Première ConcluT d'un trentenaire + conseils bienvenus !
Posté : 28.07.12
Salut à tous !
Je commence à peine ma formation de PUA: j'ai fini The Game il y a une semaine et j'ai découvert FTS il y a cinq jours... Ce que je vais raconter ci-dessous est ma première "ConcluT" depuis que je connais le concept de la ConcluT. Je ne maîtrise pas encore tout le vocabulaire du PUA ceci dit, mais je vais faire de mon mieux.
--------------------------------------------------------
Cette semaine je me suis retrouvé pour X raison avec une vieille pièce en or, et je voulais la faire évaluer par un spécialiste. Je vais donc dans une boutique, où l'on me donne un premier prix, puis j'en cherche un autre pour comparer. Je sonne (les portes de ce genre de magasin ont de sportes ultra-verrouillées et le plus souvent même des "sas") et là à ma grande stupéfaction, lorsque je lève les yeux sur la personne qui vient de m'ouvrir, je découvre qu'il s'agit d'une femme splendide d'une quarantaine d'année. Une HB7 disons, qui devait faire péter ce score étant plus jeune. Elle est habillé d'une robe longue et élégante avec des cheveux travaillés à fond et un incroyable décolleté avec un corset ou que sais-je qui lui ramenait les sein en boule de manière plus qu'alléchante: on aurait dit une fleur qui sortait de chez le jardinier tellement elle était apprêtée.
La porte se referme derrière moi et nous nous retrouvons seuls dans une petite pièce claire mais extrêmement verrouillée.
La première chose qui me traverse l'esprit c'est: "Ok, tchatche la deux secondes sur la pièce, vois combien elle vaut et essaye de l'embrasser."
Pour X raisons dues à mon passé: les voyages, les cultures différentes dans lesquelles j'ai vécues, des périodes prolongées en couple, etc. Je ne sais pas ou ne sais plus draguer. Ce que je sais faire, c'est tenter. Mais songeant à The Game et à ce que j'ai pu lire sur FTS, je me suis contraint à jouer au game selon les règles plutôt que de tenter un quitte ou double (je précise que s'il n'y avait pas eu The Game j'aurais sûrement tenté ma chance, aussi inapproprié que ça puisse paraître dans ce contexte - je m'en rends compte à présent).
Bref, je réfléchis et je me demande comment transformer la conversation pour la faire passer dans le domaine privé. Comme elle a un accent étranger je lui demande (alors qu’elle vérifie la valeur ou me parle de ma pièce) :
- Vous avez un joli accent. Ca vous vient d’où si ce n’est pas indiscret ?
Elle me répond qu’elle est Danoise d’origine ce qui me donne tout un réservoir de questions à poser sur sa présence ici, son histoire perso etc. dans lequel je me promets de puiser plus tard. De plus : le fait qu’elle soit Danoise booste ma confiance car je me sens à l’aise dès qu’une fille vient d’une autre culture : je sais que nous aurons toujours quelque chose à nous dire, les sujets ne manquent quand on vient de deux cultures différentes !
Malgré toutes ces bonnes nouvelles, ma cible ne me donne aucun signe d’intérêt (IOI ?), de plus je remarque une caméra, pointée sur moi (c’est normal ce genre de boutique) qui empêche tout dénouement rapide et heureux… Perso, je n’essaye jamais de prendre un numéro car si la chose ne se fait pas dans l’instant, je sais que ça ne me dira plus rien plus tard. Mais elle me plaît cette vendeuse (en fait c’est une acheteuse d’ailleurs) et donc je me calme et vise la ConcluT… ce qui par rapport à mes objectifs habituels me tranquilise énormément : c’est quand même beaucoup moins ambitieux que l’idée que j’avais en tête en entrant !
Re-coup de bol : ma cible aime bien parler, donc les échanges sont nombreux (au sujet de la pièce et des pièces en général). Je lui pose des questions sur son métier, l’or, etc. (ce qui m’intéresse vraiment) et elle y répond en profondeur : le temps passe, nous parlons depuis un moment sans que personne ne vienne nous déranger et comme elle fait des fautes de français quand elle me parle, elle me tutoie souvent par mégarde, au lieu de me vouvoyer. Je saisis l’occasion de la tutoyer carrément, ce qui passe comme une lettre à la poste. Toujours aucun signe d’intérêt de sa part pourtant : je sens qu’elle est à fond dans son métier et que ça lui plait de parler, peu importe à qui.
