Sociabiliser après presque 15 ans en ermite ?
Bonjour à tous.
Ma demande risque de vous paraître pour le moins... particulière. Mais bref... Je me dis que vous êtes probablement l’antithèse de ce que j’ai été (et suis encore), et êtes donc sans doute les plus à même de me conseiller efficacement.
Je vous plante rapidement le décor. Pour certaines raisons, je me suis isolé, plus ou moins coupé du monde socialement parlant, et n’ai noué aucun contact amical avec une fille ou un mec, depuis le collège, soit plus de 10 ans. Enfin, j’exagère. Je me suis fait 3 potes durant cette période et au lycée, mais je les ai perdus de vue une fois le bac en poche. Et qui plus est, on n’est jamais sorti en ville, dans un bar, ou autres. Ca se limitait à passer un aprem’ à jouer à la console ou à D&D.
Donc, je disais, j’ai vécu dans le dénuement relationnel pas le plus total, mais je ne devais pas en être très loin, surtout quand on sait que l’adolescence est une période propice (normalement...) aux rencontres. Les seuls mots que s’échangeaient (lorsque j’en faisais l’effort, c’est-à-dire pas tous les jours... j’ai honte) se limitaient à répondre aux questions de mes parents sur ce que j’avais appris dans la journée, parler un peu entre les cours avec les trois personnes précitées, et répondre aux profs lorsqu’ils m’interrogeaient (même si j’étais tellement transparent que certains me notaient absent quand bien même j’étais présent au cours, c’est dire !). Je ne prenais jamais la parole, de peur que tout le monde se foute de moi.
Une fois le bac obtenu, ça ne s’est pas arrangé. Comme je l’ai dit, mes connaissances ont fait leur vie ailleurs, et moi je suis resté tout seul. Et là, pour le coup, c’est vraiment tout, tout seul. Je me mettais à l’écart des autres, n’allaient jamais vers eux, de peur de lire du mépris, du rejet dans leur regard. Je restais donc mes WE devant le pc/la console, et j’allais parfois courir un peu en campagne, là où j’étais sûr de ne pas croiser grand-monde. Pour vous dire, je suis sorti deux fois en cinq ans. Une fois pour le week-end d’inté (le truc fait pour sociabiliser un max, et que j’ai passé seul dans mon coin) et à une soirée de quelqu’un de la promo (où je suis arrivé vers 23h et reparti vers 00h, après avoir échangé sans doute, allez... 10 mots ?). Après obtention du diplôme, chômage. Là encore, je ne me suis pas lié avec une seule personne. Bon, j’ai bossé quand même à droite à gauche, mais toujours sur la défensive et aussi fermé qu’une huître. Je vous laisse imaginer le bilan.
J’ai finalement, en Septembre 2012, repris des études. Idem, début calamiteux. Première sortie avec la promo au complet, je me sentais en décalage complet avec les autres, je voyais les autres discuter, rire, s’amuser, et moi incapable de me mélanger. Je ne sais pas si certains d’entre vous l’ont déjà vécu, mais c’est assez affreux comme sensation. Finalement, j’ai prétexté que je ne me sentais pas bien pour rentré au bout d’une heure. Pathétique.
Mais là, depuis quelques jours, j’ai vraiment envie de sortir de tout ça. De rencontrer du monde. Marre de passer mes WE seul devant un écran. Marre que mes derniers mots de la semaine soient « Bon WE » quand je me barre le Vendredi sors, et que les suivants soient « Bonjour... » à ceux que je croise le Lundi suivant. Là, je suis motivé pour m’en sortir ! Vous vous en doutez, je ne cherche pour le moment pas à sortir avec quelqu’un, ni même à séduire, juste faire des rencontres, parler avec des gens, filles, mecs, trans, peu m’importe. Proposer d’aller en ville avec quelqu’un, d’aller au ciné ou voir une expo. Vivre normalement en somme ? In fine, je recherche une personne avec qui passer un bout de chemin, partager des moments intimes, vivre des choses. Mais vu que je pars de très, trèèès loin, j’en fais pas mon objectif prioritaire, de peur de me mettre une pression trop importante dès le début qui à force d’échecs, risque de me décourager trop vite.
Le problème, c’est qu’ayant été cloîtré dans ma coquille blindée depuis si longtemps, je ne sais pas comment nouer des contacts. Pour moi, les relations sociales, c’est du folklore, des légendes ! Je ne connais pas les « codes » à adopter, comment les appliquer, où, dans quelles circonstances, quoi dire ?! Ma garde-robe doit aussi franchement laisser à désirer. En gros, c’est pas super.
