FTS

Salut les gens,

Des mois que je suis ce forum, bien avant mon aventure de 4 mois avec celle qui allait me quitter en me disant du jour au lendemain qu'elle ne m'aimait plus et ne me désirait plus.
(J'ai 28 et elle 19)

Une LTR? Pas vraiment. Elle avait prévu de quitter le pays pour aller dans un autre et y vivre selon ses envies, loin des remontrances paternelles (elle a deux nationalités).

Alors voici comment s'est faite la rupture.

Dimanche, on se voit, on sort, on fait l'amour. À un moment, elle se lève et s'allume un joint, puis me rejoins dans le lit. Plus tard, elle me dira que c'est pour se donner du courage (WTF!)

Le lendemain, silence de sa part. Je sens que quelque chose ne va pas. Le soir, coup de fil : je ne t'aime plus, je ne te désire plus. Je suis désolé. Tu restes le meilleur coup de ma vie.

Choc de ma part, j'accepte le deal et je reste calme, jusqu'à ce qu'elle voit des commentaires de mes amies sur FB. Elle pète un plomb, je ne dis rien à ses messages et cesse de lui parler pendant 3 jours. Elle revient en s'excusant et me demandant de lui parler.

Et là, je pète un plomb... doucement, mais sûrement.

On se calme, et s'ensuit une nouvelle période de 3 jours sans communication. Puis message pour lui dire que je ne souhaite plus lui parler, que je veux me protéger et qu'elle m'oublie.
Elle revient et me demande si c'est vraiment ce que je veux... puis à nouveau discussion houleuse.
Je lui fait un rap pour lui expliquer comment son attitude me parait grotesque, pourquoi son but de changer de pays pour vivre "libre" me parait absurde... Elle est en colère.

Et là, comme un con, je lui envoie un message d'excuse.

Elle devient froide et je lui demande à un moment : je sens que te parler ne semble pas t'aider.
Elle répond : Ça ne me dérange pas (que je comprends : je m'en fous).
Moi : hahahah

Puis j'efface tout d'elle, la supprime de FB, et tire ma révérence.

Depuis, silence total, je ne lui écris plus mais je culpabilise de mon rap qui m'a fait perdre mon sang froid. Mon silence d'avant était plus fort et maintenant je crois que toute culpabilité qu'elle avait s'est évanouie.

Je sais que la meilleure attitude maintenant est de simplement tourner la page et d'oublier ce mauvais moment. Mais j'ignore pourquoi, je culpabilise. Je sais que je ne suis pas en abondance, mais je sais que ce n'est qu'une question de sorties (beaucoup de travail et peu d'occasions de sortir).

Je me demande aussi : va-t-elle regretter son choix? Essaiera-t-elle de me recontacter?
Je passe les détails de ses raisons, tellement ses excuses s'entremêlent et se contredisent.

J'ai surtout l'impression que j'ai grillé toutes mes cartouches et qu'elle a le pouvoir. Mais en même temps, je m'en fous parce que je lui ai dit ce que je pensais.
Elle m'avait rappelé la promesse que je lui ai faite de rester ami avec elle après la séparation (prévue pour dans 20 jours), mais avec sa rupture précipitée, elle ne me laisse pas tenir cette promesse, d'autant plus que je trouve complètement immature sa rupture par téléphone, et son manque de désir de me rencontrer pour me dire tout ça en face.

Alors que faire maintenant que j'ai soufflé le chaud et le froid.
C'était absolument exceptionnel au lit, elle semblait réellement dingue de moi et du jour au lendemain : pouf! Plus rien (Selon ses dires). Je me demande si c'est pas aussi lié à son âge.

Je vous remercie d'avance et j'espère avoir posté au bon endroit.

Certains refusent totalement le contact après une rupture et c'est souvent ceux qui se sentent coupables d'avoir fait souffrir l'autre. Il faut savoir lâcher prise et arrêter de revenir surcette histoire, passe a autre chose. On ne fait pas revivre une histoire que quelqu'un a écrasé d'un coup de talon sans aucun remord.

Concrètement, c'est ce que je m'efforce à faire. Mais qu'en est-il de cette culpabilité? Est-elle justifiée ou ai-je réagi simplement comme le commun des mortels et je ne devrais pas y porter plus d'attention?

Je m'étonne moi-même de me retrouver dans une situation psychologique où je me sens coupable de quelque chose dont je ne suis pas responsable (one-itis? Je n'en suis pas sûr).

En tout cas, je parcours le reste du forum pour trouver un moyen de m'extirper de cet état-d'âme.

Si d'autres personnes pouvaient aussi raconter une séparation qui a merdé à un niveau expert niveau +10, même sur le ton de l'humour, je pense que ça serait intéressant de voir comment ils s'en sont sortis.