Un doute me traverse alors quand à l’issue de la partie… Mais je remarque quelque chose que je n’avais pas penser à vérifier avant : ses doigts qui ne portent aucune alliance ! J’y ai trouvé un courage nouveau en me disant que si elle était célibataire à 40 ans ou plus, après tout en tant que son benjamin de dix ans j’avais une vraie valeur marchande. Ca m’a remis en confiance. J’ai commencé à parvenir à la faire sourire sur certaines remarques, et à exister un peu plus dans la conversation. On a mis fin plusieurs fois à la rencontre qui s’est relancée d’elle-même… Hélas, sans aucun vrai signe d’intérêt j’ai préféré m’en aller sans rien tenter : après tout je repartais avec la pièce que je pourrais lui vendre plus tard.
Je quitte donc le magasin pour me rendre chez un autre encore, histoire de faire une deuxième comparaison et de trainer dans le quartier en attendant d’avoir une bonne idée : du genre repasser devant le magasin une demi-heure plus tard, quasiment à l’heure de fermeture. J’étais alors au téléphone et elle fumait sur la marche devant son magasin. On se croise des yeux alors que je remonte la rue, et elle me fait un signe : sourire ou geste de la main, je sais plus, mais je l’interprète comme un signe qui oblige à s’arrêter. Pour autant je suis pris dans une conversation au tél que je ne peux pas couper… au final ce n’est pas plus mal, ça évite que je me précipite. Je tourne un peu en rond pas loin d’elle, toujours assise en train de fumer, un peu comme une connaissance se mettrait à distance avant de revenir s’asseoir à côté : et c’est ce que je fais. J’annonce que le co-propriétaire de la pièce ne veut pas la vendre tout de suite et j’amorce une conversation sur les anecdotes dans son métier, etc.
Elle est beaucoup plus détendue qu’à l’intérieur de sa boutique. Comme c’est conseillé dans the Game, je ne me suis pas mi accroupi face à elle mais de côté. Et si ma marche est malheureusement plus basse que la sienne, je n’oublie pas de lui montrer l’épaule : elle regarde devant elle en parlant plutôt que vers moi, et je fais de même.
Je lui pose pas mal de questions sur les anecdotes de son job et pour le justifier ensuite, je lui lâche que je suis écrivain (ce qui est vrai) et que c’est pour ça que toutes ces choses m’intéressent tant, car j’ai un projet lié au sujet de l’or (c’est vrai aussi) etc.
Pour autant elle ne me pose aucune question sur moi. J’ai senti que j’étais une compagnie de plus en plus tolérable, voire appréciable dans la mesure où je m’intéresse à ce qu’elle dit, mais c’est tout.
Je la relance encore un peu. Elle a terminé sa cigarette depuis un moment mais reste à discuter avec moi (ceci dit elle n’a pas de client). En prenant conscience que sa cigarette est terminée depuis une minute ou deux, je me rappelle que, selon The Game, c’est à moi de mettre fin à la conversation (jamais de la vie je n’y aurais songé, avant). Alors je me lève en même temps que nous nous parlons et je déclare qu’il se fait tard mais que ce serait bien de continuer plus tard cette conversation, ça pourrait m’aider pour mes écrits, tout ça. Elle accepte immédiatement, avec un certain enthousiasme dans son style plutôt peu expressif (mais après tout c’est une femme du nord) et je prends son numéro de téléphone.
Jusqu’ici c’était plutôt sans bavure, mais j’ai un peu bredouillé sur la fin… Parce qu’elle me plaisait et que, comme je voyage beaucoup (sans compter mes habitudes d’une ConcluK sinon rien) un numéro de tél ne me sert pas beaucoup : le temps de m’en servir je serai déjà parti. Alors songeant que je n’avais plus que 5 ou 6 jours sur place j’ai cherché à savoir quand elle était dispo, quand on pourrait se voir pour prendre un café et discuter… question de trop, sans doute, dans le scénario idéal. Elle m’a répondu qu’elle partait dès ce soir en vacances. J’ai conclu que ce ne serait donc pas possible avant septembre (et encore : même pas sur que je m’attarde à nouveau sur place) et en cherchant l’approbation de ses yeux, j’en ai sûrement trop fait. Ceci dit elle a souri, elle n’était ni gêné ni mécontente mais j’ai comme eu l’impression que tout à coup elle réalisait : « Ah mais je rêve ou le petit jeune est en train de me draguer ?! » Peut-être que je suis trop dans mon trip de débutant PUA mais j’ai presque eu l’impression que son sourire me disait : « Bravo, pas mal joué… »
A voir pour la suite, mais j’ai malheureusement bien peur que ce soit difficile de faire fructifier ce bon début : elle habite dans une ville où je passe et repasse certes, mais de manière irrégulière… Comment faire évoluer la chose ? Tout conseil est le bienvenu ! D’avance merci !