J’ai parcouru un peu les forums du site (ainsi que ceux d’un de vos « concurrents »), mais je n’y ai pas trouvé ce que je recherche. Ya beaucoup d’entraide et d’infos sur comment séduire, mais pas comment sociabiliser. Et a priori, les approches sont (nettement ?) différente, non ? A moins que les cas comme moi ne soyons considérés comme tellement désespérés que tout espoir est définitivement perdu ?
Je suis désolé si c'est un peu long, mais je commence à vraiment avoir du mal à faire abstraction de ma souffrance. Pourtant, je doute encore arriver à l'exprimer à quelqu'un en face à face, mortifié par la peur du jugement, la honte, et le décompte des années perdus...
Ma demande risque de vous paraître pour le moins... particulière. Mais bref... Je me dis que vous êtes probablement l’antithèse de ce que j’ai été (et suis encore), et êtes donc sans doute les plus à même de me conseiller efficacement.
Je vous plante rapidement le décor. Pour certaines raisons, je me suis isolé, plus ou moins coupé du monde socialement parlant, et n’ai noué aucun contact amical avec une fille ou un mec, depuis le collège, soit plus de 10 ans. Enfin, j’exagère. Je me suis fait 3 potes durant cette période et au lycée, mais je les ai perdus de vue une fois le bac en poche. Et qui plus est, on n’est jamais sorti en ville, dans un bar, ou autres. Ca se limitait à passer un aprem’ à jouer à la console ou à D&D.
Donc, je disais, j’ai vécu dans le dénuement relationnel pas le plus total, mais je ne devais pas en être très loin, surtout quand on sait que l’adolescence est une période propice (normalement...) aux rencontres. Les seuls mots que s’échangeaient (lorsque j’en faisais l’effort, c’est-à-dire pas tous les jours... j’ai honte) se limitaient à répondre aux questions de mes parents sur ce que j’avais appris dans la journée, parler un peu entre les cours avec les trois personnes précitées, et répondre aux profs lorsqu’ils m’interrogeaient (même si j’étais tellement transparent que certains me notaient absent quand bien même j’étais présent au cours, c’est dire !). Je ne prenais jamais la parole, de peur que tout le monde se foute de moi.
Une fois le bac obtenu, ça ne s’est pas arrangé. Comme je l’ai dit, mes connaissances ont fait leur vie ailleurs, et moi je suis resté tout seul. Et là, pour le coup, c’est vraiment tout, tout seul. Je me mettais à l’écart des autres, n’allaient jamais vers eux, de peur de lire du mépris, du rejet dans leur regard. Je restais donc mes WE devant le pc/la console, et j’allais parfois courir un peu en campagne, là où j’étais sûr de ne pas croiser grand-monde. Pour vous dire, je suis sorti deux fois en cinq ans. Une fois pour le week-end d’inté (le truc fait pour sociabiliser un max, et que j’ai passé seul dans mon coin) et à une soirée de quelqu’un de la promo (où je suis arrivé vers 23h et reparti vers 00h, après avoir échangé sans doute, allez... 10 mots ?). Après obtention du diplôme, chômage. Là encore, je ne me suis pas lié avec une seule personne. Bon, j’ai bossé quand même à droite à gauche, mais toujours sur la défensive et aussi fermé qu’une huître. Je vous laisse imaginer le bilan.
J’ai finalement, en Septembre 2012, repris des études. Idem, début calamiteux. Première sortie avec la promo au complet, je me sentais en décalage complet avec les autres, je voyais les autres discuter, rire, s’amuser, et moi incapable de me mélanger. Je ne sais pas si certains d’entre vous l’ont déjà vécu, mais c’est assez affreux comme sensation. Finalement, j’ai prétexté que je ne me sentais pas bien pour rentré au bout d’une heure. Pathétique.