Merci MaryMorgane!

Je pense que l'Histoire a vu des ruptures plus houleuses que celles-ci. ce n'est pas forcément joli, joli quand l'un ou l'autre souffre de la séparation.

Le principal est d'être capable de tourner la page.

Autre chose, ne t'étonne pas de ne pas toujours trouver beaucoup de maturité chez une fille de 19 ans.

Quand tu dis que tu lui as fait un rap... Rassure-moi, c'est une expression ou tu as vraiment rappé?

Salut Blusher!

J'aimerais bien que ce soit une blague, mais c'est la vérité. Disons que pendant la relation je lui écrivais quelques chansons, plus ou moins amusantes, parce qu'elle a la passion du chant et nous partagions cela.

Seulement voilà, ce dernier rap, acéré et sévère, remettait à sa place certaines de ses idées d'évasion basées sur un fantasme de vie qu'elle souhaite mener mais qu'il semble peu probable qu'elle y arrive (pas de travail, pas d'argent, pas de diplômes...).

Sans vouloir casser du sucre sur son dos, elle se lance dans une aventure complètement saugrenue dans laquelle elle se sent investie d'une mission de reconquête de sa liberté (SIC) et de montrer aux autres la personne qu'elle est devenue. Deux choses totalement en opposition sur le plan technique puisque d'un côté elle me dit qu'elle veut leur montrer comment elle est devenue forte et mature (SIC encore) et de l'autre elle veut s'éclater, sortir en boîte, danser toute la nuit, toutes les nuits aussi, ne plus subir la pression paternelle, boire, fumer quand ça lui chante, des cigs et du shit, et toutes sortes de drogues à inhabler, etc... etc... et je vous laisse deviner la suite.

Franchement, plus je lis ce forum, plus je me rends compte que je perdais mon temps à essayer de comprendre une fille qui est totalement perdue (ou essaie de le faire croire) et que ce n'est pas à moi d'essayer de lui indiquer la voie de la vertu. Ce genre de personnalité t'entraine inéluctablement dans une spirale dépressive qui t'oblige à faire des concessions sur tes valeurs le temps de comprendre ce qu'elle veut.

Ça ne t'oblige évidemment pas à adopter ses valeurs à elle, mais le seul fait de mettre les tiennes en sourdine pour "écouter" l'autre, c'est se perdre et finalement ton égo et ta fierté en prennent un coup.

Mais tu as raison, 19 ans et maturité ne sont pas toujours compatibles.

Toujours est-il que cette relation n'est pas la pire qui se soit finie pour moi et si je vous racontais la précédente avec une LSE extravertie perverse narcissique, vous m'offririez une corde pour me pendre et la potence qui vient avec.

Sujet intéressant ici : temoignage-d-une-lse-manipulatrice-vt23 ... ipulatrice
Et Là : lse-extraverties-101-vt18903.html

Sur ce coup là, oui, j'avais été un imbécile profond, mais on ne m'y reprendra plus. Enfin, cela fait presque 6 mois depuis l'avant-dernière rupture et j'en sors à peine. Cette dernière rupture est d'ailleurs venue comme un retardateur à ma rémission... mais dans le fond, aujourd'hui, en regardant tout ce que j'ai fait pour ces filles, j'en suis fier. J'en ressors blanc malgré certaines choses que j'aurais voulu éviter (ce sentiment de culpabilité de m'être laissé glissé plutôt que de lâcher prise).

Mais on en apprend chaque jour...

Notons tout de même que cette fille (pas très loin je pense de l'attention whore) a l'air d'être un foutu nid a emmerdes, dans le genre filles à problèmes on fait pas tellement mieux comme modèle.

Bref, bon débarras quoi, la culpabilité que tu ressens c'est sans doute parce que tu as l'air de vouloir toutes les sauver, mais sérieux t'es pas assistante sociale même si t'as l'air abonné aux cassos.

Après voilà il y a aussi du fait que tu n'es pas comme elle, toi tu as l'air plutôt sain dans ta tête, tu lui en as mis dans la gueule et tu te sens coupable, bien que ce fut légitime, c'est ce qui fait toute la différence entre une personne normale et un sociopathe, le sociopathe tue pour son propre plaisir et n'en ressent aucune culpabilité, une personne normale qui tue en état de légitime défense même si elle devait le faire se sentira coupable toute sa vie.

Ne te laisse pas avoir par son petit chantage affectif tu devais couper les ponts de toutes façons et tu ne lui dois rien, elle aurait continué a te saper le moral, entoure toi de gens positifs, mets des bonnes vibes dans ta vie, quant aux gens négatifs comme elle tu les mets au rencard on a déjà bien assez d'emmerdes dans une vie sans en plus devoir se coltiner ce genre de personnes.