Boomerang
Je commence à peine ma formation de PUA: j'ai fini The Game il y a une semaine et j'ai découvert FTS il y a cinq jours... Ce que je vais raconter ci-dessous est ma première "ConcluT" depuis que je connais le concept de la ConcluT. Je ne maîtrise pas encore tout le vocabulaire du PUA ceci dit, mais je vais faire de mon mieux.
--------------------------------------------------------
Cette semaine je me suis retrouvé pour X raison avec une vieille pièce en or, et je voulais la faire évaluer par un spécialiste. Je vais donc dans une boutique, où l'on me donne un premier prix, puis j'en cherche un autre pour comparer. Je sonne (les portes de ce genre de magasin ont de sportes ultra-verrouillées et le plus souvent même des "sas") et là à ma grande stupéfaction, lorsque je lève les yeux sur la personne qui vient de m'ouvrir, je découvre qu'il s'agit d'une femme splendide d'une quarantaine d'année. Une HB7 disons, qui devait faire péter ce score étant plus jeune. Elle est habillé d'une robe longue et élégante avec des cheveux travaillés à fond et un incroyable décolleté avec un corset ou que sais-je qui lui ramenait les sein en boule de manière plus qu'alléchante: on aurait dit une fleur qui sortait de chez le jardinier tellement elle était apprêtée.
La porte se referme derrière moi et nous nous retrouvons seuls dans une petite pièce claire mais extrêmement verrouillée.
La première chose qui me traverse l'esprit c'est: "Ok, tchatche la deux secondes sur la pièce, vois combien elle vaut et essaye de l'embrasser."
Pour X raisons dues à mon passé: les voyages, les cultures différentes dans lesquelles j'ai vécues, des périodes prolongées en couple, etc. Je ne sais pas ou ne sais plus draguer. Ce que je sais faire, c'est tenter. Mais songeant à The Game et à ce que j'ai pu lire sur FTS, je me suis contraint à jouer au game selon les règles plutôt que de tenter un quitte ou double (je précise que s'il n'y avait pas eu The Game j'aurais sûrement tenté ma chance, aussi inapproprié que ça puisse paraître dans ce contexte - je m'en rends compte à présent).
Bref, je réfléchis et je me demande comment transformer la conversation pour la faire passer dans le domaine privé. Comme elle a un accent étranger je lui demande (alors qu’elle vérifie la valeur ou me parle de ma pièce) :
- Vous avez un joli accent. Ca vous vient d’où si ce n’est pas indiscret ?
Elle me répond qu’elle est Danoise d’origine ce qui me donne tout un réservoir de questions à poser sur sa présence ici, son histoire perso etc. dans lequel je me promets de puiser plus tard. De plus : le fait qu’elle soit Danoise booste ma confiance car je me sens à l’aise dès qu’une fille vient d’une autre culture : je sais que nous aurons toujours quelque chose à nous dire, les sujets ne manquent quand on vient de deux cultures différentes !
Malgré toutes ces bonnes nouvelles, ma cible ne me donne aucun signe d’intérêt (IOI ?), de plus je remarque une caméra, pointée sur moi (c’est normal ce genre de boutique) qui empêche tout dénouement rapide et heureux… Perso, je n’essaye jamais de prendre un numéro car si la chose ne se fait pas dans l’instant, je sais que ça ne me dira plus rien plus tard. Mais elle me plaît cette vendeuse (en fait c’est une acheteuse d’ailleurs) et donc je me calme et vise la ConcluT… ce qui par rapport à mes objectifs habituels me tranquilise énormément : c’est quand même beaucoup moins ambitieux que l’idée que j’avais en tête en entrant !
Re-coup de bol : ma cible aime bien parler, donc les échanges sont nombreux (au sujet de la pièce et des pièces en général). Je lui pose des questions sur son métier, l’or, etc. (ce qui m’intéresse vraiment) et elle y répond en profondeur : le temps passe, nous parlons depuis un moment sans que personne ne vienne nous déranger et comme elle fait des fautes de français quand elle me parle, elle me tutoie souvent par mégarde, au lieu de me vouvoyer. Je saisis l’occasion de la tutoyer carrément, ce qui passe comme une lettre à la poste. Toujours aucun signe d’intérêt de sa part pourtant : je sens qu’elle est à fond dans son métier et que ça lui plait de parler, peu importe à qui.