Mais là, depuis quelques jours, j’ai vraiment envie de sortir de tout ça. De rencontrer du monde. Marre de passer mes WE seul devant un écran. Marre que mes derniers mots de la semaine soient « Bon WE » quand je me barre le Vendredi sors, et que les suivants soient « Bonjour... » à ceux que je croise le Lundi suivant. Là, je suis motivé pour m’en sortir ! Vous vous en doutez, je ne cherche pour le moment pas à sortir avec quelqu’un, ni même à séduire, juste faire des rencontres, parler avec des gens, filles, mecs, trans, peu m’importe. Proposer d’aller en ville avec quelqu’un, d’aller au ciné ou voir une expo. Vivre normalement en somme ? In fine, je recherche une personne avec qui passer un bout de chemin, partager des moments intimes, vivre des choses. Mais vu que je pars de très, trèèès loin, j’en fais pas mon objectif prioritaire, de peur de me mettre une pression trop importante dès le début qui à force d’échecs, risque de me décourager trop vite.
Le problème, c’est qu’ayant été cloîtré dans ma coquille blindée depuis si longtemps, je ne sais pas comment nouer des contacts. Pour moi, les relations sociales, c’est du folklore, des légendes ! Je ne connais pas les « codes » à adopter, comment les appliquer, où, dans quelles circonstances, quoi dire ?! Ma garde-robe doit aussi franchement laisser à désirer. En gros, c’est pas super.
J’ai parcouru un peu les forums du site (ainsi que ceux d’un de vos « concurrents »), mais je n’y ai pas trouvé ce que je recherche. Ya beaucoup d’entraide et d’infos sur comment séduire, mais pas comment sociabiliser. Et a priori, les approches sont (nettement ?) différente, non ? A moins que les cas comme moi ne soyons considérés comme tellement désespérés que tout espoir est définitivement perdu ?
Je suis désolé si c'est un peu long, mais je commence à vraiment avoir du mal à faire abstraction de ma souffrance. Pourtant, je doute encore arriver à l'exprimer à quelqu'un en face à face, mortifié par la peur du jugement, la honte, et le décompte des années perdus...
Y a pas de honte à avoir mec. C'est pas grave. T'as l'air loin d'être con. Le gros point positif c'est que tu peux tout à fait t'en sortir.
Déjà il faut que tu prennes conscience que tu vaux autant que les autres, que ton avis vaut autant que les leurs, que tu as donc le droit de t'affirmer, etc.
Oui tu peux sociabiliser "après presque 15 ans en ermite".
Et les conseils séductions s'appliquent en réalité à tout, devenir un homme séduisant c'est pas que tirer des minettes à la pelle, ça sert aussi à se vendre pour trouver un job, à être actif dans la vie, à se faire des vrais amis, à donner une bonne première impression à n'importe qui...
Déjà il faut que tu prennes conscience que tu vaux autant que les autres, que ton avis vaut autant que les leurs, que tu as donc le droit de t'affirmer, etc.
Oui tu peux sociabiliser "après presque 15 ans en ermite".
Et les conseils séductions s'appliquent en réalité à tout, devenir un homme séduisant c'est pas que tirer des minettes à la pelle, ça sert aussi à se vendre pour trouver un job, à être actif dans la vie, à se faire des vrais amis, à donner une bonne première impression à n'importe qui...
Tu verras qu'en communication c'est pas ce qu'on raconte qui est important mais la façon dont on le dit, si tu te demandes ce qu'il faut raconter en gros il y a de fortes chances que tu sois en train de trop réfléchir ; dis la première connerie qui te passe par la tête en adoptant simplement le bon ton.Je ne connais pas les « codes » à adopter, comment les appliquer, où, dans quelles circonstances, quoi dire ?!
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] +1 le 16.06.12, 18h32 par Hydrogene
- [+1] 100% d'accord le 28.07.12, 14h03 par Demo
C'est en effet une partie du problème. Je suis intimement persuadé que je vaux moins que les autres et qu'une personne qui me regarde me juge en se disant "quel merde celui-là !". Forcément ça aide pas à partir sur de bonnes bases. D'où le fait que je marche les yeux braqués sur le sol. Que je transpire dès que je sorte. Que prendre la parole devant 3 personnes pour dire 2 phrases est pour une épreuve.Syd_ a écrit :Déjà il faut que tu prennes conscience que tu vaux autant que les autres, que ton avis vaut autant que les leurs, que tu as donc le droit de t'affirmer, etc.
Mais le problème, c'est que ça fait tellement longtemps que je répète ces schémas que je vois pas comment faire pour les briser.
