et sa haute élévation … » Sénèque.
Il y a des choses qui dépendent de nous tels que le désir ,le refus , la croyance , l’ambition … ce qui ne dépende pas de nous et la santé , la mort , l’opinion des autres …
Ce qui dépend de nous est , par sa nature même , soumis a noter liberté alors que ce qui ne dépend pas de nous et sans force propre et donc une volonté étrangère peut nous en priver.
Si par malheur tu crois que ce qui dépend de toi dépend d’un autre tu te sentiras entravé dans ton action , tu auras l’âme inquiète et tu t’en prendra a dieu et aux hommes. Tandis que si tu crois que seul dépend de toi ce qui dépend de toi , que dépend d’autrui ce qui réellement dépend d’autrui tu ne ressentiras jamais aucun mal. Il faut donc cesser de refuser ce qui ne dépend pas de nous. Quant aux désirs il faut y renoncer car si tu désires l’une des choses qui ne dépend pas de toi tu ne seras pas heureux, c’est inévitable.
« …Si tu aimes une poterie ,dis-toi * c’est une poterie que j’aime * , ainsi quand elle sera brisé , tu ne te tracasseras pas . Si tu embrasses ton enfant ou ta femme dis-toi * c’est un être humain que j’embrasse* ; ainsi quand cet être sera mort, tu n’auras pas l’âme troublée » Epictète.
L’un des principaux apports de la philosophie stoïciennes et le fait de savoir user des représentations ainsi comme le dis Epictète il faut savoir nommer les choses par leurs noms et de les représenter sous leurs vrais natures. Il faut savoir exister sans crainte et sans tristesse , la première réaction face a cette hypothèse sera « Si j’ai bien compris on nous demande de se transformer en une sorte de pierre qui est a la fois fataliste , dépourvut de sentiment tout en coupant les liens avec la société ». L’homme heureux et celui qui ne désire rien qui ne craint rien grâce a la raison et c’est ce point là qui le différencie des autres êtres vivants, un arbre vie sans crainte ni désire mais ce n’est pas grâce à la raison mais plutôt par instinct, cependant on ne peut traiter un arbre ‘d’heureux’ vue que l’arbre n’a pas la faculté de comprendre ce que c’est que le bonheur.
Le monde et les événements sont parfaitement organisés par une loi divine qui dispose chaque chose et chaque être a sa place et il ne servira a rien de se battre contre un destin sellé, si par malheur tu es atteint par une maladie incurable il ne faudra pas s’apitoyer sur ton sort , il faudra que tu acceptes les faits et que tu y vives avec.
« Si ton destin est de guérir de cette maladie, tu guériras que tu aies appelé ou non le médecin ; de même, si ton destin est de n'en pas guérir, tu ne guériras pas que tu aies appelé ou non le médecin ; or ton destin est l'un ou l'autre ; il ne convient donc pas d'appeler le médecin. » Cicéron.
Si tu nais pauvre, il faudra accepter ce fait au lieu de te lamenter et de maudire tes parents, accepter le destin ne veux pas pour autant dire ne plus réagir , tu essaieras de sortir de la misère mais si tu n’y arrive pas tu devras t’y faire sans créer des troubles et des maux a ton âme.
La plus grande source de mal pour l’être humain et le mauvais usage des représentations, en effet ce qui trouble l’homme ne sont pas les événements, mais l’idée que se fait l’homme de ces événements. Prenant par exemple la mort. La mort n’est pas une chose effrayante, mais l’idée quand a de la mort voila ce qui est effrayant !
« Accoutume-toi sur ce point à penser que pour nous la mort n'est rien, puisque tout bien et tout mal résident dans la sensation, et que la mort est privation de nos sensations. Dès lors la juste prise de conscience que la mort ne nous est rien autorise à jouir du caractère mortel de la vie: non pas en lui conférant une durée infinie, mais en l'amputant du désir d'immortalité » Epicure.
Ainsi la vie heureuse est celle qui a pour base un jugement droit et sûre, une vie dépourvue de malaise et de maux, la seul façon de l’atteindre et de se détacher du monde matériel entre autre le corps et se concentrer sur ce qui fait de l’homme un homme, l’esprit.
Volnous
Cette sensation de satisfaction à longtemps été la seule vraie quête de l’homme et pour l’atteindre il suffisait de rendre ces nombreux petits instants de plaisir en plaisir durable et cela on les reliant par exemple « manger du chocolat/rire/réussir me fait plaisir , donc j’essaierais de revivre ces instants d’une façon continue afin de créer une espèce de suite de moment joyeux dont la cadence entre deux moments et presque nul ,j’arriverai donc a un état stationnaire de satisfaction qui n’est autre que le bonheur ». Cette vision est certes logique mais trop simpliste, l’homme est par nature un être cupide, sentimental mais surtout l’homme est facilement rebutable , et donc il y aura certainement un jour ou même s’il assouvit son plaisir il ne ressentira pas cette joie et cette satisfaction les exemples sont par milliers , nombreux sont les rois qui régnaient sur des pays vaste , qui avaient amasser des trésors et des richesses incomptables , qui pouvaient tuer , emprisonnaient , s’appropriaient n’importe qu’elle femme avec un simple mouvement…. Et malgré cela ils n’ont jamais atteint cet état tant rechercher. Pourquoi ? tout simplement parce que le bonheur n’est pas ( comme le crois Epicure) le plaisir en repos de l'âme (sérénité) qui naît spontanément de la satisfaction des besoins naturels et nécessaires, dont les deux plus importants sont, outre la sécurité et la santé, la sagesse et l'amitié.