Un doute me traverse alors quand à l’issue de la partie… Mais je remarque quelque chose que je n’avais pas penser à vérifier avant : ses doigts qui ne portent aucune alliance ! J’y ai trouvé un courage nouveau en me disant que si elle était célibataire à 40 ans ou plus, après tout en tant que son benjamin de dix ans j’avais une vraie valeur marchande. Ca m’a remis en confiance. J’ai commencé à parvenir à la faire sourire sur certaines remarques, et à exister un peu plus dans la conversation. On a mis fin plusieurs fois à la rencontre qui s’est relancée d’elle-même… Hélas, sans aucun vrai signe d’intérêt j’ai préféré m’en aller sans rien tenter : après tout je repartais avec la pièce que je pourrais lui vendre plus tard.
Je quitte donc le magasin pour me rendre chez un autre encore, histoire de faire une deuxième comparaison et de trainer dans le quartier en attendant d’avoir une bonne idée : du genre repasser devant le magasin une demi-heure plus tard, quasiment à l’heure de fermeture. J’étais alors au téléphone et elle fumait sur la marche devant son magasin. On se croise des yeux alors que je remonte la rue, et elle me fait un signe : sourire ou geste de la main, je sais plus, mais je l’interprète comme un signe qui oblige à s’arrêter. Pour autant je suis pris dans une conversation au tél que je ne peux pas couper… au final ce n’est pas plus mal, ça évite que je me précipite. Je tourne un peu en rond pas loin d’elle, toujours assise en train de fumer, un peu comme une connaissance se mettrait à distance avant de revenir s’asseoir à côté : et c’est ce que je fais. J’annonce que le co-propriétaire de la pièce ne veut pas la vendre tout de suite et j’amorce une conversation sur les anecdotes dans son métier, etc.
Elle est beaucoup plus détendue qu’à l’intérieur de sa boutique. Comme c’est conseillé dans the Game, je ne me suis pas mi accroupi face à elle mais de côté. Et si ma marche est malheureusement plus basse que la sienne, je n’oublie pas de lui montrer l’épaule : elle regarde devant elle en parlant plutôt que vers moi, et je fais de même.
Je lui pose pas mal de questions sur les anecdotes de son job et pour le justifier ensuite, je lui lâche que je suis écrivain (ce qui est vrai) et que c’est pour ça que toutes ces choses m’intéressent tant, car j’ai un projet lié au sujet de l’or (c’est vrai aussi) etc.
Pour autant elle ne me pose aucune question sur moi. J’ai senti que j’étais une compagnie de plus en plus tolérable, voire appréciable dans la mesure où je m’intéresse à ce qu’elle dit, mais c’est tout.
Je la relance encore un peu. Elle a terminé sa cigarette depuis un moment mais reste à discuter avec moi (ceci dit elle n’a pas de client). En prenant conscience que sa cigarette est terminée depuis une minute ou deux, je me rappelle que, selon The Game, c’est à moi de mettre fin à la conversation (jamais de la vie je n’y aurais songé, avant). Alors je me lève en même temps que nous nous parlons et je déclare qu’il se fait tard mais que ce serait bien de continuer plus tard cette conversation, ça pourrait m’aider pour mes écrits, tout ça. Elle accepte immédiatement, avec un certain enthousiasme dans son style plutôt peu expressif (mais après tout c’est une femme du nord) et je prends son numéro de téléphone.
Jusqu’ici c’était plutôt sans bavure, mais j’ai un peu bredouillé sur la fin… Parce qu’elle me plaisait et que, comme je voyage beaucoup (sans compter mes habitudes d’une ConcluK sinon rien) un numéro de tél ne me sert pas beaucoup : le temps de m’en servir je serai déjà parti. Alors songeant que je n’avais plus que 5 ou 6 jours sur place j’ai cherché à savoir quand elle était dispo, quand on pourrait se voir pour prendre un café et discuter… question de trop, sans doute, dans le scénario idéal. Elle m’a répondu qu’elle partait dès ce soir en vacances. J’ai conclu que ce ne serait donc pas possible avant septembre (et encore : même pas sur que je m’attarde à nouveau sur place) et en cherchant l’approbation de ses yeux, j’en ai sûrement trop fait. Ceci dit elle a souri, elle n’était ni gêné ni mécontente mais j’ai comme eu l’impression que tout à coup elle réalisait : « Ah mais je rêve ou le petit jeune est en train de me draguer ?! » Peut-être que je suis trop dans mon trip de débutant PUA mais j’ai presque eu l’impression que son sourire me disait : « Bravo, pas mal joué… »
A voir pour la suite, mais j’ai malheureusement bien peur que ce soit difficile de faire fructifier ce bon début : elle habite dans une ville où je passe et repasse certes, mais de manière irrégulière… Comment faire évoluer la chose ? Tout conseil est le bienvenu ! D’avance merci !

Boomerang