Effectivement, j'ai aussi tendance à tergiverser en permanence. Forcément, quand on a pas confiance en soi... Je me demande si mon choix est le bon, je vérifie une, deux, trois fois, je décide de modifier, de revenir en arrière, j'hésite, et au final je fais rien ou je me trompe. Youpi.il y a de fortes chances que tu sois en train de trop réfléchir
Enfin bon, je viens de prendre rdv avec un généraliste, en espérant que je puisse à peu près exprimer mon malaise et qu'il m'envoie vers un psychiatre/chologue/thérapeute. Dire que j'ai jamais voulu aller en voir un, parce que je considérais ça comme le summum de la faiblesse, exposer ses problèmes à quelqu'un. "Pas de problème si Pierre, Paul ou Jacques y va, mais moi, jamais de la vie !" Mouais...

Je crois que c'est la meilleure chose à faire car tu pars de très, très loin d'après ce que tu écris.Madeharl a écrit :Enfin bon, je viens de prendre rdv avec un généraliste, en espérant que je puisse à peu près exprimer mon malaise et qu'il m'envoie vers un psychiatre/chologue/thérapeute.
Socialiser c'est comme la musculation. Il faut que tu t'entraînes, que tu commences avec des petits objectifs (ex: ça commence avec un "Bonjour", puis tu développes l'interaction sur "le temps qu'il fait", puis la fois d'après sur ce que "tu as fait le week-end", etc.). En muscu, tu commences avec des exos suivant ta morphologie, ton niveau sportif puis tu te crées un planning avec les objectifs que tu veux atteindre à court, moyen et long terme.
Pour être radical et ne pas avoir de tentations, je virerais les jeux et limiterais l'utilisation du PC. Et quand tu te le sens, inscris-toi à de activités sportives, culturelles, artistiques ou autres qui t'obligent à sortir et à rencontrer du monde.
Bon courage.
Salut ! d'après ce que j'ai pu lire, tu semble éviter les autres car tu ressens du stress quand tu es aux contacts des autres, stress probablement provoqué d'une part par tes habitudes de vie d'hermite et d'autre part parceque tu te dis que tu ne sais pas comment faire pour entrer en contact avec les autres et nouer des relatins avec eux.
grande nouvelle : tout le monde peut sociabiliser ( même E.T l'extarterrstre s'est fait des potes en restant sur terre ) bref blague à part, pour surmonetre ton stress social il va falloir que tu te fasse violence à toi même, mais d'après ce que tu ecris en ce momment tu semble motivé pour rencontrer du monde ce qui devrait te faciliter la tache.
je ne vais pas faire long:
premièrement personne ne sais que tu n'a cotaoyé personne en 15 ans et d'ailleurs ça ne regarde personne d'autre que toi même, alors quand tu rencontre quelqu'un ne te met pas la pression en te disant " comment faire je n'ai fréquenté personne depuis trop longtemp !" ça tu oublies.
si ce n'est pas les uatres qui viennent à toi, c'est à toi d'aller vers eux.
comment faire ? quand tu vois quelqu'un qui te semble sympas, que tu as envie de le/la connaitre, tu affiche un sourire amicale sur ton visage ( sansn forcer, faut pas que ça fasse bizarre ) puis tu vas parler de tout et n'importe quoi avec la personne en question , peut importe le sujet, ce quelle est en train de lire, si elle à vu le dernier film au ciné ou la dernière connerie ne vogue à la télé etc...
si quand tu cimmence à discuter avec quelqu'un la personne te demande "pourquoi tu me demande ça ? " ou qu'elle à une attitude un peu méfiante ou evitante, rassure là sur tes intentions, simplement en disant: " c'est juste histoire de discuter un peu rien de plus"
discute avec tout le monde, que ce soit tes cammarades de classe ou dans un bar, un café, ou n'importe quel endroit, bref parle aux autres.
quand tu discutes avec des gens que tu vois au quatidien, si tu semble quelqu'un de sympas et un interresant et que tu apprécie la personne avec qui tu parle, propose de les revoir pour des activités communes, comme une sortie ciné à plusieurs, un pique nique dans un parc , une expo etc ....
l'amitié se noue avec le temps ( et ce n'est pas obligé que ça prenne des années), tu peux te faire des "amis" ou du moins un tas de nouvelles connaissance en quelques semaines seulement.
pour finir je te laisse aller sur le site O.V.S ( c'est pour On Va Sortir) un site gratuit de rencontres amicales ou les gens proposent des sorties auxquels tu peus t'inscrire.
pour la sociabilisation et si tu comprend l'anglais tu peux taper sur google " marcus oakey" se gars est spécialisé en sociabilisation.
bref si tu veux savoir d'autres trucs n'hésite pas.