J'ai bien aimé :

Tisi a écrit :c'est sans doute parce que tu as l'air de vouloir toutes les sauver, mais sérieux t'es pas assistante sociale même si t'as l'air abonné aux cassos

Ce qui n'est peut-être pas faux, mais qui est une chose qui n'arrive qu'après quelques temps, lorsque la fille, bien à l'aise, comment à m'envahir avec ses problèmes. Et quand je parle de m'envahir, je parle surtout de se défouler sur moi quand elle a quelque chose qui ne va pas dans sa vie.

J'autorise personnellement qu'elle le fasse parce que j'arrive à garder le silence et à presque m'en foutre vu que je ne le prends pas personnel.
Seulement, à un moment donné, je deviens le mur contre lequel elles tapent et l'objet de leur colère car je n'essaie jamais d'aller dans leur sens (c'est connu, dans la colère, on n'est pas objectif).

Maintenant, pour ce qui est du titre "attention whore", je ne sais pas si elle entre dans cette catégorie, mais il faut dire qu'elle exprime beaucoup son identité par le sexe (oui, elle adore ça et le pratique très bien). Elle est même hyper-sexualisée. Elle adore le regard des mecs sur elle, et le recherche tout le temps. Ce qui ne l'empêchait pas d'être jalouse quand une fille me regardait et de me le faire remarquer, alors que je suis du genre : jaloux? non, si un mec te veut et que tu succombes à ses avances, voici la porte, au-revoir et bon vent.

Je me demande si cette attitude n'est pas négative à ses yeux. En même temps, je ne peux pas me forcer à être jaloux. Par contre, il m'est arrivé d'être blessé par un jeu de séduction externe ou d'une tromperie.

Elle a aussi un passé troublé fait de soirées de folies et coucheries en tout genre (une des raisons de sa rupture : "j'ai peur de moi, j'ai peur de te décevoir un jour").
Elle est également très ouverte autours de gars, n'ayant quasiment aucune amie.
Enfin, elle savait très bien me complimenter... ("tu es le meilleur"... même si je le sais déjà ;)).

Dans tous les cas, il est difficile de cerner la fille qui est bien dans sa peau et celle qui a de sérieuses insécurités (ce que je ne crois pour elle, même si elle était mignone). Je pense que dans le second cas, on peut trouver un semblant de réponse dans le nombre de photos d'elle en bikini, paréo etc... qu'elle postait sur son FB et les commentaires et "like" de ses groupies/fans. Personnellement, je pense que si tu te trouves jolie, une ou deux photos en bikini passeraient si elles sont postée pour exprimer le plaisir que tu avais sur le moment dans une situation donnée. Non pas 30 ou 50 qui ne font rien découvrir de plus qu'un étalage de peau avec des poses bien étudiées, alors qu'elle n'est ni mannequin, ni prévue pour faire la page maillot des magazines.

Enfin. Comment reconnaître l'attention whore? (oui, je le lis ce forum).
les-meufs-a-probleme-attention-whores-vt2063.html

Tu te poses des questions sur ta culpabilité.

Nous ce qu'on peut voir dans tout ça c'est que tu n'assumes pas les reproches que tu lui as fait:

Bartholome a écrit : Et là, comme un con, je lui envoie un message d'excuse.

Elle devient froide et je lui demande à un moment : je sens que te parler ne semble pas t'aider.
Elle répond : Ça ne me dérange pas (que je comprends : je m'en fous).
Moi : hahahah

Puis j'efface tout d'elle, la supprime de FB, et tire ma révérence.

Depuis, silence total, je ne lui écris plus mais je culpabilise de mon rap qui m'a fait perdre mon sang froid. Mon silence d'avant était plus fort et maintenant je crois que toute culpabilité qu'elle avait s'est évanouie.

Le pire c'est qu'en t'excusant tu lui as donné raison sur toute la ligne. Objectivement ce n'est pas forcément vrai mais on a vraiment l'impression qu'elle l'a ressenti comme ça.

En fait, en plus de la culpabilité tu es vexé. Parce que tu t'es excusé et que tes excuses ont été accueillies de façon glaciale. ça arrive, ça fait une expérience. Accepte cette piqure à ton amour propre et passe à autre chose, sinon tu vas cafarder tout seul dans ton coin. Que dire?... On ne gagne pas à tous les coups...

Mais bon tout ça n'a plus beaucoup d'importance, c'est des débats sur fond de rupture, alors arrête de refaire le match dans ta tête et pense à l'avenir. En plus tu as coupé les ponts alors tu ne vas pas lui courir après pour remettre la discussion sur le tapis, c'est fini. Je veux dire: la rupture en soi est finie.

Y'a rien à faire les paroles définitives il faut vraiment y réfléchir avant de les prononcer parce qu'après c'est sans retour. Sans retour aussi la décision de couper les ponts, silence total etc.
ça fait deux choses à penser calmement et à assumer si on les choisit.