Le bonheur aboutit par l’atteinte de l’ataraxie, l’absence total de trouble et passions, c’est une tranquillité de l’âme, une paix intérieure, voilà ce qu’est le bonheur.
Pour atteindre cette ataraxie il faut prendre une certaine distance entre toi et le monde, ensuite il faut s’accaparer d’une lucidité et accepté ce qui est appelé le destin.
« … Vous voyez a quelle misérable et pernicieux esclavage sera réduit l’homme que posséderont alternativement les plaisirs et les douleurs maîtres les plus capricieux, les plus absolus, qu’il u ait au monde. Il faut donc prendre son essor vers la liberté ; celle-ci , rien autre chose ne la donne , que l’indifférence pour la fortune. Alors naîtra cet inestimable bien, le calme d’un esprit placé dans un asile sûr, et sa haute élévation … » Sénèque.
Il y a des choses qui dépendent de nous tels que le désir ,le refus , la croyance , l’ambition … ce qui ne dépende pas de nous et la santé , la mort , l’opinion des autres …
Ce qui dépend de nous est , par sa nature même , soumis a noter liberté alors que ce qui ne dépend pas de nous et sans force propre et donc une volonté étrangère peut nous en priver.
Si par malheur tu crois que ce qui dépend de toi dépend d’un autre tu te sentiras entravé dans ton action , tu auras l’âme inquiète et tu t’en prendra a dieu et aux hommes. Tandis que si tu crois que seul dépend de toi ce qui dépend de toi , que dépend d’autrui ce qui réellement dépend d’autrui tu ne ressentiras jamais aucun mal. Il faut donc cesser de refuser ce qui ne dépend pas de nous. Quant aux désirs il faut y renoncer car si tu désires l’une des choses qui ne dépend pas de toi tu ne seras pas heureux, c’est inévitable.
« …Si tu aimes une poterie ,dis-toi * c’est une poterie que j’aime * , ainsi quand elle sera brisé , tu ne te tracasseras pas . Si tu embrasses ton enfant ou ta femme dis-toi * c’est un être humain que j’embrasse* ; ainsi quand cet être sera mort, tu n’auras pas l’âme troublée » Epictète.
L’un des principaux apports de la philosophie stoïciennes et le fait de savoir user des représentations ainsi comme le dis Epictète il faut savoir nommer les choses par leurs noms et de les représenter sous leurs vrais natures. Il faut savoir exister sans crainte et sans tristesse , la première réaction face a cette hypothèse sera « Si j’ai bien compris on nous demande de se transformer en une sorte de pierre qui est a la fois fataliste , dépourvut de sentiment tout en coupant les liens avec la société ». L’homme heureux et celui qui ne désire rien qui ne craint rien grâce a la raison et c’est ce point là qui le différencie des autres êtres vivants, un arbre vie sans crainte ni désire mais ce n’est pas grâce à la raison mais plutôt par instinct, cependant on ne peut traiter un arbre ‘d’heureux’ vue que l’arbre n’a pas la faculté de comprendre ce que c’est que le bonheur.
Le monde et les événements sont parfaitement organisés par une loi divine qui dispose chaque chose et chaque être a sa place et il ne servira a rien de se battre contre un destin sellé, si par malheur tu es atteint par une maladie incurable il ne faudra pas s’apitoyer sur ton sort , il faudra que tu acceptes les faits et que tu y vives avec.
« Si ton destin est de guérir de cette maladie, tu guériras que tu aies appelé ou non le médecin ; de même, si ton destin est de n'en pas guérir, tu ne guériras pas que tu aies appelé ou non le médecin ; or ton destin est l'un ou l'autre ; il ne convient donc pas d'appeler le médecin. » Cicéron.
Si tu nais pauvre, il faudra accepter ce fait au lieu de te lamenter et de maudire tes parents, accepter le destin ne veux pas pour autant dire ne plus réagir , tu essaieras de sortir de la misère mais si tu n’y arrive pas tu devras t’y faire sans créer des troubles et des maux a ton âme.
La plus grande source de mal pour l’être humain et le mauvais usage des représentations, en effet ce qui trouble l’homme ne sont pas les événements, mais l’idée que se fait l’homme de ces événements. Prenant par exemple la mort. La mort n’est pas une chose effrayante, mais l’idée quand a de la mort voila ce qui est effrayant !
« Accoutume-toi sur ce point à penser que pour nous la mort n'est rien, puisque tout bien et tout mal résident dans la sensation, et que la mort est privation de nos sensations. Dès lors la juste prise de conscience que la mort ne nous est rien autorise à jouir du caractère mortel de la vie: non pas en lui conférant une durée infinie, mais en l'amputant du désir d'immortalité » Epicure.
Ainsi la vie heureuse est celle qui a pour base un jugement droit et sûre, une vie dépourvue de malaise et de maux, la seul façon de l’atteindre et de se détacher du monde matériel entre autre le corps et se concentrer sur ce qui fait de l’homme un homme, l’esprit.
Volnous