grande nouvelle : tout le monde peut sociabiliser ( même E.T l'extarterrstre s'est fait des potes en restant sur terre ) bref blague à part, pour surmonetre ton stress social il va falloir que tu te fasse violence à toi même, mais d'après ce que tu ecris en ce momment tu semble motivé pour rencontrer du monde ce qui devrait te faciliter la tache.
je ne vais pas faire long:
premièrement personne ne sais que tu n'a cotaoyé personne en 15 ans et d'ailleurs ça ne regarde personne d'autre que toi même, alors quand tu rencontre quelqu'un ne te met pas la pression en te disant " comment faire je n'ai fréquenté personne depuis trop longtemp !" ça tu oublies.
si ce n'est pas les uatres qui viennent à toi, c'est à toi d'aller vers eux.
comment faire ? quand tu vois quelqu'un qui te semble sympas, que tu as envie de le/la connaitre, tu affiche un sourire amicale sur ton visage ( sansn forcer, faut pas que ça fasse bizarre ) puis tu vas parler de tout et n'importe quoi avec la personne en question , peut importe le sujet, ce quelle est en train de lire, si elle à vu le dernier film au ciné ou la dernière connerie ne vogue à la télé etc...
si quand tu cimmence à discuter avec quelqu'un la personne te demande "pourquoi tu me demande ça ? " ou qu'elle à une attitude un peu méfiante ou evitante, rassure là sur tes intentions, simplement en disant: " c'est juste histoire de discuter un peu rien de plus"
discute avec tout le monde, que ce soit tes cammarades de classe ou dans un bar, un café, ou n'importe quel endroit, bref parle aux autres.
quand tu discutes avec des gens que tu vois au quatidien, si tu semble quelqu'un de sympas et un interresant et que tu apprécie la personne avec qui tu parle, propose de les revoir pour des activités communes, comme une sortie ciné à plusieurs, un pique nique dans un parc , une expo etc ....
l'amitié se noue avec le temps ( et ce n'est pas obligé que ça prenne des années), tu peux te faire des "amis" ou du moins un tas de nouvelles connaissance en quelques semaines seulement.
pour finir je te laisse aller sur le site O.V.S ( c'est pour On Va Sortir) un site gratuit de rencontres amicales ou les gens proposent des sorties auxquels tu peus t'inscrire.
pour la sociabilisation et si tu comprend l'anglais tu peux taper sur google " marcus oakey" se gars est spécialisé en sociabilisation.
bref si tu veux savoir d'autres trucs n'hésite pas.

On va dire que j'y mets de la mauvaise volonté, ou alors que je suis un cas d'assisté particulièrement sévère (pitié, soyez indulgent !), mais là où je bosse, j'ai pas vraiment l'occasion de nouer des contacts. Oui, on est d'accord, je me pose d'emblée une barrière. Mais je bosse tout seul, dans un service où les horaires de boulot sont assez conséquents. Et je bouffe au RU, là où les autres mangent à la cafet' de l'entreprise (un peu cher pour mon indemnité, j'ai un loyer à payer). Alors ok, je pourrais discuter au RU, mais je suis tellement empoté que je stresse rien qu'à l'idée d'aller vers un(e) inconnu(e). Et lui dire "Salut, t'as été voir XXX au ciné ?", j'ai l'impression que ça va pas marcher des masses. Peut-être que les gens sont plus ouverts que je ne le pense, j'en sais rien. D'un autre côté, c'est pas en faisant rien que ça va s'arranger, ça, après 15 ans, j'en suis sûr et certain. :/Hydrogene a écrit :Socialiser c'est comme la musculation. Il faut que tu t'entraînes, que tu commences avec des petits objectifs (ex: ça commence avec un "Bonjour", puis tu développes l'interaction sur "le temps qu'il fait", puis la fois d'après sur ce que "tu as fait le week-end", etc.).
C'est un beau bordel dans la tête, je sais même pas si ce que j'écris est compréhensible, j'ai un mal fou à mener un putain de raisonnement à son terme, je bloque sur des trucs tout bête, j'ai l'impression que mon cerveau est complètement destructuré...