Si tu reviens là-dessus tu fais la girouette.

Je le redis différemment: on n'est pas obligés, loin de là d'être blessant sur une rupture. Si on le fait il faut assumer. C'est juste une manière de dire les choses. Attention je n'affirme pas qu'on a uniquement le choix entre fermer sa gueule et ruer dans les brancards, on peut dire ce qu'on a à dire calmement et sans que ça soit des attaques personnelles.

Réfléchis deux minutes à la différence entre des phrases comme
- "tu es comme ci, tu es comme ça"
et
- "voilà comment j'ai vécu telle chose, peut-être que tu étais dans tel état d'esprit"

Après on fait ce qu'on veut et ce qu'on peut mais il y a un moment il faut lâcher prise, sinon ça tourne en rond et n'espère pas que l'autre réagisse en t'envoyant des fleurs.

Après tu nous demande de te raconter une rupture bien nulle, je peux toujours t'en raconter une belle par MP. Un an après ça commence à peine à ne plus picoter...
@tous: je vais vous épargner un racontage de life sordide sur ce coup-là

Des ruptures bien nulles on en a tous mais aucune ne sera exactement comme la tienne (quoique j'en ai une bien proche) et ça ne servira a rien car c'est fait et que tu ne peux pas revenir dessus.

Couper les ponts avec une personne qu'on aime ça fait mal, ça rend malade mais de toutes façons, c'est fait et manifestement même si tu ne le veux pas, elle si. Ça fait mal mais ça passera...

Salut Terrigan,

Merci pour cette remise à plat. Maintenant, s'il a fallu un an pour que ça commence à peine à ne plus picoter, il ne vaut mieux pas réouvrir l'armoire aux cafards.

Le seul point auquel je tiens, c'est le silence total. Ne plus la contacter, ne plus lui parler.

Et j'espère que ce conseil servira à d'autres, il ne faut jamais revenir sur votre décision de faire silence radio.

Je répète : Ne jamais revenir sur sa décision de faire silence radio, quelles que soient les circonstances, qu'elle pleure, qu'elle se soit cassé une jambe, ou que son père soit mort.
Ce n'est pas de l'insensibilité, mais une auto-protection, parce que dans les pires cas, vous allez souffrir de la revoir, mais en plus de devoir jouer son support affectif. L'ignorer complètement est le seul remède à votre auto-destruction intérieure. Vous n'avez pas toujours la force de soutenir deux peines. Et il vaut mieux se guérir soi-même doucement et accepter de perdre comme le dit Terrigan, que rouvrir sans cesse la blessure pour voir si ça saigne encore.

Une amitié désirée après une rupture (j'y crois moyen, il y a toujours un des deux qui est plus accroc que l'autre) ne peut renaître qu'après une période de mise à plat individuelle des sentiments et une prise de recul sur la situation.

Dans mon cas, ma technique a été la suivante depuis le SR : si je tente de réécrire ou de rappeler la demoiselle, je couche tout sur mon écran ou un papier et j'envoie ça à une amie très intime comme si je lui parlais à elle. Mon amie se contre-fout de recevoir un message de défoulage dans sa boîte quand tu lui expliques en avant-propos pourquoi tu fais ça. Bien au contraire, elle va automatiquement te soutenir et trouver les mots justes (vive les amies pour ça).

D'ailleurs, pour mettre un peu de bonne humeur dans ce post, voici la réponse de mon amie :

Salut, je voulais savoir comment tu allais, mais j'imagine que tu dors! je m'ennuie beaucoup de toi tu saisis? J'espère que tu te sens mieux ces jours-ci! Ça me fait chier de ne pas être plus là pour toi! Une chose que tu m'as écrit m'a fait penser, et je ne sais pas pourquoi tu ressens tous ces sentiments, mais je sais que je ne veux pas que tu te sentes comme ça. Je refuse de te voir souffrir comme ça! Aime-toi parce que tu es une des personnes les plus incroyables que je connaisse, et moi, je t'Aime

Ça, c'est ce que j'appelle des mots de réconfort.

Dans tous les cas, il n'y a pas de perdant ou de gagnant dans une rupture (sauf mariage houleux et divorce horrible). Il y a juste la séparation de deux personnes qui reprennent chacun leur chemin tout seul.

Dans ton exemple, je doute que tu sois resté en contact constant avec ton ex après la-dite cassure Terrigan...

[EDIT] Merci MaryMorgane pour ta réponse. Comme tout le monde semble dire la même chose, ça me conforte dans le choix de la coupure et dans le fond, je me sens un peu moins coupable de ces mots durs que j'ai eu pour elle. Après tout, elle s'est pas gênée à me briser.