Ouais, le pc, je me suis réfugié dedans suite à mes problèmes. Résultat, je passe l'intégralité de ma journée devant un écran. En journée pour les besoins du stage (tout est sur internet/excel), et le soir quand je rentre chez moi pour surfer chez des sites de q jusqu'à ce que je me dégoûte, ou pour jouer à counter-strike. Donc forcément, ça m'aide pas à développer mes trouver des sujets de conversation ou à me valoriser.Pour être radical et ne pas avoir de tentations, je virerais les jeux et limiterais l'utilisation du PC. Et quand tu te le sens, inscris-toi à de activités sportives, culturelles, artistiques ou autres qui t'obligent à sortir et à rencontrer du monde.
Bon courage.
grande nouvelle : tout le monde peut sociabiliser ( même E.T l'extarterrstre s'est fait des potes en restant sur terre ) bref blague à part, pour surmonetre ton stress social il va falloir que tu te fasse violence à toi même, mais d'après ce que tu ecris en ce momment tu semble motivé pour rencontrer du monde ce qui devrait te faciliter la tache.
Hum... J'étais (très) motivé il y a exactement 5 semaines, quand je me suis rendu compte à quel point ma vie était vide de sens. Vide de relations amicale, sociale, affective. J'avais vraiment envie de m'en sortir, même s'il me manquait quand même un truc : savoir par quel bout commencer. A vrai dire, ça n'était pas la première fois que ça m'arrivait, cette envie de m'en sortir, mais jamais aussi prégnante. Mais elle est retombée. Par contre, à l'inverse des nombreuses fois précédentes, ma conscience de ma misère relationnelle ne s'est pas estompée, bien au contraire.
J'ai l'impression d'être dans une impasse : ne rien faire n'améliorera rien, ne changera rien au problème ; mais je n'arrive pas à aller de l'avant, à aller vers les autres. J'ai comme un blocage. Là je suis en pyjama, mais quand bien même je me mettrais en jean/chemise/cravate et sortirait dans un bar, ce qui pour moi relèverait déjà de l'exploit (jamais été dans un bar excepté les deux fois début d'année... pas mal, à 26 ans, hein...?) j'ai peur de me sentir encore plus mal parce que j'aurais passé la soirée seul dans mon coin.
Et a priori, même les béquilles chimiques ne pourront rien pour moi de ce côté-là...
Ah, et pour OnVaSortir, je m'y suis inscrit ce matin même ! Reste plus qu'à mettre mes peurs de côté et trouver une sortie à laquelle aller.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] Bonne idée le 26.07.12, 21h43 par Jolie coeur
Je ne pensais pas au boulot mais plutôt quand tu vas acheter ton journal chez le marchand ou bien à la boulangerie. Dans ce genre d'endroits, il y aura 1 ou 2 personnes si tu n'y va pas aux heures de pointes. En plus, ce sont généralement des personnes qui ont tchatche, qui ont commerce à faire fructifier et qui voient défiler un multitude de personnes toutes différentes les unes que les autres. Puis tu augmentes chaque fois le challenge en allant dans des endroits avec un peu plus de monde. C'est à mon avis plus simple de les aborder qu'un inconnu au RU.Madeharl a écrit :On va dire que j'y mets de la mauvaise volonté, ou alors que je suis un cas d'assisté particulièrement sévère (pitié, soyez indulgent !), mais là où je bosse, j'ai pas vraiment l'occasion de nouer des contacts. Oui, on est d'accord, je me pose d'emblée une barrière. Mais je bosse tout seul, dans un service où les horaires de boulot sont assez conséquents. Et je bouffe au RU, là où les autres mangent à la cafet' de l'entreprise (un peu cher pour mon indemnité, j'ai un loyer à payer). Alors ok, je pourrais discuter au RU, mais je suis tellement empoté que je stresse rien qu'à l'idée d'aller vers un(e) inconnu(e).
Si tu pars négatif, oui c'est clair, ça ne marchera pas.Madeharl a écrit :Et lui dire "Salut, t'as été voir XXX au ciné ?", j'ai l'impression que ça va pas marcher des masses.
Il y a de tout. Des gens ouverts, fermés, associables, cinglés,...Madeharl a écrit :Peut-être que les gens sont plus ouverts que je ne le pense, j'en sais rien.
Il faut juste pas prendre les choses personnellement si ça se passe mal.
Absolument!Madeharl a écrit :D'un autre côté, c'est pas en faisant rien que ça va s'arranger, ça, après 15 ans, j'en suis sûr et certain. :/
Je n'ai jamis eu d'expériences avec un psychologue ou psychiatre. Mais je peux te dire que quand on a un "vrai" problème, il faut aller voir un professionnel et un bon si possible. Ce forum ne te sera que d'une aide limitée dans ton cas.Madeharl a écrit :C'est un beau bordel dans la tête, je sais même pas si ce que j'écris est compréhensible, j'ai un mal fou à mener un putain de raisonnement à son terme, je bloque sur des trucs tout bête, j'ai l'impression que mon cerveau est complètement destructuré...
Choisis-toi un ou plusieurs bars qui te plaisent et vas-y faire un tour après le boulot. Prends une bière ou un truc alcoolisé pour te désinhiber et éviter de trop penser avec ton mental. Tu n'auras plus ton pc devant les yeux et certainement que l'alcool aidant, ça te sera plus facile pour communiquer avec les autres.Madeharl a écrit :Ouais, le pc, je me suis réfugié dedans suite à mes problèmes. Résultat, je passe l'intégralité de ma journée devant un écran. En journée pour les besoins du stage (tout est sur internet/excel), et le soir quand je rentre chez moi pour surfer chez des sites de q jusqu'à ce que je me dégoûte, ou pour jouer à counter-strike. Donc forcément, ça m'aide pas à développer mes trouver des sujets de conversation ou à me valoriser.
Tu fais du sport ?
Je veux dire, je suis mal placé pour donner ce conseil, puisque mes deux uniques sports actuels, c'est lever le coude le soir dans les bars et lever des filles le soir dans les bars, mais ...
Le sport c'est quand même un putain de bon truc pour se bouger les fesses. Pour être au contact des gens, pour agir sans trop penser, bref, pour sortir de soi. Surtout, pour être en activité tout en cotoyant naturellement des gens.
Pour le reste, plein de bons conseils t'ont été donnés. Je plussoie pour le psy. Ça ne peut faire que du bien, tu peux aussi voir çà comme un accompagnement dans ta démarche personnelle.
En tout cas, tu as fait le premier pas: décider de te donner un coup de pied au cul. Et ça, c'est bien.
Bon courage pour la suite
Je veux dire, je suis mal placé pour donner ce conseil, puisque mes deux uniques sports actuels, c'est lever le coude le soir dans les bars et lever des filles le soir dans les bars, mais ...
Le sport c'est quand même un putain de bon truc pour se bouger les fesses. Pour être au contact des gens, pour agir sans trop penser, bref, pour sortir de soi. Surtout, pour être en activité tout en cotoyant naturellement des gens.
Pour le reste, plein de bons conseils t'ont été donnés. Je plussoie pour le psy. Ça ne peut faire que du bien, tu peux aussi voir çà comme un accompagnement dans ta démarche personnelle.
En tout cas, tu as fait le premier pas: décider de te donner un coup de pied au cul. Et ça, c'est bien.
Bon courage pour la suite

Oui, je fais du sport, de la course à pied, de manière hebdomadaire. Même si ça me demande de plus en plus d'effort ces derniers temps, j'essaie de m'y astreindre, histoire de sortir un minimum. Parce que sinon c'est le trajet pour aller au/rentrer du boulot, ou aller à Auchan faire mes courses le Samedi. J'allais à la piscine avant (comprendre il y a quelques mois de ça), mais j'ai arrêté, plus assez motivé.
Hydrogene -> Oui, il faudrait que j'essaie. Je vais d'habitude en grande surface pour faire mes courses. Mais oui, faudrait que je me fasse violence.
Ça me fait chier, je me suis posé pleins de barrières, je pense que je peux dire être malheureux sans verser dans le pathos, et je suis pourtant complètement inhibé. C'est contradictoire.
Hydrogene -> Oui, il faudrait que j'essaie. Je vais d'habitude en grande surface pour faire mes courses. Mais oui, faudrait que je me fasse violence.
Ça me fait chier, je me suis posé pleins de barrières, je pense que je peux dire être malheureux sans verser dans le pathos, et je suis pourtant complètement inhibé. C'est contradictoire.
Fais un sport de groupe. Dans le choix de tes sports, tu as choisi les sports où il est quasiment impossible de rencontrer des gens. Y a pas un sport d'équipe qui te tente?
Tu vas rencontrer beaucoup de gens avec les sports d'équipe, faire des soirées avec eux, si compet des week-ends.
Tu vas rencontrer beaucoup de gens avec les sports d'équipe, faire des soirées avec eux, si compet des week-ends.